L’Alliance

Présentation et orientations

« Le livre équitable »

Le label « Le livre équitable » est attribué par l’Alliance à des ouvrages publiés dans le cadre d’accords éditoriaux internationaux respectueux des spécificités de chacun : les coéditions solidaires. Ces coéditions solidaires permettent de mutualiser les coûts liés à la réalisation intellectuelle et physique d’un livre et faire ainsi des économies d’échelle ; d’échanger des savoir-faire professionnels et une expérience commune, tout en respectant le contexte culturel et l’identité des éditeurs ; de diffuser plus largement les ouvrages en ajustant les prix pour chaque zone géographique ou en uniformisant les prix sur une même zone de commercialisation.

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Fair speech

La notion d’équité d’expression (Fair speech) complète celle de liberté d’expression (Free speech). Dans un contexte de concentration des médias, les pouvoirs dominants (qu’ils soient politiques, économiques, religieux, idéologiques, etc.) sont en effet les plus représentés et les plus entendus. Le Fair speech défend ainsi un accès équitable à l’expression (par exemple pour les femmes, les groupes historiquement marginalisés, etc.), permettant une réelle diversité des voix. Cette notion a été créée par Betty McLellan dans Unspeakable (Spinifex Press, 2010, Australie), et promue par Susan Hawthorne dans Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (Spinifex Press, 2014, Australie).

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Les Déclarations de 2003, 2005 et 2007

La Déclaration de Dakar (décembre 2003) est le texte fondateur de l’Alliance et acte la naissance de l’association. La Déclaration de Guadalajara (octobre 2005) est le fruit d’une rencontre tenue au Mexique, réunissant des éditeurs indépendants du monde latin.
La Déclaration internationale des éditeurs indépendants pour la protection et la promotion de la bibliodiversité (juillet 2007) a été rédigée et signée par les 70 éditeurs présents aux Assises internationales de l’édition indépendante tenues à Paris en 2007.
Ces trois textes, ainsi que la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants de 2014, marquent l’histoire de l’Alliance – ils sont la mémoire et le présent de l’engagement des éditeurs indépendants, leurs textes politiques.

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Présentation

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants est un collectif professionnel qui réunit plus de 800 maisons d’édition indépendantes présentes dans 60 pays dans le monde. Créée sous forme d’association en 2002, elle s’articule en 6 réseaux linguistiques (anglophone, arabophone, francophone, hispanophone, lusophone et persanophone) et en groupes thématiques. Les membres de l’Alliance sont des maisons d’édition et des collectifs d’éditeur·rices nationaux.
L’ensemble des activités de l’Alliance tendent à promouvoir et à faire vivre la bibliodiversité (la diversité culturelle appliquée au monde du livre).

Dans le cadre de ses missions, l’Alliance a ainsi créé un Observatoire de la bibliodiversité, qui rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, à destination des professionnel·les et des pouvoirs publics. L’Observatoire a pour objectifs d’évaluer et de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Par ailleurs, l’Alliance organise et anime des rencontres professionnelles internationales et des ateliers thématiques (par exemple sur l’édition jeunesse, sur le numérique…) permettant aux éditeur·rices indépendant·es de différents continents d’échanger et d’initier des collaborations. Ces rencontres favorisent le renforcement des capacités par l’échange entre pairs, dimension développée notamment autour de l’édition numérique dans le cadre du Labo numérique.
L’Alliance soutient également des projets éditoriaux internationaux (coéditions solidaires, traductions, cessions de droits…), pour une plus grande circulation des textes et un accès aux livres le plus équitable possible pour les lecteur·rices.

En 2022, l’Alliance a lancé une initiative inédite : la première édition de Babelica, le salon international de l’édition indépendante, qui se déroule une fois par an en ligne, le 21 septembre (Journée internationale de la bibliodiversité).

