Littérature

Bel abîme

Auteur(s) : Yamen MANAI
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Maroc, Maurice, Sénégal, Togo
Langue(s) : français
Prix : 700 DA, 50 DH, 3 500 FCFA, 50 000 GNF, 350 Rs

Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ».
Mais la rage est déjà là.

Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Bel abîme (Prix Orange du livre en Afrique 2022, Prix de la littérature arabe 2022…) et ses précédents romans, La marche de l’incertitude (2010), La sérénade d’Ibrahim Santos (2011) et L’amas ardent (2017, Prix des Cinq Continents de la Francophonie) sont publiés aux éditions Elyzad en Tunisie.

Maisons d’édition coéditrices : Amalion (Sénégal), Apic (Algérie), Atelier des nomades (Ile Maurice), Ganndal (Guinée), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun), Sankofa & Gurli (Burkina Faso)
Date de publication de la version panafricaine : 2023, 11,5 X 19 cm
© Elyzad, 2021.

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Les 700 aveugles de Bafia

Auteur(s) : MUTT-LON
Pays de parution : République de Guinée, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo
Langue(s) : français
Prix : 3 500 FCFA

Fuyant des pesanteurs familiales et sociales, Damienne Bourdin, jeune médecin, marseillaise, s’engage dans les troupes coloniales. À peine arrivée au Cameroun, elle est sollicitée par le Dr Eugène Jamot pour une mission de la plus haute importance : exfiltrer Debora Edoa, princesse ewondo, nièce du chef supérieur Atangana et unique infirmière du cru. En effet, une bavure médicale, au sein de la mission de prophylaxie de la trypanosomiase dirigée par Jamot, a provoqué la cécité de 700 patients. La révolte gronde et la présence d’Edoa sur les lieux de l’insurrection risque de mettre toute la région à feu et à sang…
À partir de ce drame historique, Mutt-Lon nous plonge au cœur du Cameroun colonial : préjugés, lutte effrénée pour le pouvoir, violence… mais aussi amour, courage et abnégation. Il met en lumière le destin exceptionnel de deux femmes déterminées à faire œuvre utile tout en se réalisant pleinement, et la résistance de l’Afrique ancestrale, incarnée par l’incorruptible Pygmée Ndongo.

Avec ce roman captivant, à l’écriture juste, sobre, incisive, Mutt-Lon poursuit son œuvre de réhabilitation de l’histoire de son pays et, ici, celle de la mission Jamot au Cameroun.

Né en 1973 à Bafia, Mutt-Lon est monteur à la télévision d’État camerounaise, la CRTV, après avoir enseigné les mathématiques. Ceux qui sortent dans la nuit, son premier roman, a reçu le Prix Ahmadou Kourouma 2014.

Coéditeurs : Eburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée Conakry), Graines de Pensées (Togo), Proximité (Cameroun)
Date de publication de la version panafricaine : 2022, 11,5 X 19 cm
© Mutt-Lon, 2020.

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
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Des fourmis dans la bouche

Auteur(s) : Khadi HANE
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Maroc, Togo
Langue(s) : français
Prix : 50 dirhams marocains ; 750 dinars algériens ; 45 000 francs guinées ; 3 000 FCFA

Gratteurs d’écailles dans une poissonnerie, vendeurs ambulants de montres de pacotille ou de statuettes en bois, journaliers payés au noir pour décharger des sacs d’un camion, hommes à tout faire d’un commerçant pakistanais qui revendait des pots de crème à l’hydroquinone censés procurer aux nègres l’éclat d’une peau blanche, la leur ne faisant plus l’affaire. Sur le marché Dejean, on trouvait de tout...

Née au Mali, Khadîja élève seule quatre enfants à Paris, dans le quartier de Château-Rouge. Pétrie de double culture, musulmane mais le doute chevillé au corps, elle se retrouve exclue de sa communauté du fait de sa liaison avec Jacques, le père de son fils métis.
Cercle après cercle, depuis ses voisines maliennes jusqu’aux patriarches du foyer Sonacotra et à ses propres enfants, Khadîja passe en jugement. Mais cette absurde comparution, où Africains et Européens rivalisent dans la bêtise et l’injustice, réveille en elle une force et un humour inattendus.
Tableau intense de Château-Rouge, Des fourmis dans la bouche est porté par une écriture inventive au ton très singulier, fondée sur la double appartenance. Un roman qui dit la difficile liberté d’une femme africaine en France.

