français

L’Alliance

Éditer en francophonie (4-5 avril 2024), Foire du livre de Bruxelles

En partenariat avec la Foire du livre de Bruxelles (Belgique), plusieurs collectifs professionnels (dont l’Alliance) organisent « Éditer en francophonie », ateliers qui se dérouleront les 4 et 5 avril 2024 et réuniront plus de 20 maisons d’édition de toute la francophonie. Au programme : présentation des catalogues des maisons d’édition, échanges d’expériences sur les coéditions solidaires, découverte de l’écosystème du livre belge...

Découvrez ici le programme de ces ateliers et les participants !

L’Alliance remercie très chaleureusement l’Organisation internationale de la Francophonie pour son soutien, permettant la venue de maisons d’édition d’Afrique francophone, de l’Océan indien et d’Haïti à ces ateliers.

Plus d’informations sur la Foire du livre de Bruxelles (4-7 avril 2024) ici.

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Programme d’actions 2024 de l’Alliance

1. L’Alliance, lieu d’expérimentations et de réflexions à travers l’Observatoire de la bibliodiversité
Poursuivre les analyses, réflexions et plaidoyers via les 4 groupes de travail thématiques

  • Écologie du livre
  • Numérique : ateliers sur l’intelligence artificielle
  • Politiques publiques du livre : cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe (lancement dans le cadre d’une foire du livre dans le monde arabe en fin d’année 2024) + Manuel des bonnes pratiques pour les achats publics de livre (traduction et adaptation dans d’autres aires géographiques et linguistiques)
  • Liberté d’éditer : publication d’analyses transversales et série d’interviews et podcasts

Outiller et documenter l’édition indépendante internationale

  • Guide des bonnes pratiques (voir ici)
  • Revue Bibliodiversité (voir ici) : numéro dédié à la précarité en 2024

2. L’Alliance, espace de collaborations et de mutualisations
Mutualiser les pratiques et les savoir-faire entre éditrices et éditeurs ; se rencontrer et renforcer les flux d’échanges

  • Ateliers et échanges de savoir-faire en particulier au sein des groupes thématiques et dans le cadre de Babelica
  • Rencontres, ateliers et formations au format virtuel, sur des thèmes définis avec les groupes thématiques de l’Alliance (focus notamment sur l’intelligence artificielle et autres thèmes)
  • Formation in situ (lieu à confirmer) à destination des maisons d’édition en Afrique
  • Rencontres professionnelles lors de la Foire du livre de Bruxelles (4-7 avril 2024) 

3. L’Alliance, outil de promotion et de visibilité de l’édition indépendante
Encourager la visibilité et la promotion de l’édition indépendante ; favoriser la circulation des œuvres et les productions des maisons d’édition indépendantes

  • Babelica (voir ici), septembre 2024 (salon du livre, espace de rencontres et débats dédié à l’édition indépendante internationale)
  • Tehran Book Fair, Uncensored (voir ici)
  • Présence des membres dans les salons et foires du livre en 2024

4. L’Alliance, laboratoire de pratiques éditoriales alternatives
Poursuivre et renforcer les partenariats éditoriaux solidaires (cessions de droits, traductions, coéditions…)

  • Groupes éditoriaux par affinités de catalogue (littérature, sciences humaines et sociales et littérature de jeunesse) : foires aux projets en ligne (cessions de droits, échanges sur des projets éditoriaux) + accompagnement pour la mise en place de cessions et coéditions (voir ici)
  • Projets éditoriaux en cours et/ou en réflexion

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Moussa et la poule reine

Auteur(s) : Julien ALIHONOU (MAKEJOS)
Pays de parution : Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali
Langue(s) : français

Une coédition solidaire panafricaine : Éburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée), Sawa (Mali), Nstame (Gabon), Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

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Kouvito dans les rues de Kokoli

Auteur(s) : Kenneth VIHOTOGBE
Pays de parution : Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, République démocratique du Congo
Langue(s) : français

Une coédition solidaire panafricaine : Éburnie (Côte d’Ivoire), Elondja (République démocratique du Congo), Sawa (Mali), Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

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Rudia et les cybercriminels

Auteur(s) : Claude ADJAKA (Lenfan Claudio)
Pays de parution : Bénin, Côte d’Ivoire, Mali
Langue(s) : français

Une coédition solidaire panafricaine : Éburnie (Côte d’Ivoire), Sawa (Mali), Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

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Vignon et les voleurs du quartier

Auteur(s) : Alexandre KOSSOVO
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali
Langue(s) : français

Une coédition solidaire panafricaine : Éburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée), Sawa (Mali), Nstame (Gabon), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Sankofa & Gurli (Burkina Faso)

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La pensée blanche

Auteur(s) : Lilian THURAM
Pays de parution : Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Maroc, Sénégal, Togo
Prix : 5 000 FCFA, 65 000 GNF, 75 DH, 1 500 DA

Grâce à un partenariat entre la Fondation Lilian Thuram - Éducation contre le racisme et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 11 maisons d’édition en Afrique francophone coéditent La pensée blanche, publié initialement aux éditions Philippe Rey (France).