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Dates clés de l’Alliance

• Rencontre de Gijón (Espagne), 2000 (à l’initiative de 4 éditeurs hispanophones, en réaction à l’irruption de multinationales espagnoles en Amérique latine)
• Création par un petit groupe d’éditeurs et par Étienne Galliand – ancien directeur et salarié de l’association – du projet de l’Alliance, 2001
• Rencontre de Paris (France), 2001 (à quelques jours de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’UNESCO)
• Création de l’association de loi 1901 « Alliance des éditeurs indépendants, pour une autre mondialisation » (siège social situé à Paris), 2002
• Rencontre de Dakar (Sénégal), 2003 (Déclaration des éditeurs indépendants et solidaires)
• Rencontre de Guadalajara (Mexique), 2005 (Déclaration des éditeurs indépendants du monde latin)
• Assises internationales de l’édition indépendante à Paris (France), 2007 (Déclaration internationale des éditeurs indépendants pour la protection et la promotion de la bibliodiversité)
• Changement de nom de l’association, qui devient Alliance internationale des éditeurs indépendants, 2008
• Création du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI), 2009
• Assises internationales de l’édition indépendante – ateliers préparatoires et rencontre de clôture au Cap (Afrique du Sud), 2012-2014 (Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants, pour faire vivre et renforcer ensemble la bibliodiversité et 80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité)
• Création de l’Observatoire de la bibliodiversité, 2016
Cartographie des politiques publiques du livre en Afrique et en Amérique latine, 2020
• Assises internationales de l’édition indépendante de Pampelune-Iruñea, 2021 (Déclaration de Pampelune-Iruñea « Pour une édition indépendante décoloniale, écologique, féministe, libre, sociale et solidaire »)
Guide des bonnes pratiques, 2022
• Première édition de Babelica, 2022

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Activités

Le numérique, quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ?

Suite à la rencontre sur l’édition numérique organisée par l’Alliance à Tunis en 2011, plusieurs éditeurs arabophones membres de l’Alliance se sont lancés dans la fabrication et la commercialisation de fichiers EPUB. Ces expérimentations récentes ont révélé un certain nombre d’obstacles propres au monde arabe : spécificités des polices de caractères en arabe, difficultés pour commercialiser les ouvrages sur des plateformes de vente en ligne, etc. Les éditeurs arabophones ont donc souhaité mettre en place un atelier pour travailler sur ces questions et pour mutualiser, dans la mesure du possible, des outils et des techniques.

Cet atelier permettra aux éditeurs arabophones de s’entraîner très concrètement à la fabrication d’EPUB, en tentant d’apporter des solutions aux problèmes liés à la conversion numérique des textes en langue arabe. Alors que les contenus numérique en langue arabe sont pour l’instant peu nombreux, il semble en effet essentiel de favoriser le passage au numérique des éditeurs traditionnels, garants de la bibliodiversité dans l’espace arabophone.

Dans cette logique, les éditeurs apporteront des recommandations pour faciliter la numérisation des fichiers et pour favoriser une meilleure distribution et diffusion des ouvrages numériques dans le monde arabe. Ces propositions seront diffusées au niveau des pouvoirs publics mais également auprès des instances internationales de normalisation comme l’International Digital Publishing Forum (IDPF).

Le Labo numérique de l’Alliance relayera les expériences des éditeurs arabophones et accompagnera leurs projets sur le moyen terme.

Le 3 mai, de 11h00 à 12h00, nous vous invitons à assister au sein de la Foire à une table ronde sur l’ouvrage Words and Money d’André Schiffrin - traduit et coédité par le réseau arabophone de l’Alliance.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire internationale du livre d’Abu Dhabi, et soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie (Direction de la Francophonie numérique) et par la Fondation Prince Claus.

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Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?

Pays de parution : Allemagne

Pour les éditeurs indépendants, la diffusion et la distribution des livres « difficiles » que sont les ouvrages de sciences humaines s’avèrent la plupart du temps problématiques. Ces ouvrages ont en effet souvent du mal à trouver leurs lecteurs dans des marchés du livre marqués par la surproduction éditoriale, une très forte concentration des entreprises d’édition, des points de vente et des structures de distribution. Face à une multitude de canaux de diffusion, comment valoriser une production en marge du « mainstream » ?

Pour tirer leur épingle du jeu, certains éditeurs mettent en place des stratégies originales pour distribuer et promouvoir leurs ouvrages en associant des acteurs associatifs, de nouveaux acteurs numériques ou en mettant en place des partenariats avec des universités. Ces initiatives isolées restent cependant peu connues de la plupart des éditeurs. C’est pourquoi, dans l’esprit de solidarité qui anime l’Alliance, des éditeurs ont voulu partager leurs expériences et leur savoir-faire en abordant ces questions au cours d’un atelier qui pourrait se tenir en marge de la Foire du livre de Francfort en 2013 – lieu stratégique et symbolique pour les éditeurs.