Khadi Hane est née à Dakar en 1962. Venue en France pour poursuivre ses études, elle vit aujourd’hui à Paris. En 1998, elle publie son premier roman, Sous le regard des étoiles (Nouvelles éditions africaines du Sénégal). Suivent, entre autres, Le collier de paille (2002), Ma sale peau noire, Il y en a trop dans les rues de Paris (2005), Des fourmis dans la bouche (Denoël, 2011) pour lequel elle reçoit le Prix Thyde Monnier 2012 de la Société des Gens de lettres, et Demain, si Dieu le veut (Joëlle Losfeld, 2015).

Coéditeurs  : Apic (Algérie), Eburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée Conakry), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun), Sankofa & Gurli (Burkina Faso) et Tombouctou (Mali)
Date de publication de la version panafricaine : 2021, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Éditions Denoël, 2011
Maquettage pour le collectif de maisons d’édition : éditions Apic (Algérie)
Choix de la couverture et corrections : le collectif de maisons d’édition
Impression commune en Algérie pour l’Algérie, la Guinée, le Togo, le Burkina Faso et le Mali. Transport des exemplaires d’Algérie vers le Mali par avion puis dispatch dans les différents pays par voie routière.
Impressions locales directement dans les pays pour la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Cameroun.

Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
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Munyal, les larmes de la patience

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : République de Guinée, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Togo
Prix : 3 000 FCFA ; 40 000 francs guinéens

Ramla, Hindou et Safira. Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Ramla est mariée à Alhadji Issa, l’époux de Safira. Sa sœur Hindou épousera son cousin Moubarak. À toutes, l’entourage familial n’aura qu’un seul et unique conseil : Munyal ! Patience !

Violences conjugales, physiques et morales, intrigues, alliances, maraboutismes... Munyal, les larmes de la patience brise les tabous, rompt le silence et lève le voile complice de la condition de la femme dans le Sahel.

Née à Maroua au Nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal vit à Douala. Walaande, l’art de partager un mari et Mistiriijo, la mangeuse d’âmes, ses deux premiers romans, l’ont classée parmi les valeurs sûres de la littérature africaine contemporaine. Mynual, les larmes de la patience a reçu en 2019 le Prix Orange du Livre en Afrique ainsi que le Prix de la Presse panafricaine 2019.

Coéditeurs : Eburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée Conakry), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Sankofa & Gurli (Burkina Faso), Tombouctou (Mali)
Date de publication de la version panafricaine : 2020, 11,5 X 19 cm
Édition première au Cameroun : Proximité, 2019

Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.

Couverture de la version marocaine de la coédition :
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Palestine

Auteur(s) : Hubert HADDAD
Pays de parution : Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie
Langue(s) : français
Prix : 3 500 F CFA ; 10 DT ; 52 DM ; 550 DA

En Cisjordanie, Cham, soldat israélien blessé, est recueilli par une mère et sa fille palestiniennes qui pleurent Nessim, fils et frère disparu. Aux côtés d’Asmahane et de la belle Falastìn, le nouveau Nessim découvre la vie en clandestinité et l’insupportable condition des Palestiniens.
Dans ce roman bouleversant, où les destins individuels enlacent ceux – plus grands – des peuples en conflit, Hubert Haddad peint magistralement le tragique cycle de la violence se régénérant sans fin.

Hubert Haddad est né à Tunis en 1947, d’un père tunisien et d’une mère d’origine algérienne. Ses parents émigrent à Paris en 1950. Son immense œuvre, qui touche à tous les genres, commence à la fin des années soixante. Elle n’a d’égale que les nombreuses récompenses qui la jalonnent. Palestine a reçu le prix des Cinq continents de la Francophonie en 2008 et le prix Renaudot poche en 2009.

Coéditeurs : Apic (Algérie), elyzad (Tunisie), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun)
Date de publication de la version panafricaine : 2017, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Zulma (2007), prix des Cinq Continents 2008

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

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Ceux qui sortent dans la nuit

Auteur(s) : MUTT-LON
Pays de parution : République de Guinée, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigeria, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo
Langue(s) : français
Prix : 3 500 FCFA ; 700 DA

Pour venger la mort prématurée de sa sœur, Alain Nsona force les portes de la société secrète des ewusus qui régit la communauté depuis des millénaires selon un code aussi immuable qu’implacable. Enrôlé par Ada, puissant sorcier à la tête d’une académie de sages, il est contraint à un voyage dans le temps, avec pour mission de rapporter la formule de la dématérialisation des objets. Soucieux de mettre leurs connaissances occultes au service du progrès, ces ewusus projettent en effet de réaliser une révolution scientifique...
Dans ce roman fantastique, à l’écriture maîtrisée, Mutt-Lon interroge le devenir de l’Afrique dans la confrontation de deux périodes – l’ère précoloniale et la modernité – reliées par l’empreinte permanente du surnaturel.

Né en 1973 à Bafia (Cameroun), Mutt-Lon est monteur à la télévision d’État camerounaise, la CRTV, après avoir enseigné les mathématiques. Ceux qui sortent dans la nuit, son premier roman, a reçu le Prix Ahmadou Kourouma 2014.

Coéditeurs : Amalion (Sénégal), Apic (Algérie), Eburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée Conakry), Graines de Pensées (Togo), Proximité (Cameroun), Sankofa & Gurli (Burkina Faso)
Date de publication de la version panafricaine : 2017, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Grasset (2013), prix Ahmadou Kourouma 2014.

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La Saison de l’Ombre

Auteur(s) : Léonora MIANO
Pays de parution : République de Guinée, Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Sénégal, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 600 DA ; 45 DM ; 35 000 GNF ; 3 500 RWF

« Elles marchent côte à côte, serrées l’une contre l’autre, avancent à petits pas vers jedu. La végétation les empêche d’aller plus vite. Elles ne se sont pas munies d’un coutelas, pour trancher les branches rebelles. D’ailleurs, elles ont tout leur temps. Il en est ainsi, lorsqu’on ignore où l’on va : point n’est besoin de se hâter... De quoi s’inquiéter quand on a tout perdu ? »
Dire, avec les mots les plus justes, l’interminable douleur de ceux qui restent après le départ du grand « poisson de fer » des étrangers aux « pieds de poule », tel est le mérite de ce roman de Léonora Miano. Rarement un roman a su nous faire vivre avec autant d’émotion le désespoir et le désarroi des familles frappées en pleine nuit par le feu prédateur des négriers.

Née à Douala (Cameroun) en 1973, Léonora Miano vit en France depuis 1991. L’Intérieur de la Nuit, son premier roman, est paru en 2005. Une dizaine d’autres ont suivi depuis lors, recevant de nombreuses distinctions littéraires. Son écriture s’attache aux expériences subsahariennes et afrodescendantes, les inscrivant dans la conscience du monde. La Saison de l’Ombre a reçu le prix Femina 2013.

Date de publication de la version panafricaine : 2016, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Grasset (2013)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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La sourde violence des rêves

Auteur(s) : K. Sello DUIKER ; traducteur : Jean-Yves KRUGER-KATELAN
Pays de parution : France, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 23 € ; 36 CHF

Roman vaste, dense, osé, ce roman d’apprentissage, La sourde violence des rêves raconte la plongée de Tshepo dans la dépression, voire la folie, puis sa lente émersion via la prostitution qui lui fait connaître la fraternité, la tendresse et même l’amour. Son parcours suivra les voies de la ville du Cap, sorte de San Francisco des antipodes, à l’image de cette société multiple où il côtoie des personnes de toutes origines, des plus pauvres aux plus aisés.

Roman polyphonique, La sourde violence des rêves est traversé de réflexions nombreuses brillantes sur le rapport entre les hommes et les femmes, l’identité sexuelle, l’homosexualité, les relations entre les « races », l’alcool, la drogue, les communautés... Ce roman brosse une fresque formidable de la vie au Cap (Afrique du Sud), au tournant du siècle, creuset d’un nouveau monde où affleure une nouvelle géographie des genres. Vaste odyssée urbaine, La sourde violence des rêves propose une « saison en enfer » moderne.

