L’Alliance

Présentation et orientations

Vandana Shiva, autrice et activiste (Inde), ambassadrice de la bibliodiversité de l’Alliance

« Je n’aurais pas écrit tous mes livres si je n’avais pas eu des éditeurs réceptifs, des éditeurs qui avaient leurs propres réseaux, qui travaillent selon une philosophie que je partage et selon laquelle tout ce qui est petit est beau. Dans les systèmes auto-organisés, tout ce qui est petit est synonyme de grandeur : grandeur d’âme, de cœur… Grandeur aussi car on peut étendre les possibilités de l’humanité et de la terre à une époque où l’économie dominante aimerait réduire ces possibilités. »

« Si vous n’aviez pas des profils si divers et si vous ne publiiez pas la diversité d’idées nécessaire à l’époque dans laquelle on vit, non seulement vous ne disposeriez pas, en tant que réseau d’éditeurs, de la résilience et de l’assise requises, mais vous ne seriez pas non plus en mesure d’offrir cette incroyable vigueur à la société dans laquelle nous vivons. »

Lire le discours de Vandana Shiva lors de la clôture des Assises internationales de l’édition indépendante, Pampelune-Iruñea, 26 novembre 2021.

L’Alliance remercie chaleureusement Laëtitia Saint-Loubert pour la traduction de ce texte de l’anglais (Inde) vers le français.

Ce discours est également disponible en audio, sur la chaîne Youtube de l’Alliance.

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Djaïli Amadou Amal, autrice (Cameroun), ambassadrice de la bibliodiversité de l’Alliance

« Plus que jamais, l’avenir du livre dans sa diversité et la promotion des voix minoritaires voire alternatives reposent sur les épaules des éditrices et éditeurs indépendant·es qui, par sens d’engagement et conviction, par attachement aux causes tranchant avec le seul diktat du capitalisme, font vivre l’essence culturelle des livres. »

« Mon troisième roman, Munyal ; les larmes de la patience, est désormais présent dans bien des pays francophones d’Afrique à la faveur de la collection “Terres solidaires” de l’Alliance. Bien des autrices et auteurs africains figurent dans cette liste, mais ma fierté est surtout d’avoir accédé à ces reconnaissances à partir de l’Afrique subsaharienne où je réside et écris. Voilà qui participe véritablement à l’esprit de la diversité cher à l’Alliance et qui représente des valeurs que nous autres écrivains, écrivaines, éditrices et éditeurs devrons défendre et promouvoir. L’Alliance joue dans ce sens un rôle primordial qui, autant que faire se peut, pallie en partie la problématique de diffusion des livres en Afrique subsaharienne et particulièrement dans les pays francophones. »

Lire le discours de Djaïli Amadou Amal lors de la clôture des Assises internationales de l’édition indépendante, Pampelune-Iruñea, 26 novembre 2021.

Ce discours est également disponible en audio, sur la chaîne Youtube de l’Alliance.

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Glossaire de l’édition indépendante (2021)

Le glossaire de l’édition indépendante est une construction collective menée par des éditrices et éditeurs du réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Il donne à voir les significations et définitions des mots couramment utilisés dans l’édition. Il s’agit d’un projet évolutif, qui s’enrichira au fil du temps pour d’une part inclure de nouveaux concepts, et d’autre part prendre en compte de nouvelles propositions de définitions. L’idée n’est pas de figer les concepts mais de les ouvrir pour mettre en valeur leurs significations multiples.

Chaque terme est signé par la personne qui a travaillé sur la définition. Le glossaire a été édité par Germán Gacio Baquiola (Corredor Sur Editorial, Équateur / collectif Editores independientes de Ecuador), Teresa Gottlieb, (Editorial Maitri, Chili), Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili) et Miguel Villafuerte, (Editorial Blanca, Équateur).

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Orientations 2022-2025

1/ L’Alliance, lieu d’expérimentations et de réflexions à travers l’Observatoire de la bibliodiversité

  • Poursuivre les analyses, réflexions et plaidoyers via les groupes de travail thématiques mis en place lors des Assises de 2014 et mettre en place de nouveaux groupes de travail sur les thèmes et enjeux travaillés pendant les Assises de 2021
  • Outiller et documenter l’édition indépendante internationale

2/ L’Alliance, espace de collaborations et de mutualisations

  • Mutualiser les pratiques et les savoir-faire (sur des bases régionales, nationales, voire internationales selon les besoins exprimés) entre éditrices et éditeurs
  • Se rencontrer et renforcer les flux d’échanges

3/ L’Alliance, outil de promotion de l’édition indépendante et de visibilité des œuvres

  • Encourager la visibilité et la promotion de l’édition indépendante
  • Favoriser la circulation des œuvres et les productions des maisons d’édition indépendantes

4/ L’Alliance, laboratoire de pratiques éditoriales alternatives

5/ L’Alliance, une gouvernance et un fonctionnement évolutifs

  • REpenser
  • S’engager

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Déclaration de Pampelune-Iruñea « Pour une édition indépendante décoloniale, écologique, féministe, libre, sociale et solidaire »

Réuni.es dans la ville de Pampelune-Iruñea du 23 au 26 novembre 2021 lors des quatrièmes Assises internationales de l’édition indépendante, organisées en partenariat avec EDITARGI (Association des éditeurs indépendants de Navarre), nous, éditrices et éditeurs de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, réaffirmons notre engagement envers :

le caractère culturel, social et politique du livre et de la lecture ;
la démocratisation du livre dans nos sociétés ;
la lecture comme pratique émancipatrice qui forge l’esprit critique de citoyen.nes, acteur.rices au sein de leur société.

Lire la Déclaration dans son intégralité ici :

Cette déclaration s’inscrit dans la continuité des réflexions et travaux de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, notamment des Déclarations de 2003, 2007 et 2014 et les 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité. Elle sera complétée par un Guide des bonnes pratiques (travail collectif en cours, pour publication au premier semestre 2022).

Les tables rondes des Assises 2021 sont disponibles en replay sur la chaîne Youtube de l’Alliance.

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Orientations 2015-2021

Défendre la bibliodiversité et l’édition indépendante via un réseau professionnel de solidarité

Soutenir la mise en place de politiques du livre nationales, régionales et internationales

Réaffirmer et défendre la liberté et l’équité d’expression

  • Réalisation d’une typologie des censures ; rédaction de plaidoyers en soutien et solidarité aux éditeurs

Renforcer les espaces collaboratifs et innover pour répondre aux transformations et enjeux de demain

  • Labo numérique, ateliers, échanges d’expériences et mutualisation d’outils (sur le numérique, sur les partenariats éditoriaux solidaires, sur l’édition en langues nationales et locales…)
  • Renforcement des échanges avec l’interprofession (auteurs, libraires, bibliothécaires, diffuseurs-distributeurs, acteurs numériques, etc.) : rencontres interprofessionnelles, actions de lobbying communes

Participer à un rééquilibrage des échanges entre pays exportateurs et pays destinataires de livres

  • Centre de ressources en ligne, en complément de l’Observatoire de la bibliodiversité
  • Modernisation des pratiques de dons de livres : Charte du don de livres revisitée par les professionnels du Sud
  • Présence dans les foires et salons du livre (stands collectifs autant dans des salons du livre au Sud qu’au Nord), promotion des ouvrages du Sud au Nord

Développer et renforcer les échanges interculturels

  • Développement et accompagnement de projets de coéditions / traductions : partenariats éditoriaux Nord-Sud et Sud-Sud porteurs du label « Le livre équitable », recherches de modèles économiques solidaires (économie sociale et solidaire)

Les orientations 2015-2018 de l’Alliance ont été définies collectivement par les éditeurs lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014). De chacune de ces orientations, découlent des projets et des activités mis en œuvre par l’Alliance sur la période 2015-2018.

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L’éditeur indépendant de création

L’environnement socio-économique, l’approche historique et le contexte politique sont autant de facteurs à prendre en compte pour appréhender dans sa complexité et ses différentes réalités, la notion d’éditeur indépendant. Les éditeurs indépendants au Chili, en France, au Bénin, au Liban ou en Inde, exercent dans un contexte spécifique, ayant des conséquences directes sur leur activité. Cependant, si les réalités diffèrent d’un pays à un autre, il est possible de s’accorder sur un certain nombre de critères pour définir ce qu’est un éditeur indépendant. L’éditeur indépendant conçoit ainsi sa politique éditoriale en toute liberté, de façon autonome et souveraine. Il n’est pas l’organe d’expression d’un parti politique, d’une religion, d’une institution, d’un groupe de communication, ou d’une entreprise. La structure du capital de l’éditeur et l’identité de ses actionnaires informent aussi sur son indépendance : le rachat de maisons d’édition par des grandes entreprises sans aucun lien avec le métier d’éditeur et la mise en place d’une politique de rentabilité élevée impliquent bien souvent une perte d’indépendance et un remaniement de la ligne éditoriale. L’éditeur indépendant, tel que défini par les éditeurs de l’Alliance, est un éditeur de création : à travers ses choix éditoriaux souvent innovants, sa liberté d’expression, ses prises de risque éditoriales et financières, il participe au débat d’idées, à l’émancipation et au développement de l’esprit critique des lecteurs. En cela, il est un acteur majeur de la bibliodiversité.

À lire aussi : Éditeurs indépendants, de l’age de raison vers l’offensive ?, de Gilles COLLEU, collection « État des lieux de l’édition ».

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Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants 2014

En 2014, lors de la rencontre de clôture des Assises internationales de l’édition indépendante (Le Cap, Afrique du Sud), 400 éditeurs indépendants de 45 pays ont signé la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants 2014. Rédigée collectivement en trois langues de travail le 20 septembre 2014 au Cap, la Déclaration 2014 est disponible en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, portugais, arabe, farsi, italien...).

Lire ici les 80 recommandations & outils (sur le numérique, les politiques publiques du livre, la littérature jeunesse, l’édition en langue nationale et locale, les partenariats éditoriaux solidaires et le « Livre équitable » et le don de livres) issus des Assises internationales de l’édition indépendante.

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Bibliodiversité

La bibliodiversité est la diversité culturelle appliquée au monde du livre. En écho à la biodiversité, elle fait référence à une nécessaire diversité des productions éditoriales mises à la disposition des lecteurs. Si les grands groupes participent, par l’importance quantitative de leur production, à une certaine diversité éditoriale, cela ne suffit pas à garantir la bibliodiversité, qui ne se mesure pas uniquement en nombre de titres disponibles. Les éditeurs indépendants, bien qu’ils se soucient de l’équilibre économique de leur maison d’édition, sont avant tout préoccupés par les contenus qu’ils publient. Leurs ouvrages peuvent apporter un autre regard et une autre voix, à côté de l’offre éditoriale plus standardisée des grands groupes. La production éditoriale des éditeurs indépendants, et les moyens de diffusion qu’ils privilégient (librairies indépendantes notamment) pour la porter aux lecteurs, sont ainsi indispensables pour préserver et enrichir la pluralité et la diffusion des idées. On peut attribuer l’invention du terme bibliodiversité à des éditeurs chiliens, lors de la création du collectif « Editores independientes de Chile » à la fin des années 1990. L’Alliance internationale des éditeurs indépendants a fortement contribué à la diffusion et à la promotion de ce terme en plusieurs langues, notamment grâce aux Déclarations de Dakar (2003), de Guadalajara (2005), de Paris (2007), du Cap (2014) et de Pampelune-Iruñea (2021). Depuis 2010, la Journée internationale de la bibliodiversité est célébrée tous les 21 septembre (jour du printemps dans l’hémisphère Sud).

Voir l’article « Bibliodiversité » sur Wikipédia en français
L’article existe aussi en anglais, en espagnol, en portugais.

La bibliodiversité, en images !

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Prédations

Des livres déversés sur un marché par conteneurs entiers, des livres produits dans un autre contexte culturel donnés gratuitement aux lecteurs ou aux bibliothèques publiques, la mise en place de succursales locales par des groupes éditoriaux venus d’ailleurs et visant à créer les conditions d’un monopole… À travers quelques exemples d’interventions dommageables pour les marchés éditoriaux en voie de développement, Étienne GALLIAND (fondateur de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants) dresse un panorama des actes de prédation directs ou indirects que subissent les marchés émergents. Un panorama édifiant.

En complément de cet article, consultez ici le Guide du partenariat éditorial équitable mais aussi les réflexions, rencontres, outils et plaidoyers que l’Alliance a développé sur les marchés du livre scolaire et le don de livres notamment.

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Activités

La sourde violence des rêves

Auteur(s) : K. Sello DUIKER ; traducteur : Jean-Yves KRUGER-KATELAN
Pays de parution : France, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 23 € ; 36 CHF

Roman vaste, dense, osé, ce roman d’apprentissage, La sourde violence des rêves raconte la plongée de Tshepo dans la dépression, voire la folie, puis sa lente émersion via la prostitution qui lui fait connaître la fraternité, la tendresse et même l’amour. Son parcours suivra les voies de la ville du Cap, sorte de San Francisco des antipodes, à l’image de cette société multiple où il côtoie des personnes de toutes origines, des plus pauvres aux plus aisés.