Dans l’optique de favoriser une meilleure circulation des textes de sciences humaines et sociales, une foire aux projets sera également organisée afin de faire naître des projets de traduction et de coédition entre éditeurs de l’Alliance. Certains de ces projets pourront ensuite être soutenus financièrement par l’Alliance.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et avec le soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

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Le livre équitable : un réel enjeu pour demain / Coéditions, cessions de droits et autres partenariats éditoriaux solidaires

Les coéditions, pratiques au cœur de l’action et de la réflexion de l’Alliance depuis ses débuts, favorisent une meilleure diffusion des œuvres et des idées, tout en permettant une mutualisation des coûts entre éditeurs. Ces partenariats professionnels, basés sur la confiance et sur des méthodes collectives de travail, représentent par ailleurs un échange mutuel de savoir-faire.

Après 10 ans de pratiques et d’expériences, un bilan s’avère nécessaire : combien de projets de coéditions solidaires sont nés en une décennie, et dans combien de pays ? Quelles sont les retombées financières de ces projets ?

Pour éclairer cet atelier d’exemples concrets, la collection « Terres solidaires » (coéditions solidaires panafricaines) fait office de cas d’école, mais d’autres projets développés au sein ou hors de l’Alliance alimenteront également la discussion. Les participants réfléchiront ensemble sur la façon de développer de nouveaux partenariats tout en renforçant la dimension collective des projets. Ils proposeront aussi des stratégies pour faciliter la coopération sur des projets de cessions de droits (Nord-Sud, et surtout Sud-Nord, et Sud-Sud). Ils réfléchiront enfin aux perspectives offertes par le numérique pour les partenariats éditoriaux solidaires.

À partir de ces échanges, les participants dresseront un guide « des bonnes pratiques éditoriales ». Ce guide pourrait aboutir à la rédaction d’une charte, qui accompagnerait le logo « Le livre équitable » porté par l’Alliance.

Pour enrichir les discussions et dans un souci d’échanges de pratiques entre réseaux linguistiques, Guido INDIJ (directeur des éditions la marca editora en Argentine) partagera avec les participants les réflexions et projets menés par réseau hispanophone depuis plusieurs années en termes de partenariats éditoriaux.

Par ailleurs, et comme la plupart des coéditions et des traductions naissent lors de rencontres à dimension humaine, un temps important sera consacré à une foire aux projets. Ce « mini Francfort » offrira la possibilité aux éditeurs de proposer des ouvrages à la cession de droits ou à la coédition à leurs confrères. Ces projets pourront être soutenus (logistiquement, juridiquement ou financièrement) par l’Alliance dans la période à venir.

Nous profiterons de la présence des éditeurs à Ouagadougou pour organiser en partenariat avec la Fondation Joseph Ki-Zerbo et les éditions Sankofa & Gurli le lancement de la dernière coédition solidaire À quand l’Afrique ? Entretien de Joseph KI-ZERBO avec René HOLENSTEIN – lancement qui viendra clôturer l’atelier le 17 juin 2013.


Cet atelier est soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie et le Centre national du livre.

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?

Pays de parution : Italie

Depuis 2009, l’Alliance a développé à la demande d’éditeurs membres une petite activité de diffusion et de distribution en France d’ouvrages jeunesse édités en Afrique (le fonds « Lectures d’Afrique(s) »). Ce fonds répond à un double enjeu : rendre accessible et visible sur les marchés du Nord la production éditée en Afrique et, plus modestement, participer à un rééquilibrage des flux commerciaux entre le Sud et le Nord.
Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent à être reconnus à l’international. Leur participation à des salons du livre au Nord, comme le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés du Nord.

Si la production africaine se vend au grand public, s’achète-t-elle pour autant dans le cadre de foires de ventes de droits ? Quels sont les préalables nécessaires pour participer à ces foires professionnelles ? La littérature africaine y trouverait-elle des acquéreurs ?

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.
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À travers des échanges d’expériences et l’intervention d’une agent littéraire spécialisée dans la cession de droits (principalement au service de petites maisons d’édition jeunesse), les éditeurs travailleront sur les points suivants :
• repérer les catalogues pertinents en vue d’une cession de droits d’auteurs ;
• développer des outils de promotion favorisant la présentation de sa production ;
• négocier des droits et assurer le suivi des contacts….

