Écosociété

Pillage, corruption et criminalité en Afrique -
Alain DENEAULT
 (avec Delphine ABADIE et William SACHER)



Noir Canada s’attaque à l’image factice, répandue sur la scène internationale, d’un Canada intrinsèquement pacifiste, bon et généreux. Rédigé à partir de sources internationales nombreuses, crédibles et déjà rendues publiques, cet ouvrage se donne pour mission d’informer le public des abus ou, parfois, crimes que commettent en Afrique de nombreuses sociétés canadiennes.
Le Canada est présent dans tous les programmes de coopération et d’aide de toutes sortes envers l’Afrique, se présentant comme le grand frère bienfaiteur... Pourtant, dans les faits, le Canada appuie politiquement et financièrement des sociétés canadiennes qui exploitent le sol africain et enregistrent des profits colossaux principalement à la Bourse de Toronto, alors qu’elles se rendent coupables des pires abus en Afrique. Le Canada est-il en passe de devenir un « paradis judiciaire » pour les sociétés minières ?
Alain Deneault décrit avec lucidité et ironie toute l’architecture d’un système politique et financier honteux, qui légitime et soutient le pillage des ressources du continent africain. Il démontre avec éloquence que le Canada est loin de cet « ami de l’Afrique » qu’il se targue d’être.

Alain DENEAULT a fait paraître des articles dans de nombreux journaux et revues et est l’auteur de Paul Martin et compagnies, Soixante thèses sur l’alégalité des paradis fiscaux (VLB, 2004). Il anime aussi le collectif ressources d’Afrique, au sein duquel Delphine Abadie, William Sacher, chercheurs, ont travaillé à l’élaboration de Noir Canada.

Depuis la parution de Noir Canada, les auteurs et la maison d’édition sont victimes de deux poursuites-bâillon de 11 millions de $ CAN de la part des sociétés aurifères Barrick Gold et Banro Corporation. Pour en savoir plus : http://slapp.ecosociete.org/

2008 - 352 pages - 26 € - ISBN : 978-2-923165-42-4

Vers une société de décroissance

 -
Paul ARIÈS - 

Préface de Serge MONGEAU

Quand 20% des humains s’approprient 86% des ressources disponibles sur Terre, parler de décroissance devient une nécessité. Si les six milliards d’être humains vivaient comme les occidentaux, nous aurions besoin de trois planètes. À l’heure où le système financier et économique bat de l’aile, ce livre tombe à point. Dans Désobéir et grandir, Paul Ariès nous montre qu’il devient indispensable que nos sociétés réapprennent le sens des limites et renouent avec une primauté du politique sur l’économique.
Devant la montée des inégalités sociales et la destruction de l’environnement, l’auteur revendique le recours à la désobéissance civique pour remettre l’intérêt général et la justice sociale au centre de nos choix de société. Les humains doivent ainsi réapprendre à être des citoyens et à s’emparer du politique. Pour Ariès, le consom’acteur enferme encore et toujours l’individu dans un rapport économique biaisé dont il faut urgemment sortir.
De notre rapport déstructuré à l’alimentation à l’obsession du pouvoir d’achat en passant par le retour au rationnement ou les dérives religieuses et intégristes de la décroissance, Paul Ariès nous permet d’appréhender le concept de décroissance sous un jour nouveau, grâce à la variété de sujets qu’il analyse.

Paul ARIÈS est professeur de sciences politiques et auteur de nombreux essais. Il est connu pour ses travaux sur les sectes et son militantisme contre la malbouffe. Il est l’un des principaux acteurs de la décroissance équitable.

2009 - 216 pages - 14 € -


 ISBN : 978-2-923165-47-9 - 
Collection « Actuels »

Anaïs AIRELLE

C’est l’histoire d’une fille qui a mal démarré. Dévorée de questions et de révoltes, saturée de violence, elle part sur les routes. Routes vides et froides du Canada, chemins fliqués de France. Elle a mal à l’absurde, mal aux repères, mal aux humains.
C’est le récit d’une errance dans un monde d’addictions, d’insomnies, d’arrestations brutales, de rejets. Mais aussi un monde d’entraide et d’amitiés. D’univers en univers, de rencontres en rencontres, elle regarde les gens vivre : désespoir, égoïsme, indifférence, fragilité et générosité malgré tout. Sa soif d’humanité est aussi forte que le tourbillon sombre qui l’emporte.
Ce récit d’une itinérance, vécue de l’intérieur, nous parle d’une réalité trop souvent occultée et nous explose en plein cœur.

Derrière ce parcours se cache en fait une série de micro-essais qui composent la toile d’une réflexion plus vaste sur nos sociétés tout en nous dévoilant côté sombre et méconnu. Cette réflexion, très sentie, très vécue, est certainement aussi pertinente que n’importe quel essai (…).
Simon Tremblay-Pepin, Le Couac.

Anaïs AIRELLE est née à Marseille, a 21 ans et vit entre la France et le Québec. Aide-soignante, spécialiste des petits boulots précaires et des plans foireux, Pourquoi j’meurs tout le temps ? est son premier livre.

2009 - 136 pages - 11 € - ISBN : 978-2-923165-53-0