
À lire : une rétrospective de l’année 2018 et le programme d’actions 2019 de l’Alliance !
À lire : une rétrospective de l’année 2018 et le programme d’actions 2019 de l’Alliance !
Les activités de l’Alliance découlent des orientations définies collectivement par les éditeurs, qui s’organisent en 5 pôles principaux :
1. Animation d’un réseau international et interculturel d’éditeurs indépendants
2. Développement d’un Observatoire de la bibliodiversité : recherches, analyses, outils de mesure et centre de ressources sur la bibliodiversité
3. Organisation et animation de rencontres et d’ateliers internationaux et thématiques, renforcement des capacités par l’échange entre pairs, notamment via le Labo numérique de l’Alliance
4. Appui aux partenariats éditoriaux internationaux (coéditions solidaires, traductions, cessions de droits)
5. Mise en œuvre d’actions de plaidoyer en faveur de la liberté d’éditer, de l’édition indépendante et de la bibliodiversité
17 éditeurs indépendants membres de l’Alliance seront présents au Salon du livre de Paris du 20 au 23 mars 2015. L’Alliance et les éditeurs participeront par ailleurs à des rencontres et des tables rondes... Découvrez les participants et le programme ci-dessous !
Et en marge du Salon :
Rencontre partielle du réseau francophone de l’Alliance : perspectives 2015 et échanges sur la « Liberté d’expression, liberté d’édition » :
24 mars 2015, Centre national du livre (CNL) / réservé aux éditeurs membres de l’Alliance
Rencontre avec des éditeurs indépendants du Maghreb ou publiant des auteurs du Maghreb, organisée en partenariat avec la Sorbonne Association Monde Arabe et Hébraïque
24 mars 2015, 19h00, Université de la Sorbonne, amphi Guizot (17, rue de la Sorbonne - 75005 Paris)
Partenariats éditoriaux solidaires, espaces collaboratifs, centre de ressources, rencontres humaines et interculturelles... découvrez le programme d’actions 2015 de l’Alliance !
Le monde (des idées) blessé
Après l’attentat ce 7 janvier 2015 au siège du journal de Charlie Hebdo, l’ensemble des 400 éditeurs de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants adresse aux proches des victimes ses condoléances les plus attristées.
Aujourd’hui plus que jamais, la solidarité est de mise — nous pensons aux journalistes, aux dessinateurs de presse et aux éditeurs des quatre coins du monde qui risquent leur vie pour la liberté d’expression. Nous espérons également que ces événements dramatiques n’engendreront pas une montée de l’islamophobie et de la xénophobie en Europe.
Nous continuerons avec détermination et conviction, tel que nous l’avons exprimé dans la Déclaration de Dakar (2003), la Déclaration de Paris (2007) et celle du Cap (2014), à œuvrer aux côtés des journalistes, des auteurs et des créateurs pour lutter contre toute forme d’oppression de la parole, à défendre l’équité d’expression partout dans le monde.
Le 9 janvier 2015, les 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants
Le Comité de lecture de la collection « Terres solidaires » a sélectionné le 23 octobre dernier les deux prochains titres à venir dans la collection.
Comme toutes les années, le Comité, composé de professionnels et médiateurs du livre en Afrique, s’est réuni virtuellement aux quatre coins du continent. Après plusieurs heures d’échanges et de débats, ce sont, une fois de plus, deux grands romans de la littérature africaine qui ont été choisis : La saison de l’ombre de Léonora Miano (édité initialement par les éditions Grasset en 2013, prix Fémina 2013) et Palestine d’Hubert Haddad (édité initialement par les éditions Zulma en 2007, prix des Cinq Continents 2008). Ces deux romans seront respectivement disponibles en Afrique en 2015 et 2016, à un prix adapté au pouvoir d’achat des lecteurs, grâce à un collectif d’éditeurs africains qui coéditeront collectivement ces ouvrages.
Consulter ici les 9 autres titres publiés dans la collection « Terres solidaires », ainsi que les éditeurs de la collection et les pays où sont diffusés les livres.
L’Alliance remercie et salue le travail remarquable des membres du Comité de lecture :
• Saïd AFOULOUS (journaliste, Maroc)
• Layla CHAOUNI (éditions Le Fennec, Maroc)
• Élisabeth DALDOUL (éditions elyzad, Tunisie)
• Yasmin ISSAKA-COUBAGEAT (éditions Graines de Pensées, Togo)
• Ludovic KIBORA (journaliste, Burkina-Faso)
• Rachid MOKHTARI (journaliste, Algérie)
• Jean-Claude NABA (éditions Sankofa & Gurli, Burkina Faso)
• François NKEME (éditions Ifrikiya, Cameroun)
• Serge POUTH (journaliste, Cameroun)
• Felwine SARR (enseignant, chercheur et libraire, Sénégal)
La collection « Terres solidaires » est soutenue depuis sa création par l’Organisation internationale de la Francophonie.
Dans le cadre de la rencontre de clôture des Assises internationales de l’édition indépendante (Le Cap, Afrique du Sud, 18-21 septembre 2014), 400 éditeurs indépendants de 45 pays ont signé la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants 2014.
Rédigée collectivement en trois langues de travail le 20 septembre 2014 au Cap, la Déclaration 2014 est disponible en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, portugais, arabe, farsi, italien...).
Nous vous invitons à diffuser la Déclaration 2014 largement autour de vous, pour faire vivre et renforcer avec nous la bibliodiversité !
Les outils et recommandations thématiques (sur le numérique, les politiques publiques du livre, les modèles économiques des maisons d’édition indépendantes, la littérature jeunesse, l’édition en langue nationale et locale, les partenariats éditoriaux solidaires et le « Livre équitable » et le don de livres) issus des Assises internationales de l’édition indépendante seront disponibles auprès de l’Alliance d’ici la fin de l’année 2014.
Le 21 septembre prochain, fêtez la bibliodiversité, en Argentine, au Chili, en Colombie, au Pérou, en Afrique du Sud (en partenariat avec l’Open Book Festival), chez vous, ici ou ailleurs....
Suivez le Jour B ici !
Contactez l’équipe de l’Alliance pour que nous relayons vos activités.
62 éditrices et éditeurs indépendants de 38 pays en Amérique latine, Afrique, Asie et Europe se réunissent au Cap (Afrique du Sud), du 18 au 21 septembre prochain, pour une rencontre inter-linguistique et interculturelle unique en faveur de la bibliodiversité ! Des libraires, des bibliothécaires, des universitaires, des auteurs et des acteurs du numérique sud-africains sont également associés à cet événement.
Tenue sous le patronage de l’UNESCO, la rencontre du Cap clôture les Assises internationales de l’édition indépendante, constituées de 7 ateliers préparatoires entre 2012 et 2014.
Alternant entre séances plénières ouvertes au public et ateliers thématiques, les éditrices et éditeurs réunis au Cap proposeront des recommandations et des outils concrets en faveur de la bibliodiversité, à destination des pouvoirs publics, des institutions et des collectifs professionnels. Depuis plusieurs mois, et pour garantir une continuité entre les ateliers préparatoires et la rencontre de clôture des Assises, des groupes de travail thématiques préparent activement les réunions du Cap.