La pensée blanche est disponible dans les pays suivants  : Algérie (Apic), Bénin (Ruisseaux d’Afrique), Burkina Faso (Sankofa & Gurli), Cameroun (Presses universitaires d’Afrique), Côte d’Ivoire (Éburnie), Gabon (Éditions Nstame), Guinée (Ganndal), Mali (Jamana), Maroc (Le Fennec), Sénégal (Papyrus d’Afrique), Togo (Graines de Pensées).

Date de parution : novembre 2023
Format : 14,5 X 22 cm ; 320 pages

Écoutez ici l’interview de Lilian Thuram dans le cadre du Salon international de l’édition indépendante en ligne, Babelica, le 20 septembre 2023.

Le livre
Qu’est-ce qu’être blanc ? Plus qu’une couleur de peau, n’est-ce pas plutôt une pensée ? Qui sont ceux qui l’ont inventée, et pourquoi ? Ce livre raconte l’histoire de la pensée blanche, son origine et son fonctionnement, la manière dont elle divise, comment elle s’est répandue à travers le monde au point d’être aujourd’hui universelle, jusqu’à infuser l’air que l’on respire. Depuis des siècles, la pensée blanche est une norme, la fossilisation de hiérarchies, de schémas de domination, d’habitudes qui nous sont imposées. Elle signifie aux Blancs et aux non-Blancs ce qu’ils doivent être, quelle est leur place. Comme la longue emprise des hommes sur les femmes, elle est profondément ancrée dans nos mentalités et agit au quotidien. Seule sa remise en question permettra d’avancer pour passer à autre chose. Il ne s’agit pas de culpabiliser ni d’accuser, mais de comprendre les mécanismes à l’œuvre, d’en prendre conscience pour construire de nouvelles solidarités. Le temps n’est-il pas venu d’élargir nos points de vue pour nous considérer tous enfin comme des êtres humains ?

Lilian Thuram est né en Guadeloupe en 1972. Il a créé en 2008 la fondation Éducation contre le racisme, pour l’égalité. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Mes étoiles noires (Philippe Rey, 2010, prix Seligmann contre le racisme ; coédition solidaire en Afrique francophone, Madagascar et Haïti, 2014), Manifeste pour l’égalité (Autrement, 2012) et Notre histoire (Delcourt, 2014 et 2016). Il a été commissaire général de l’exposition « Exhibitions. L’invention du sauvage », au musée du Quai-Branly en 2011. Prix de l’éthique de la Fondation Kéba-Mbaye au Sénégal en 2014, il est docteur honoris causa en sciences humaines des universités de Stockholm en Suède et de Stirling en Écosse. Dans une première vie, il a connu une carrière prestigieuse de footballeur international. Avec l’équipe de France, il a été Champion du monde en 1998 et Champion d’Europe en 2000.

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Bel abîme

Auteur(s) : Yamen MANAI
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Maroc, Maurice, Sénégal, Togo
Langue(s) : français
Prix : 700 DA, 50 DH, 3 500 FCFA, 50 000 GNF, 350 Rs

Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ».
Mais la rage est déjà là.

Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Bel abîme (Prix Orange du livre en Afrique 2022, Prix de la littérature arabe 2022…) et ses précédents romans, La marche de l’incertitude (2010), La sérénade d’Ibrahim Santos (2011) et L’amas ardent (2017, Prix des Cinq Continents de la Francophonie) sont publiés aux éditions Elyzad en Tunisie.

Maisons d’édition coéditrices : Amalion (Sénégal), Apic (Algérie), Atelier des nomades (Ile Maurice), Ganndal (Guinée), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun), Sankofa & Gurli (Burkina Faso)
Date de publication de la version panafricaine : 2023, 11,5 X 19 cm
© Elyzad, 2021.

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Babelica 2023, revivre la deuxième édition du Salon !

Le Salon international de l’édition indépendante en ligne s’est tenu du 20 au 22 septembre 2023. L’ensemble de la programmation de Babelica (lectures en arabe, en créole, en mapuche… ; tables rondes sur l’intelligence artificielle, l’écologie décoloniale, l’édition inclusive, les cartoneras en Amérique latine, la traduction dans le monde arabe, les coéditions solidaires… ; rencontres avec Lilian Thuram et Vandana Shiva…) est à (re)voir et (ré)écouter en replay sur la chaîne YouTube de l’Alliance.

Le Salon du livre Babelica (réunissant plus de 90 maisons d’édition dans le monde) est disponible en ligne tout au long de l’année, jusqu’à la prochaine édition de Babelica en 2024 !