Par ailleurs, les éditeurs s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres, normes qui peuvent faciliter l’accès aux marchés internationaux, tout en présentant un risque de standardisation des productions. Comment concilier l’édition de ses ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ?

Un temps de l’atelier sera consacré à la formulation d’un plaidoyer proposant une série de recommandations, en direction des foires du livre pour y favoriser la présence d’éditeurs du Sud.

Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets, un « mini Bologne » pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions. Certains de ces projets pourront être soutenus par l’Alliance par la suite.

En prolongement de l’atelier, des rendez-vous avec des éditeurs et des structures soutenant l’édition jeunesse ont été pris durant la Foire, permettant d’illustrer concrètement les réflexions menées les deux jours précédents, de mieux découvrir et comprendre les rouages et les mécanismes d’une foire comme celle de Bologne. Nous espérons que cet accompagnement permettra aux éditeurs de renouveler et pérenniser leur présence lors de cette foire… et qu’à terme, la littérature jeunesse africaine se positionne plus visiblement sur les marchés internationaux.

L’Alliance remercie très chaleureusement la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous. Le compte-rendu complet de cet atelier est en cours de réalisation.

Découvrez l’article relatif à cet atelier, publié le 20 mai 2013 sur le blog PaperTiger.

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Le don de livres : un système à repenser ?, atelier tenu en 2013, Paris (France)

Si de nombreux débats et discussions sur le don de livres ont eu lieu, rares sont ceux qui ont pris en compte, en complément du point de vue indispensable des collectifs professionnels de bibliothécaires, celui des éditeurs et des libraires.

Cet atelier se fixe ainsi 3 objectifs principaux :
interroger les pratiques existantes et l’incidence de la « chaîne du don » sur la « chaîne du livre » du point de vue des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires locaux ;
interroger, promouvoir et « compléter », le cas échéant, les outils de référence existants (entre autres la Charte du don de livres réalisée par l’association Culture et développement, en partenariat avec plusieurs structures et institutions) ;
proposer des alternatives réalistes et pérennes aux dons de livres « classiques », permettant nous l’espérons de nourrir et enrichir les pratiques actuelles, au regard de l’expérience des professionnels locaux.

L’Alliance remercie chaleureusement la Région Ile-de-France pour son soutien et sa confiance et la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) pour son accueil dans ses locaux.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous.

Découvrez aussi les effets par ricochet de l’atelier sur le don de livres :
un article sur Africultures, une émission sur RFI, un article dans le quotidien malgache L’Express de Madagascar...

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La bibliodiversité en marche dans l’espace hispanophone

Pays de parution : Mexique

Du 24 au 28 novembre 2012, les éditeurs du réseau hispanophone de l’Alliance se réuniront au Mexique, en marge de la Foire internationale du livre de Guadalajara.

Lors de ces rencontres, le coordinateur du réseau hispanophone, Juan Carlos SÁEZ, présentera d’abord les décisions prises lors de la réunion du CIEI (Comité international des éditeurs indépendants) en octobre 2012.
Ensuite, les éditeurs feront un état des lieux de la bibliodiversité dans leur pays depuis 2007 (quelles évolutions, quels freins, comment le numérique façonne-t-il l’édition indépendante, comment s’organisent les collectifs d’éditeurs, quels sont les chantiers prioritaires de l’Alliance pour les années à venir).
Les éditeurs travailleront ensuite en petits groupes sur des thèmes spécifiques (coéditions, numérique, politiques publiques...), pour dresser le programme d’actions du réseau pour les deux prochaines années et préparer la 3e édition des Assises internationales de l’édition indépendante de l’Alliance*.

Les éditeurs participeront par ailleurs au Forum Otra Mirada, organisé
conjointement par la FIL et la librerías Cálamo
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Enfin, le 28 novembre 2012, à 13h00, l’Alliance organise une table ronde en partenariat avec la FIL sur la « Mutation dans l’industrie du livre : les défis de la bibliodiversité ». Nous vous donnons ainsi rendez-vous à la Foire (salón José Luis Martínez), pour participer à cette discussion !

*La rencontre du réseau hispanophone inaugure les ateliers préparatoires de la 3e édition des Assises de l’Alliance (qui s’échelonneront en 2013 dans différents pays). La synthèse de ces ateliers sera faite en 2014, lors de l’Assemblée des alliés de l’Alliance.


Le compte-rendu de l’atelier est en cours de réalisation.

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Pourquoi des Assises internationales de l’édition indépendante 2012-2014 ?

« Dans un moment de transformations profondes, nous voulons nous réunir pour interroger nos pratiques, pour écouter d’autres agitateurs d’idées et intégrer de jeunes générations d’éditeurs partageant nos préoccupations. Considérant entre autres deux nouvelles donnes – l’émergence de nouveaux acteurs du numérique et la crise financière globale, nous souhaitons questionner notre rôle et réaffirmer les enjeux de la bibliodiversité.

C’est pourquoi, nous décidons de tenir les Assises internationales de l’édition indépendante qui se déclineront en une série d’ateliers préparatoires et thématiques menés en 2013, clôturée par une Assemblée des alliés (rencontre générale) en 2014. L’ensemble de ce processus aboutira à l’élaboration de :

• propositions et recommandations en faveur de la bibliodiversité à destination des pouvoirs publics ;

• pratiques coopératives et novatrices entre éditeurs indépendants, basées sur des principes équitables ;

• nouvelles formes de partenariats avec les autres professionnels de la chaîne du livre et de l’écrit se reconnaissant dans la bibliodiversité.

Réunissant plus de 100 éditeurs indépendants des cinq continents, les Assises internationales de l’édition indépendante sont une rencontre professionnelle, interculturelle et interlinguistique unique. Professionnels, pouvoirs publics, institutions et acteurs de la société civile, nous vous invitons à nous rejoindre pour faire vivre et renforcer ensemble la bibliodiversité. »

Paris, le 26 octobre 2012

par le Comité international des éditeurs indépendants :
Nouri ABID (Med Ali éditions, Tunisie),
Serge DONTCHUENG KOUAM (Presses universitaires d’Afrique, Cameroun),
Susan HAWTHORNE (Spinifex Press, Australie),
Hamid MEDHIPOUR (Forough Verlag, Allemagne),
Araken RIBEIRO GOMES (éditions Contra Capa, Brésil),
Juan Carlos SÁEZ (JC Sáez Editor, Chili)

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Les Assises 2012-2014, mode d’emploi

Première étape - les ateliers préparatoires en 2013 : de la pratique vers des propositions en faveur de la bibliodiversité

Tout au long de l’année 2013, des éditeurs indépendants se réunissent en Amérique latine, en Afrique, en Europe, dans le cadre d’ateliers préparatoires et thématiques. La rencontre générale en 2014, au Cap (Afrique du Sud) clôturera ce processus. Ces ateliers ont un triple enjeu : développer et mutualiser des pratiques coopératives et novatrices de travail entre éditeurs indépendants ; renforcer durablement les compétences professionnelles et les liens humains entre les acteurs du livre ; formuler des propositions concrètes en faveur de la bibliodiversité.

Les ateliers se déroulent sur trois à cinq jours, et sont structurés sur un canevas commun :

  • une formation pratique (avec l’intervention de professionnels et/ou de spécialistes en fonction des thèmes) et des échanges de savoir-faire et d’expériences à partir de projets concrets et d’initiatives peu connues ;
  • la formulation de propositions et de recommandations en faveur de la bibliodiversité.

Pour que les ateliers soient au plus proche de leurs attentes, les éditeurs conçoivent eux-mêmes ces journées de travail, à partir du contexte local dans lequel ils évoluent et à partir de leurs préoccupations. Ils en sont à la fois les bénéficiaires et les acteurs, les transmissions de savoir-faire et de pratiques étant au cœur de ces journées.

Pour enrichir ces ateliers et ouvrir à de nouvelles coopérations, professionnels du livre, structures associatives, institutions privées et publiques sont invités à témoigner de projets originaux et d’expériences inédites pouvant être déclinés dans le secteur de l’édition.

Les conclusions de chaque atelier sont centralisées par le Comité international des éditeurs indépendants et restituées aux participants pour construire collectivement le programme de la rencontre générale de 2014.

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Les ateliers préparatoires et thématiques 2012-2014 des Assises

La bibliodiversité en marche à Guadalajara
dans le cadre de la Foire internationale du livre de Guadalajara (Mexique)
24 au 28 novembre 2012

Le don de livres : un système à repenser
en marge du Salon du livre de Paris (France)
20 et 21 mars 2013

La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?
en marge de la Foire du livre de Bologne (Italie)
23 et 24 mars 2013

Les langues locales et nationales : quelles opportunités pour l’édition en Afrique ?
Ouagadougou (Burkina Faso)
11 au 13 juin 2013

Le livre équitable : un réel enjeu pour demain / Coéditions, cessions de droits et autres partenariats éditoriaux solidaires
Ouagadougou (Burkina Faso)
14 au 17 juin 2013

Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?
en marge de la Foire du livre de Francfort (Allemagne)
13 au 15 octobre 2013

Le numérique, quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ?
en marge de la Foire internationale du livre d’Abu Dhabi
30 avril au 3 mai 2014

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La rencontre générale en 2014, au Cap : 62 éditeurs indépendants réunis en faveur de la bibliodiversité

À l’issue des ateliers préparatoires menés en 2013, une rencontre générale se tiendra du 18 au 22 septembre 2014, au Cap, en Afrique du Sud, sous le patronage de l’UNESCO.

Dans le prolongement des cas pratiques et des échanges de savoir-faire capitalisés dans les ateliers, il est indispensable pour les éditeurs d’interroger l’évolution de la bibliodiversité dans les pays et dans les maisons d’édition depuis 2007 : comment la bibliodiversité s’incarne-t-elle au quotidien pour un éditeur malien, pour un éditeur indien, pour un éditeur argentin ? Comment l’édition indépendante s’autonomise-t-elle dans les pays ? Comment le champ éditorial à Madagascar, au Pérou ou en Afghanistan se professionnalise-t-il ?

Cette rencontre, rassemblement interculturel et interlingusitique sans équivalent dans le secteur de l’édition, est en soi une photographie de l’édition indépendante internationale. Durant quatre jours, des éditeurs racontent leur parcours, pour certains leur combat, témoignent de leurs expériences, des risques qu’ils prennent. Les outils numériques de communication offrent aujourd’hui la possibilité aux éditeurs d’être en contact régulier et quasi immédiat – mais ils ne peuvent remplacer les échanges humains, nécessaires aux relations de confiance et de solidarité propres à un réseau comme celui de l’Alliance.

La rencontre générale est par ailleurs un moment essentiel dans la gouvernance de l’Alliance : les orientations des prochaines années, et le programme d’actions qui en découle, y sont décidés collectivement. Dans un souci constant de renforcement des capacités éditoriales de ses membres sur le long terme, l’Alliance poursuit ainsi la construction d’un réseau professionnel de solidarité internationale – pour favoriser la circulation et l’accessibilité des œuvres et des idées.

Événement unique, la rencontre générale répond avant tout à la volonté d’éditeurs de se fédérer pour faire vivre et renforcer ensemble la bibliodiversité.

Nous remercions les précieux partenaires de l’Alliance : Jacana Media (Afrique du Sud), Modjaji Books (Afrique du Sud), Open Book Festival (Afrique du Sud), Institut français d’Afrique du Sud, Alliance française du Cap (Afrique du Sud), National Library of South Africa, Goethe Institut (Afrique du Sud), Fondation Charles Léopold Mayer (Suisse), Organisation internationale de la Francophonie, région Ile-de-France (France), Centre national du livre (France), Fondation de France (France), Direction du développement et de la Coopération (Suisse), Institut français du Liban, Institut français de Tunisie, Coopération régionale pour les pays andins (Bolivie), Canarias Cultura “Canarias crea” (Espagne), Copyright Agency Cultural Fund (Australie), Centro Estero per l’Internazionalizzazione (Italie), Centre Universitaire de Recherches sur l’Action Publique et le Politique (CURAPP) / Université de Picardie Jules Verne (France)… et les éditeurs eux-mêmes.

Contact : assises@alliance-editeurs.org

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Gouvernance

Laurence HUGUES

Suite à des études à l’IUT Métiers du Livre d’Aix en Provence, Laurence HUGUES a suivi une licence de Lettres modernes à Trois-Rivières au Québec, puis un Master Commercialisation des produits de l’édition à Paris 13-Villetaneuse. Après plusieurs séjours professionnels en Afrique de l’Ouest, elle rejoint l’équipe de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants en 2007. En juillet 2009, Étienne GALLIAND, fondateur et jusqu’alors directeur de l’Alliance lui transmet la direction de l’association.

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Camille CLOAREC

Après un master de recherche en Littérature française à la Sorbonne Nouvelle, Camille CLOAREC a travaillé à la Maison de la Poésie à Nantes, puis a été coordinatrice de la vie littéraire au Ciclic (centre du livre, du cinéma et de la culture numérique pour la région Centre-Val de Loire), avant d’être chargée de la promotion du livre et du débat d’idées à l’Ambassade de France au Canada. En 2019, Camille a commencé à apprendre le télougou (langue indienne) à l’Inalco.
Camille rejoint l’équipe de l’Alliance en juillet 2020 ; elle est notamment en charge de l’animation des réseaux linguistiques de l’association et des projets de coéditions et de traductions au sein de l’Alliance.

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Laura AUFRERE, présidente

Laura Aufrère a étudié les sciences politiques et a travaillé pendant dix dans le secteur culturel, dont cinq ans en tant que coordinatrice de l’union représentant, en France, les initiatives de spectacle vivant/enregistré et des arts visuels se reconnaissant de l’économie sociale et solidaire (UFISC). Elle est maintenant doctorante (CEPN – Paris 13), et travaille sur les dynamiques d’économie sociale et solidaire et des communs dans le secteur culturel (collectifs et initiatives en communs, processus de coopération, gouvernance, protection sociale, modèles sociaux de solidarité, modèles économiques, etc). Elle a rejoint le Bureau de l’Alliance en 2016, et est présidente de l’association depuis 2020.

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Luc PINHAS, vice-président

Vice-président de l’Alliance depuis l’Assemblée générale du 20 juin 2011, Luc Pinhas, ancien élève à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, est docteur en Sciences de la Communication et Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse. Il est actuellement responsable du Master « Commercialisation du livre ».

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Thierry QUINQUETON, trésorier

Thierry Quinqueton a une longue expérience du milieu éditorial et du dialogue interculturel. Il a été directeur littéraire des éditions Desclée De Brouwer (France) de 1991 à 1999, puis directeur du Centre culturel français de Khartoum de 2000 à 2004. Après 4 années au ministère des Affaires étrangères (division de l’écrit et des médiathèques), il a dirigé de mai 2009 à juillet 2013 le réseau de médiathèques de l’agglomération de Châtellerault, puis de 2013 à 2017 le Bureau du livre de l’Ambassade de France à Beyrouth, au Liban.
Thierry Quinqueton poursuit enfin des recherches sur l’imbrication de l’économie marchande, des politiques publiques et des aspects non monétaires dans l’économie du livre (droit et développement de l’économie sociale et solidaire - université de Poitiers). Auteur de Que ferait Saul Alinsky ? (DDB, 2011), il a été Président de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants de 2006 à 2013.

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Et aussi...

De 2002 à 2009, Étienne GALLIAND (fondateur de l’Alliance) a dirigé l’association. Il a ensuite créé la structure Double ponctuation, avec laquelle l’Alliance collabore régulièrement. Double Ponctuation est entre autres coéditeur de la revue Bibliodiversity.

Alexandre TIPHAGNE rejoint l’Alliance de 2002 à 2007, en charge notamment des coéditions et des réseaux lusophone et hispanophone. De décembre 2012 à avril 2014, Alexandre a été chef adjoint du Cabinet de la Ministre de la Culture et de la Communication et conseiller technique en charge du livre, puis chef de Cabinet. Il est actuellement collaborateur parlementaire d’Aurélie Filippetti à l’Assemblée nationale.

Thomas WEISS a travaillé à l’Alliance entre 2003 et 2006 en tant que logisticien, administrateur et webmestre. Il a également coordonné des coéditions des réseaux anglophone et arabophone. En 2007, il devient consultant et développeur web indépendant et travaille principalement pour la fondation Charles Léopold Mayer, Exemole Sarl et l’Institut de recherche et débat sur la gouvernance. En 2013, il rejoint un groupe informatique français, Netapsys Conseil, en tant que directeur de pôle. Il est actuellement consultant à OCTO Technology.

Entre 2008 et 2010, Nathalie CARRÉ a apporté son expertise sur les collections de coéditions solidaires « Terres solidaires » et « Terres d’écritures ». Nathalie continue d’animer le Comité de lecture de la collection « Terres solidaires ». Elle est aujourd’hui professeur de swahili à l’Inalco.

Sonbol REGNAULT-BAHMANYAR a participé à l’aventure de l’Alliance de 2010 à 2012, en développant le groupe d’éditeurs persanophones de l’association. Sonbol est aujourd’hui en Iran, où elle projette d’ouvrir une pâtisserie française.

Matthieu JOULIN a rejoint l’équipe de l’Alliance en 2011, après avoir obtenu un Master Langues, littératures et civilisations hispano-américaines à Bordeaux, et un Master Commercialisation du livre à Paris 13-Villetaneuse. Entre 2011 et 2019, Matthieu était en charge de l’animation des réseaux hispanophone et lusophone de l’Alliance, du Labo numérique, et de plusieurs recherches et analyses de l’Observatoire de la bibliodiversité.

Clémence HEDDE a travaillé 10 ans à l’Alliance, entre 2010 et 2020. Après un double cursus Géographie / Métiers du livre, en France et au Royaume-Uni, et des expériences dans différentes maisons d’édition (Autrement, La Découverte, Phaidon), Clémence a été responsable de programmes au sein de l’Alliance, plus spécifiquement en charge de l’animation du réseau francophone et du groupe d’éditeurs de littérature jeunesse, de la coordination de coéditions internationales, de l’organisation de rencontres et d’ateliers, ainsi que du suivi d’études dans le cadre de l’Observatoire de la bibliodiversité. Elle est maintenant coordinatrice littéraire au Ciclic, l’agence régionale du Centre Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique.

Mariam PELLICER a suivi un cursus à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse (spécialisation sur la lutte contre les discriminations et les politiques d’égalité de genre), après un échange académique au Chili, où elle a étudié entre autres la sociologie du genre. Mariam a fait ses premières expériences professionnelles au sein de l’International Alliance of Women à Athènes, puis à la Fondation des Femmes à Paris. Entre 2020 et 2024, Mariam a été en charge de l’animation des réseaux hispanophone et lusophone, de la coordination de l’Observatoire de la bibliodiversité et du pôle plaidoyer de l’Alliance.

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David ELOY, membre du Bureau

Journaliste engagé sur les questions de solidarité internationale, de développement durable et de droits humains, David Eloy a cofondé, en 2005, Altermondes, un média porté par les acteurs de la société civile, dont il a assumé la responsabilité de rédacteur en chef jusqu’en 2016. Il avait précédemment occupé des fonctions de chargés de mission dans plusieurs ONG de solidarité internationale, dont le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Peuples Solidaires – Action Aid France et l’Association internationale de techniciens, experts et chercheurs (Aitec).

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Jérôme CHEVRIER, membre du Bureau

Jérôme Chevrier travaille depuis 20 ans dans le secteur du livre et de la lecture. Bibliothécaire, il a travaillé à la Bibliothèque nationale de France, au ministère de la Culture, au Centre national du livre, à l’Institut français d’Afrique du Sud. Il a été chargé de médiation culturelle à la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Il est actuellement attaché culturel responsable du pôle Livre à l’Ambassade de France à Londres.
Il a rejoint le Bureau de l’Alliance en juillet 2021.

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Mariette ROBBES, membre du Bureau

Mariette Robbes est spécialisée dans l’animation de réseaux, la communication et la gestion de projets dans le secteur associatif et culturel. Elle a notamment travaillé au sein des éditions Katha (Inde), à l’AILF (Association internationale des libraires francophones) et à l’International Youth Library (Allemagne).
Sa passion grandissante pour les tiers-lieux et les nouveaux modes de travail et de création (fablabs, coworking, ateliers partagés etc.) la conduit à explorer de nouveaux horizons. Elle travaille désormais en tant que chargée de développement & animation de réseau chez myCowork à Paris.
Passionnée par l’édition pour la jeunesse en Inde, elle est également membre associée du projet universitaire DELI, (Dictionnaire encyclopédique des littératures de l’Inde). Par ailleurs, Mariette développe des projets en freelance : appui à la recherche de financements, graphisme et mise en page.

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