K. Sello DUIKER, né en 1974, grandit dans l’Afrique du Sud post-apartheid à Soweto (township de Johannesburg), le cœur de la révolte anti-apartheid. Né de parents issus de la classe moyenne, il devient un des premiers étudiants noirs à fréquenter un lycée privé essentiellement réservé à l’élite blanche. Quand Nelson Mandela devient le premier président noir du pays, Sello DUIKER a vingt ans. Après des études en Grande-Bretagne, il devient rédacteur publicitaire, scénariste et responsable de programmes à la télévision sud-africaine. Il a vingt-sept ans quand il publie La sourde violence des rêves. K.Sello Duiker a été l’un des éléments le plus brillant et le plus prometteur de la nouvelle génération post-apartheid.

Année de publication : 2014, 496 pages, 15 X 22 cm
ISBN France : 978-2-3641-303-95
ISBN Suisse : 978-2-8290-470-4

Plus d’informations sur le site des éditions Vents d’ailleurs et le site des éditions d’en bas.

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Walaandé, l’art de partager un mari

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : Liban, Tunisie
Langue(s) : arabe

Une coédition des éditions Al Intishar / Centre de publication arabe (Liban), Dar Al Farabi (Liban) et Med Ali Éditions (Tunisie), soutenue par la Fondation Prince Claus, récompensant un flux de traduction rare et favorisant la diffusion des œuvres d’un continent à un autre.

Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.

Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien maussade, conflictuel, stressant voire dramatique d’un foyer polygamique riche de sa variété de la gent féminine, des signes extérieurs d’aisance mais achalandés de problèmes.

C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua comme il y en a tant, où le père de famille, homme d’affaires roule-carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs, renouvelle son cheptel féminin au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.

Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne d’une maisonnée qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse. Mais non. Walaandé décrit plutôt une existence fastidieuse pour tous.

Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture à cette concession immense où parfum, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y aurait finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies. Mais surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du « répudiateur suprême », cet époux au verbe naguère mielleux qui, du temps où il sollicitait les faveurs de sa cible, lui avait décrit la beauté du mirage où il allait hélas, l’enchaîner. C’est à peine si dans la déclamation de son amour, il ne lui avait fait visualiser les battements de son cœur. La même mélodie du bonheur à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.

Ce roman est, comme toute œuvre de l’esprit, inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoutantes. Les travers de la polygamie telle que décrite ici en font un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes, qui dans leur jeunesse avaient rêvé de l’homme amoureux ; et non seulement de cette limousine parfumée qui d’ailleurs pour luxueuse qu’elle soit, se révèle finalement, la version extérieure d’une prison où s’enterrent les rêves.

Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle et Égyptienne par sa mère. Cette mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire, écrire seulement, et plus encore sur un sujet jusque là tabou dans sa société, le mariage polygamique, qui on le sait est étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles.
Djaïli Amadou AMAL fait sans doute partie de la fine fleur de la nouvelle mouvance des écrivains camerounais du terroir. Son roman a déjà connu une réimpression en moins de six mois. Elle a fait une tournée très remarquée au Cameroun et au Tchad dans les réseaux des Alliances françaises sur le thème de la polygamie.

Date de publication de la traduction en arabe : 2013, 144 pages, 16,5 X 21,5 cm, ISBN : 978-614-404-419-3
Édition originale : 2010, éditions Ifrikiya, Cameroun

Quatrième de couverture de Walaandé, l'art de partager un mari

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Loin de mon père

Auteur(s) : Véronique TADJO ; préface d'Emmanuel DONGALA
Pays de parution : Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 45 DM ; 3 300 RWF

Nina, jeune métisse franco-ivoirienne, doit regagner sa terre d’enfance pour les funérailles de son père, le célèbre docteur Kouadio. L’occasion des retrouvailles dans la grande famille lui révèle le personnage de son père, ses zones d’ombre, son héritage inattendu et les secrets de famille. Elle est alors prise dans l’engrenage des désillusions et de la solitude, dans un pays en proie à la montée de la guerre civile.

Loin de mon père nous invite d’une manière subtile à une plongée dans la famille et la société ivoirienne en crise. De cette œuvre dense, émanent authenticité, générosité, tolérance, espoir et poésie.

Née à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française, Véronique TADJO est poète, romancière et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre le plus souvent elle-même. Elle a passé toute son enfance et fait l’essentiel de ses études à Abidjan, puis s’est spécialisée dans le domaine anglo-américain à la Sorbonne Paris IV. Elle a enseigné à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire pendant plusieurs années. Après avoir beaucoup voyagé, elle réside actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est Professeur à l’Université du Witwatersrand.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 262 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Actes Sud (2010)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
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