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercient à nouveau les partenaires de Babelica (Campus AFD et l’Organisation internationale de la Francophonie) ; Maxime Guedj (PCFH Studio) et Thibault Daumain qui ont conçu et développé la plateforme Babelica ; l’ensemble des intervenant·es ; l’équipe d’interprètes et toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette deuxième édition !

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Cycle de 5 ateliers sur la découvrabilité, à visionner en ligne !

Octavio Kulesz (Teseo Editorial et co-fondateur du Labo numérique de l’Alliance, Argentine) et Annie-Josée Ngo Njock (éditrice, Cameroun) proposent un cycle de 5 ateliers en ligne sur la découvrabilité ; ces ateliers sont à visionner ici.

Plus d’informations sur le Labo numérique de l’Alliance.

Ce cycle d’ateliers est mis en place grâce à un soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, avec l’appui de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

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Observatoire de la bibliodiversité

Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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Don de livres : la Côte d’Ivoire rompt l’accord passé avec le SNE / Electre, 25 avril 2018

En juin 2017, le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE) signait une convention, dont un des axes reposait sur une opération de don de livres français à destination des bibliothèques de Côte d’Ivoire. L’Alliance et l’AILF avaient alors réagi, insistant sur les impacts de cette opération pour la chaîne du livre ivoirienne et la bibliodiversité, dans un communiqué conjoint à lire ici.

En marge du Salon du livre de Genève, le 25 avril 2018, le ministère de la Culture ivoirien rompt l’accord passé avec le SNE, comme l’explique l’article publié par ActuaLitté.

Extrait de l’article, à retrouver dans son intégralité ici :
« Nous travaillons dans un monde très sensible : l’industrie du livre - et je le sais, je suis écrivain moi-même - a besoin de soutiens locaux. Autant acheter des livres sur place, pour répondre aux besoins [...] Par mesure de prudence, d’une part, mais surtout par respect pour la chaîne du livre en Côte d’Ivoire, nous avons préféré mettre un terme à cet accord, avant qu’il ne se concrétise » indique le ministre de la Culture ivoirien, M. Maurice Bandaman.

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Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Conakry, 23-25 avril 2018

La deuxième édition du SAELLA, sous le thème « Langues africaines, vecteur d’intégration et de développement » se tiendra à Conakry, dans le cadre des 72 heures du livre, et en clôture de Conakry, capitale mondiale du livre 2017.
Le SAELLA est organisé par le collectif Afrilivres.

Retrouvez ici les conclusions de la première édition du SAELLA (Bamako, janvier 2016).

SAELLA 2018

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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La littérature de jeunesse en Afrique (actes du colloque, Conakry, novembre 2017)

Lire ici les Actes du colloque sur la « Littérature de jeunesse en Afrique », organisé par les éditions Ganndal, à Conakry du 22 au 23 novembre 2017.

Marie Paule Huet, éditrice aux éditions Ganndal :
« Le but du colloque est de sensibiliser les uns et les autres à l’existence du livre africain pour enfant et à son importance, afin d’inciter les décideurs à l’intégrer dans leur politique du livre en donnant à cette littérature une véritable place dans le panorama éditorial guinéen. »

Table des matières des Actes du colloque :

Première partie : Richesse et exigences de la littérature africaine, p.9
• La littérature de jeunesse, pourquoi ?, Viviana Quiñones, p.9
• Les exigences de la littérature de jeunesse, Kidi Bebey, p. 14
• Exemples de deux politiques éditoriales, p. 22
*Éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Béatrice Lalinon Gbado, p. 22
*Bakame éditions (Rwanda), Agnès Gyr Ukunda, p. 23
• Table ronde sur l’écriture, Kidi Bebey, Wilfried N’Sondé, Binta Ann et Yves Pinguilly, p. 24

Deuxième partie : Nouveaux supports de lecture, p. 27
• Vers le numérique, Yann Giraud, p. 27
• Les ressources éditoriales numériques accessibles en Afrique, Matthieu Joulin, p. 30
• Les bibliothèques numériques en Afrique, p. 38
• La Culturethèque de l’Institut français, Alpha Oumar Diallo, p. 38
• Les bibliothèques africaines et le numérique, Viviana Quiñones, p. 40

Troisième partie : Rôle des bibliothèques et des librairies dans l’accès au livre jeunesse, p. 43
• Table ronde sur la place des livres africains dans les bibliothèques guinéennes, p. 43
• Le don de livres en Afrique francophone, Laurence Hugues, p. 44
• Alerte sur les dons de livres déversés à Madagascar, Marie Michèle Razafintsalama, p. 48
• Table ronde sur la visibilité et la promotion des livres jeunesse africains, p. 52

Quatrième partie : Organisations professionnelles internationale pouvant jouer un rôle dans le développement des métiers du livre, Viviana Quiñones, p. 55

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Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

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