Roman polyphonique, La sourde violence des rêves est traversé de réflexions nombreuses brillantes sur le rapport entre les hommes et les femmes, l’identité sexuelle, l’homosexualité, les relations entre les « races », l’alcool, la drogue, les communautés... Ce roman brosse une fresque formidable de la vie au Cap (Afrique du Sud), au tournant du siècle, creuset d’un nouveau monde où affleure une nouvelle géographie des genres. Vaste odyssée urbaine, La sourde violence des rêves propose une « saison en enfer » moderne.

K. Sello DUIKER, né en 1974, grandit dans l’Afrique du Sud post-apartheid à Soweto (township de Johannesburg), le cœur de la révolte anti-apartheid. Né de parents issus de la classe moyenne, il devient un des premiers étudiants noirs à fréquenter un lycée privé essentiellement réservé à l’élite blanche. Quand Nelson Mandela devient le premier président noir du pays, Sello DUIKER a vingt ans. Après des études en Grande-Bretagne, il devient rédacteur publicitaire, scénariste et responsable de programmes à la télévision sud-africaine. Il a vingt-sept ans quand il publie La sourde violence des rêves. K.Sello Duiker a été l’un des éléments le plus brillant et le plus prometteur de la nouvelle génération post-apartheid.

Année de publication : 2014, 496 pages, 15 X 22 cm
ISBN France : 978-2-3641-303-95
ISBN Suisse : 978-2-8290-470-4

Plus d’informations sur le site des éditions Vents d’ailleurs et le site des éditions d’en bas.

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Les Assises internationales de l’édition indépendante en 2014 !

Pays de parution : Afrique du Sud

Après la tenue de 6 ateliers thématiques et préparatoires entre novembre 2012 et décembre 2013, le 7e et dernier atelier thématique des Assises aura lieu du 30 avril au 2 mai 2014 à Abu Dhabi, en partenariat avec la Foire du livre d’Abu Dhabi. Cet atelier sur « Le numérique : quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ? » réunira 15 éditeurs et experts numériques. Plus d’informations à venir prochainement...

Du 17 au 22 septembre 2014, la rencontre du Cap (Afrique du Sud) conclura les Assises internationales de l’édition indépendante. Plus de 50 éditeurs indépendants de 40 pays seront ainsi présents au Cap pour cette rencontre interculturelle et inter-linguistique en faveur de la bibliodiversité.
Un événement mené en partenariat avec l’Open Book Festival.
Pour en savoir plus, contactez l’équipe de l’Alliance et télécharger le dossier ci-dessous.

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André Schiffrin, un compagnon de route disparaît

André Schiffrin, grande figure de l’édition indépendante, est décédé ce dimanche 1er décembre 2013 à Paris. Son travail et ses analyses (L’édition sans éditeurs, Le contrôle de la parole…) ont joué un rôle essentiel dans la création de l’Alliance aux débuts des années 2000.
Après une carrière à la tête de Pantheon books (États-Unis), André Schiffrin quitte le groupe Random House, pour créer au début des années 1990 The New Press, maison d’édition à but non lucratif, membre de l’Alliance.
André Schiffrin a écrit plusieurs textes fondamentaux sur les enjeux de l’édition indépendante, traduits dans de nombreuses langues. Son dernier livre, L’Argent et les mots, a été traduit et coédité dans le réseau arabophone de l’Alliance par Al Intishar (Liban), Med Ali (Tunisie) et Atlas Publishing (Syrie).
En cette période d’Assises internationales de l’édition indépendante, et alors même qu’André Schiffrin avait pris part aux Assises de Paris en 2007, l’Alliance perd un compagnon de route – sa mémoire et ses réflexions continueront de nous accompagner. Les éditeurs indépendants des quatre coins du monde lui rendent hommage ici.

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Les nouveautés du fonds « Lectures d’Afrique(s) » à découvrir d’urgence !

Le fonds Lectures d’Afrique(s) rassemble aujourd’hui la production de six maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Rwanda, Togo) et du Brésil.

Découvrez les nouveautés des éditions Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Jeunes Malgaches (Madagascar), Graines de Pensées (Togo), Pallas (Brésil) et Ruisseaux d’Afrique (Bénin). Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en malgache, en portugais, en kinyarwanda, en français, si vous désirez tout simplement découvrir des auteurs et illustrateurs africains et brésiliens... la solution est ici... téléchargez le catalogue !

Télécharger le catalogue ici :

Téléchargez les nouveautés du fonds Lectures d’Afrique(s) !

Retrouvez l’intégralité du catalogue ici.

Contactez l’Alliance internationale des éditeurs indépendants pour passer commande ou pour tout renseignement supplémentaire.

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La collection « Terres solidaires » à l’honneur au Salon du livre d’Abidjan, 12 - 16 novembre 2013

Pays de parution : Côte d’Ivoire

À l’occasion de la parution de La civilisation, ma mère !... de Driss CHRAIBI et de Loin de mon père de Véronique TADJO, la collection « Terres solidaires » sera à l’honneur du 12 au 16 novembre 2013 au Salon du livre d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En présence de Ken BUGUL pour le roman De l’autre côté du regard et de Véronique TADJO pour le roman Loin de mon père. Retrouvez également à Abidjan des éditeurs de la collection : les éditions Édilis (Côte d’Ivoire), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), les éditions Le Fennec (Maroc), les éditions Graines de pensées (Togo).
Un événement organisé et soutenu par les éditions Éburnie.

« Terres solidaires » : les grands noms de la littérature africaine rassemblés dans une collection solidaire et panafricaine. Une collection soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie, Claude Calame (EHESS, Paris), l’Institut français.
Pour en savoir plus sur la collection,cliquez ici.

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Walaandé, l’art de partager un mari

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : Liban, Tunisie
Langue(s) : arabe

Une coédition des éditions Al Intishar / Centre de publication arabe (Liban), Dar Al Farabi (Liban) et Med Ali Éditions (Tunisie), soutenue par la Fondation Prince Claus, récompensant un flux de traduction rare et favorisant la diffusion des œuvres d’un continent à un autre.

Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.

Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien maussade, conflictuel, stressant voire dramatique d’un foyer polygamique riche de sa variété de la gent féminine, des signes extérieurs d’aisance mais achalandés de problèmes.

C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua comme il y en a tant, où le père de famille, homme d’affaires roule-carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs, renouvelle son cheptel féminin au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.

Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne d’une maisonnée qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse. Mais non. Walaandé décrit plutôt une existence fastidieuse pour tous.

Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture à cette concession immense où parfum, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y aurait finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies. Mais surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du « répudiateur suprême », cet époux au verbe naguère mielleux qui, du temps où il sollicitait les faveurs de sa cible, lui avait décrit la beauté du mirage où il allait hélas, l’enchaîner. C’est à peine si dans la déclamation de son amour, il ne lui avait fait visualiser les battements de son cœur. La même mélodie du bonheur à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.

Ce roman est, comme toute œuvre de l’esprit, inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoutantes. Les travers de la polygamie telle que décrite ici en font un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes, qui dans leur jeunesse avaient rêvé de l’homme amoureux ; et non seulement de cette limousine parfumée qui d’ailleurs pour luxueuse qu’elle soit, se révèle finalement, la version extérieure d’une prison où s’enterrent les rêves.

Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle et Égyptienne par sa mère. Cette mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire, écrire seulement, et plus encore sur un sujet jusque là tabou dans sa société, le mariage polygamique, qui on le sait est étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles.
Djaïli Amadou AMAL fait sans doute partie de la fine fleur de la nouvelle mouvance des écrivains camerounais du terroir. Son roman a déjà connu une réimpression en moins de six mois. Elle a fait une tournée très remarquée au Cameroun et au Tchad dans les réseaux des Alliances françaises sur le thème de la polygamie.

Date de publication de la traduction en arabe : 2013, 144 pages, 16,5 X 21,5 cm, ISBN : 978-614-404-419-3
Édition originale : 2010, éditions Ifrikiya, Cameroun

Quatrième de couverture de Walaandé, l'art de partager un mari

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Le Comité international des éditeurs indépendants réuni à Paris, 17-19 octobre 2013

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) se réunira à Paris du 17 au 19 octobre à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et des civilisations) pour sa réunion annuelle. Au programme de ces journées : présentation et analyse par les éditeurs des premières conclusions (outils et recommandations) issues des ateliers préparatoires des Assises internationales de l’édition indépendante ; préparation de la rencontre générale clôturant les Assises au Cap en septembre 2014.

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La diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?, 13 - 15 octobre 2013, Francfort (Allemagne)

Pays de parution : Allemagne

Après Guadalajara en novembre 2012, Paris, Bologne en mars 2013 et Ouagadougou en juin 2013... le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante aura lieu à Francfort du 13 au 15 octobre 2013, sur le thème « Diffusion et distribution des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes ? ».

Quinze éditeurs d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Afrique partageront leurs expériences et leur savoir-faire, leur permettant de s’interroger sur les solutions offertes par le numérique pour la diffusion de leurs ouvrages, de mutualiser certains outils, et de faire naître des projets de traductions et coéditions.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et grâce au soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

Pour plus d’informations sur les Assises, cliquez ici !

Les éditeurs seront également présents tout au long de la Foire du livre de Francfort (du 9 au 13 octobre) sur leur stand respectif et/ou sur le stand de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (hall 5.0 D111).

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Loin de mon père

Auteur(s) : Véronique TADJO ; préface d'Emmanuel DONGALA
Pays de parution : Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 45 DM ; 3 300 RWF

Nina, jeune métisse franco-ivoirienne, doit regagner sa terre d’enfance pour les funérailles de son père, le célèbre docteur Kouadio. L’occasion des retrouvailles dans la grande famille lui révèle le personnage de son père, ses zones d’ombre, son héritage inattendu et les secrets de famille. Elle est alors prise dans l’engrenage des désillusions et de la solitude, dans un pays en proie à la montée de la guerre civile.

Loin de mon père nous invite d’une manière subtile à une plongée dans la famille et la société ivoirienne en crise. De cette œuvre dense, émanent authenticité, générosité, tolérance, espoir et poésie.

Née à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française, Véronique TADJO est poète, romancière et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre le plus souvent elle-même. Elle a passé toute son enfance et fait l’essentiel de ses études à Abidjan, puis s’est spécialisée dans le domaine anglo-américain à la Sorbonne Paris IV. Elle a enseigné à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire pendant plusieurs années. Après avoir beaucoup voyagé, elle réside actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est Professeur à l’Université du Witwatersrand.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 262 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Actes Sud (2010)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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La civilisation, ma mère !...

Auteur(s) : Driss CHRAÏBI ; préface Abdelkader DJEMAÏ
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 400 DA

La Civilisation, ma mère !... est le portrait vif et plein d’humour d’une mère aimée et aimante qui se heurte avec entrain aux multiples progrès de la modernité. Née orpheline, pauvre et mariée très tôt à un homme plus âgé qu’elle, condamnée à remplir son rôle d’épouse au foyer, l’héroïne va apprendre à lire et à écrire dans une société marocaine traditionnelle et conservatrice. Elle participera avec enthousiasme aux luttes pour l’indépendance du Maroc et pour la libération de la femme arabe.
Parue en 1972, cette œuvre du patrimoine littéraire africain, habilement servie par une prose poétique, mérite, par la confrontation de deux mondes qu’elle met en scène, d’être l’un des points de passage des espaces littéraires maghrébins et subsahariens aux nombreux référents communs. Roman de la libération de la femme et du refus de la fatalité, La Civilisation, ma mère !... est aussi l’aventure d’une nouvelle naissance africaine qui demeure une préoccupation actuelle.

Né en 1926 au Maroc, Driss CHRAÏBI s’installe en France à partir de 1945 pour ses études. Révélé par son roman Le Passé simple en 1954, il est l’auteur d’une œuvre importante, tour à tour féroce et ironique, abordant des thèmes comme le colonialisme, l’immigration ou encore la place de la femme dans la société traditionnelle marocaine.
Décédé en 2007, Driss CHRAÏBI est l’un des grands écrivains marocains de langue française.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 214 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première : Denoël, 1972

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Gouvernance

Marielle MORIN, membre du Bureau

À l’origine professeur d’anglais et diplômée en langues et littérature comparée, Marielle Morin a eu un parcours professionnel gravitant autour du livre, des langues et de la recherche. Elle a fait un passage au département des droits étrangers des Presses Universitaires de Chicago, a été documentaliste au Centre d’Etudes de l’Inde et de l’Asie du Sud (CNRS- EHESS), a traduit de la littérature indienne de l’anglais (Khushwant Singh, Anita Naïr, Amruta Patil..) et du bengali (Mahasweta Devi) puis est partie pendant huit ans pour diriger les médiathèques et le Bureau du livre de l’Ambassade de France/ Institut français à New Delhi d’abord, puis au Caire, jusqu’en 2014.

Elle est maintenant à nouveau au CNRS où elle s’occupe de projets à dimension internationale pour la recherche en études aréales au sein des groupements d’intérêt scientifiques Asie, Moyen-Orient et mondes musulmans et Études africaines.
Elle continue de s’intéresser aux langues, à la littérature indienne, à la traduction et à l’histoire du livre et collabore comme membre associée au projet universitaire DELI, (Dictionnaire encyclopédique des littératures de l’Inde).

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Georges LORY, membre de l’Assemblée générale

Georges Lory a été conseiller culturel en Afrique du Sud de 1990 à 1994, il participe à la transition démocratique du pays. Entre 1998 et 2008, directeur des Affaires internationales de Radio France Internationale, il fait passer de 76 à 169 le nombre de ses relais FM dans le monde. De 2009 à 2013, il a dirigé la délégation générale de l’Alliance française en Afrique australe.
Il a publié trois recueils de poèmes (dont un en afrikaans), piloté un ouvrage publié par Autrement sur l’Afrique du Sud, traduit des poètes dont Breyten Breytenbach, Antjie Krog et Lebo Mashile, des romans et nouvelles de Nadine Gordimer, Prix Nobel de littérature 1991, des textes de John Coetzee, d’André Brink et de Kopano Matlwa, ainsi que l’écrivain néerlandais Adriaan van Dis. Il est l’auteur de quatre ouvrages, principalement sur l’Afrique du Sud.

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Annie GOGAT, membre de l’Assemblée générale

Annie Gogat travaille pour la Fondation Charles Léopold Mayer en tant que Responsable de la comptabilité. Passionnée par les questions d’intégration, impliquée dans la vie scolaire de son quartier, elle se trouve naturellement en position de médiation dans de nombreux contextes. Après avoir vécu des années à Villeneuve-la-Garenne, elle réside actuellement à Bouffémont (région parisienne). Elle a été la trésorière de l’Alliance entre 2002 et 2020.

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Hélène KLOECKNER, membre de l’Assemblée générale

Hélène Kloeckner est la fondatrice de Beau travail, qui accompagne les organisations pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Auteure d’une enquête sur le livre scolaire en Afrique francophone subsaharienne, parue dans la revue Africultures en 2003, elle a travaillé pendant douze ans dans l’édition, et collaboré aux Nouvelles éditions africaines du Sénégal, à Dakar. Bénévole de l’Alliance depuis 2004, elle a plus particulièrement suivi les coéditions panafricaines de la collection « Terres solidaires ». Elle a été la présidente de l’Alliance entre 2013 et 2020.

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Gérard AIMÉ, membre de l’Assemblée générale

Né en 1946, diplômé du Centre de Formation des Journalistes, DES de sociologie politique, Gérard Aimé débute comme journaliste et photo-reporter au Canada. Co-fondateur des éditions Alternatives, co-auteur des premières publications, il va diriger cette maison d’édition pendant 35 ans, jusqu’à son rachat par les éditions Gallimard. Il est aujourd’hui conseiller auprès de différentes maisons d’édition. Gérard Aimé a été membre du Bureau de l’Alliance entre 2011 et 2016.

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Marie HATET, membre de l’Assemblée générale

Marie Hatet travaille depuis quinze ans dans les secteurs de l’éducation et de la culture. En charge actuellement d’un projet d’éducation artistique et culturelle sur le site de la Villette à Paris, elle est également membre du comité de lecture de l’association Tatoulu (littérature pour la jeunesse), et membre fondatrice de l’association Les Fondeurs de Roue. Elle a rejoint le Bureau de l’Alliance entre 2014 et 2016 et est maintenant membre de l’Assemblée générale de l’association.

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Traductrices et traducteurs

L’Alliance collabore régulièrement avec des traducteurs et traductrices (newsletters mensuelles, documents de communication, de gouvernance, etc.), et tout particulièrement avec :

Nathalie COOREN (pour la langue espagnole)
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Nathalie Cooren a suivi une formation juridique (maîtrise de droit avec une spécialisation en droit européen et international) et en sciences sociales (master en sociologie des conflits). Après avoir longtemps travaillé dans le domaine des relations internationales où la traduction faisait partie intégrante de son quotidien, elle a décidé d’en faire son métier à temps plein.
Plusieurs années passées à l’étranger, en Amérique latine notamment, l’ont également très tôt sensibilisée à l’importance des langues et à la diversité des cultures. Elle traduit de l’espagnol et de l’anglais vers le français, aussi bien des documents dans les domaines juridique, institutionnel, politique, environnemental, touristique, marketing et bien entendu, éditorial, que des ouvrages (voir notamment « Guide du municipalisme : pour une ville citoyenne apaisée, ouverte »).

Danielle CHARONNET (pour la langue espagnole)
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Rachel MATTEAU MATSHA (pour la langue anglaise)
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Rachel Matteau Matsha est maître de conférences à l’Université de technologie de Durban (Afrique du Sud). Ses recherches portent sur l’histoire du livre, la sociologie de la littérature, les études sur l’océan Indien et les études postcoloniales. Née au Québec (Canada), elle est titulaire d’une licence en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en littérature africaine de l’Université de Witwatersrand à Johannesburg (Afrique du Sud). Elle est l’autrice de Real and Imagined Readers. Reading, publishing and censorship under apartheid (UKZN Press, paru en 2018). Elle collabore avec l’Alliance internationale des éditeurs indépendants depuis 2013.

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Bénévoles

Des bénévoles viennent ponctuellement appuyer l’équipe permanente de l’Alliance pour la mise en œuvre du programme d’actions de l’association : nous les remercions infiniment pour leur implication et leur engagement à nos côtés !

Céline ANFOSSI
Céline Anfossi est spécialisée dans la gestion de projets et l’accompagnement. Elle a travaillé dans le secteur du livre, principalement dans l’accompagnement des professionnels (Alliance internationale des éditeurs indépendants, Fill-Fédération interrégionale du livre et de la lecture). Elle continue aujourd’hui d’explorer ces questions, à travers différents types de projets et de publics (femmes en recherche d’emploi, étudiants) et s’intéresse notamment à la thématique de l’insertion professionnelle.

Djamilatou DIALLO
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Née à Tahiti, de parents franco-guinéens, Djamilatou a poursuivi ses études à Paris en Lettres et en Histoire (mémoire de Master d’Histoire antique : « Patrons de cités en Afrique romaine du IIIe au Ve siècle : étude épigraphique »).
À long terme, Djamilatou aimerait se spécialiser dans la protection et la valorisation du patrimoine en travaillant pour différents organismes culturels ici ou ailleurs.
Suite à un stage de 5 mois au sein de l’Alliance (réalisation de la WomenList et de la HotList 2018 présentées à la Foire de Francfort et étude sur le marché du manuel scolaire en Afrique francophone), Djamilatou fait aujourd’hui partie des bénévoles de l’association.

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Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI)

Le CIEI se compose des coordinateurs/trices et vice-coordinateurs/trices des réseaux linguistiques de l’Alliance – les coordinateurs et vice-coordinateurs sont désignés par les membres des réseaux linguistiques. Depuis 2011, le CIEI est un organe indispensable dans la gouvernance de l’Alliance, représentant la voix des éditeur·rices. Le CIEI se réunit physiquement une fois par an en présence des membres du Bureau et de l’équipe de l’Alliance. L’ordre du jour est construit à partir des nécessités et des objectifs de l’Alliance, prenant avant tout en compte les besoins et les attentes exprimés par les membres.

Composition du CIEI :

  • Coordinatrice du réseau anglophone : Colleen Higgs, Afrique du Sud (Modjaji Books)
  • Vice-coordinateur du réseau anglophone : Ronny Agustinus, Indonésie (Marjin Kiri)
  • Coordinatrice du réseau francophone : Élisabeth Daldoul, Tunisie (elyzad)
  • Vice-coordinateurs du réseau francophone : Paulin Assem, Togo (AGO Média) et Jean-Claude Naba, Burkina Faso (Sankofa & Gurli)
  • Coordinatrices du réseau persanophone : Azadeh Parsapour, UK/Iran (Nogaam) et Anahita Mehdipour, Allemagne/Iran (Forough Verlag)

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L’Assemblée des alliés

Cliquez ici pour accéder à la liste des éditeurs membres de l’Alliance.

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