Des tables rondes et discussions organisées en partenariat avec l’Open Book Festival auront également lieu les 20 et 21 septembre, occasion de fêter la Journée internationale de la bibliodiversité au Cap.
Enfin, le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) a rendez-vous le 22 septembre, pour dresser le bilan de ces quatre journées, et travailler à la mise en œuvre des nouvelles orientations et projets de l’Alliance pour les années à venir.
Nous vous attendons avec grand plaisir au Cap dans quelques semaines !
Pour participer à la rencontre du Cap et/ou pour recevoir les recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante, écrivez à l’équipe de l’Alliance : equipe@alliance-editeurs.org
La rencontre du Cap se déroule en trois langues (anglais, espagnol et français). L’ensemble du programme (interventions en plénière, choix des thématiques des ateliers, tables rondes avec l’Open Book Festival) a été construit collectivement par les participants. Les éditrices et éditeurs ont par ailleurs participé à la recherche des fonds nécessaires à la tenue de cette rencontre, qui n’aurait pu voir le jour sans la collaboration de nos partenaires locaux (Jacana Media, Institut français d’Afrique du Sud, Alliance française, Open Book Festival, Modjaji Books, National Library of South Africa et Goethe Institut).
Dans le cadre du 80e Congrès de l’IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions), du 16 au 22 août 2014 à Lyon (France), l’Alliance internationale des éditeurs indépendants présentera une communication sur « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? »
Cette analyse sur les pratiques de don de livres et ses répercussions autant sur les lecteurs que sur la chaînes du livre en Afrique francophone, est écrite par Marie Michèle RAZAFINTSALAMA (éditions Jeunes malgaches, Madagascar) et l’équipe de l’Alliance. Elle poursuit les recherches et le travail de sensibilisation entamés par un groupe d’éditeurs membres de l’Alliance depuis plusieurs années sur les enjeux du don de livres pour la bibliodiversité. Cette intervention vient également dans le prolongement de l’atelier sur le don de livres tenu en mars 2013 à Paris (Assises internationales de l’édition indépendante).
Pour lire la communication « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? » (IFLA 2014), voir ici.
Comme chaque année, le 21 septembre prochain, de nouvelles activités (lâcher de livres, lectures, rencontres…) se dérouleront dans le cadre de la Journée internationale de la bibliodiversité.
Pour cette nouvelle édition, nous avons l’intention de faire beaucoup, beaucoup de bruit – pour que de nouvelles personnes, des collectifs et des organisations dans le monde entier nous rejoignent.
Agir conjointement, en réseau, en allant dans la même direction et avec plus de détermination que jamais.
Cette année, allons beaucoup plus loin !
Vous venez avec nous ?
Pays de parution : Émirats arabes unis
Le 7e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante se déroulera du 30 avril au 3 mai 2014, à Abu Dhabi, grâce à un partenariat avec la Foire du livre d’Abu Dhabi, et au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et de la Fondation Prince Claus. Il réunira 15 éditeurs et experts numériques du monde arabe et d’Argentine, avec pour objectifs de :
• aider les éditeurs à contourner les obstacles techniques qu’ils rencontrent lors de la réalisation d’Epub en arabe ;
• échanger sur les plateformes de distribution numériques existantes dans le monde arabe ;
• partager des expériences sur la promotion et le marketing numériques ;
• établir des recommandations pour faciliter la transition des éditeurs vers l’édition numérique afin d’assurer une meilleure diffusion des publications numériques dans le monde arabe.
L’ensemble des propositions et recommandations issues de cet atelier seront relayées aux pouvoirs publics et instances de normalisation, et seront disponibles sur le Labo numérique de l’Alliance.
À l’issue de l’atelier, le 3 mai de 11h00 à 12h00, ne manquez pas la table ronde sur L’Argent et les mots, livre d’André Schiffrin traduit et coédité par le réseau arabophone de l’Alliance. Plus d’informations ici !
Pour tout complément d’information sur cet atelier et sur les Assises internationales de l’édition indépendante, contacter l’équipe de l’Alliance : assises@alliance-editeurs.org
Auteur(s) : Mohamed Larbi BOUGUERRA
Pays de parution : Angola, Brésil, Guinée-Bissao, Mozambique, Portugal
Langue(s) :
portugais
Prix : 15 €
L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure qui fait l’actualité dans les sommets mondiaux et les forums alternatifs. En fait, cette ressource vitale commande le développement des sociétés humaines. Pour certains, elle est une banale marchandise qui doit générer des profits. Pour d’autres, c’est un bien commun de l’humanité, ayant une charge symbolique exceptionnelle dans toutes les cultures et toutes les religions. L’eau a-t-elle un prix ? L’eau est-elle un droit ou un besoin ? Y a-t-il assez d’eau pour chacun face à la croissance démographique ? Y a-t-il une crise de l’eau ? Y aura-t-il demain des guerres de l’eau ? Les solutions techniques suffiront-elles à juguler la pollution de l’eau ? Cet ouvrage montre que la gestion et les usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode de vie, leur éthique, leur rapport avec la nature et à la biosphère. Il plaide pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire de l’eau.
Date de publication : 2003,
240 pages
12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.
Auteur(s) : Yves PEDRAZZINI
Pays de parution : Bénin, Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, France, Guinée, Mali, Maroc, Suisse, Tunisie
Langue(s) :
français
Prix : 15 €
Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n’en aimons pas la violence. Une tendance lourde est d’en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d’adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L’urbanisme, déjà, divise l’espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l’urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d’insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu’en les resituant dans le contexte de la violence de l’urbanisation et de la globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d’entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les membres des gangs.
Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l’actuelle dérive sécuritaire, un dialogue créatif s’impose avec ceux que le pouvoir diabolise.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu’elle effraie et ceux qui l’aiment et ne veulent pas y renoncer, mais également aux habitants des quartiers extrêmes, même s’ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu’elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles.
Yves Pedrazzini est chercheur au Laboratoire de sociologie urbaine de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse. Dans le cadre du Programme national de compétences en recherche « Nord-Sud », il coordonne des travaux sur la violence et la sécurité urbaine en Afrique et en Amérique latine.
Date de publication : 2004
12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.
Auteur(s) : Raja BEN SLAMA ; Drucilla CORNELL ; Geneviève FRAISSE ;LI Xiao-Jian ; Seemanthini NIRANJANA ; Linda WALDHAM
Pays de parution : Afrique du Sud, Chine, États-Unis, France, Inde, Liban, Maroc
Langue(s) :
anglais
, arabe
, français
, portugais
Prix : 12,5 €
Date de publication : 2004,
154 pages,
12,5 X 19 cm
Ces termes philosophiques ou anthropologiques ont acquis une épaisseur symbolique en cristallisant, pour une société donnée, des évolutions et des traits marquants. Immergés dans l’usage le plus quotidien, ils fondent et organisent aussi un language commun, qui renvoie également aux débats traversant les sociétés contemporaines.
Ces livres souhaitent renouer avec une certaine tradition intellectuelle de vigilance critique et d’ouverture, tout en se donnant la chance d’un “regard éloigné“ favorisant le dialogue entre les cultures. Le lecteur pourra ainsi prendre la mesure des concordances, des glissements, des disparités que recouvre chacune de ces notions “universelles“, mais aussi des tensions qui se dessinent entre la diversité des traditions culturelles et le travail d’homogénéisation de la mondialisation.
Auteur(s) : Aziz AL-AZMEH ; WANG Bin ; David A. HOLLINGER ; N.JARAYAM ; Mahmood MAMDANI ; Emmanuel RENAULT
Pays de parution : Afrique du Sud, Chine, États-Unis, France, Inde, Liban, Maroc
Langue(s) :
anglais
, arabe
, chinois
, français
Prix : 12,50 €
Date de publication : 2004,
140 pages,
12,5 X 19 cm
Ces termes philosophiques ou anthropologiques ont acquis une épaisseur symbolique en cristallisant, pour une société donnée, des évolutions et des traits marquants. Immergés dans l’usage le plus quotidien, ils fondent et organisent aussi un language commun, qui renvoie également aux débats traversant les sociétés contemporaines.
Ces livres souhaitent renouer avec une certaine tradition intellectuelle de vigilance critique et d’ouverture, tout en se donnant la chance d’un “regard éloigné“ favorisant le dialogue entre les cultures. Le lecteur pourra ainsi prendre la mesure des concordances, des glissements, des disparités que recouvre chacune de ces notions “universelles“, mais aussi des tensions qui se dessinent entre la diversité des traditions culturelles et le travail d’homogénéisation de la mondialisation.
Auteur(s) : Jean-Pierre CLÉRO, Nader EL-BIZRI, Martin JAY, G. K. KARANTH, Achille MBEMBE, YE Shu-Xian
Pays de parution : Afrique du Sud, Chine, États-Unis, France, Inde, Liban, Maroc
Langue(s) :
anglais
, arabe
, chinois
, français
Prix : 12,5 €
Date de publication : 2004,
140 pages,
12,5 X 19 cm
Ces termes philosophiques ou anthropologiques ont acquis une épaisseur symbolique en cristallisant, pour une société donnée, des évolutions et des traits marquants. Immergés dans l’usage le plus quotidien, ils fondent et organisent aussi un language commun, qui renvoie également aux débats traversant les sociétés contemporaines.
Ces livres souhaitent renouer avec une certaine tradition intellectuelle de vigilance critique et d’ouverture, tout en se donnant la chance d’un “regard éloigné“ favorisant le dialogue entre les cultures. Le lecteur pourra ainsi prendre la mesure des concordances, des glissements, des disparités que recouvre chacune de ces notions “universelles“, mais aussi des tensions qui se dessinent entre la diversité des traditions culturelles et le travail d’homogénéisation de la mondialisation.
Auteur(s) : Joseph KI-ZERBO
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Suisse
Langue(s) :
français
, portugais
Prix : 19 € / 9 € (poche / paperback / libro de bolsillo)
À quand l’Afrique ? Voilà bien une question que nous préférons éviter, tant l’Afrique semble sans avenir. Mais Joseph Ki-Zerbo, historien et homme d’action burkinabé, ne peut, et ne veut occulter cette question. Pour lui, l’Afrique doit conquérir son identité, fière de sa contribution à l’aventure humaine, afin de redevenir acteur du monde.
Un livre passionnant, nourri d’une Afrique vécue et étudiée pendant des décennies, riche de réflexions profondes d’un historien sur le rôle de son métier pour l’action concrète des hommes. Un livre engagé, publié simultanément en Europe et en Afrique.
Ce livre a obtenu le prix RFI témoin du monde 2003.
Joseph Ki-Zerbo, né à Toma (Burkina Faso) en 1922, est historien. Il a notamment publié Histoire de l’Afrique noire, dirigé deux volumes de la monumentale Histoire générale de l’Afrique, et La Natte des autres : pour un développement endogène en Afrique. Il est interrogé par René Holenstein, docteur en histoire et spécialiste des questions du développement, longtemps en poste à Ouagadougou.
Disponible en poche : 9 €
Date de publication : 2004, 202 pages
Auteur(s) : Anne-Cécile ROBERT
Pays de parution : France
Langue(s) :
français
Prix : 16 €
Sans idéaliser une Afrique mythique ni nier la dramatique situation dans laquelle se trouve souvent le continent noir, ce livre volontairement provocateur suggère que le prétendu « retard » de l’Afrique ne serait que l’expression d’une formidable résistance culturelle à un modèle économique dévastateur. Il invite, en délocalisant le regard en Afrique, à une critique radicale de nos modes de vie et des valeurs de la mondialisation libérale.
Date de publication : 2004, 160 pages, 15 x 21 cm
Pays de parution : Belgique, Brésil, France, Inde
Langue(s) :
français
, portugais
Prix : 17 €
Ce livre, conçu par des auteurs et des éditeurs indiens, brésiliens et européens, croise des regards diversifiés sur le thème de la communication et de la démocratie ; il propose une réflexion, fondée sur de nombreux exemples des trois continents, à propos des logiques de communication populaire et citoyenne et de la pertinence sociale de la révolution de la communication.
Date de publication : 2004
Auteur(s) : Guillaume OLIVIER
Pays de parution : Bénin, France, Niger
Langue(s) :
français
Prix : 16 €
La mondialisation s’accélère et l’on peut aujourd’hui constater que les mécanisemes économiques et financiers ont laissé sur la touche des populations entières. L’aide publique au développement ne semble pas avoir rempli ses missions et n’a pas permis d’atténuer les déséquilibres Nord / Sud.
En s’appuyant sur l’analyse approfondie des chiffres et de ce qui existe en matière d’aide publique au développement, Guillaume Olivier en dresse un bilan parfois inquiétant mais jamais pessimiste.
Date de publication : 2004, 178 pages
Auteur(s) : Édith SIZOO
Pays de parution : Côte d’Ivoire, France
Langue(s) :
français
Prix : 15 €
L’avènement des femmes dans la sphère publique, leur fédération par delà les frontières familiales et communautaires,leurs remises en cause des points de vue et des pratiques sociales, leur solidarité malgré leurs différences est sans doute l’un des phénomènes les plus irréversibles du XXe siècle.
La question de la place des femmes n’en reste pas moins un enjeu international incontournable aujourd’hui.
Dans cet ouvrage, Édith Sizoo s’attache à comprendre quelles conceptions ont été remises en cause par les femmes et quelles alternatives elles ont permis de faire émerger. De son immense travail de lecture des textes écrits par des femmes de tous les continents, féministes et non féministes, sur la place et le rôle des femmes, un trait principal semble ressortir : celui d’une culture de la relation.
Date de publication : 2004
Auteur(s) : Sayouba TRAORE, Kangni ALEM, Abdourahman A. WABERI, Engène EBODE, Dave WILSON, Ange-Séverin MALANDA, Soeuf ELBADAWI, Tanella BONI, Camille AMOURO, Yahia BELASKRI, Jean-Jacques SEWANOU DABLA, RAHARIMANANA, Diogène N’TARINDWA
Pays de parution : Burkina Faso, France
Langue(s) :
français
Prix : 16 €
Afrique.
Continent de toutes les richesses enfouies sous tous les maux...
Des mots, des morts et du sang...
L’Afrique va mal. Mais qui le dit ?
Ses enfants. Ses artistes. Ses auteurs aussi.
À l’iniatives de Raharimanana et de Soeuf Elbadawi, des voix africaines déchirent le voile de la Françafrique par le biais de la nouvelle. Magouilles, barbouzes, tortures et autres manipulations... Tout y passe.
Treize auteurs nous rappellent que l’Afrique n’est ni sourde ni muette. Ils nous donnent les dernières nouvelles de la Françafrique pour montrer encore et encore la réalité de ce qui se joue dans les anciennes colonies françaises que l’on dit indépendantes.
Date de publication : 2003
Auteur(s) : François CHENG
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 10 €
“Le destin a voulu qu’à partir d’un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française. Était-ce tout à fait dû au destin ? À moins qu’il y entrât tout de même une part de volonté délibérée ? Toujours est-il que j’ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues , jusqu’à en tirer les extrêmes conséquences. Deux langues complexes, que communément on qualifie de “grandes“, chargées qu’elles sont d’histoire et de culture. Et surtout, deux langues de nature si différente qu’elles creusent entre elles le plus grand écart qu’on puisse imaginer.
Rien d’étonnant à ce que depuis lors, au coeur de mon aventure linguistique orientée vers l’amour pour une langue adoptée, trône un thème majeur : le dialogue...“
F.C.
Date de publication : 2002
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : WANG Yipei - Olivier BLEYS
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 11,50 €
À en croire les grands mythes et récits , le voyage fait partie de l’aventure humaine. Qu’il parte sans retour ou vers une terre promise (Abraham ou Moïse), qu’il connaisse de nombreuses tribulations avant de revenir à son point d’origine (Ulysse), qu’il se mette en route pour chercher la sagesse à travers de multiples (Bouddha) ou qu’il s’en aille découvrir des terres inconnues (Christophe Colomb ou Marco Polo), l’homme enrichit ainsi sa perception du monde.
A une ère où les voyages font partie de notre quotidien, WANG Yipei, écrivain et spécialiste de littérature occidentale, évoque avec beaucoup de sensibilité l’approche chinoise où les thèmes de l’exil intérieur et des migrations sont omniprésents. Jeune romancier et voyageur, Olivier BLEYS, à travers la littérature et l’histoire des civilisations, pose son regard d’Occidental sur ce thème du voyage.
Date de publication : 2002
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : Michel SAUQUET - YE Shuxian
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Le thème de la passion serait-il le lieu central de la différence culturelle entre Orient et Occident ? Si la civilisation occidentale voit dans la passion une expérience fondatrice, indispensable au plan affectif, esthétique ou spirituel, l’Orient se montre, lui, plus méfiant, à l’instar de la sagesse bouddhiste qui invite à s’en libérer pour accéder à l’éveil.
Ye Shuxian choisit, dans un témoignage incarné dans la Chine contemporaine, de parler de la passion amoureuse. Codifiée dans la Chine traditionnelle, bridé sous la Révolution culturelle, le sentiment amoureux s’exprime, aujourd’hui avec plus de force.
Michel Sauquet montre quand à lui toute la richesse et l’ambiguïté du mot passion dans la culture européenne : elle est à la fois ce qui fait vivre et souffrir, ce qui absorbe, construit et détruit. Passion amoureuse, passion de l’artiste dont témoigne par exemple la figure de Rimbaud ; passion mystique exaltée par la musique de Bach.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : YANG Xin - Dom Angelico SURCHAMP
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 9,45 €
Depuis des siècles, les cultures de l’humanité se fixent à travers les pierres, les monuments, qu’ils soient utilitaires ou artistiques, qu’ils manifestent la puissance des rois ou la grandeur des dieux. Mais pour s’initier à l’architecture chinoise, quoi de mieux qu’une visite guidée de quelques monuments emblématiques, comme la Grande Muraille, la Cité Pourpre Interdite, le temple du Ciel et le palais d’Eté ? C’est ce que propose d’abord Yang Xin, dans un texte à la description très poussée. On comprend alors mieux combien l’architecture chinoise est un art total, qui s’enracine dans les axes de la pensée : relation avec la nature, jeu permanent entre le Ying et le Yang, le vide et le plein, le Ciel et la Terre. De son côté, dom Angelico Surchamp, éminent spécialiste de l’art roman, dresse un panorama de l’histoire de l’architecture en Occident, montrant comment, progressivement, se dessinent les figures du temple, de l’église, de la maison d’habitation. Peu à peu, l’espace s’organise autour des valeurs clés. Plus que le simple combat de l’homme face aux éléments, face à la matière, l’art de bâtir traduit une vision du monde.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : GONG Gang - Paul ARIÈS
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Si peu de gens connaissent la culture chinoise, beaucoup en revanche n’ignorent pas ce qu’est le canard laqué ou le riz cantonnais. Avec bonheur, Gong Gang explique combien, en Chine, l’idée du beau se conjugue indissociablement avec l’idée du bon, en une association qui peut sembler étrange à l’occidental. Ainsi la dégustation du thé met en jeu des valeurs particulières, de clarté et de limpidité, en fonction d’une définition plus large des cinq sens. Pour Paul Ariès, la reflexion se fait plus polémique : rappelant l’origine du bon goût occidental, qui s’exprime en particulier par l’art culinaire, le restaurant, né au début du XIXe siècle avec des personnalités comme Brillat-Savarin, il s’alarme face à la mondialisation qui risque de marquer la fin de cette culture de table. « Le bon goût est-il soluble dans la modernité ? ». Un échange de vues qui ravira les amateurs des plaisirs de bouche.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : ZHU Cunming - Dominique FERNANDEZ
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 9,45 €
Il y a une relation étroite entre la notion de beauté et celle de culture, d’esthétique et d’humanité. “Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre“, écrit Baudelaire en la personnifiant. Mais la beauté est-elle réellement accessible ? Comment se traduit-elle dans l’univers, chinois ou occidental ? Dans une perspective très originale, Zhu Cumming montre combien l’expérience de beauté est universelle, mais aussi profondément liée à celle de la laideur. En témoignent les bronzes des temples, les figures de dragon à la gueule énorme, comme autant de faces cachées du sentiment du beau. De son côté, Dominique Fernandez s’attache à définir la beauté comme expérience de l’ambiguïté. Plus que la cathédrale qui parle trop directement de Dieu, la musique, en particulier, évoque cet impalpable inaccessible. A partir du mythe d’Orphée, qui court dans la culture occidentale de Monteverdi à Jean Cocteau, Dominique Fernandez poursuit la vérité de la beauté dans une réflexion éblouissante. Un grand plaisir de lecture et de culture.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : YUE Dai Yun - Anne SAUVAGNARGUES
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 9,45 €
Là où les hommes d’Europe sont en lutte ou en coexistence forcée avec la nature, les Chinois sont, selon la tradition confucéenne, en symbiose, en communion, en dépendance mutuelle. « Nous nous regardons, le ciel et moi, sans nous lasser », chante le célèbre poète Li Po, cité par Mme Yue Dai Yun. Plus encore : à lire les innombrables légendes que rapporte cette dernière, l’homme est, ou devient la nature : combien de jeunes filles, de dieux ou de déesses (anciens humains) ont-il ainsi été transformés en collines, et leurs larmes en torrents ? La montagne, l’eau de la rivière, l’immensité des mers ne sont pas, en Chine, des choses, mais des réalités vivantes qui s’imposent à l’homme et lui enseignent le temps, la mort, l’infranchissable. Dès lors, nous dit Yue Dai Yun, il faut « éviter de se contraindre et surtout de s’opposer à la nature pour s’adapter à soi-même ». La nature est en effet, pour beaucoup de Chinois, la source et non l’objet de la spéculation intellectuelle. Rien de tel, par exemple, que de grimper pour penser : « La succession des montagnes n’a pas de limites pour les Chinois, car elle symbolise l’élévation de leur esprit et l’élargissement de leur pensée ». Ne cherchons pas partout dans ces deux textes l’opposition Orient-Occident. La vénération chinoise pour les reliefs élevés, qui vient d’être évoquée, ne rejoint-elle pas notre propre tradition, celle du Sinaï ou du Thabor, sans oublier la montagne du fameux Sermon ? Nos mystiques seraient-elles à l’opposé, quand les Chinois disent, selon Yue Dai Yun : « Il y a des montagnes au-delà des montagnes ; il y a un autre monde au-delà du nôtre » ? Et la Chine aurait-elle le monopole de l’émerveillement ? La magie des produits de la nature, que les femmes Miao, en automne, rapportent sur les marchés, de ces fruits sauvages d’un rouge éclatant, de ces feuilles de palmiers, Aristote la connut lui aussi, dont Anne Sauvagnargues nous dit que « les idées étaient toujours limpides, pleines de rochers, d’animaux, d’hommes et de ciel étoilé qu’on observe la nuit, allongé sur les terrasses ».
En lisant ces deux textes, très différents, très littéraires, le lecteur est invité à s’intéresser à des visions du monde et de la nature héritées, souvent, d’un lointain passé. Lointain ? Pas tant que cela ! L’histoire du « sauvetage de la lune », auquel participa héroïquement Yue Dai Yun dans son enfance, nous dit assez bien combien les mythes traditionnels imprègnent les hommes et les femmes d’aujourd’hui, et leur donnent, peut-être, la force de se battre pour une nature moins saccagée.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : TANG Yi Jie - Xavier LE PICHON
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Prix : 9,91 €
Deux universitaires de haute volée - un géophysicien français et un philosophe chinois - parlant de la mort, voilà qui peut effrayer un lecteur peu rompu au langage académique. Qu’il aborde ce livre rassuré. Ce dont nous parlent ici le professeur Tang Yijie, président de l’Académie de Culture Chinoise et Xavier Le Pichon, professeur au Collège de France, c’est de leur père, de leur mère, de leurs frères et sœurs, de leurs convictions et de leur foi. C’est, avant tout, de la vie.
Tang Yijie et Xavier Le Pichon ont eu plusieurs fois l’occasion de se rencontrer et de dialoguer sur les sujets essentiels de l’existence. Ainsi ces deux textes ne résultent-ils pas d’une simple juxtaposition. Ils se répondent mutuellement, avec un souci quasi pédagogique de s’adresser à la culture de l’autre, de mettre en évidence - et en question - les traits les plus représentatifs de sa propre civilisation.
Même s’il juge que la place de la culture chrétienne dans la culture européenne est “sans doute excessive“, Xavier Le Pichon choisit de traiter du mystère de la mort dans la perspective qui est la sienne : catholique. Lucide, il nous montre combien la mort - jadis incorporée à la vie, et rappel que “la destinée de l’homme est le bonheur éternel“ - est devenue en Europe au cours des siècles, et avec les progrès de la médecine, un événement de plus en plus lié à la douleur de la vie. Un passage, certes, vers la lumière, mais bien chèrement acquis ! Impressionnants, par exemple, ces quelques mots écrits par son père évoquant sa mort proche : “La mort est l’acte le plus important de la vie ; elle est comme le sceau qui clït la lettre écrite avec tant de larmes, de sang et de souffrance. Elle doit comme couronner la vie.“
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
Auteur(s) : JIN Si Yan - Maurice BELLET
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) :
chinois
, français
Quand on sait qu’existait jadis dans l’Empire du Milieu un “Grand Augure“, sorte de secrétaire d’État oniromancien placé à la tête d’un “service de la divination“, et quand on lit ce qu’écrit ici Jin Siyan sur le rôle du songe dans sa propre vie, on comprend que pour les Chinois le rêve est une affaire prise au sérieux. Est-ce en contrepoint que Maurice Bellet déplore la difficulté de l’homme occidental - “ce rêveur qui ne se connaît pas lui-même“ - à faire de même ? Pas seulement. Philosophe, psychanalyste, prêtre et parfois romancier, Maurice Bellet connaît et aime le rêve pour l’avoir accompagné et travaillé chez les autres et chez lui-même, et pour en avoir longtemps étudié la valeur créatrice. Et même si, dans sa contribution à ce livre, il ne parle que très rarement de lui-même, ses analyses et ses paraboles le révèlent en profondeur, car elles sont bien plus chargées d’expérience que de spéculation abstraite.
A la spéculation détachée de la vie, Jin Siyan ne tient pas davantage. Ancienne enseignante à l’Université de Pékin, Maître de conférences à l’ENA et professeur de civilisation chinoise et de littérature comparée à l’Université d’Artois, elle tient ici, avant tout, à raconter. Elle raconte les rêves du quotidien de son enfance rurale et heureuse, ceux des légendes et des mythes de la Chine ancienne, elle raconte les revenants, et ce que fut le rêve dans des époques aussi troublées que celle de la Révolution culturelle.
Pour des raisons très différentes, les deux auteurs évoquent ici le rêve comme un médiateur. Pour l’homme occidental décrit par Maurice Bellet, bâti sur des scissions - âme/corps, sujet/objet - le rêve est une manière d’interface “à la jointure de l’esprit et du corps“.
Pour les Chinois, plutôt étrangers à ce type d’oppositions, le rêve est néanmoins, là aussi, un passeur. “Il procède sans entraves, nous dit Jin Siyan, oscillant entre les mondes du yin et du yang“.
Date de publication : 1999
La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.
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Ces ouvrages sont disponibles à l’Alliance, contactez-nous par téléphone ou par email pour tout renseignement ou toute commande.
Auteur(s) : Béatrice LALINON GBADO ; Mamadou Wolid NIANG, Ousseynou SAKHO, Abdoulaye SECK, Ibrahima DIA, Chérif DIOP
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Congo Brazzaville
Langue(s) :
français
Prix : 15 euros ; 5 000 FCFA
Ce texte poétique, écrit par Béatrice LALINON GBADO, est un véritable hommage à la femme, un long poème magnifiquement illustré par plusieurs artistes sénégalais travaillant la technique du « sous-verre ».
Date de publication : 2006,
48 pages,
24 X 24 cm
Auteur(s) : Philippe BRASSEUR
Pays de parution : République de Guinée, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Maurice, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Togo
1001 activités autour du livre n’a pas pour objectif d’apprendre à lire mais celui de donner la passion du livre et de la lecture aux enfants de 2 à 11 ans et au-delà.
Comment ? En jouant, en dessinant, en inventant, en parlant, en mimant… tout cela grâce aux livres. Cet ouvrage de terrain et d’expérience, ludique et original, donne envie de dévorer tous les autres !
Un véritable outil pour les professionnels de l’éducation enfantine et pour les parents attentifs.
Initialement publié par les éditions Casterman en 2013.
Publication en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien : septembre 2020.
Une adaptation spécifique pour cette coédition panafricaine a été réalisée par Philippe Brasseur ; les coéditrices et coéditeurs ont par ailleurs actualisé et adapté à leurs contextes et environnements certaines des références de l’ouvrage.
Un livre coédité par 11 maisons d’édition en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien : AGO Média (Togo), Atelier des Nomades (Île Maurice), éditions Bakame (Rwanda), éditions Elondja (RDC), Ganndal (Guinée), la librairie La Farandole des livres (Niger), Gashingo (Niger), Jeunes Malgaches (Madagascar), Éditions Ntsamé (Gabon), Ruisseaux d’Afrique (Bénin) et Vallesse (Côte d’Ivoire).
Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.
Ce projet a pu se concrétiser lors d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021 ; il a été initié, coordonné et suivi par Corinne Fleury (Atelier des nomades). Cette cession de droits, adaptation et coédition panafricaine a reçu le soutien du Centre national du livre.
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L’Alliance internationale des éditeurs indépendants – représentant 750 éditrices et éditeurs à travers 55 pays dans le monde – lance un appel pour la libération d’Anges Félix N’Dakpri, président de l’Association des éditeurs de Côte d’Ivoire (Assedi)
Président de l’Association des éditeurs de Côte d’Ivoire (Assedi) et Commissaire général du Salon international du livre d’Abidjan, Anges Félix N’Dakpri a été enlevé le 25 octobre dernier à Abidjan (voir communiqué de plusieurs associations professionnelles diffusé le 27 octobre 2020). Depuis plusieurs semaines, la Côte d’Ivoire est en proie à de fortes tensions politiques dans le contexte des élections présidentielles.
Plusieurs sources locales et médias internationaux font état d’arrestations et de pressions faites à des figures de l’opposition ainsi qu’à des journalistes couvrant les événements.
L’enlèvement d’Anges Félix N’Dakpri par des hommes armés à son domicile à Abidjan le dimanche 25 octobre survient ainsi dans un contexte violent de menaces et d’entraves à la liberté d’expression. Selon ses proches, il serait à présent détenu à la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan).
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants demande que soit mis un terme à cette détention arbitraire d’Anges Félix N’Dakpri et invite les professionnels du livre, médias et associations de défense des droits de l’Homme à relayer cet appel.
Signataires
Les membres du Comité international des éditeur.rice.s indépendant.e.s
Les éditeur.rice.s membres du réseau francophone de l’Alliance
Le Bureau et l’équipe de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants
Déclaration de l’Association Internationale des Libraires Francophones (AILF), de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (AIEI), de l’Association des Éditeurs de Côte d’Ivoire (ASSEDI), de l’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire
Nous apprenons avec surprise et consternation l’enlèvement de M. Anges Félix N’Dakpri, Président de l’Association des Éditeurs de Côte d’Ivoire (ASSEDI) et Commissaire général du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA), le dimanche 25 octobre 2020 à son domicile à Abidjan (Côte d’Ivoire) par des inconnus.
Nous ignorons les motifs d’une telle action qui affecte le milieu du livre.
Intervenant en dehors du champ politique, nous demandons, au nom de nos associations respectives, la libération de ce professionnel du livre.
Fait à Abidjan, le 27 octobre 2020.
Les signataires :
Sept éditeurs indépendants au Liban témoignent, dans une série d’interviews réalisées (et traduits de l’arabe vers le français) par l’Alliance, publiées par ActuaLitté le 29 septembre 2020. Ces interviews croisées sont ici restituées, à retrouver par ailleurs sur le site d’ActuaLitté.
D’après vous, que se passe-t-il aujourd’hui au Liban ? Quelle analyse portez-vous sur les récents événements dramatiques qui ont eu lieu dans le pays ? En quoi vont-ils contribuer à aggraver la crise actuelle ?
La propagation du coronavirus a été à l’origine de tensions sociales. Qu’en est-il pour vous en tant que maison d’édition, comment se sont passés les derniers mois ?
Quelles aides l’État libanais a-t-il apporté au secteur de l’édition pendant cette période ?
Comment pensez-vous que la situation va évoluer dans les mois à venir ?
Crédit photo : Jeanne Menjoulet, CC BY SA ND 2.0
« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »
Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.
Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.
Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.
Être éditrices et éditeurs indépendant.e.s, c’est questionner le monde, c’est aider à lui donner un sens, aujourd’hui et demain
À l’heure où l’ensemble des pays de la planète sont touchés par la pandémie, nous, éditrices et éditeurs indépendants des quatre coins du monde, vivons des situations sanitaires, sociales et économiques diverses. Nous faisons face à des réalités différentes, dans des temporalités différentes : enjeux immédiats en termes de survie d’une partie de la population (Inde, Madagascar, Indonésie…) ; une pandémie qui frappe dans des contextes de crise politique déjà installée (Haïti, Égypte, Syrie…) ; la quasi-absence ou la mise en place retardée de politiques publiques du livre (Cameroun, Gabon…) ; la résilience des maisons d’édition indépendantes face aux mastodontes (Australie)… Si nos réalités sont diverses, nos préoccupations restent collectives : fragilité des structures indépendantes, incertitude des lendemains, inquiétude sur des dérives possibles (société de surveillance, pression sur les salariés, virtualisation des apprentissages…).
Nous sommes en perpétuel questionnement, pour tenter de comprendre notre monde : quoi faire, comment, avec qui, à quel rythme ?
Nous avons besoin de temps, pour comprendre, réaliser – ce temps, nous voulions le prendre d’ici 2021 et nos Assises « REpenser et célébrer ». REpenser : rester un acteur éveillé et créatif, agir, en termes d’écologie, d’économie sociale et solidaire, de nouvelles approches des lecteurs, de pratiques coopératives entre professionnels, de liberté d’éditer, de fair speech…
Lire la suite ci-après...
Consulter aussi :
Politiques publiques du livre
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants et son réseau d’éditrices et éditeurs hispanophones saluent la mémoire de l’écrivain chilien Luis Sepúlveda, décédé le 16 avril 2020 à Oviedo (Espagne) des suites du Coronavirus, après plusieurs semaines d’hospitalisation.
C’est dans le cadre de la Foire du livre ibéro-américaine de Gijón, organisée et dirigée par Luis Sepúlveda pendant plus d’une décennie, que le premier réseau d’éditeurs indépendants hispanophones a vu le jour et que la première réunion des éditeurs indépendants d’Amérique latine a été organisée en 2000.
Dans ce prolongement, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants et l’Association des éditeurs indépendants du Chili, aujourd’hui Editores de Chile, ont été constituées.
Nous rendons aujourd’hui hommage à un homme généreux, solidaire et engagé dans la construction d’un monde plus juste et plus humain.
Réuni à Santiago du Chili les 1er, 2 et 3 octobre 2019, dans le cadre du Printemps du livre (Primavera del Libro) et des Assises internationales de l’édition indépendante (2019-2021), le réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (AIEI), déclare :
Et s’engage à agir pour :
L’objectif étant de renforcer localement les écosystèmes du livre en impliquant tous les acteurs concernés, et de promouvoir la culture du livre dans nos sociétés, condition nécessaire pour échapper à la manipulation et bâtir des sociétés démocratiques composées de citoyens critiques et engagés.
Nous appelons tous les éditeurs indépendants qui partagent ces propos à signer cette déclaration :
Pour signer la « Déclaration de Santiago du Chili, pour une édition indépendante au service des communautés et de la diversité », merci de contacter l’équipe de l’Alliance.
COMMUNIQUÉ
8 août 2018
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, réseau de 553 éditeurs indépendants dans le monde, exprime sa consternation et son désarroi suite à l’enlèvement et à la détention du photographe et militant des droits de l’homme Shahidul Alam, à Dhaka. Shahidul Alam a été un partenaire de l’Alliance, nous donnant ainsi l’occasion de le rencontrer et de collaborer avec lui à plusieurs reprises.
Nous pensons que les accusations portées contre lui en vertu de l’article « 57 des TIC » sont une tentative d’intimidation, usant d’une loi draconienne pour étouffer son droit à la liberté d’expression. Shahidul Alam a été détenu sans procédure légale ; nous avons par ailleurs reçu des informations inquiétantes faisant état de traitements brutaux infligés à un détenu.
Le droit de manifester pacifiquement et la défense de ce droit sont fondamentaux pour la démocratie. L’Alliance exprime sa complète solidarité avec Shahidul Alam et réitère ici son engagement en faveur de la liberté d’expression au Bangladesh, et dans le reste du monde.
Voir ici le film réalisé par New Internationalist (UK) en soutien à Shahidul Alam.
Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.
Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.
Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.
L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.
Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.
Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…
Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.
Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.
C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.
L’Indie Book Day a été créé en 2013, à l’initiative d’éditeurs indépendants en Allemagne, il s’est internationalisé en 2017 grâce à des collectifs d’éditeurs indépendants dans le monde et à l’Alliance.
Mode d’emploi : le 3e dimanche du mois de mars, les lecteurs sont invités à aller dans une librairie indépendante, acheter un livre édité par un éditeur indépendant, et publier une photo du livre sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #indiebookday. Les libraires et les éditeurs peuvent organiser une campagne de communication commune en amont, pour informer les lecteurs par exemple (affiches dans les librairies, informations sur les réseaux sociaux et sites Internet, etc.).
Retrouvez ci-contre les logos de l’Indie Book Day et ici la page officielle de l’Indie Book Day.
Le Jour B a été créé en 2010, à l’initiative d’éditeurs membres du réseau hispanophone de l’Alliance en Amérique latine.
Il se déroule toutes les années dans plusieurs pays, et notamment en Amérique latine. Le 21 septembre, jour du printemps dans l’hémisphère Sud, les éditeurs, libraires, l’ensemble des professionnels du livre mais aussi le public sont invités à célébrer l’édition indépendante, la diversité éditoriale.
Mode d’emploi : toutes les idées et activités sont les bienvenues, qu’elles soient à l’initiative d’un éditeur, d’un collectif d’éditeurs, de libraires, d’auteurs, de lecteurs, etc. : bookcrossing, pique-nique littéraire, rencontres professionnelles, lectures, émissions radio, articles de presse…
Retrouvez ci-contre les logos du Jour B à télécharger et ici le blog du Jour B.
Visualisez ici toutes les vidéos du Jour B.
Cette année, à l’occasion de la Foire du livre de Francfort (14-18 octobre 2020), deux HotList sont présentées… de manière virtuelle !
Une HotList latino-américaine - 4e édition : sélection de titres de plus de 35 maisons d’édition indépendantes latino-américaines de 8 pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Mexique, Pérou, Uruguay) et de tous genres confondus : littérature, sciences humaines, jeunesse, BD… Retrouvez la HotList latino-américaine 2020 en ligne ici ! Les HotList précédentes sont aussi en ligne, ici.
Une HotList du monde arabe - une toute première ! : si le monde arabe a en partage une langue, la langue arabe, qui en a cimenté la culture au long des siècles, celle-ci est loin d’être la seule. Du Maghreb au Machreq, de la corne de l’Afrique au Cham, cet immense espace recouvre des réalités multiples. La diversité linguistique lui est donc inhérente. Plus de 30 maisons d’édition indépendantes de 7 pays (Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Quatar, Syrie et Tunisie) vous proposent une immersion dans la littérature, les sciences humaines, la littérature jeunesse du monde arabe ! À travers cette HotList, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s du monde arabe vous invitent à découvrir les 1001 facettes de la création littéraire et intellectuelle de leur pays, en ligne ici !
Les HotList, si elles permettent de découvrir la créativité de l’édition indépendante, sont également des outils facilitant les échanges de droits : les livres et les autrices/auteurs sont présentés dans la langue d’origine du livre et en anglais, les contacts des maisons d’édition sont facilement accessibles et à jour – ces catalogues sont ainsi à consulter et utiliser tout au long de l’année !
Les éditeurs indépendants du Maghreb présentent leur HotList !
Première étape au Maghreb-Orient des livres (MODEL), à l’Hôtel de ville de Paris, du 7 au 9 février 2020.
Arabe littéral, darija, amazighe dans ses différentes variantes, français, espagnol, anglais… les paysages éditoriaux du Maghreb sont depuis longtemps multilingues.
Les éditeurs et éditrices indépendant.e.s d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, vous invitent à venir à découvrir, avec cette Hotlist Maghreb, la diversité des langues et de la création littéraire et intellectuelle de leurs pays.
Le MODEL 2020 est la première étape qui accueille cette exposition itinérante, appelée à s’élargir à l’ensemble des pays du monde arabe.
Cette démarche s’inscrit dans le sillage des éditeurs d’Amérique latine, membres du réseau de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, qui depuis dix ans, célèbrent de cette manière la richesse et la créativité de l’édition indépendante.
Grâce à un partenariat avec la Kurt Wolff Stiftung (collectif d’éditeurs indépendants allemands) et la Foire du livre de Francfort, les éditeurs indépendants latino-américains présentent à Francfort, sur le stand de la « Reading Island for Independent Publishers » (Hall 4.1 / D36), une vingtaine d’ouvrages de tous les genres : romans, nouvelles, beaux livres, essais, littérature jeunesse … publiés en Argentine, en Équateur, au Chili, en Colombie, au Mexique…
La HotList est consultable en ligne tout au long de l’année, occasion de découvrir la richesse et la créativité de l’édition indépendante latino-américaine.
Historique…
- 2009 : les membres d’EDINAR (collectif d’éditeurs indépendants argentins) proposent, lors de la Foire du livre de Buenos Aires, une sélection des meilleurs ouvrages de leur catalogue. Cette sélection est ensuite mise en valeur dans les librairies indépendantes de Buenos Aires.
- 2010 : l’Argentine est le pays invité d’honneur de la Foire du livre de Francfort, l’édition indépendante argentine est toutefois peu représentée à cette occasion. Les éditeurs indépendants argentins, en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, décident alors de présenter une HotList sur le stand des éditeurs indépendants allemands : une vitrine de la diversité et de la qualité de leurs productions.
- 2017 : la HotList 2017 s’ouvre aux éditeurs indépendants d’Amérique latine ! Grâce à la collaboration avec le collectif Kurt Wolff Stiftung (éditeurs indépendants allemands), une sélection d’une quarantaine de titres d’éditeurs d’Argentine, du Chili, de Colombie, du Pérou, d’Uruguay... est exposée à Francfort, sur la « Reading Island », (Hall 4.1).
- 2018 : suite au succès de l’édition 2017, la HotList est reconduite et s’étend aux éditeurs brésiliens ! Par ailleurs, une sélection thématique et internationale est lancée : c’est le thème de la lutte des femmes qui est retenu avec la WomenList 2018, proposant plus de 30 titres édités par des maisons d’édition indépendantes de tous les continents.
- 2019 : l’Alliance internationale des éditeurs indépendants et le collectif Kurl Wolff Stiftung propose une nouvelle édition de la HotList. Une vingtaine d’ouvrages (romans, essais, livres pour enfants, bandes-dessinées etc.) seront exposés à la foire de Francfort 2019. Une HotList 2019 haute en couleur !
La WomenList, c’est plus de 30 romans, nouvelles, essais et bandes dessinées sur le féminisme, les luttes pour les droits des femmes, leur émancipation à travers le monde – des titres d’éditeurs indépendants de tous les continents.
On assiste à une résurgence de mouvements pour les droits des femmes (par exemple le mouvement #MoiAussi / #MeeToo), ainsi qu’à une plus forte conscientisation des violences faites à l’encontre des femmes. Il est ainsi temps de connaître les ouvrages publiés par des éditeurs indépendants dans le monde, en différentes langues, et sur une variété de registres... allant de la politique au fantastique.
La lecture des titres de la WomenList est un rappel de la violence subie par les femmes (viol, torture et violence systématisée à l’égard des femmes, indifférence et négligence, guerre, esclavage sexuel et mariage forcé...), mais aussi un appel à la résistance et à l’espoir, que ce soit à travers la figure de Pussy Riot ou les femmes qui se révoltent contre le patriarcat, les femmes à la tête de projets environnementaux, les femmes poètes...
Des voix du monde entier se font entendre – Afrique du Sud, Algérie, Angleterre, Argentine, Australie, Brésil, Cameroun, Canada, Chili, Colombie, Côte d’Ivoire, Équateur, Égypte, France, Gabon, Guinée Conakry, Haïti, Inde, Indonésie, Iran, Maroc, Mexique, Sénégal, Suisse, Syrie, Turquie... Dans plusieurs langues dont l’arabe, l’anglais, l’indonésien, le farsi, le français, l’allemand, l’espagnol, le portugais et le turc.
Les femmes écrivent de la poésie, des nouvelles, des tracts politiques, des romans, des biographies, des bandes dessinées et plus encore. Ce sont des paroles qui comptent : les voix des femmes se font entendre haut et fort. Il est temps d’écouter !
La WomenList est une initiative de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, grâce à un partenariat avec le Kurt Wolff Stiftung (collectif d’éditeurs indépendants allemands) et la Foire du livre de Francfort. La WomenList est présentée à Francfort sur le stand « Reading Island for Independent Publishers » (Hall 4.1 / D36) et reste disponible en ligne, sur le site de l’Alliance. Le catalogue de la WomenList a été réalisé par Julie Agor (Oréka graphisme).
La WomenList est née dans les sillons de la HotList (sélection de livres publiés par des maisons d’édition indépendantes d’Amérique latine et présentée à la Foire du livre de Francfort en 2017 et 2018 – Hall 4.1 / D36).
Lire ici l’article publié par Publishing Perspectives, 5 octobre 2018
En 2019, une nouvelle sélection internationale sera présentée à Francfort, sur un autre thème… faisant suite à la WomenList 2018 !
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants propose de mettre en lumière le formidable dynamisme de l’édition indépendante en Amérique latine à la Foire internationale du livre de Francfort au travers d’une sélection de livres latino-américains : la HotList 2018.
Grâce à un partenariat avec la Kurt Wolff Stiftung (collectif d’éditeurs indépendants allemands) et la Foire du livre de Francfort, les éditeurs indépendants latino-américains présentent à Francfort, sur le stand de la « Reading Island for Independent Publishers » (Hall 4.1 / D36), plus d’une trentaine d’ouvrages de tous les genres : romans, nouvelles, beaux livres, essais, littérature jeunesse, poésie… publiés en Argentine, au Brésil, en Équateur, au Chili, en Colombie, au Mexique, au Venezuela !
La HotList est consultable en ligne tout au long de l’année, occasion de découvrir la richesse et la créativité de l’édition indépendante latino-américaine.
À découvrir également : la WomenList, sélection thématique et internationale inaugurée en 2018, célébrant cette année les luttes des femmes !
Historique…
In 2009, together with the members of EDINAR (Argentinean Alliance of independent publishers), we decided to launch a promotion strategy, following the “Young independent Germans” : a HotList.
Against the tendentious ranking of the most sold out books published in the newspapers, every member of the collective had to choose one book among her/his new books -the one that she or he saw as the most outstanding, for whatever reason. With all EDINAR publishers, we thus formed a list, promoted at the same time by a group of booksellers from Buenos Aires who arranged a special table dedicated to this list in their bookshops during one month.
In 2010, Argentina was Guest country of Frankfurt Book Fair and the Argentinean National Book Chamber had a spacious booth with a strong presence of local publishing, which did not include many independent publishers. However, the Hotlist had an outstanding exhibition space in this Fair : thanks to a German colleague, curious publisher, philoanarchist, employed by the Fair, we got a well-situated booth and the possibility to exhibit our HotList.
Because a lot of Latin-American publishers cannot travel every year to Frankfurt, we have reminded this adventure and decided to implement it again this year, extended to Spanish-speaking publishers from Latin America, in order to give a better visibility to the vibrant Latin-American independent publishing, in the biggest commercial Book Fair of the World.
This HotList presents a selection of about 40 books published in Peru, Colombia, Argentina, Uruguay, Chile… exhibited in the “Reading Island for Independent Publishers” (Pavilion 4.1) of the Frankfurt Book Fair, thanks to the cooperation of the Kurt Wolff Stiftung, group of German independent publishers.
We hope you will appreciate !
Guido Indij
Argentinean publisher, coordinator of the Spanish-speaking network of the International Alliance of independent publishers
Alliance internationale
des éditeurs indépendants
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris - France