Plusieurs maisons d’édition étant situées dans un même pays (voire dans une même ville), il est nécessaire de zoomer sur le pays ou la ville qui vous intéresse pour voir l’ensemble des maisons d’édition.
Regensi Melati Mas A9/10
Serpong
Tangerang Selatan 15323
Indonésie
Tél: +62 813 85319131
www.marjinkiri.com
Fondée en 2005, Marjin Kiri (« marge de gauche ») est une maison d’édition indépendante indonésienne qui se consacre à la promotion de la pensée critique / gauchiste au sein des universités et du grand public. Marjin Kiri publie principalement dans les domaines des sciences humaines et sociales, économie politique, histoire, cultural studies, écologie et littérature.
L’équipe de Marjin Kiri :
Ronny Agustinus, Muhammad Iqbal, Roos Wijayanti Ken Petung, Mia Fiona Erlita, Pradewi Tri Chatami et Ramandhatia Ulfa Atrianto
Wijaya HERLAMBANG
“When normality is built atop mass graves, and secured by terror and lies, a moral vacuum is inevitable. Wijaya Herlambang brilliantly analyses both the historical development and discursive dynamics of this vacuum.”
— Joshua Oppenheimer, director of the award-winning documentaries The Act of Killing and The Look of Silence
The persistence of anti-communism in Indonesia was not only a result of years of political campaigning by the New Order regime, but also of cultural aggression against communism, particularly through the justification of the violence against the alleged communist members in 1965-1966.
By discussing how the New Order and its cultural agents utilised cultural products –literary works, school textbooks and films—in legitimating violence against communists, this book attempts to explore the ways in which the 1965-1966 massacre was normalised.
A controversial bestseller upon its release, this book reveals the previously unknown ties between Indonesian literary giants like Goenawan Mohamad and Mochtar Lubis with CIA-backed Congress for Cultural Freedom and its agents in Asia. It also analyses the resistance of contemporary cultural organizations in Indonesia against the anti-communist legacies of the New Order.
November 2013 (first published) ; third edition - 334 pages - 14 X 20,3 cm (paperback) - IDR85,000 - ISBN : 978 979 1260 43 5
Mahfud IKHWAN
Winner of the Khatulistiwa Literary Award 2017
“This is a story that happened not so long ago. A grim tale full of blood. Just about two times village chief’s elections ago, probably right after the government party won for the first time against Islamic party around here.”
Thus how Warto Kemplung began his story to whoever wanted to listen to him on the coffee stall : a love story between Mat Dawuk and Inayatun, an ugly withdrawn youngster and a beautiful flirtatious girl—controversial couple disdained by their own neighborhood, with social life in a remote Javanese village as a background, an idyllic life that was transformed heavily by cash crop, illegal logging and job as migrant workers in Malaysia.
The problem is : was there any truths on Warto’s story, or was it just a babbling nonsense to cover up his own past ?
A powerful novel told with humor, actions and rhytms of Hindi movies—from the erudite pen of a rising star in Indonesian literary scene.
June 2017 (first published) ; third printing - 182 pages - 14 X 20,3 cm (paperback) - IDR58,000 - ISBN 978-979-1260-69-5
Saras DEWI
Environmental ethics and movements have accurately demonstrated the various damages and degradation of nature due to human activities. The anthropocentric worldview has been blamed as the source of disequilibrium between men and nature.
However, ethical approach to the problem of disequilibrium is no longer sufficient. There must be a new and vigorous method to solve the crux of the matter. Ecophenomenology proposes new ontology towards human and nature. Through the philosophies of Husserl, Merleau-Ponty and Heidegger, ecophenomenology aims to a more rigorous argument to investigate the relation between human and nature, enables us to think a more radical problem of disequilibrium.
“[The author] believes that philosophy is conscience, and intellectual arguments were built upon that. This book was written to defend Benoa Bay from the threat of reclamation.” — Bali Post
March 2015 (first published) ; second printing - 172 pages - 14 X 20,3 cm (paperback) - IDR54,000 - ISBN : 978 979 1260 42 8
Contact : Ronny AGUSTINUS
Responsable : Pradewi TRI CHATAMI
II PLTX - Sococe - Rue K115 - Villa 109
01 BP 2290 Abidjan 01
Côte d’Ivoire
Tél: +225 22 410 821 / 22 410 857
www.vallesse.ci
Créée en 2005, Vallesse possède un fonds éditorial de près d’une cinquantaine d’ouvrages dont 11 sont agréés au programme scolaire du 1er cycle, des ouvrages parascolaires agréés et des ouvrages de littérature jeunesse. Elle a, par ailleurs, quatre collections à son actif :
Vallesse est membre de l’ASSEDI (Association des Éditeurs de Côte d’Ivoire) et également membre d’Afrilivres (Association des Éditeurs Francophones au sud du Sahara). Fidèle Diomandé, directrice de Vallesse, est trésorière de ces deux associations.
Vallesse a organisé le concours d’écriture dénommé « Manuscrit d’or », qui a permis de révéler certains auteurs. L’entreprise compte relancer ce concours dans les prochaines années.
En 2015, Vallesse a obtenu le prix Afrilivres du meilleur éditeur.
À la création de notre maison d’édition, nous recherchions une dénomination originale, quelque chose qui ait un lien avec notre culture. C’est ainsi que nous avons trouvé Vallesse qui vient du terme valêsseu, qui signifie dans la langue de l’ethnie Dan (peuple de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire) : « c’est bon d’être grand, d’être ambitieux ». Parce que pour nous, « être grand, être ambitieux », c’est produire des ouvrages de qualité, mais c’est aussi, et peut-être surtout, faire du Livre, un ami pour la vie.
Serge GRAH
« On le sait singulier, le parcours de Madeleine Tchicaya, fait de choix, de responsabilité, de persévérance et de dynamisme intellectuel. C’est un exemple à enseigner dans les écoles. Car Madeleine Tchicaya se décrit comme une personne de valeur, sincère avec les autres et avec elle-même. Madeleine Tchicaya est une icône… Dans ce livre, elle dépasse son cas particulier pour donner sa vision de la vie. En dehors de toutes considérations, elle y réaffirme ses convictions les plus profondes. » (Extrait de la préface de l’ouvrage)
2017 - 128 pages - 13 cm x 21 cm - 3 000 FCFA - ISBN : 978-2-916532-59-2
Attita HINO
Au grand dam de tous, le grand masque déclare Dibahou, le fils aîné, coupable de sorcellerie et le sang des familles des défunts crie vengeance. Ne pouvant supporter cette injustice, il crie au mensonge du grand masque qi le bannit derechef du village. Dibahou part mais avec lui, il entraîne dans son sillage toute sa famille et ses amis prêts à tourner le dos au passé…
2018 - 216 pages - 14 cm x 21 cm - 3 500 FCFA - ISBN : 978-2-916532-85-1
Grâce MINLIBE
Cyrielle est folle. Follement amoureuse du beau Wilfried. Il est l’homme de sa vie. Elle croit en leur amour. Le seul problème, leur différence d’âge. Willy est un adulte de 26 ans. Une situation qui les oblige à vivre en cachette leur idylle. Cyrielle est sincère. Elle est vraie. Elle est heureuse. Heureuse d’aimer…
2017 - 264 pages - 13,5 cm x 21 cm - 4 500 FCFA - ISBN : 978-2-916532-70-7
Contact : Fidèle DIOMANDE
L’Association des éditeurs indépendants d’Équateur est constituée d’un groupe de petites et moyennes entreprises culturelles, convaincues de la nécessité de se regrouper pour générer des politiques intrinsèques au secteur à partir d’une confédération unifiée.
Voici quelques-uns des objectifs qui l’animent :
1. Promouvoir le développement de l’industrie éditoriale aux niveaux national et latino-américain en développant des liens de coopération et d’échange.
2. Veiller à la libre circulation des livres au niveau national et sur la scène internationale.
3. Promouvoir la culture du livre et de la lecture comme facteurs essentiels pour le développement de l’être humain et la construction d’une société de citoyens.
4. Contribuer à la démocratisation effective du livre et de la lecture en Équateur comme moyen de promouvoir le respect du droit de chaque citoyen de participer librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts, de contribuer au progrès scientifique et de goûter aux bienfaits qui en découlent.
5. Promouvoir la bibliodiversité, expression de la diversité culturelle à travers le livre, comme garantie de la pluralité des contenus et des approches littéraires, artistiques et scientifiques.
6. Canaliser les initiatives des éditeurs indépendants et/ou autonomes dans le but de préserver le statut de bien public du livre et des produits éditoriaux connexes.
7. Encourager la reconnaissance du travail éditorial et de la créativité littéraire en Équateur et en Amérique latine.
8. Représenter, à l’échelle nationale et internationale, les intérêts des partenaires, et développer des initiatives qui renforcent le rôle de l’éditeur en tant qu’agent culturel indispensable.
9. Favoriser, encourager, organiser, parrainer et contribuer à l’élaboration de politiques nationales visant à développer l’industrie de l’édition et à promouvoir la lecture en Équateur.
10. Promouvoir la défense des droits de l’auteur, de l’illustrateur, de l’artiste et de l’éditeur, en favorisant une culture du respect de la propriété intellectuelle et en encourageant l’application des mécanismes prévus par la loi pour lutter contre le piratage éditorial et la reprographie non autorisée.
11. Promouvoir et mener des activités qui tendent vers la consolidation et l’ouverture des marchés du livre, tant en Équateur qu’à l’étranger.
12. Promouvoir la circulation des livres, aux niveaux national et international.
13. Encourager l’expansion des réseaux de circulation du livre et soutenir le développement de librairies indépendantes.
14. Plaider en faveur du développement d’un réseau national de bibliothèques publiques.
15. Promouvoir et encourager la professionnalisation des agents qui composent l’industrie de l’édition en Équateur.
L’Association des éditeurs indépendants d’Équateur est donc heureuse de faire connaître les efforts déployés par ses membres en vue de contribuer à l’un des objectifs énoncés dans ses statuts fondateurs, à savoir la diffusion de la lecture dans le pays. Nous croyons que cette humble contribution, pensée à la fois pour le lecteur et pour les professionnels du monde du livre, permettra de favoriser le lien entre les auteurs et leur public.
À écouter : une interview de Germán GACIO BAQUIOLA, réalisée par le CERLALC.
Rue Edgar Laurent
Curepipe
Maurice
www.atelierdesnomades.com
L’Atelier des Nomades est une maison d’édition franco-mauricienne créée en 2010 par Corinne Fleury et Anthony Vallet. La maison a développé au fil des années un catalogue avec une écriture visuelle forte en art de vivre et en littérature jeunesse. Chaque ouvrage est une passerelle pour la valorisation de l’art dans l’océan Indien par la rencontre des cultures, le brassage d’idées et de création.
Atelier des nomades / adresse en France :
13, rue Anna Jacquin
92100 Boulogne Billancourt
Lire ici les interviews de Corinne Fleury, en partenariat avec ActuaLitté (20 mars 2018) ; en partenariat avec ActuaLitté (19 août 2020).
Lire aussi « Maintenir le lectorat jeunesse à Maurice : l’Atelier des nomades pendant et après le confinement », Takam Tikou - Bnf/Centre national de la littérature pour la jeunesse, novembre 2020.
Shenaz PATEL et Sébastien PELON
Comment Tizan a transformé une sauterelle en vache ? Pourquoi un éléphant et une baleine sont convaincus qu’un petit lièvre est beaucoup plus fort qu’eux ? Autour de Tizan, du compère jaco, du lièvre et des personnages populaires de la tradition orale mauricienne, ce recueil réunit 9 contes rusés et drôles pour découvrir une île Maurice remplie de malice.
2013 - 48 pages relié cartonné ou 24 pages broché - 18 x 26 cm - 12,50 € - ISBN : 978-2-919300-03-7
Corinne FLEURY et Sébastien PELON
Dans un village de l’île Maurice vit le dodo aux plumes d’or. Son fabuleux pouvoir attire la convoitise des villageois. Le dodo est menacé. Seule la bonne femme Mimine décide de le protéger.
Mais saura-t-elle déjouer les ruses des cupides villageois ?
2014 - 24 pages - relié cartonné - 21,5 x 19,5 cm - 9 € - ISBN : 978-2-919300-07-5
Shenaz PATEL et Emmanuelle TCHOUKRIEL
Les singes chapardeurs, des bêbêtes-ciseaux qui n’ont peur de rien, un gecko qui se prend pour un papillon, un courtpas bien trop rapide... Un recueil de 9 contes tendres, drôles, malicieux autour des animaux de l’île Maurice.
2016 - 48 pages - relié cartonné - 18 x 26 cm - 13 € - ISBN : 978-2-919300-09-9
Contact : Corinne FLEURY
46, avenue Bosembo, 7è rue
Quartier Industriel, Limete
Kinshasa
République démocratique du Congo
Tél: (+243) 89 89 75 868
elondja.blogspot.com
Les éditions Elondja ont été créées en 2004 par Dan Bomboko. Les éditions Elondja se focalisent sur la BD typiquement congolaise afin de promouvoir les bédéistes de la République démocratique du Congo. Elle assure aussi la promotion du 9e art et celle du livre pour la jeunesse, en général.
Lire ici l’interview de Dan Bomboko, publiée en partenariat avec ActuaLitté (9 octobre 2018).
Dessin : Dick ESALE
Après s’être enfui du centre de réinsertion pour enfants, Elikya est recueilli par son parrain. Malheureusement pour le petit garçon, sa belle-mère décide de le faire passer pour un enfant sorcier. Il retourne auprès de l’Abbé Simon où il retrouve ses 4 amis, Jeannot, Coco, Bambi et Doudou. Peu de temps après, ils sont obligés de prendre la fuite suite à l’arrivée des rebelles qui envahissent le village et menacent de faire d’eux des enfants soldats.
2017- 48 pages - 16,2 x 22,9 cm - 3 euros - dépôt légal : JU 3.0116-57114 - ISBN : 99951-610-8-7
Dessin : Dick ESALE
Elikya, le petit orphelin se retrouve avec ses 4 amis, Jeannot, Coco, Bambi et Doudou dans un centre de réinsertion pour enfants. Malheureusement, la discipline imposée au sein du centre ressemble plus à de la maltraitance. Nos cinq amis vont prendre la décision de s’enfuir de ce lieu isolé du monde.
2009 - 44 pages - 21 x 29,7 cm - 1,5 euros - dépôt légal : XR 3.0908-5734 - ISBN : 99951-610-2-8
Alain PIAZZA
Dinanga et Paya, deux jeunes africains décident de partir pour l’étranger dans le but de trouver une vie meilleure. Durant leur voyage, ils sont victimes de la cupidité et de la malhonnêteté de leurs passeurs et la vie se transforme en un cauchemar.
2017 - 44 pages - 16,2 x 22,9 cm - 3 euros - dépôt légal : MS 3.01703-47103 - ISBN : 99951-610-9-5
Contact : Dan BOMBOKO
Kommode Verlag c/o Annette Beger
Dialogweg 7
8050 Zürich
Suisse
Tél: +41 79 246 59 14
www.swips.ch
SWIPS est un collectif de maisons d’édition indépendantes en Suisse alémanique, réunies dans le but d’améliorer la circulation des livres en Suisse et d’assurer une diversité des productions pour les lecteurs.
En tant que maisons d’édition indépendantes, nous décidons de nos politiques éditoriales et de nos choix éditoriaux ; nous sommes par ailleurs indépendants financièrement. Nous nous engageons pour une littérature vivante et pour la bibliodiversité.
À travers nos actions et notre solidarité au sein de SWIPS, nous œuvrons pour la reconnaissance du rôle culturel et politique des éditeurs ; nous agissons par ailleurs pour donner une meilleure visibilité à nos catalogues ; nous échangeons et réfléchissons collectivement aux enjeux des éditeurs indépendants, pour trouver de nouvelles voies, pour renforcer nos relations avec les librairies indépendants, pour respecter les droits des autrices et auteurs, pour améliorer l’exigence qualitative de nos livres.
Contact : Annette BEGER
345 Archway Road
N6 5AA London
Royaume-Uni
www.plutobooks.com
À lire : « Inside the UK’s most radical indie publishers, Pluto Press », publié par huck, en juin 2018.
Contact : Anne BEECH
9, rue Ricour Omar - Ben Aknoun Rp
Alger
Algérie
Tél: (+213) (0) 21 91 16 17
https://www.facebook.com/apiceditions/
Fondées en 2003 par Samia Zennadi (archéologue) et Karim Chikh (ingénieur électrotechnicien), les éditions APIC se sont embarquées, depuis, dans une croisière littéraire, à bord d’un paquebot en papier noirci de mots.
Une croisière qui n’a pas choisi forcément une mer plate, sous un soleil généreux, pour prendre le large où l’horizon n’est qu’un saut de page et les vagues qu’une parenthèse à ouvrir ; mais sur une houleuse, le défi étant de se maintenir en point-virgule - le pied ancré au sol, le point perché du sol -, et de circuler en équilibre instable parmi les lettres, les mots, les verbes, sans bousculer ni éructer les déboires causés par l’abus d’iode. Point à la ligne.
Une croisière qui se conjugue dans tous les temps, avec une préférence pour le futur littéraire proche, le temps à employer afin que nul n’oublie, sans interrogations.
« Les éditions qui tombent à-pic », ont dit certains. « Apic, ça pique ! », l’ont pensé d’autres. Mais aussi apiculture, ou la passion du façonnage des belles lettres et la récolte du nectar enivrant.
Entre romans, poésies, nouvelles, essais et beaux livres, la valse des livres berce les contrastes d’un quotidien en cavale et les nuits en songe, toujours à l’affût d’une nouvelle croisière littéraire, à bord d’un paquebot en papier noirci de mots, destination : le bon port à lire.
« Les éditions qui tombent à-pic », nous avons souvent travaillé avec des auteurs qui sont tombés à-pic ; « Apic, ça pique ! » avec des textes qui dérangent, qui suscitent des questionnements, à contre-courant ; « Apiculture, ou la passion du façonnage des belles lettres et la récolte du nectar enivrant », dans l’espoir d’apporter, dans le courant de l’évolution humaine.
Mohamed ABDALLAH
« Une sage malice rayonnait de ses traits, et on avait toujours l’impression qu’il en savait plus qu’il ne voulait bien le dire, qu’une réflexion astucieuse se cachait derrière ses sourires. Son esprit vif et sa bonne bouille faisaient le bonheur de la Mauresque et de ses environs ; un rappel par son charme si tranquille que le monde pouvait encore recéler de la délicatesse. » M. Abdallah
Oran, automne 1954.
À la Mauresque, un espace symbole de tout un pays en agitation, au cœur de la ville indigène d’Oran, les doutes de ses occupants se multiplient et les questions abondent.
Journalistes, politiques, romanciers, poètes, artistes se débattent dans un moment charnière
de l’Histoire de leurs pays. Le monde ancien se meurt, tandis que le nouveau tarde à naître pour eux. Les hésitations comme les initiatives sont légion.
Ils essayent de naviguer à vue dans un océan si vaste qu’il se confond avec l’horizon ; un horizon qu’ils semblent parfois oublier mais que l’auteur a essayé de donner en permanence
à voir aux lecteurs à travers son roman : Le Vent a dit son Nom.
Multipliant les références aux figures emblématiques de l’éveil des consciences pour la liberté, Mohamed Abdallah tente d’offrir un regard neuf sur le rôle que peuvent tenir les hommes de lettres, les intellectuels, et plus généralement les gens de la culture, au moment où une Nation s’apprête à connaître de nouvelles épreuves. Autant de thèmes qui résonnent encore avec notre actualité.
Mohamed Abdallah est auteur de trois romans. Épris de littératures et d’Histoires, il fait partie de cette nouvelle génération de romanciers algériens qui ne cessent d’étonner par leurs audaces littéraires.
Les éditions APIC ont reçu le Grand Prix Assia Djebar 2022 pour Le vent a dit son nom.
Djawad ROSTOM TOUATI
« Il pensa alors écrire une pièce, en s’inspirant de la grève des résidents, qui battait son plein. Il était en cinquième année de médecine et son avenir était directement engagé par l’issue de ce mouvement, pour lequel il s’enthousiasma. Pourtant, lorsqu’il voulut s’intéresser aux rouages, aux détails qu’il pourrait fondre dans son art, une gêne indéfinissable le prit, sans qu’il pût en saisir tout à fait la cause. Le projet restait en berne dans un coin de sa tête, et la fin de la grève acheva d’accumuler dessus la poussière de l’oubli. » Dj. R. Touati
L’un est multiple, et ce qui réunit, passé le moment de l’égrégore, devient ce qui divise ; irréconciliablement. Dans une époque où jamais n’a été aussi prégnante, aussi généralisée, la défaillance de l’intuition du divers, il a semblé salubre à l’auteur de montrer — sans chercher à démontrer — par la peinture d’une réalité esthétique, que si un moment historique a suscité débats et divisions au sein d’une même classe, rien n’est alors plus absurde — ou plus spécieux — que la prétention à l’unanimisme au sein de tout un peuple. Contre la fausse identification schizophrénique, tenter de saisir la totalité apparait comme l’unique moyen de faire
face au totalitarisme, qui est, comme font mine de l’ignorer ceux qui le dénoncent afin de mieux s’en disculper, LA PARTIE QUI SE PREND POUR LE TOUT.
Sur scène, se jouent alors de l’histoire Molière, Brecht, Kateb, Alloula et les autres… sur fond de rideaux rouge bordeaux, où un dialogue de sourds impose une cécité aux comédiens en action. Loin du « bruitage » imposant du mouvement, La scène et l’histoire, tel un filtre « socio-temporel », remet les pendules à l’heure historique : lever de rideau.
Le professeur de théâtre Nadji, à l’affût de l’ancien temps, Rahim et Lamia, les prétendants d’un avenir politiquement meilleur, et tous les autres… adeptes de la culture, c’est nous…, (se) battent le parquet du présent.
Djawad Rostom Touati est l’auteur de La civilisation de l’ersatz, Prix Ahmed Baba de La Rentrée Littéraire du Mali 2020, deuxième volet de sa trilogie romanesque, « Le culte du ça ».
Contact : Karim CHIKH
Gerichtsweg 28
04103 Leipzig
Allemagne
Tél: +49 341 9 62 71 87
www.kurt-wolff-stiftung.de
The Kurt Wolff Foundation (KWS) a été créée en 2000 par des éditeurs indépendants et l’ancien secrétaire d’État allemand à la Culture. 130 maisons d’édition indépendantes sont partenaires de la Fondation.
Chaque année, notre conseil d’administration décerne, avec le soutien de la commissaire fédérale à la culture et aux médias, le prix Kurt Wolff et le prix d’encouragement Kurt Wolff à deux éditeurs indépendants de la Foire du livre de Leipzig. Avec le soutien du Commissaire du gouvernement fédéral à la culture et aux médias, nous présentons, chaque année, à l’occasion de la Foire du livre de Francfort, un catalogue collectif des éditeurs indépendants allemands et une sélection de leurs programmes. La Fondation Kurt Wolff représente les intérêts des maisons d’édition indépendantes afin de soutenir la diversité au sein de la culture, de la littérature et de l’édition.
Contact : Daniel BESKOS
Responsable : Sarah KASMAYR and Katarina E. MEYER
26, Delmas 8
Port-au-Prince HT-6120
Haïti
Tél: (+509) 37 48 59 51 / (+509) 37 45 33 05
www.legsedition.com
LEGS ÉDITION est une maison d’édition fondée en octobre 2012 par Wébert Charles, Mirline Pierre et Dieulermesson Petit Frère dans le but d’accompagner, de promouvoir les auteurs, et de rendre dynamique le marché du livre haïtien. Spécialisée dans la réédition de textes littéraires classiques, la maison publie également des œuvres d’auteurs contemporains, des livres jeunesse et des livres pédagogiques et notamment la revue Legs et Littérature. Elle est constituée d’un groupe d’écrivains, d’éditeurs, chercheurs, professeurs, chroniqueurs et critiques littéraires.
LEGS ÉDITION a, entres autres, objectifs de promouvoir la littérature sous toutes ses formes à travers tous les canaux ; de travailler à la sauvegarde du patrimoine littéraire et artistique haïtien ; de préconiser les valeurs haïtiennes ; d’établir des passerelles de communication entre littératures et cultures étrangères.
LEGS ÉDITION se veut un héritage, un patrimoine qu’on entend laisser (léguer) aux générations futures. C’est ce lien que nous essaierons de maintenir avec l’autre, celui/celle/ et ceux/celles qui vient/viennent. Nous sommes donc une passerelle...
Lire ici l’interview de Dieulermesson Petit Frère, publiée en partenariat avec ActuaLitté (20 février 2018).
Dominique BATRAVILLE, Faubert BOLIVAR, Jean Watson CHARLES, Wébert CHARLES, Marc EXAVIER, Charles Frédo GRAND-PIERRE, Georges Eddy LUCIEN, Kettly MARS, Jean Euphèle MILCÉ, Dieulermesson PETIT FRÈRE, Mirline PIERRE, Emmelie PROPHÈTE, Marie Alice THÉARD, Gary VICTOR.
12 janvier 2010, Haïti tombe sous le poids d’un séisme dévastateur. 31 mai 2014, le centre-ville de Port-au-Prince est abattu par les bulldozers, les marteaux-piqueurs et les démolisseurs improvisés du Portail saint-Joseph.… Le centre-ville de Port-au-Prince
devient poussière. Les rues de la Réunion, de l’Enterrement et Saint-Honoré ne sont plus. Quatorze écrivains et un historien se souviennent de ces rues et se proposent d’écrire l’histoire du bas de la ville ; de ces lieux devenus sans repères/repaires, pour dire au monde qu’ici les rues avaient une âme. Et que les souvenirs demeurent au-delà de la poussière grise des gravats.
2014 - 126 pages - 10.16 x 18.491 cm - 978-99970-4-243-9 - 12 € ; 600 gourdes (Haïti)
Yanick LAHENS
La petite corruption est le deuxième recueil de nouvelles de Yanick Lahens. Il dit toute la saveur du vécu social, politique et culturel haïtien. Le déclin de la classe moyenne, le départ massif et croissant des cadres vers d’autres cieux en quête de mieux-être. Une œuvre qui esquisse un véritable tableau de la dure réalité caribéenne toute empreinte de modernité et d’originalité. Le recueil nous plonge dans un univers féminin et met sous nos yeux des personnages ordinaires aux prises à des situations extraordinaires. Des femmes courageuses, victimes dans leur chair et dans leur âme.
Yannick Lahens est née en Haïti en 1953. Après ses études de DEA en Lettres Modernes en France, elle a enseigné pendant plus de dix ans à l’École normale supérieure de son pays. Romancière, nouvelliste et essayiste, elle a obtenu le prix RFO pour son roman La couleur de l’aube en 2009, et le prix Femina pour Bain de lune en 2014.
2014 - 106 pages - 12.852 x 19.812 cm - ISBN : 978-1497-3678-1-4 - 12 € ; 600 gourdes (Haïti)
Nadine MAGLOIRE
Le sexe mythique est un court roman paru pour la première en Haïti en 1975. En effet, ce livre est le premier roman haïtien écrit par une femme qui va aussi loin dans la description érotique. On était toujours à ce qu’on pourrait appeler la pudeur romanesque, la description voilée des scènes de sexe, la peur ou le refus de son corps par une femme ou un personnage féminin. En 1975, un petit livre est venu chambarder cet ordre. Le sexe mythique fait de Nadine Magloire la première femme-écrivain à être allée aussi loin dans la description érotique.
Née en Haïti en 1932, Nadine Magloire est la fille du journaliste Jean Magloire et de la compositrice Carmen Brouard. Auteure controversée et souvent traitée de subversive, elle est la première auteure haïtienne à avoir publié un livre féministe, Le mal de vivre. Elle vit actuellement au Québec.
2014 - 126 pages - 12.852 x 19.812 cm - 978-99970-4-243-9 - 12 € ; 600 gourdes (Haïti)
Contact : Dieulermersson PETIT FRERE
Responsable : Mirline PIERRE
51-55 rue Hoche - Bât. B - Hall 1 - étage 3
94200 Ivry-sur-Seine
France
Tél: +33 (0)1 45 15 20 20
www.editionsatelier.com
La mondialisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’individualisation bouleversent radicalement les façons de vivre, de travailler, de penser et de croire. Afin de contribuer à humaniser cette mutation, en favorisant la refondation du lien social et en permettant aux personnes des milieux populaires de devenir auteurs de leur vie, les éditions de l’Atelier publient des livres dans trois domaines : le christianisme, les cultures et les religions, les sciences humaines et sociales. Poursuivant la tradition des éditions ouvrières, maison d’édition créée par la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1929, les éditions de l’Atelier veulent promouvoir des ouvrages qui croisent les différents savoirs, ceux découlant de l’expérience comme ceux issus du travail théorique, afin que le livre soit un outil d’émancipation des personnes et d’enrichissement du lien social pour le plus grand nombre.
Contact : Gaëlle BIDAN
Ipek Sokak 5, 34433 Beyoglu
Istanbul
Turquie
Tél: +(90-212) 245 46 96
www.metiskitap.com/catalog/metisbooks
Fondée en 1982, Metis Publishers est devenue une des maisons d’édition les plus en vue en Turquie, reconnue pour son indépendance, son engagement, son esprit critique et pour avoir permis à des générations de lecteurs turcs de découvrir des auteurs essentiels, mondialement célébrés. Avec plus de 800 titres, Metis est particulièrement réputée pour la qualité de ses traductions et pour son intégrité éditoriale. Le catalogue des éditions comprend autant des titres en littérature qu’en sciences humaines et sociales.
En littérature, nous avons traduit et publié des auteurs comme Ursula K. LeGuin, Marguerite Yourcenar, Salman Rushdie, Henry Bauchau, Georges Perec, John Berger, J.R.R. Tolkien et Maurice Blanchot. Par ailleurs, nous éditons les ouvrages d’auteurs turcs reconnus, comme Murathan Mungan et Bilge Karasu.
En ce qui concerne les sciences humaines et sociales, Metis met en avant les travaux d’auteurs interdisciplinaires, qui sont particulièrement pertinents avec le contexte culturel turc, qui apportent une perspective politique « radicale ». Nous trouvons dans cette catégorie des auteurs comme Walter Benjamin, Max Horkheimer, Theodor Adorno, Edward Said, Immanuel Wallerstein, Emile Cioran, Slavoj Zizek, Judith Butler, Nurdan Gürbilek et Nilüfer Göle.
Metis publie aussi en turc des théoriciens de la littérature (comme Gyorgy Lukacs, Tzvetan Todorov et Mikhail Bakhtin), des philosophes (comme Paul Ricoeur, Ludwig Wittgenstein et Roland Barthes), ainsi que les principaux psychanalystes (Sigmund Freud, Anna Freud, Melanie Klein et Heinz Kohut).
Metis was the Goddess of Wisdom, first wife of Zeus, before he swallowed her up when she was pregnant and gave “birth” through his forehead to the next Goddess of Wisdom, Athena, who was “born from a man, fully armed”, whereas Metis was against the use of arms, worked with the knowledge of nature and used the skill of the craftsperson to solve disputes, like a captain navigating rocky waters.
Hence metis came to signify the “knowledge that the Power detests”, in addition to nobody, bastard, craftiness...
Cultural Climate of Turkey
by Vitrinde Yaşamak (1992) and Kötü Çocuk Türk (2001)
A collection of essays on Turkey’�s cultural climate in the last decades from a most insightful literary and cultural critic. The first two essays of this collection, « Life in the Shop Window » and « Return of the Repressed », attend to the 80�’s � a period of radical economic, political and cultural change following the coup d�état of 1980. Nurdan Gürbilek argues that this was not only a period of oppression of speech but also a period of explosion of speech ; an incitement to speech. A period when two seemingly opposed cultural strategies, the old one of repression, forbiddance and annihilation and the new one of provocation, assimilation and incorporation came together, weaving a cultural fabric that had significant results in shaping the cultural climate of modern Turkey. Gürbilek also argues that this was a period of cultural pluralism� - a result of the collapse of the modern Kemalist identity. Years of the « return of the repressed » ; the voices that were previously repressed by the Kemalist project of modernization, the voices of the Islamic and Kurdish opposition, those of the lower and peripheral cultures, of women and queers and also the discourses of desire and sexuality returned to a relatively liberal cultural market ready to incorporate rather than suppress.
The following essays on Turkishness and evil explore the rather sinister cultural climate of the 1990�s and 2000�s when the efforts to redefine the Turkish identity predominated the cultural scene. She takes as her point of departure some of the significant images and tropes in modern Turkish literature and popular culture : popular arabesque songs of the 70s and 80s, the figure of the snob in modern Turkish literature, a news article on the death of a porn star, an oddly popular poster illustration, the child hero archetype in urban popular culture� With utmost care and justice Gürbilek weaves these into a keen understanding of their political, social and cultural significance, exploring Turkishness not as an autonomous and essentialist local truth but rather as an impasse always already shaped in relation to the modern world, as a double-bind that has always produced oppositional sentiments in the cultural sphere. This is where the desire to be the other coincides with the fear of losing one�s self in the other, where xenophilia is simultaneous with xenophobia, and the feeling of inadequacy is concurrent with a reflex of self-defense. And evil here has to do with the unleashing of all things dark and sinister when the liberal promise fails to deliver, when the shop windows cease to dazzle and the struggle for livelihood turns bitter in urban wilderness. Where do « Turkishness » and « evil » converge ? And how do we gain insight into these moments of convergence ?
By Bilge Karasu
In an ancient Mediterranean city, a tradition is maintained : every ten years an archaic game of human chess is staged, the players (visitors versus locals) bearing weapons. This archaic game, the central event of The Garden of the Departed Cats, may prove as fatal as the deadly attraction our narrator feels for the local man who is the Vizier, or Captain, of the home team. Their « romance » (which, though inconclusive, magnetizes our protagonist to accept the Vizier’s challenge to play) provides the skeletal structure of this experimental novel. Each of their brief interactions works as a single chapter. And interleaved between their chapters are a dozen fable-like stories. The folk tale might concern a 13th-century herbal that identifies a kind of tulip, a « red salamander, » which dooms anyone who eats it to never tell a lie ever again. Or the tale might be an ancient story of a terrible stoat-like creature that feeds for years on the body of whomever it sinks its claws into, like guilt. These strange fables work independently of the main narrative but, in curious and unpredictable ways, (and reminiscent of Primo Levi’s The Periodic Table), they echo and double its chief themes : love, its recalcitrance, its cat-like finickiness, and its refusal to be rushed. The Garden of the Departed Cats is a work of peculiar beauty and strangeness, the whole layered and shiny like a piece of mica.
Istanbul Culminating Session, 23-27 June 2005
Müge Gürsoy Sökmen (ed.)
« The records have to be kept and, by definition, the perpetrators, far from keeping records, try to destroy them. They are killers of the innocent and of memory. The records are required to inspire still further the mounting opposition to the new global tyranny. The new tyrants, incomparably over-armed, can win every war � both military and economic. Yet they are losing the war (this is how they call it) of communication. They are not winning the support of world public opinion. More and more people are saying no. Finally this will be the tyranny�s undoing. But after how many more tragedies, invasions and collateral disasters ? After how much more of the new poverty the tyranny engenders ? Hence the urgency of keeping records, of remembering, of assembling the evidence, so that the accusations become unforgettable, and proverbial on every continent. More and more people are going to say no, for this is the precondition today for saying yes to all we are determined to save and everything we love. »
� John Berger, from his message of support to the WTI
The World Tribunal on Iraq (WTI) was a collective effort involving hundreds of people worldwide, most of whom never met in person. About twenty sessions were held in various cities of the world, focusing on different aspects of the war on Iraq. The findings of these sessions were incorporated into a culminating session held in Istanbul on 23-27 June 2005. This book consists of the proceedings of that session.
A civilian initiative inspired by the Bertrand Russell Tribunal of the Vietnam Era, the WTI aimed to record the crimes committed in Iraq, to note the historical, economic and political reasons behind the invasion and occupation of Iraq, to document the extent as well as the details of the destruction caused, and to write a counter-history to that of the victors�. The texts in this volume, an assemblage of experts� and witnesses� testimonies, provides a comprehensive grasp on what an invasion today means.
We hope that this book, which is the result of a worldwide effort involving activists, lawyers and experts from diverse backgrounds, that is, a product of the global opposition to war, will feed back into the global movement, inspire new forms of resistance, providing information and grounds for action, be it for appeals to the International Criminal Court or the United Nations, or for the individual acts of resistance, including that of conscientious objectors.
Contact : Müge GURSOY SOKMEN
Les éditions Jamana sont une structure de la Coopérative culturelle multimédia Jamana. Première maison d’édition privée du Mali, les éditions Jamana ont été créées en 1988 pour combler un vide… à cette époque en effet, la seule maison d’édition existante était étatique.
Les éditions Jamana accordent la priorité aux publications en langues nationales et à celles destinées aux enfants et aux femmes. Jamana se veut une maison d’édition accessible à tous les écrivains maliens et étrangers. Conscientes qu’il ne peut y avoir de développement durable de notre pays sans la promotion des langues nationales, les éditions Jamana encouragent fortement leur utilisation dans le système éducatif. La littérature pour enfants, secteur d’avenir de l’édition africaine, occupe une place de choix dans la politique éditoriale de Jamana. Les éditions Jamana s’occupent aussi de l’édition préscolaire, scolaire, para-scolaire et universitaire. Notre lutte contre l’analphabétisme se traduit par la promotion de nos cultures et la défense d’une édition économiquement viable. Maison d’édition à vocation panafricaine, les éditions Jamana encouragent toutes les formes de partenariat : coédition, diffusion, adaptation d’ouvrage, vente de droit. La coédition prend une certaine ampleur car nous sommes convaincus que le salut de l’édition africaine passe nécessairement par le développement de rapports de solidarité entre éditeurs africains et d’ailleurs.
Jamana signifie dans plusieurs langues africaines : le pays. Pour nous il s’agit du Mali bien sûr, mais surtout de l’Afrique. Notre logo : une carte de l’Afrique (tirée de la carte pour un monde solidaire ; carte un peu « étirée ») traversée par l’idéogramme bambara de la connaissance, le Mali occupant sa place. Pour nous, l’Afrique (et le monde) ne se développera qu’à travers une vraie solidarité.
Amadou BA
L’intérêt de cet ouvrage d’histoire est la démarche de son auteur. Amadou Ba, qui n’est pas historien de formation, combine sources orales et sources écrites pour enseigner l’histoire du Sahel occidental malien. Un livre d’histoire qui se lit avec plaisir.
1989 - 244 pages - 15 X 21 cm - 2 000 F CFA (3 €)
Namaké DIOMBANA
Nos contes et nos héros, les personnages les plus symboliques de notre terroir, du malin lièvre à la bête hyène,
en passant par la peureuse chèvre, le généreux roi et la belle princesse, se retrouvent dans Les contes du hameau, un recueil de contes savamment écrit par Namaké Diombana et ingénieusement illustré par Yacouba Diarra dit Kays. Une contribution à la connaissance de notre histoire à l’intention des enfants et aussi des grands.
2005 - 72 pages - 14,5 X 21,5 cm - 2500 F CFA (4 €) -
ISBN : 2-915032-39-4
Mama Kâaba SOUMARÉ
Les pièges du destin est l’histoire passionnante et riche en rebondissements de destins qui se croisent continuellement. Le roman met à nu les réalités d’une Afrique « moderne » paradoxalement accrochée aux traditions telles que la polygamie, la classification des hommes en castes, la grande autorité qu’exercent les parents sur leurs enfants. Il met en scène des acteurs incontournables, encore aujourd’hui, dans la société africaine : le griot, le devin, le tradipraticien. Par ailleurs, l’auteur explore avec beaucoup de réalisme l’amour, la jalousie, la douleur morale, mais aussi des qualités humaines devenues aujourd’hui rares telles que la générosité, le courage. Enfin, l’auteur aborde avec tact les difficultés d’un couple à vivre avec le VIH/Sida sous le regard de la société.
2007 - 15 X 22 cm - 6,11 € - ISBN : 2-915032-64-5
Contact : Hamidou KONATÉ
B.P: 542, Route de Lambandji- Ratoma
Conakry
République de Guinée
Tél: (224) 622 54 48 26 / 622 39 65 88 / 620 63 14 34
editionsganndal.blogspot.com/
Société de droit guinéen, les éditions Ganndal ont été créées en juin 1992. Le catalogue de ses publications comporte des ouvrages touchant les domaines du manuel scolaire, de la littérature enfantine et de jeunesse, de la littérature générale, des beaux livres et des publications en langues nationales. Résolument ouvertes aux partenariats, les éditions Ganndal développent un important réseau de collaborations Sud-Sud et Nord-Sud. Ainsi, la maison capitalise de nombreuses productions de livres, tous genres confondus, en coédition ou en coproduction avec des éditeurs étrangers.
Sur le plan local, les éditions Ganndal coordonnent les activités du REPROLIG (Réseau des professionnels guinéens du livre) et sont également membre actif du réseau des éditeurs africains (APNET).
Ganndal est un terme générique en langue pular (fulfulde) signifiant « éducation », « culture », « enseignement », « savoir », bref tout ce que porte et transporte le livre.
Lire ici l’interview d’Aliou Sow, publiée en partenariat avec ActuaLitté (9 mai 2017).
Écouter ici l’interview d’Aliou Sow (Ganndal), RFI, 3 novembre 2019.
Voir ici l’émission « Belles lettres », diffusée par la télévision guinéenne (RTG) le 8 janvier 2020, dédiée au Salon du livre jeunesse de Conakry (organisé par les éditions Ganndal).
Voir ici l’interview de Marie Paule Huet, Pauz Media, 17 décembre 2020.
Contact : Aliou SOW
Responsable : Marie Paule HUET
Créée depuis juillet 1989 par un collège de cadres béninois du ministère de l’Éducation et d’éditeurs européens sous l’émulation du libéralisme économique, les Éditions du Flamboyant sont pionnières de l’édition au Bénin et comptent parmi les meilleures dans la sous-région avec huit titres en moyenne par an. Elles s’investissent dans tous les domaines de la littérature et des sciences où elles ont un savoir-faire et une expérience avérée. En vue de faire face aux défis de la mondialisation et de promouvoir la bibliodiversité, les Éditions du Flamboyant ont été à l’origine de plusieurs initiatives panafricaines dont la création d’associations d’éditeurs telles que Assedib, Afrilivres...
Éditeur, consultant, distributeur et diffuseur d’œuvres de l’esprit, les Éditions du Flamboyant pilotées aujourd’hui par Dorothée Gérard Houessou, ont retrouvé une dynamique nouvelle et sont promises à un avenir flamboyant.
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU
Le Seigneur n’a t-il pas dit lui-même : « Si vous faites du bien au plus petit de ces créatures, c’est à moi que vous le faites ». Ananou écoutant cette parole de Dieu adopta deux orphelins qu’elle ramena du village ; un neveu et une nièce dont personne ne voulait, des enfants d’autrui, fils de personne...
L’amour qu’une mère donne à son enfant, chair de sa chair, sang de son sang, elle devrait l’offrir également à ces enfants que la Providence lui confie. Les enfants d’autrui qui n’appartiennent souvent à personne. C’est ce que l’héroïne, Ananou, a fait afin de soulager quelque peu la misère humaine autour d’elle. Réalisme ? Utopie ? L’œuvre d’art n’est-ce pas une invitation pour partager du rêve ? Le temps d’une lecture...
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU épouse ALLAGBADA est née à Porto-Novo, au Bénin. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, elle a enseigné dans les collèges et lycées de son pays. Après une expérience à la commission béninoise pour l’Unesco, elle s’investit actuellement dans la formation des adultes à l’université et dans les écoles professionnelles.
2009 - 13,5 X 20,5 cm - 228 pages - 4000 F CFA (7 €) - ISBN : 978-99919-59-44-3
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR
En réponse à l’apocalypse, l’Homo planétarus ne s’y est donc pas trompé en se mobilisant comme un seul homme, sur les cinq continents sans distinction de couleur, de conditions et religions, pour manifester son soutien et sa compassion. Dans le respect du deuil de tous ceux qui ont perdu un être cher, l’auteur magnifie cette puissance de l’âme humaine et en appelle à la conscience universelle pour bannir le racisme, l’injustice et l’exploitation entre les hommes et plaide avec ardeur pour l’annulation de la dette des pays d’Afrique et d’Asie.
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR enseigne l’épistémologie génétique à l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey-Niger. Enseignant Chercheur, Consultant International et Expert en Gouvernance, Aboubacar Yénikoye Ismaël a participé à l’élaboration du Rapport Africain sur le Gouvernance, de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il compte parmi les experts du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) du NEPAD et participe à ce titre à l’audit de la gouvernance dans certains pays d’Afrique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur la problématique du développement humain et de la gouvernance.
2007 - 15 X 21 cm - 252 pages - 6500 F CFA (10 €) - ISBN : 978-99919-59-38-2
Marc MONSIA
Nous livre une connaissance hermétique du vaudou ; c’est pour la première fois que la nature ésotérique des divinités du panthéon vaudou a été révélée en tenant compte des analogies universelles qu’incarnent leurs représentations symboliques. Le vaudou qui, au départ, dans sa conception originelle, était un pur mysticisme dont le seul but consiste en la réalisation de Dieu en soi. Il a connu des corruptions qui l’ont éloigné de cet objectif divin.
L’idée de Dieu, l’architecture quadridimensionnelle de l’homme, le principe de réincarnation, et de désignation du prénom adéquat de l’enfant en accord avec les Lois Universelles à travers le « djoto », ont été dépouillés de scories qui les encombrent et replacés dans leur compréhension originelle. L’ouvrage dévoile ici comment sous la marque du sacré, les Sages de l’aire vaudou occultaient leur connaissance des phénomènes naturels tels par exemple, les courants telluriques et des faits qui affectent l’humain dans sa double dimension psychique et physique. La thérapeutique en milieu vaudou revêt plusieurs formes mais, toutes se fondent sur l’harmonie des interrelations entre le corps et l’esprit en relation avec l’action des quatre éléments universels dans le corps et l’âme.
L’auteur, de nationalité béninoise est l’initiateur de la Gymnastique Hermétique GYMHER. De formation universitaire, professeur de physique, il est également éducateur culturel, spécialiste des questions des traditions initiatiques et religieuses. Parallèlement à ses occupations professionnelles, il poursuit ses recherches en science hermétique.
2003 - 13,5 X 19,5 cm - 182 pages - 5000 F CFA (8 €) - ISBN : 99919-41-41-X
Contact : Dorothée Gérard HOUESSOU
30, rue des Côtes-de-Montbenon
CH-1003 Lausanne
Suisse
Tél: (+41) 21 323 39 18
www.enbas.net
Les éditions d’en bas ont publié leurs premiers livres en 1976, se sont constituées en association en 1979 puis en coopérative en 1991. En 28 ans, plus de 300 titres sont ainsi parus. La maison d’édition est fondée sur deux piliers : une base militante de personnes qui ont adhéré à la politique éditoriale et le réseau de librairies du pays. La production et la traduction des livres sont en partie assurées par des aides d’institutions / fondations étatiques et privées, ainsi que par des partenariats (coéditions) avec diverses organisations non-gouvernementales et mouvements sociaux. Les livres publiés aux éditions d’en bas sont des témoins de la face cachée de la Suisse, et particulièrement de ce qui s’y vit « en bas », dans les milieux populaires. Ce sont aussi, dans certains cas, des instruments de réappropriation des droits ; ils peuvent précéder des luttes sociales, les accompagner ou en faire l’histoire. Essais et dossiers historiques, sociologiques et politiques, témoignages, récits de vie, textes littéraires, traductions – les livres des éditions d’en bas explorent le champ du social à partir des marges de l’histoire, de la politique et de la société ; ils font émerger des voix singulières, des destinées enfouies dans l’ombre et des thématiques délaissées.
Par la littérature ou le récit de vie, l’essai critique ou le livre d’histoire, les éditions d’en bas rendent compte de « la face cachée » de la Suisse (et du monde). Des voix dissidentes, attachées aux passages de la mémoire. Les éditions d’en bas sont attachées à valoriser les langues, les populations et les cultures minoritaires révélatrices des structures d’oppression et de répression.
Lire le portrait de Jean Richard et des éditions d’en bas publié par Le Temps, le 4 septembre 2020.
Contact : Jean RICHARD
51, rue Tsiombikibo Ambatovinaky
101 Antananarivo
Madagascar
Tél: (+261) 20 22 566 58
www.editions-jeunes-malgaches.mg
La maison Éditions Jeunes Malgaches est une maison d’édition créée par Prediff (Presse Edition & Diffusion) en octobre 2004. Elle est spécialisée dans les livres pour la jeunesse. Elle compte aujourd’hui une soixantaine de titres publiés en malgache, en français et en bilingue français/malgache sur papier et en numérique.
La maison travaille avec des auteurs et des dessinateurs malgaches pour que les enfants se reconnaissent dans ce qu’ils lisent. Les livres produits sont au service de la promotion de la lecture.
Pour encourager la lecture, la maison fait diverses activités avec des partenaires locaux et étrangers. Il y a les rencontres d’auteur dans les écoles primaires et les lycées publics, les malles ambulantes en milieu rural et la bibliothèque ambulante dans les quartiers de la capitale pour les enfants des rues.
La maison se bat contre les dons de livres venant de l’extérieur qui gênent le développement de l’édition à Madagascar et n’encourage pas la lecture quand les livres ne correspondent pas au besoin des lecteurs. Pour cela, elle fait des actions de plaidoyer pour des dons de livres réfléchis avec les éditeurs indépendants internationaux et donne des conférences pour faire connaître la situation du livre à Madagascar. Elle aide les associations à constituer un fond malgache pour les bibliothèques et donne une formation en malgache pour les bibliothécaires sur l’animation.
Jeunes malgaches une maison d’édition spécialisée jeunesse qui veut rester toujours jeune au service de la promotion de la culture et la langue malgache.
Lire ici l’interview de Marie Michèle Razafinstalama, publiée en partenariat avec ActuaLitté (21 novembre 2016).
Lire aussi l’article « Les Éditions Jeunes Malgaches pendant le confinement » publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.
Cyprienne TOAZARA
Histoire illustrée en bilingue français/malgache
La pirogue de Soza n’a pas su franchir la barrière de corail et le pêcheur de langouste fait naufrage. Pourtant, il reviendra chez lui, pour le bonheur et la paix de tous. C’est le retour du justicier en terre du Sud.
2007 - 16 pages - 9 000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-06-9
Arikaomisa RANDRIA (ill.) ; Max RAZAFINDRAIBE
Album bilingue illustré.
2017 - 16 pages - 23 x 23 cm - 11.000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-82-3
Contact : Marie Michèle RAZAFINTSALAMA
185 bis rue Ordener
75018 Paris
France
Tél: +33 (0)1 42 23 26 54
www.editionsdusextant.fr
Fondées en 2003 par Isabelle Pivert, les éditions du Sextant publient des ouvrages de sciences humaines – histoire, géographie, histoire des idées, sciences politiques – qui ont pour vocation de donner au lecteur de nouveaux éclairages afin de mieux comprendre le monde, de se situer lui-même et tracer ensuite son propre chemin.
Nos collections cheminent (et se chevauchent ?) joyeusement : « Décodeur » (critique économique, sociale, politique : essais), « Géographique » (interactions entre l’espace physique et l’être humain et/ou sa société : essais, biographies, récits de voyage), « Résistance » (témoignages, récits de la Seconde Guerre mondiale), « Récits » (témoignages, récits sur des questions de société). À travers la collection « Hors Piste », les éditions du Sextant expérimentent et lancent leurs « coups de cœur » hors collection.
Basées à Paris, nous développons également une antenne en Bretagne (2008), à partir d’un lieu propice à la création et à la réflexion, le Pouldu.
Le sextant est un instrument de positionnement utilisé dans la navigation : grâce à cet objet, on peut faire le point avec le soleil et les étoiles, c’est-à-dire connaître sa position exacte sur la planète, et ainsi choisir son cap, son chemin propre sur un espace, la mer, espace de liberté. Je fais ici une analogie avec le livre, instrument de savoir, de connaissance, de transmission, sur soi et les autres, sur le monde, qui permet de choisir ensuite son propre chemin. Le livre-objet qu’on a dans les mains, qu’on touche et qu’on voit qu’on sent (le papier), et dont il faut apprendre à se servir, c’est-à-dire ici savoir lire et écrire, pour l’apprécier. Le livre-passeur d’histoires.
Vlada TRAVEN
« Un essai passionnant » (Le Figaro littéraire)
Dès la révolution de 1917, la datcha, maison de campagne du citadin, pose problème au régime soviétique : symbole bourgeois, mais aspiration populaire, symbole de « l’âme russe », c’est une nécessité économique dans un contexte de pénurie. Utilisée initialement pour le repos collectif des travailleurs, la datcha devient sous Staline un privilège réservé aux seules élites. L’État, oscillant sans cesse entre pragmatisme et idéologie, « instrumentalise » la datcha, en réglementant son usage et sa construction. Architecte, l’auteur analyse à travers des témoignages et des textes législatifs, les tâtonnements, la lutte pleine de vitalité que la population entame contre ces réglementations. Ou comment la datcha, finalement, constituera l’espace de liberté et de survie des citadins soviétiques, avant de se transformer en « cottages » à la Disneyland dans la période post-soviétique.
Un cahier central de 50 photographies inédites (archives privées) en noir et blanc illustre toutes les périodes de la politique du pouvoir sur la datcha, des années 1920 aux années 1990.
Ce livre a été publié avec le soutien du CNL.
Née à Moscou en 1964, Vlada TRAVEN est architecte-urbaniste diplômée de l’Institut d’architecture de Moscou, et docteur en sciences humaines (2005). Ce livre est tiré de sa thèse. Elle vit à Paris depuis 1991.
256 pages - cahier de photos : 16 pages noir et blanc - 15 X 23 cm - 22 € - ISBN : 9782849780053
Entretiens au cœur des multinationales - Isabelle PIVERT
« La matière recueillie, exceptionnelle, inspire réflexions, agacements et frayeurs sur l’avenir de ce monde. Isabelle Pivert livre ensuite son analyse des multinationales, fruit de lecteurs croisées du fascisme en action (Robert Paxton) et des origines du totalitarisme et de l’impérialisme (Hannah Arendt) sans oublier le contexte historique et politique. Tout cela ne peut laisser indifférent ». (Politis, 2006)
Pour la première fois, des cadres dirigeants et un syndicaliste évoquent l’évolution du capitalisme depuis vingt ans. Loin des discours convenus des responsables politiques et des médias, loin de la propagande des multinationales (mais parfois certains l’ont complètement intégrée), certaines paroles poignantes touchent, d’autres troublent ou effraient autant par leur sincérité que par le rejet qu’elles inspirent. Car ce qui « se joue » là, sous nos yeux, et avec notre consentement, c’est la soumission totale des êtres humains au service du capital et de la technique.
Diplômée d’HEC, Isabelle PIVERT a conseillé pendant une dizaine d’années des multinationales. Elle a fondé en 2003 les éditions du Sextant. Elle est aussi l’auteur de « Plan social, entretiens avec des licencieurs » (2004) et de « La religion des 15% » (Le Monde diplomatique, mars 2009).
320 pages - 12,5 X 19 cm - 16,90 € - ISBN :
9782849780084
Hélène SARRAZIN - Introduction de Kenneth WHITE
Né en 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Élisée Reclus est considéré comme le père de l’écologie politique. Géographe et théoricien, parmi d’autres, de l’anarchie, il est l’auteur de la célèbre Géographie universelle, publiée en dix-neuf tomes par Hachette, et d’autres ouvrages comme l’Histoire d’un ruisseau, Voyage dans la sierra Nevada, ou encore l’Évolution, la Révolution et l’Idéal anarchique. Historienne, Hélène Sarrazin raconte avec sa verve de romancière une vie d’aventures où les voyages, les épreuves sont autant de rencontres, d’observations et d’expérimentations sur tous les continents. Emprisonné, contraint à l’exil après la Commune de Paris, Élisée Reclus devient l’ami de Bakounine et de Kropotkine avec lesquels il développera ses théories anarchistes. Il meurt en 1905, à Thourout, en Belgique. Plus d’un siècle plus tard, la vie et la pensée d’Élisée Reclus résonnent singulièrement dans nos sociétés du XXIe siècle.
Hélène SARRAZIN, historienne et romancière, vit à Bordeaux.
Kenneth WHITE, poète d’origine écossaise, essayiste, a reçu le prix Médicis étranger pour « la route bleue » en 1982. Ses œuvres complètes ont été publiées par Gallimard en 2007. Il vit en Bretagne.
248 pages - 14 X 22 cm - 20 € - ISBN : 9782849780008
Contact : Isabelle PIVERT
110, rue Sainte-Thérèse, Bureau 303
H2Y 1E6 Montréal (Québec)
Canada
Tél: (+1-514) 876 0097
www.editions-rm.ca
Depuis 1976, les éditions du remue-ménage poursuivent le même objectif : stimuler, soutenir et faire avancer la réflexion féministe. Aux côtés des militantes, des chercheuses, des écrivaines, des artistes, elles ont créé un espace propice à la diffusion d’une pensée en marge des discours dominants. Une plate-forme en mouvement, ouverte aux différentes analyses féministes théoriques et politiques, à l’écoute des préoccupations des femmes de tous horizons. Le catalogue reflète d’ailleurs ce choix éditorial et présente des ouvrages dans des domaines aussi variés que l’histoire, la sociologie, la science politique, l’éducation, la littérature, la culture, les études gaies et lesbiennes et d’autres encore. La diversité des sujets fait ainsi écho aux multiples questions qui touchent les femmes et, plus largement, l’ensemble de la société. Les éditions du remue-ménage se tiennent toujours « deboutte », engagées, critiques et libres.
Les éditions du remue-ménage persistent et signent leur engagement à produire une littérature d’idées, à demeurer un lieu de débats et, à l’instar du mouvement des femmes, à travailler à la construction d’un monde plus juste.
remue-ménage est une référence directe au soulèvement des ménagères tout en étant une allusion au brassage des idées reçues…
Manon TREMBLAY
Quelle est la première femme élue députée dans un parlement national ?
L’électorat et les médias sont-ils sexistes ?
La vie familiale pose-t-elle vraiment obstacle à la participation des femmes en politique ?
Quelle place les femmes occupent-elles au sein des gouvernements à travers le monde ?
Comment expliquer l’avant-gardisme des pays nordiques en matière de féminisation des parlements ?
Les quotas électoraux sont-ils une mesure efficace pour accroître le nombre de femmes au Parlement ?
Faut-il que le Québec change son mode de scrutin pour accroître le nombre de femmes à l’Assemblée nationale ?
Est-il utopique de penser qu’une femme pourrait être première ministre du Québec ou du Canada dans un avenir rapproché ?
Ce ne sont là que quelques-unes des 100 questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse tout en évoquant les principaux enjeux et débats actuels.
Manon TREMBLAY est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et a fait paraître de nombreux ouvrages, dont plusieurs portent sur la représentation parlementaire et sur la participation des femmes à la politique.
2008 - 328 pages - 5 X 7,5 po - 19,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-270-0
Ouvrage collectif, sous la direction de Maria NENGEH MENSAH
De plus en plus de jeunes femmes qui s’identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d’une “troisième vague”. Qu’est-ce que cette troisième vague du féminisme ? Est-il pertinent de parler en ces termes ? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination ? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague ? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette question quand l’humeur est à l’antiféminisme ? Plusieurs interrogations. De nombreux dialogues.
Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l’image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire.
Des textes de Elsa Beaulieu, Marie-Josée Béchard, Mélina Bernier, Emilie Cantin, Line Chamberland, Marcelle Dubé, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Diane Lamoureux, Monique Lanoix, Caroline Lebel, Barbara Legault, Maria Nengeh Mensah, Julie Ouellette, Geneviève Pagé, Les Panthères roses, Johanne Paquin, Isabelle Perreault, Candis Steenbergen et Louise Toupin.
Maria Nengeh Mensah est professeure à l’École de travail social et à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches concernent les liens entre les discours populaires et idéologiques, et l’intervention face aux problèmes sociaux qui conjuguent santé, sexualité et marginalité des femmes, dont le VIH/sida et le travail du sexe. Elle a fait paraître Ni vues ni connues ? Femmes, VIH, médias (Remue-ménage, 2003) et anime sur le web un forum de discussion sur la troisième vague.
2005 - 248 pages - 6 X 9 po - illustré - 22,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-236-1
Diane PRUD’HOMME
Si j’apprenais que mon fils est la risée de la classe parce qu’il parle sur le bout de la langue ou parce qu’il est gros, que pourrais-je faire ? Et si ma fille me révélait qu’elle a été témoin de taxage envers son amie et qu’elle a peur d’être la prochaine victime ? Ou encore comment réagir si on m’appelait pour me dire que mon enfant a été appelé au bureau de la directrice parce qu’il aide Julien à faire ses mauvais coups ? Ou pire, si la direction me convoque parce que mon enfant a frappé violemment une petite fille de première année ? Bref, que faire en tant que parent lorsque notre enfant subit de l’intimidation, du harcèlement voire du taxage de la part d’un de ses camarades ou, au contraire, quand c’est lui qui l’exerce ? Que faire aussi s’il en est témoin ou à la limite complice ?
« Violence entre enfants : casse-tête pour les parents » est un livre qui répond justement à toutes ces questions que les parents se posent sur la violence qui sévit entre enfants, que ce soit à l’école, dans la cour, au parc ou sur Internet. Ce livre propose une démarche simple et pratique qui permet de comprendre à travers de multiples exemples les différentes formes de violence entre enfants et d’intervenir efficacement selon le rôle que tient notre enfant dans cette scène.
Diane Prud’homme est coordonnatrice des dossiers liés à la problématique au Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale depuis 1985. Titulaire d’une maîtrise en psychologie, elle a mis sur pied la démarche de prévention de la violence à l’école Branchons-nous sur les rapports de force. Elle est l’auteure de nombreuses publications sur le sujet, dont La violence à l’école n’est pas un jeu d’enfant : pour intervenir dès le primaire, publié en 2004 aux éditions du remue-ménage.
2008 - 224 pages - 6 X 9 po - 21,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-273-1
Contact : Anne MIGNER-LAURIN
09, lot petite Provence - Hydra
16035 Alger
Algérie
Tél: +213 21 69 19 14
www.editions-barzakh.com
Fondées en avril 2000 à Alger, les éditions Barzakh se sont consacrées au départ à la seule littérature. Notre credo : donner à entendre la voix de jeunes auteurs, arabophones ou francophones.
Au fil des années, le succès et les difficultés aidant nous avons élargi notre catalogue à des essais historiques, des études et biographies littéraires, et aux beaux livres.
En parallèle, nous avons développé des partenariats avec quelques maisons d’éditions françaises, dont les éditions de l’Aube, du Bec en l’Air, et Actes Sud. Ainsi, le roman d’Arezki Mellal, Maintenant, ils peuvent venir (Barzakh, 2000), a été repris par les éditions Actes Sud en 2002, de même que Cinq fragments du désert de Rachid Boudjedra (Barzakh, 2001), par les éditions de l’Aube en 2002, et a par ailleurs été traduit en italien et en espagnol.
Écouter ici l’interview de Selma Hellal (barzakh), HuffPost, octobre 2019.
Lire ici le témoignage de Selma Hellal et Sofiane Hadjadj, « Un combat reste toujours à mener » publié par le quotidien Liberté en octobre 2020.
Adlène MEDDI
Alger, les années 2000, l’hiver. Un jeune homme disparaît.
« Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite – forte tête, solitaire – reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche. Mais très vite les pistes se brouillent, et l’enquête devient une inquiétante course contre la mort où tous les fantômes d’une époque que l’on croyait révolue ressurgissent.
Empruntant au polar certains de ses codes, Adlène Meddi alterne sécheresse de style, dialogues percutants et échappées poétiques, et met en scène des personnages pris au piège d’une ville glauque et fantasmagorique, sur fond de terrorisme, de complot politique, d’illusions perdues et d’amour impossible.
Adlène MEDDI est né en 1975 à Alger. Il a fait des études de journalisme.
En 2004, il intègre l’EHESS Marseille en sociologie des médias.
Reporter au quotidien El Watan depuis 2004, il y dirige actuellement l’édition du weekend, El Watan Vendredi.
En 2002, il a fait paraître, aux éditions barzakh, un court roman policier, Le casse-tête turc.
Juillet 2008 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-438-8
Roman
Habib AYYOUB
Nouvelliste hors-pair, Habib Ayyoub renoue, dans ce nouveau recueil, avec son univers peuplé de sans-grades, d’obscurs citoyens ordinaires malmenés par la vie et la réalité d’un pays abîmé. Il s’autorise parfois des échappées poétiques inattendues, mélancoliques, mais c’est avec une dérision féroce le plus souvent, rageuse même, que l’auteur nous livre ces textes durs et attachants.
Cinéaste de formation, aujourd’hui journaliste, Habib Ayyoub vit et travaille en Algérie.
Il a publié aux éditions barzakh plusieurs ouvrages, entre autres, C’était la guerre (nouvelles, 2002. Prix Mohammed Dib), Le Palestinien (roman, 2003) et Le désert, et après (nouvelles, 2007).
Mai 2009 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-47-0
Nouvelles
Sadek AÏSSAT
Cet ouvrage réunit les trois romans écrits par Sadek AÏSSAT entre 1996 et 2002 : L’année des chiens, La cité du précipice, Je fais comme fait dans la mer le nageur, les deux premiers n’ayant, jusque là, jamais été publiés en Algérie.
Sadek AÏSSAT a écrit cette œuvre depuis la France, mais il n’y parle que de son pays, de ses soubresauts contemporains (octobre 88, la violence des années 90, l’exil), habité qu’il était par ce qu’il appelle le « vacarme de l’Algérie ».
Cet ouvrage, qui s’ouvre sur un texte de Sid Ahmed Semiane, SAS, son « petit frère », est accompagné d’une belle postface de François Maspero, autre compagnon de route de l’auteur. En annexes, on trouvera des textes écrits par des amis et des journalistes, ainsi que des extraits d’entretiens radiophoniques.
Né en 1953 à Alger, Sadek AÏSSAT a été journaliste.
En 1991, il s’installe à Paris avec sa femme et ses deux filles. Il y décède le 06 janvier 2005.
Juin 2009 - 456 pages - 15,5 x 24 cm - 900 DA -
ISBN : 978-9947-851-54-8
Roman
Contact : Sofiane HADJADJ
Responsable : Selma HELLAL
Alliance internationale
des éditeurs indépendants
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris - France