Plusieurs maisons d’édition étant situées dans un même pays (voire dans une même ville), il est nécessaire de zoomer sur le pays ou la ville qui vous intéresse pour voir l’ensemble des maisons d’édition.
Caracas - Venezuela
Bogotá - Colombia
Colombie
Venezuela
Tél: (+58 212) 952 65 30 (Caracas) / (+57 1) 580 14 84 (Bogotá)
www.editoriallaboratorioeducativo.com
Editorial Laboratorio Educativo a été créée en 1973 à Caracas, au Venezuela. Depuis 2019, elle est également implantée à Bogota, en Colombie.
Cette maison d’édition vise à encourager et à proposer un véritable renouveau éducatif. Nous voulons mettre à disposition des éducateurs latino-américains les ressources qui nous semblent les plus pertinentes et les plus utiles à l’heure actuelle : documents, articles, informations et expériences. Nous ne pouvons pas nous arrêter à une critique profonde de l’éducation traditionnelle ; nous devons rechercher – ensemble - des alternatives efficaces, des méthodes appropriées, des propositions créatives. Nous essayons d’articuler les contributions théoriques et les expériences pratiques afin de répondre ainsi aux divers besoins des éducateurs.
Twitter et Facebook : @labeducativo
Instagram : @labeducativos
Contact : Asdrúbal SÁNCHEZ
6 de Diciembre N26-97 y la Niña
Edificio Brother, piso 3, ap. 17-03-4629
Quito
Équateur
Tél: (+593) 222 7948 / (+593) 222 7949
www.editorialelconejo.com/contactese.html
El Conejo est une maison d’édition à but non lucratif, qui se consacre à la publication de livres d’auteurs équatoriens et à la promotion de la lecture auprès des enfants, des jeunes et des adultes. Depuis sa création en 1979, elle a considérablement enrichi son fonds et est devenue la maison d’édition la plus importante en Équateur. Elle compte environ 500 titres à son catalogue (livres, suppléments culturels et fascicules), et poursuit un travail de défense de la liberté et de la démocratie. Sa ligne éditoriale comprend trois grands domaines : littérature équatorienne et latino-américaine, sciences sociales et documents d’actualité. Elle a gagné l’estime et le soutien d’institutions et d’intellectuels équatoriens.
Michael HANDELSMAN
Olaf BERWALD
Vengo de Ecuador, un país pequeño que está sobre la línea equinoccial (de allí su nombre) una línea imaginaria que marca la división de los hemisferios Norte y Sur. Importa el símbolo. Ahora que, en términos económicos y culturales, el mundo está dividido entre un Norte rico, hegemónico, y un Sur “periférico” y dependiente, es preciso pensar la relación entre estos dos mundos tan distantes entre sí pero tan vinculados por la globalización.
La globalización del mundo puede ser entendida bajo dos perspectivas :
1) Como un hecho pragmático que no podemos desconocer, pues siguiendo a Wallerstein, ésta se inició hace 500 años con el comienzo del capitalismo, y ha logrado su concreción mayor en estos tiempos gracias a los nuevos soportes tecnológicos de la comunicación e interdependencia de los mercados.
2) Como un hecho culltural, ideológico e imperial que, en gran medida, ha significado la norteamericación del mundo, como dice Less, uno de los coautores del libro.
Se trata de una obra colectiva, miscelánea, en la que diversos autores de diversas procedencias, reflexionan o muestran, incluso literalmente (en los ensayos) y literariamente (porque contiene un capítulo sobre la guerra de Irak), las relaciones Norte Sur, desde la ralidad de la globalización.
Se trata de un libro audaz, pero cargado de sentidos. Caleidoscópico, múlltiple, escrito en español, inglés y alemán, según sean los idiomas de sus autores es, en sí mismo, la metáfora cabal en la que diferentes rincones del mundo acogen, de una manera diversa, entre la aceptación y la resistencia, los patrones globalizantes.
El libro ha sido compuesto, deliberadamente, por los profesores Michael Handelsman y Olaf Berwald, como un proyecto para la Alianza de Editores Independientes : su visión crítica calza, perfectamente, con los ideales quizá de la totalidad de las editoriales que la forman.
Los autores admitirán los cambios que cada editor proponga, en su edición propia, « siempre y cuando no afecten el sentido inicial del libro ».
Editorial El Conejo de Quito, Ecuador, una corporación sin fines de lucro, que cumple ya 30 años de sostenida labor en la producción de libros suministrará, a las editoriales interesadas, todos los materiales y contactos necesarios para facilitar su labor, incluso, si lo desean, las artes finales listas para su impresión.
Conforme reza la convocatoria de la Alianza para esta reunión, hemos tratado de aliarnos para salir del aislamiento, para ser más fuertes juntos, para responder mejor a los desafíos de la globalización de la edición y a los riegos que le son vinculados (en particular, el proceso de homogeneización de los contenidos). Creo que este proyecto que presentamos afirma tal propósito.
El especial momento político que vive la gran mayoría de nuestros países latinoamericanos no descarta la posibilidad de que ministerios de cultura, o movimientos sociales*, respalden, incluso económicamente, nuestra propuesta.
2009 - 270 páginas - 15 USD - ISBN : 978-9978-87-378-6
Contact : Santiago LARREA
Santiago
Chili
www.editorialesdechile.cl
Instagram : @editorialesdechile
Facebook : @editorialesdechile
Twitter : @EditorialesCL
TikTok : editorialesdechile
L’association réunit aujourd’hui la majeure partie des éditeurs indépendants et universitaires du Chili, représentant ainsi une part importante des livres publiés localement, en particulier ceux qui traitent de politique, d’analyse sociale, de recherche universitaire, de poésie et de fiction. L’association a été créée à la fin des années 1990. Elle s’est donnée plusieurs objectifs : participer au développement du secteur éditorial chilien et latino-américain ; développer les collaborations et les échanges, promouvoir et renforcer la diversité culturelle dans une perspective humaniste, démocratique, plurielle et latino-américaine, dans le respect de la bibliodiversité ; favoriser le rôle du livre et de la lecture, véritables vecteurs de développement de l’être humain et du citoyen. Bien entendu, elle fait valoir par ailleurs les intérêts de ses membres, mais elle vise plus généralement à promouvoir les activités des maisons d’édition indépendantes, autonomes et universitaires. Elle est impliquée dans la définition et la mise en place de politiques pour le livre et la lecture. Elle soutient la création, le développement des librairies, des foires du livre et des ateliers littéraires. Elle promeut et protège les droits d’auteur et les droits éditoriaux, particulièrement face à la reprographie et au piratage, à travers des législations équilibrées en la matière. Elle cherche à replacer le livre et la lecture dans l’imaginaire collectif chilien, actuellement brouillé par l’impact des autres moyens de communication de masse.
Editoriales de Chile a dessiné et promu une politique nationale du livre et de la lecture ; elle participe depuis ses débuts à la direction de la coalition chilienne pour la diversité culturelle, qui a défendu des exceptions pour la culture dans les négociations internationales de libre échange ainsi que la signature et la ratification de la Convention de l’UNESCO pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Enfin, elle œuvre pour une législation équilibrée en termes de droits d’auteurs, pour le renforcement de l’industrie nationale du livre ainsi que pour un échange équilibré avec les autres pays.
Liste des maisons d’édition membres de Editoriales de Chile.
Contact : Francisca Muñoz
Responsable : María Paz Morales, presidenta
Av. Dos de Mayo 1285, San Isidro
Lima 17
Pérou
Tél: (+221) 59 88 / +221 5992
www.peisa.com.pe
Les éditions Peisa publient et distribuent des livres depuis 1968. Peisa dispose d’un important catalogue d’œuvres littéraires et scientifiques constitué au fil de trois décennies de travail éditorial au Pérou. La maison d’édition porte un intérêt tout particulier aux auteurs péruviens et aux œuvres abordant les problématiques nationales. Peisa a signé les œuvres des plus grands auteurs péruviens, parmi lesquels Alfredo Bryce Echenique, Mario Vargas Llosa, José María Arguedas, Julio Ramón Ribeyro, Ciro Alegría, Alonso Cueto et Iván Thays. Elle publie aussi des livres pour enfants et adolescents, ainsi que des livres illustrés. En tant que distributeur, Peisa est le représentant exclusif au Pérou des maisons d’édition espagnoles Blume, Acanto et Elfos, et de la maison d’édition péruvienne Apoyo.
Contact : Germán CORONADO
L’Alliance des éditeurs indépendants d’Argentine pour la Bibliodiversité (EDINAR) est un groupe de travail sans but lucratif. Estimant que leur activité n’est pas convenablement protégée et représentée par les institutions en place, et souhaitant œuvrer par leurs productions à la défense de la bibliodiversité, 30 maisons d’édition (liste ci-dessous) se sont regroupées dans un collectif informel, sans personnalité juridique : EDINAR. Les membres, à travers ce groupe de travail, souhaitent trouver des positions communes et peser sur les politiques du livre, travailler à la reconnaissance de leur travail, permettre une présence collective aux foires et salons du livre. Les maisons d’édition projettent aussi de mettre en place des catalogues collectifs et veulent travailler en relation avec les bibliothèques et autres organisations œuvrant dans le domaine du livre et de la lecture.
Contact : Constanza BRUNET
Alcanfores 319, dpto. D - Miraflores
Lima 18
Pérou
Tél: +51 97 20 78 294
https://www.facebook.com/editorialesindependientesdelperu/
L’EIP est une association à but non lucratif dont la mission est de représenter les intérêts des éditeurs indépendants péruviens face aux institutions publiques ou privées, nationales ou internationales. Elle travaille à développer aussi bien les aspects commerciaux que la formation et la professionnalisation des membres, et poursuit clairement l’objectif de soutenir la croissance de l’édition locale. L’EIP représente un large spectre de la production nationale et, à la différence d’autres associations, ne compte dans ses rangs que des éditeurs qui déploient un effort particulier pour publier et promouvoir les œuvres d’auteurs péruviens selon les principes du respect et du renforcement de la bibliodiversité qui, elle-même, défend la création d’auteur et la diversité de la pensée contre toute standardisation de la culture, toute forme unique de voir le monde.
Contact : Alfredo RUIZ CHINCHAY
Contact : Pablo MOYA
40/1 Purana Paltan
Dhaka 1000
Bangladesh
Tél: +880 (0)2 9564799/7176
www.ankur-prakashani.com
Le voyage d’Ankur Prakashani a commencé en 1984 avec la publication de livres sur des sujets variés. À présent, Ankur est devenue l’une des principales maisons d’édition du Bangladesh. Ses domaines de prédilection sont les ouvrages sur le développement social, l’émancipation des femmes, la santé, les ouvrages documentaires ou de fiction, ainsi que les livres pour enfants et pour la jeunesse.
Ankur organise des coéditions avec des partenaires étrangers renommés : Tulika (Inde), South Asia Publication (Inde), UBSPD (Inde) et Impart (Royaume-Uni). Ankur publie des versions en bengali de best-sellers et importe ou exporte des livres et des revues sur de nombreux sujets.
Ankur publie les ouvrages d’auteurs nationaux et étrangers de renom, tels Dr. Sirajul Islam Chowdhury, Dr. Kamal Hossain Abdul Gaffar Chowdhury, Humayun Ahmed, Taslima Nasrin, Syed Shamsul Haque, Dr. Ali Riaz, Dr. Hasanuzzaman, Dr. Ali Manwar, Dr. Fazlul Alam, Mohiuddin Ahmed, Dr. Heide Richter, Shorodindu Shekhar Chakma, Sunil Gangapadhyay, Astrid Lindgren, J.K. Rowling, Hillary Rodham Clinton.
Contact : Mesbahuddin AHMED
15, rue des Prés
Lunay
77171 Léchelle
France
Tél: +33 (0)1 64 00 86 92
www.zellige.eu
Zellige : petit morceau de brique émaillée servant à la décoration de monuments ou d’intérieurs dans le monde arabe
Résolument tourné vers l’international, avec un catalogue qui se veut diversifié (romans, essais, albums), Zellige a pour dessein de développer des partenariats étroits avec des éditeurs, libraires et diffuseurs du monde francophone. Pour que les ouvrages puissent paraître quasi simultanément dans les différents pays concernés. Et à chaque fois à des prix adaptés au pouvoir d’achat local.
Loin de toute démarche centralisatrice, les programmes ne sont pas initiés systématiquement de France. Sur la trentaine de titres figurant dans ce catalogue, la moitié ont eu pour origine l’un ou l’autre des partenaires de Zellige, en Algérie, en Haïti, au Maroc, en Tunisie, au Liban ou en Belgique.
Par ailleurs, Zellige a développé une activité communication et création graphique, avec une clientèle n’appartenant pas nécessairement au monde de l’édition.
Quant au choix du nom de la maison d’édition, que l’on peut rapprocher de celui de mosaïque, il exprime la volonté d’échanges, de partenariats et d’ouverture de Zellige.
Benjamin STORA
À quand un couple algéro-marocain, indispensable moteur d’un Maghreb des régions ?
Une telle perspective réclame, de ces deux pays qui ont la même langue, la même culture, la même religion, de regarder sans fard ni complaisance leur passé, y compris le plus récent, pour préparer l’avenir.
Fort d’une vision comparatiste des deux « faux-frères » du Maghreb, Benjamin Stora apporte ici une contribution majeure, loin des silences officiels, des manichéismes simplificateurs ou des masques de circonstances.
Luttes d’indépendance, nationalisme arabe, Islam, litige saharien, minorités berbérophones, enjeux de mémoire, l’auteur nous révèle des singularités, mais aussi des imaginaires communs qui pourraient augurer d’un Maghreb uni et démocratique.
Benjamin STORA, professeur à l’INALCO, auteur de nombreux ouvrages, est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes du Maghreb.
Nouvelle édition : janvier 2010 - (première parution : 2001) - 208 pages - 14 X 21 cm - 19 € - ISBN : 978-2-914773-30-0 - Essai
Marie VIEUX-CHAUVET
Un chef d’œuvre de la littérature haïtienne signé d’un écrivain qui l’a payé cher (Le Magazine littéraire)
Édité initialement en 1968 par Gallimard… qui ne l’a jamais mis en vente ! A la demande de la famille de l’auteur, menacée de mort par Duvalier et ses tontons macoutes qui faisaient alors régner la terreur sur Haïti.
Livre culte, unanimement salué comme l’un des chefs d’œuvres de la littérature francophone, le texte a circulé sous le manteau avant d’être réédité en 2005 chez Zellige.
Avec ce roman dérangeant et provocateur, Marie Vieux-Chauvet dénonce le cynisme, l’hypocrisie, les injustices et le compromissions qui font le lit des dictatures. Même si souvent, dans un sursaut tragique et digne, ses personnages atteindront à la rédemption.
Marie VIEUX-CHAUVET, née en 1916 à Port-au-Prince, est morte à New York en 1973, après avoir dû fuir Haïti. Considérée comme l’un des écrivains les plus importants de la francophonie, elle est également l’auteur d’un roman historique dont l’action se déroule à la fin du XIXe siècle, lors des prémisses de la révolution haïtienne, La Danse sur le volcan (Zellige).
Parution : 2005, réimprimé en 2007, 2008, 2009 - 384 pages - 14 X 21 cm - 24 € - ISBN : 978-2-914773-08-9 - Roman
Ibn AL-MUQAFFA
Une nouvelle traduction, fluide et agréable de ce classique de la littérature arabe (Le Temps, Genève)
Étudié dans toutes les classes, de Bagdad à Marrakech, traduit en plus de vingt langues, Kalila et Dimna est l’une des œuvres majeures de la littérature arabe.
Ces contes animaliers, s’enchâssant les uns dans les autres à l’instar des Mille et une nuits, également d’origine indienne, circulent en Perse avant qu’Ibn al-Muqaffa n’en livre la version de référence.
Au-delà de préceptes moraux, s’affirme ici un manuel de bonne gouvernance et du vivre-ensemble où la ruse supplante la force, et le sage le despote.
D’emblée, Kalila et Dimna a fasciné maints chefs politiques, qu’il s’agisse d’Al-Mansur, de Philippe le Bel ou d’Alphonse X de Castille. Quant à La Fontaine, il ne cacha pas y avoir puisé une part de son inspiration.
Né à Djur (aujourd’hui Fîrûzâbâd, en Irak) autour de 720, Ibn AL-MUQAFFA, écrivain reconnu, se servit du livre de Kalila et Dimna pour dénoncer le pouvoir absolu, la corruption, le népotisme et inciter à une réflexion sur l’amélioration de la société. Mal lui en prit, condamné à mort par le calife, il fut brûlé vif à Bagdad en 759.
2007 - 160 pages - 24 aquarelles originales - 16 X 24 cm - 17 € - ISBN : 978-2-914773-06-4 - Contes
Contact : Roger TAVERNIER
28, rue Dayat Aoua
Agdal
10000 Rabat
Maroc
Tél: (+212) 53 7 68 64 30
www.yomadeditions.net
Yomad voit le jour à la fin de l’année 1998. C’est une petite maison d’édition spécialisée dans le livre pour enfants et jeunes. Petite par ses moyens mais grande par ses ambitions, elle est tout d’abord le constat du peu de créations locales en matière de littérature pour la jeunesse. Il est vrai que les livres pour enfants « made in ailleurs » remplissent les rayons de nos librairies, de livres dont les références sont totalement étrangères à la culture et à l’environnement de l’enfant marocain. Or, tout enfant a besoin pour se construire de planter racine dans ses repères afin de vivre en phase avec la société. C’est dans cette optique que se dessine l’objectif premier de Yomad.
Une première collection « mini Yemma » de trois livres signés Driss Chraïbi ainsi qu’une deuxième collection intitulée « Yemma », composée de deux livres signés Habib Mazini sont parues en mars 1999. Le fait d’avoir Driss Chraïbi comme auteur en tête du catalogue a permis à Yomad de prendre un raccourci considérable, celui de se faire connaître. A suivi Zaïna et le fils du vent qui a rencontré un très grand succès auprès des jeunes lecteurs. Il a reçu le prix lycéen Grand Atlas de 2001. À la demande des enfants, un deuxième tome a été édité, Le défi de Zaïna.
Le catalogue Yomad compte aujourd’hui 10 collections contenant 40 livres. Les collections « Hikayat », « Mini-Yemma », « Mini-Yemma roman », « Yemma », « Contes du Maroc », « Rêves d’enfants », « Yemma junior », « Raconte-moi l’Histoire », « Mini-plume » et « Nostalgie ».
Des noms prestigieux de la littérature marocaine et algérienne ont signé de leur plume plusieurs livres tels que Driss Chraïbi, Fouad Laroui, Abdellatif Laâbi, Abdelhak Serhane, Zakya Daoud, Mohamed Dib et d’autres moins connus tels que Jocelyne Laâbi, Habib Mazini, Mehdi Degraincourt, Ouadia Bennis, Charlotte Bousquet, Véronique Abt, Dominique Logié, Françoise Chémaô, Christian Devèze, Zidrou, Samia Benatya, Keltoum Mosdik, Majid Al Amiri, Florence Deville-Patte.
Les illustrateurs qui ont joliment accompagné les textes des ouvrages sont Nathalie Logié, Alexis Logié, Virginie Soumagnac, Abdellatif Mitari, Moshine Drissi, Saïd Boucetta, Karim Yahia, Noureddine Lahrech, Tasneem Allouch, Carole Gourat, Saïd Oumouloud, Jean-Paul Favreau, Pierre Léger, Orélie Gouel.
Je suis partie de « nomade » car pour moi, l’éditeur, l’écrivain, le lecteur, le livre sont tous des nomades. Le nom n’a pas été accepté, car il existait déjà. J’ai juste retiré le N et je l’ai remplacé par Y. Je trouve que Yomad a une belle sonorité.
Laurence
LE GUEN - illustrations d’Anthony COCAIN
Lorsque Briac et Maëlle posent leurs pieds sur le sol marocain, ils
sont loin de se douter que ce qui devait être un paisible voyage
jusqu’à Marrakech, va se transformer en une course poursuite après un
étrange individu. Que trafique-t-il à la tombée de la nuit dans les
ruelles de Tanger ? Que cherche-t-il dans les ruines de Volubilis ?
D’autant qu’il semblerait que les enfants ne soient pas tout seuls sur
les traces de cet homme...
À partir de 9 ans
2009 - 114 pages en noir & blanc -
12 x 18 - ISBN : 978-9954-0-0077-1
Mohammed
DIB - illustrations de Virginie SOUMAGNAC
Bilingue arabe / français
Il y a bien longtemps, un méchant sorcier était servi par un petit
garçon du nom de Salem. Un jour, le sorcier entendit quelqu’un frapper
à la porte de sa maison. Il ordonna à Salem d’aller ouvrir. Ce dernier
refusa. Quelle fut sa punition ?
Collection Hikayat - à partir de 4 ans
2003 - broché, 28 pages -
18 x 19 - ISBN : 9954-0-0040-2
Véronique ABT
Aïcha vit dans un village au Sud du Maroc. Tous les jours, elle regarde, avec envie, les enfants qui se dépêchent sur le chemin de l’école. Elle aimerait bien y aller aussi, mais elle doit aider sa maman à faire le ménage, laver le linge, aller chercher l’eau au puits...
Aura-t-elle une place à l’école un jour ?
Collection Rêves d’enfants - à partir de 7 ans
2005 - 40 pages en couleurs - 17 x 24 - ISBN : 9954-0-0061-5
Contact : Nadia ESSALMI
51-55 rue Hoche - Bât. B - Hall 1 - étage 3
94200 Ivry-sur-Seine
France
Tél: +33 (0)1 45 15 20 20
www.editionsatelier.com
La mondialisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’individualisation bouleversent radicalement les façons de vivre, de travailler, de penser et de croire. Afin de contribuer à humaniser cette mutation, en favorisant la refondation du lien social et en permettant aux personnes des milieux populaires de devenir auteurs de leur vie, les éditions de l’Atelier publient des livres dans trois domaines : le christianisme, les cultures et les religions, les sciences humaines et sociales. Poursuivant la tradition des éditions ouvrières, maison d’édition créée par la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1929, les éditions de l’Atelier veulent promouvoir des ouvrages qui croisent les différents savoirs, ceux découlant de l’expérience comme ceux issus du travail théorique, afin que le livre soit un outil d’émancipation des personnes et d’enrichissement du lien social pour le plus grand nombre.
Contact : Gaëlle BIDAN
Ipek Sokak 5, 34433 Beyoglu
Istanbul
Turquie
Tél: +(90-212) 245 46 96
www.metiskitap.com/catalog/metisbooks
Fondée en 1982, Metis Publishers est devenue une des maisons d’édition les plus en vue en Turquie, reconnue pour son indépendance, son engagement, son esprit critique et pour avoir permis à des générations de lecteurs turcs de découvrir des auteurs essentiels, mondialement célébrés. Avec plus de 800 titres, Metis est particulièrement réputée pour la qualité de ses traductions et pour son intégrité éditoriale. Le catalogue des éditions comprend autant des titres en littérature qu’en sciences humaines et sociales.
En littérature, nous avons traduit et publié des auteurs comme Ursula K. LeGuin, Marguerite Yourcenar, Salman Rushdie, Henry Bauchau, Georges Perec, John Berger, J.R.R. Tolkien et Maurice Blanchot. Par ailleurs, nous éditons les ouvrages d’auteurs turcs reconnus, comme Murathan Mungan et Bilge Karasu.
En ce qui concerne les sciences humaines et sociales, Metis met en avant les travaux d’auteurs interdisciplinaires, qui sont particulièrement pertinents avec le contexte culturel turc, qui apportent une perspective politique « radicale ». Nous trouvons dans cette catégorie des auteurs comme Walter Benjamin, Max Horkheimer, Theodor Adorno, Edward Said, Immanuel Wallerstein, Emile Cioran, Slavoj Zizek, Judith Butler, Nurdan Gürbilek et Nilüfer Göle.
Metis publie aussi en turc des théoriciens de la littérature (comme Gyorgy Lukacs, Tzvetan Todorov et Mikhail Bakhtin), des philosophes (comme Paul Ricoeur, Ludwig Wittgenstein et Roland Barthes), ainsi que les principaux psychanalystes (Sigmund Freud, Anna Freud, Melanie Klein et Heinz Kohut).
Metis was the Goddess of Wisdom, first wife of Zeus, before he swallowed her up when she was pregnant and gave “birth” through his forehead to the next Goddess of Wisdom, Athena, who was “born from a man, fully armed”, whereas Metis was against the use of arms, worked with the knowledge of nature and used the skill of the craftsperson to solve disputes, like a captain navigating rocky waters.
Hence metis came to signify the “knowledge that the Power detests”, in addition to nobody, bastard, craftiness...
Cultural Climate of Turkey
by Vitrinde Yaşamak (1992) and Kötü Çocuk Türk (2001)
A collection of essays on Turkey’�s cultural climate in the last decades from a most insightful literary and cultural critic. The first two essays of this collection, « Life in the Shop Window » and « Return of the Repressed », attend to the 80�’s � a period of radical economic, political and cultural change following the coup d�état of 1980. Nurdan Gürbilek argues that this was not only a period of oppression of speech but also a period of explosion of speech ; an incitement to speech. A period when two seemingly opposed cultural strategies, the old one of repression, forbiddance and annihilation and the new one of provocation, assimilation and incorporation came together, weaving a cultural fabric that had significant results in shaping the cultural climate of modern Turkey. Gürbilek also argues that this was a period of cultural pluralism� - a result of the collapse of the modern Kemalist identity. Years of the « return of the repressed » ; the voices that were previously repressed by the Kemalist project of modernization, the voices of the Islamic and Kurdish opposition, those of the lower and peripheral cultures, of women and queers and also the discourses of desire and sexuality returned to a relatively liberal cultural market ready to incorporate rather than suppress.
The following essays on Turkishness and evil explore the rather sinister cultural climate of the 1990�s and 2000�s when the efforts to redefine the Turkish identity predominated the cultural scene. She takes as her point of departure some of the significant images and tropes in modern Turkish literature and popular culture : popular arabesque songs of the 70s and 80s, the figure of the snob in modern Turkish literature, a news article on the death of a porn star, an oddly popular poster illustration, the child hero archetype in urban popular culture� With utmost care and justice Gürbilek weaves these into a keen understanding of their political, social and cultural significance, exploring Turkishness not as an autonomous and essentialist local truth but rather as an impasse always already shaped in relation to the modern world, as a double-bind that has always produced oppositional sentiments in the cultural sphere. This is where the desire to be the other coincides with the fear of losing one�s self in the other, where xenophilia is simultaneous with xenophobia, and the feeling of inadequacy is concurrent with a reflex of self-defense. And evil here has to do with the unleashing of all things dark and sinister when the liberal promise fails to deliver, when the shop windows cease to dazzle and the struggle for livelihood turns bitter in urban wilderness. Where do « Turkishness » and « evil » converge ? And how do we gain insight into these moments of convergence ?
By Bilge Karasu
In an ancient Mediterranean city, a tradition is maintained : every ten years an archaic game of human chess is staged, the players (visitors versus locals) bearing weapons. This archaic game, the central event of The Garden of the Departed Cats, may prove as fatal as the deadly attraction our narrator feels for the local man who is the Vizier, or Captain, of the home team. Their « romance » (which, though inconclusive, magnetizes our protagonist to accept the Vizier’s challenge to play) provides the skeletal structure of this experimental novel. Each of their brief interactions works as a single chapter. And interleaved between their chapters are a dozen fable-like stories. The folk tale might concern a 13th-century herbal that identifies a kind of tulip, a « red salamander, » which dooms anyone who eats it to never tell a lie ever again. Or the tale might be an ancient story of a terrible stoat-like creature that feeds for years on the body of whomever it sinks its claws into, like guilt. These strange fables work independently of the main narrative but, in curious and unpredictable ways, (and reminiscent of Primo Levi’s The Periodic Table), they echo and double its chief themes : love, its recalcitrance, its cat-like finickiness, and its refusal to be rushed. The Garden of the Departed Cats is a work of peculiar beauty and strangeness, the whole layered and shiny like a piece of mica.
Istanbul Culminating Session, 23-27 June 2005
Müge Gürsoy Sökmen (ed.)
« The records have to be kept and, by definition, the perpetrators, far from keeping records, try to destroy them. They are killers of the innocent and of memory. The records are required to inspire still further the mounting opposition to the new global tyranny. The new tyrants, incomparably over-armed, can win every war � both military and economic. Yet they are losing the war (this is how they call it) of communication. They are not winning the support of world public opinion. More and more people are saying no. Finally this will be the tyranny�s undoing. But after how many more tragedies, invasions and collateral disasters ? After how much more of the new poverty the tyranny engenders ? Hence the urgency of keeping records, of remembering, of assembling the evidence, so that the accusations become unforgettable, and proverbial on every continent. More and more people are going to say no, for this is the precondition today for saying yes to all we are determined to save and everything we love. »
� John Berger, from his message of support to the WTI
The World Tribunal on Iraq (WTI) was a collective effort involving hundreds of people worldwide, most of whom never met in person. About twenty sessions were held in various cities of the world, focusing on different aspects of the war on Iraq. The findings of these sessions were incorporated into a culminating session held in Istanbul on 23-27 June 2005. This book consists of the proceedings of that session.
A civilian initiative inspired by the Bertrand Russell Tribunal of the Vietnam Era, the WTI aimed to record the crimes committed in Iraq, to note the historical, economic and political reasons behind the invasion and occupation of Iraq, to document the extent as well as the details of the destruction caused, and to write a counter-history to that of the victors�. The texts in this volume, an assemblage of experts� and witnesses� testimonies, provides a comprehensive grasp on what an invasion today means.
We hope that this book, which is the result of a worldwide effort involving activists, lawyers and experts from diverse backgrounds, that is, a product of the global opposition to war, will feed back into the global movement, inspire new forms of resistance, providing information and grounds for action, be it for appeals to the International Criminal Court or the United Nations, or for the individual acts of resistance, including that of conscientious objectors.
Contact : Müge GURSOY SOKMEN
Les éditions Jamana sont une structure de la Coopérative culturelle multimédia Jamana. Première maison d’édition privée du Mali, les éditions Jamana ont été créées en 1988 pour combler un vide… à cette époque en effet, la seule maison d’édition existante était étatique.
Les éditions Jamana accordent la priorité aux publications en langues nationales et à celles destinées aux enfants et aux femmes. Jamana se veut une maison d’édition accessible à tous les écrivains maliens et étrangers. Conscientes qu’il ne peut y avoir de développement durable de notre pays sans la promotion des langues nationales, les éditions Jamana encouragent fortement leur utilisation dans le système éducatif. La littérature pour enfants, secteur d’avenir de l’édition africaine, occupe une place de choix dans la politique éditoriale de Jamana. Les éditions Jamana s’occupent aussi de l’édition préscolaire, scolaire, para-scolaire et universitaire. Notre lutte contre l’analphabétisme se traduit par la promotion de nos cultures et la défense d’une édition économiquement viable. Maison d’édition à vocation panafricaine, les éditions Jamana encouragent toutes les formes de partenariat : coédition, diffusion, adaptation d’ouvrage, vente de droit. La coédition prend une certaine ampleur car nous sommes convaincus que le salut de l’édition africaine passe nécessairement par le développement de rapports de solidarité entre éditeurs africains et d’ailleurs.
Jamana signifie dans plusieurs langues africaines : le pays. Pour nous il s’agit du Mali bien sûr, mais surtout de l’Afrique. Notre logo : une carte de l’Afrique (tirée de la carte pour un monde solidaire ; carte un peu « étirée ») traversée par l’idéogramme bambara de la connaissance, le Mali occupant sa place. Pour nous, l’Afrique (et le monde) ne se développera qu’à travers une vraie solidarité.
Amadou BA
L’intérêt de cet ouvrage d’histoire est la démarche de son auteur. Amadou Ba, qui n’est pas historien de formation, combine sources orales et sources écrites pour enseigner l’histoire du Sahel occidental malien. Un livre d’histoire qui se lit avec plaisir.
1989 - 244 pages - 15 X 21 cm - 2 000 F CFA (3 €)
Namaké DIOMBANA
Nos contes et nos héros, les personnages les plus symboliques de notre terroir, du malin lièvre à la bête hyène,
en passant par la peureuse chèvre, le généreux roi et la belle princesse, se retrouvent dans Les contes du hameau, un recueil de contes savamment écrit par Namaké Diombana et ingénieusement illustré par Yacouba Diarra dit Kays. Une contribution à la connaissance de notre histoire à l’intention des enfants et aussi des grands.
2005 - 72 pages - 14,5 X 21,5 cm - 2500 F CFA (4 €) -
ISBN : 2-915032-39-4
Mama Kâaba SOUMARÉ
Les pièges du destin est l’histoire passionnante et riche en rebondissements de destins qui se croisent continuellement. Le roman met à nu les réalités d’une Afrique « moderne » paradoxalement accrochée aux traditions telles que la polygamie, la classification des hommes en castes, la grande autorité qu’exercent les parents sur leurs enfants. Il met en scène des acteurs incontournables, encore aujourd’hui, dans la société africaine : le griot, le devin, le tradipraticien. Par ailleurs, l’auteur explore avec beaucoup de réalisme l’amour, la jalousie, la douleur morale, mais aussi des qualités humaines devenues aujourd’hui rares telles que la générosité, le courage. Enfin, l’auteur aborde avec tact les difficultés d’un couple à vivre avec le VIH/Sida sous le regard de la société.
2007 - 15 X 22 cm - 6,11 € - ISBN : 2-915032-64-5
Contact : Hamidou KONATÉ
B.P: 542, Route de Lambandji- Ratoma
Conakry
République de Guinée
Tél: (224) 622 54 48 26 / 622 39 65 88 / 620 63 14 34
editionsganndal.blogspot.com/
Société de droit guinéen, les éditions Ganndal ont été créées en juin 1992. Le catalogue de ses publications comporte des ouvrages touchant les domaines du manuel scolaire, de la littérature enfantine et de jeunesse, de la littérature générale, des beaux livres et des publications en langues nationales. Résolument ouvertes aux partenariats, les éditions Ganndal développent un important réseau de collaborations Sud-Sud et Nord-Sud. Ainsi, la maison capitalise de nombreuses productions de livres, tous genres confondus, en coédition ou en coproduction avec des éditeurs étrangers.
Sur le plan local, les éditions Ganndal coordonnent les activités du REPROLIG (Réseau des professionnels guinéens du livre) et sont également membre actif du réseau des éditeurs africains (APNET).
Ganndal est un terme générique en langue pular (fulfulde) signifiant « éducation », « culture », « enseignement », « savoir », bref tout ce que porte et transporte le livre.
Lire ici l’interview d’Aliou Sow, publiée en partenariat avec ActuaLitté (9 mai 2017).
Écouter ici l’interview d’Aliou Sow (Ganndal), RFI, 3 novembre 2019.
Voir ici l’émission « Belles lettres », diffusée par la télévision guinéenne (RTG) le 8 janvier 2020, dédiée au Salon du livre jeunesse de Conakry (organisé par les éditions Ganndal).
Voir ici l’interview de Marie Paule Huet, Pauz Media, 17 décembre 2020.
Contact : Aliou SOW
Responsable : Marie Paule HUET
Créée depuis juillet 1989 par un collège de cadres béninois du ministère de l’Éducation et d’éditeurs européens sous l’émulation du libéralisme économique, les Éditions du Flamboyant sont pionnières de l’édition au Bénin et comptent parmi les meilleures dans la sous-région avec huit titres en moyenne par an. Elles s’investissent dans tous les domaines de la littérature et des sciences où elles ont un savoir-faire et une expérience avérée. En vue de faire face aux défis de la mondialisation et de promouvoir la bibliodiversité, les Éditions du Flamboyant ont été à l’origine de plusieurs initiatives panafricaines dont la création d’associations d’éditeurs telles que Assedib, Afrilivres...
Éditeur, consultant, distributeur et diffuseur d’œuvres de l’esprit, les Éditions du Flamboyant pilotées aujourd’hui par Dorothée Gérard Houessou, ont retrouvé une dynamique nouvelle et sont promises à un avenir flamboyant.
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU
Le Seigneur n’a t-il pas dit lui-même : « Si vous faites du bien au plus petit de ces créatures, c’est à moi que vous le faites ». Ananou écoutant cette parole de Dieu adopta deux orphelins qu’elle ramena du village ; un neveu et une nièce dont personne ne voulait, des enfants d’autrui, fils de personne...
L’amour qu’une mère donne à son enfant, chair de sa chair, sang de son sang, elle devrait l’offrir également à ces enfants que la Providence lui confie. Les enfants d’autrui qui n’appartiennent souvent à personne. C’est ce que l’héroïne, Ananou, a fait afin de soulager quelque peu la misère humaine autour d’elle. Réalisme ? Utopie ? L’œuvre d’art n’est-ce pas une invitation pour partager du rêve ? Le temps d’une lecture...
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU épouse ALLAGBADA est née à Porto-Novo, au Bénin. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, elle a enseigné dans les collèges et lycées de son pays. Après une expérience à la commission béninoise pour l’Unesco, elle s’investit actuellement dans la formation des adultes à l’université et dans les écoles professionnelles.
2009 - 13,5 X 20,5 cm - 228 pages - 4000 F CFA (7 €) - ISBN : 978-99919-59-44-3
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR
En réponse à l’apocalypse, l’Homo planétarus ne s’y est donc pas trompé en se mobilisant comme un seul homme, sur les cinq continents sans distinction de couleur, de conditions et religions, pour manifester son soutien et sa compassion. Dans le respect du deuil de tous ceux qui ont perdu un être cher, l’auteur magnifie cette puissance de l’âme humaine et en appelle à la conscience universelle pour bannir le racisme, l’injustice et l’exploitation entre les hommes et plaide avec ardeur pour l’annulation de la dette des pays d’Afrique et d’Asie.
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR enseigne l’épistémologie génétique à l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey-Niger. Enseignant Chercheur, Consultant International et Expert en Gouvernance, Aboubacar Yénikoye Ismaël a participé à l’élaboration du Rapport Africain sur le Gouvernance, de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il compte parmi les experts du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) du NEPAD et participe à ce titre à l’audit de la gouvernance dans certains pays d’Afrique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur la problématique du développement humain et de la gouvernance.
2007 - 15 X 21 cm - 252 pages - 6500 F CFA (10 €) - ISBN : 978-99919-59-38-2
Marc MONSIA
Nous livre une connaissance hermétique du vaudou ; c’est pour la première fois que la nature ésotérique des divinités du panthéon vaudou a été révélée en tenant compte des analogies universelles qu’incarnent leurs représentations symboliques. Le vaudou qui, au départ, dans sa conception originelle, était un pur mysticisme dont le seul but consiste en la réalisation de Dieu en soi. Il a connu des corruptions qui l’ont éloigné de cet objectif divin.
L’idée de Dieu, l’architecture quadridimensionnelle de l’homme, le principe de réincarnation, et de désignation du prénom adéquat de l’enfant en accord avec les Lois Universelles à travers le « djoto », ont été dépouillés de scories qui les encombrent et replacés dans leur compréhension originelle. L’ouvrage dévoile ici comment sous la marque du sacré, les Sages de l’aire vaudou occultaient leur connaissance des phénomènes naturels tels par exemple, les courants telluriques et des faits qui affectent l’humain dans sa double dimension psychique et physique. La thérapeutique en milieu vaudou revêt plusieurs formes mais, toutes se fondent sur l’harmonie des interrelations entre le corps et l’esprit en relation avec l’action des quatre éléments universels dans le corps et l’âme.
L’auteur, de nationalité béninoise est l’initiateur de la Gymnastique Hermétique GYMHER. De formation universitaire, professeur de physique, il est également éducateur culturel, spécialiste des questions des traditions initiatiques et religieuses. Parallèlement à ses occupations professionnelles, il poursuit ses recherches en science hermétique.
2003 - 13,5 X 19,5 cm - 182 pages - 5000 F CFA (8 €) - ISBN : 99919-41-41-X
Contact : Dorothée Gérard HOUESSOU
30, rue des Côtes-de-Montbenon
CH-1003 Lausanne
Suisse
Tél: (+41) 21 323 39 18
www.enbas.net
Les éditions d’en bas ont publié leurs premiers livres en 1976, se sont constituées en association en 1979 puis en coopérative en 1991. En 28 ans, plus de 300 titres sont ainsi parus. La maison d’édition est fondée sur deux piliers : une base militante de personnes qui ont adhéré à la politique éditoriale et le réseau de librairies du pays. La production et la traduction des livres sont en partie assurées par des aides d’institutions / fondations étatiques et privées, ainsi que par des partenariats (coéditions) avec diverses organisations non-gouvernementales et mouvements sociaux. Les livres publiés aux éditions d’en bas sont des témoins de la face cachée de la Suisse, et particulièrement de ce qui s’y vit « en bas », dans les milieux populaires. Ce sont aussi, dans certains cas, des instruments de réappropriation des droits ; ils peuvent précéder des luttes sociales, les accompagner ou en faire l’histoire. Essais et dossiers historiques, sociologiques et politiques, témoignages, récits de vie, textes littéraires, traductions – les livres des éditions d’en bas explorent le champ du social à partir des marges de l’histoire, de la politique et de la société ; ils font émerger des voix singulières, des destinées enfouies dans l’ombre et des thématiques délaissées.
Par la littérature ou le récit de vie, l’essai critique ou le livre d’histoire, les éditions d’en bas rendent compte de « la face cachée » de la Suisse (et du monde). Des voix dissidentes, attachées aux passages de la mémoire. Les éditions d’en bas sont attachées à valoriser les langues, les populations et les cultures minoritaires révélatrices des structures d’oppression et de répression.
Lire le portrait de Jean Richard et des éditions d’en bas publié par Le Temps, le 4 septembre 2020.
Contact : Jean RICHARD
51, rue Tsiombikibo Ambatovinaky
101 Antananarivo
Madagascar
Tél: (+261) 20 22 566 58
www.editions-jeunes-malgaches.mg
La maison Éditions Jeunes Malgaches est une maison d’édition créée par Prediff (Presse Edition & Diffusion) en octobre 2004. Elle est spécialisée dans les livres pour la jeunesse. Elle compte aujourd’hui une soixantaine de titres publiés en malgache, en français et en bilingue français/malgache sur papier et en numérique.
La maison travaille avec des auteurs et des dessinateurs malgaches pour que les enfants se reconnaissent dans ce qu’ils lisent. Les livres produits sont au service de la promotion de la lecture.
Pour encourager la lecture, la maison fait diverses activités avec des partenaires locaux et étrangers. Il y a les rencontres d’auteur dans les écoles primaires et les lycées publics, les malles ambulantes en milieu rural et la bibliothèque ambulante dans les quartiers de la capitale pour les enfants des rues.
La maison se bat contre les dons de livres venant de l’extérieur qui gênent le développement de l’édition à Madagascar et n’encourage pas la lecture quand les livres ne correspondent pas au besoin des lecteurs. Pour cela, elle fait des actions de plaidoyer pour des dons de livres réfléchis avec les éditeurs indépendants internationaux et donne des conférences pour faire connaître la situation du livre à Madagascar. Elle aide les associations à constituer un fond malgache pour les bibliothèques et donne une formation en malgache pour les bibliothécaires sur l’animation.
Jeunes malgaches une maison d’édition spécialisée jeunesse qui veut rester toujours jeune au service de la promotion de la culture et la langue malgache.
Lire ici l’interview de Marie Michèle Razafinstalama, publiée en partenariat avec ActuaLitté (21 novembre 2016).
Lire aussi l’article « Les Éditions Jeunes Malgaches pendant le confinement » publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.
Cyprienne TOAZARA
Histoire illustrée en bilingue français/malgache
La pirogue de Soza n’a pas su franchir la barrière de corail et le pêcheur de langouste fait naufrage. Pourtant, il reviendra chez lui, pour le bonheur et la paix de tous. C’est le retour du justicier en terre du Sud.
2007 - 16 pages - 9 000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-06-9
Arikaomisa RANDRIA (ill.) ; Max RAZAFINDRAIBE
Album bilingue illustré.
2017 - 16 pages - 23 x 23 cm - 11.000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-82-3
Contact : Marie Michèle RAZAFINTSALAMA
185 bis rue Ordener
75018 Paris
France
Tél: +33 (0)1 42 23 26 54
www.editionsdusextant.fr
Fondées en 2003 par Isabelle Pivert, les éditions du Sextant publient des ouvrages de sciences humaines – histoire, géographie, histoire des idées, sciences politiques – qui ont pour vocation de donner au lecteur de nouveaux éclairages afin de mieux comprendre le monde, de se situer lui-même et tracer ensuite son propre chemin.
Nos collections cheminent (et se chevauchent ?) joyeusement : « Décodeur » (critique économique, sociale, politique : essais), « Géographique » (interactions entre l’espace physique et l’être humain et/ou sa société : essais, biographies, récits de voyage), « Résistance » (témoignages, récits de la Seconde Guerre mondiale), « Récits » (témoignages, récits sur des questions de société). À travers la collection « Hors Piste », les éditions du Sextant expérimentent et lancent leurs « coups de cœur » hors collection.
Basées à Paris, nous développons également une antenne en Bretagne (2008), à partir d’un lieu propice à la création et à la réflexion, le Pouldu.
Le sextant est un instrument de positionnement utilisé dans la navigation : grâce à cet objet, on peut faire le point avec le soleil et les étoiles, c’est-à-dire connaître sa position exacte sur la planète, et ainsi choisir son cap, son chemin propre sur un espace, la mer, espace de liberté. Je fais ici une analogie avec le livre, instrument de savoir, de connaissance, de transmission, sur soi et les autres, sur le monde, qui permet de choisir ensuite son propre chemin. Le livre-objet qu’on a dans les mains, qu’on touche et qu’on voit qu’on sent (le papier), et dont il faut apprendre à se servir, c’est-à-dire ici savoir lire et écrire, pour l’apprécier. Le livre-passeur d’histoires.
Vlada TRAVEN
« Un essai passionnant » (Le Figaro littéraire)
Dès la révolution de 1917, la datcha, maison de campagne du citadin, pose problème au régime soviétique : symbole bourgeois, mais aspiration populaire, symbole de « l’âme russe », c’est une nécessité économique dans un contexte de pénurie. Utilisée initialement pour le repos collectif des travailleurs, la datcha devient sous Staline un privilège réservé aux seules élites. L’État, oscillant sans cesse entre pragmatisme et idéologie, « instrumentalise » la datcha, en réglementant son usage et sa construction. Architecte, l’auteur analyse à travers des témoignages et des textes législatifs, les tâtonnements, la lutte pleine de vitalité que la population entame contre ces réglementations. Ou comment la datcha, finalement, constituera l’espace de liberté et de survie des citadins soviétiques, avant de se transformer en « cottages » à la Disneyland dans la période post-soviétique.
Un cahier central de 50 photographies inédites (archives privées) en noir et blanc illustre toutes les périodes de la politique du pouvoir sur la datcha, des années 1920 aux années 1990.
Ce livre a été publié avec le soutien du CNL.
Née à Moscou en 1964, Vlada TRAVEN est architecte-urbaniste diplômée de l’Institut d’architecture de Moscou, et docteur en sciences humaines (2005). Ce livre est tiré de sa thèse. Elle vit à Paris depuis 1991.
256 pages - cahier de photos : 16 pages noir et blanc - 15 X 23 cm - 22 € - ISBN : 9782849780053
Entretiens au cœur des multinationales - Isabelle PIVERT
« La matière recueillie, exceptionnelle, inspire réflexions, agacements et frayeurs sur l’avenir de ce monde. Isabelle Pivert livre ensuite son analyse des multinationales, fruit de lecteurs croisées du fascisme en action (Robert Paxton) et des origines du totalitarisme et de l’impérialisme (Hannah Arendt) sans oublier le contexte historique et politique. Tout cela ne peut laisser indifférent ». (Politis, 2006)
Pour la première fois, des cadres dirigeants et un syndicaliste évoquent l’évolution du capitalisme depuis vingt ans. Loin des discours convenus des responsables politiques et des médias, loin de la propagande des multinationales (mais parfois certains l’ont complètement intégrée), certaines paroles poignantes touchent, d’autres troublent ou effraient autant par leur sincérité que par le rejet qu’elles inspirent. Car ce qui « se joue » là, sous nos yeux, et avec notre consentement, c’est la soumission totale des êtres humains au service du capital et de la technique.
Diplômée d’HEC, Isabelle PIVERT a conseillé pendant une dizaine d’années des multinationales. Elle a fondé en 2003 les éditions du Sextant. Elle est aussi l’auteur de « Plan social, entretiens avec des licencieurs » (2004) et de « La religion des 15% » (Le Monde diplomatique, mars 2009).
320 pages - 12,5 X 19 cm - 16,90 € - ISBN :
9782849780084
Hélène SARRAZIN - Introduction de Kenneth WHITE
Né en 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Élisée Reclus est considéré comme le père de l’écologie politique. Géographe et théoricien, parmi d’autres, de l’anarchie, il est l’auteur de la célèbre Géographie universelle, publiée en dix-neuf tomes par Hachette, et d’autres ouvrages comme l’Histoire d’un ruisseau, Voyage dans la sierra Nevada, ou encore l’Évolution, la Révolution et l’Idéal anarchique. Historienne, Hélène Sarrazin raconte avec sa verve de romancière une vie d’aventures où les voyages, les épreuves sont autant de rencontres, d’observations et d’expérimentations sur tous les continents. Emprisonné, contraint à l’exil après la Commune de Paris, Élisée Reclus devient l’ami de Bakounine et de Kropotkine avec lesquels il développera ses théories anarchistes. Il meurt en 1905, à Thourout, en Belgique. Plus d’un siècle plus tard, la vie et la pensée d’Élisée Reclus résonnent singulièrement dans nos sociétés du XXIe siècle.
Hélène SARRAZIN, historienne et romancière, vit à Bordeaux.
Kenneth WHITE, poète d’origine écossaise, essayiste, a reçu le prix Médicis étranger pour « la route bleue » en 1982. Ses œuvres complètes ont été publiées par Gallimard en 2007. Il vit en Bretagne.
248 pages - 14 X 22 cm - 20 € - ISBN : 9782849780008
Contact : Isabelle PIVERT
110, rue Sainte-Thérèse, Bureau 303
H2Y 1E6 Montréal (Québec)
Canada
Tél: (+1-514) 876 0097
www.editions-rm.ca
Depuis 1976, les éditions du remue-ménage poursuivent le même objectif : stimuler, soutenir et faire avancer la réflexion féministe. Aux côtés des militantes, des chercheuses, des écrivaines, des artistes, elles ont créé un espace propice à la diffusion d’une pensée en marge des discours dominants. Une plate-forme en mouvement, ouverte aux différentes analyses féministes théoriques et politiques, à l’écoute des préoccupations des femmes de tous horizons. Le catalogue reflète d’ailleurs ce choix éditorial et présente des ouvrages dans des domaines aussi variés que l’histoire, la sociologie, la science politique, l’éducation, la littérature, la culture, les études gaies et lesbiennes et d’autres encore. La diversité des sujets fait ainsi écho aux multiples questions qui touchent les femmes et, plus largement, l’ensemble de la société. Les éditions du remue-ménage se tiennent toujours « deboutte », engagées, critiques et libres.
Les éditions du remue-ménage persistent et signent leur engagement à produire une littérature d’idées, à demeurer un lieu de débats et, à l’instar du mouvement des femmes, à travailler à la construction d’un monde plus juste.
remue-ménage est une référence directe au soulèvement des ménagères tout en étant une allusion au brassage des idées reçues…
Manon TREMBLAY
Quelle est la première femme élue députée dans un parlement national ?
L’électorat et les médias sont-ils sexistes ?
La vie familiale pose-t-elle vraiment obstacle à la participation des femmes en politique ?
Quelle place les femmes occupent-elles au sein des gouvernements à travers le monde ?
Comment expliquer l’avant-gardisme des pays nordiques en matière de féminisation des parlements ?
Les quotas électoraux sont-ils une mesure efficace pour accroître le nombre de femmes au Parlement ?
Faut-il que le Québec change son mode de scrutin pour accroître le nombre de femmes à l’Assemblée nationale ?
Est-il utopique de penser qu’une femme pourrait être première ministre du Québec ou du Canada dans un avenir rapproché ?
Ce ne sont là que quelques-unes des 100 questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse tout en évoquant les principaux enjeux et débats actuels.
Manon TREMBLAY est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et a fait paraître de nombreux ouvrages, dont plusieurs portent sur la représentation parlementaire et sur la participation des femmes à la politique.
2008 - 328 pages - 5 X 7,5 po - 19,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-270-0
Ouvrage collectif, sous la direction de Maria NENGEH MENSAH
De plus en plus de jeunes femmes qui s’identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d’une “troisième vague”. Qu’est-ce que cette troisième vague du féminisme ? Est-il pertinent de parler en ces termes ? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination ? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague ? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette question quand l’humeur est à l’antiféminisme ? Plusieurs interrogations. De nombreux dialogues.
Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l’image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire.
Des textes de Elsa Beaulieu, Marie-Josée Béchard, Mélina Bernier, Emilie Cantin, Line Chamberland, Marcelle Dubé, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Diane Lamoureux, Monique Lanoix, Caroline Lebel, Barbara Legault, Maria Nengeh Mensah, Julie Ouellette, Geneviève Pagé, Les Panthères roses, Johanne Paquin, Isabelle Perreault, Candis Steenbergen et Louise Toupin.
Maria Nengeh Mensah est professeure à l’École de travail social et à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches concernent les liens entre les discours populaires et idéologiques, et l’intervention face aux problèmes sociaux qui conjuguent santé, sexualité et marginalité des femmes, dont le VIH/sida et le travail du sexe. Elle a fait paraître Ni vues ni connues ? Femmes, VIH, médias (Remue-ménage, 2003) et anime sur le web un forum de discussion sur la troisième vague.
2005 - 248 pages - 6 X 9 po - illustré - 22,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-236-1
Diane PRUD’HOMME
Si j’apprenais que mon fils est la risée de la classe parce qu’il parle sur le bout de la langue ou parce qu’il est gros, que pourrais-je faire ? Et si ma fille me révélait qu’elle a été témoin de taxage envers son amie et qu’elle a peur d’être la prochaine victime ? Ou encore comment réagir si on m’appelait pour me dire que mon enfant a été appelé au bureau de la directrice parce qu’il aide Julien à faire ses mauvais coups ? Ou pire, si la direction me convoque parce que mon enfant a frappé violemment une petite fille de première année ? Bref, que faire en tant que parent lorsque notre enfant subit de l’intimidation, du harcèlement voire du taxage de la part d’un de ses camarades ou, au contraire, quand c’est lui qui l’exerce ? Que faire aussi s’il en est témoin ou à la limite complice ?
« Violence entre enfants : casse-tête pour les parents » est un livre qui répond justement à toutes ces questions que les parents se posent sur la violence qui sévit entre enfants, que ce soit à l’école, dans la cour, au parc ou sur Internet. Ce livre propose une démarche simple et pratique qui permet de comprendre à travers de multiples exemples les différentes formes de violence entre enfants et d’intervenir efficacement selon le rôle que tient notre enfant dans cette scène.
Diane Prud’homme est coordonnatrice des dossiers liés à la problématique au Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale depuis 1985. Titulaire d’une maîtrise en psychologie, elle a mis sur pied la démarche de prévention de la violence à l’école Branchons-nous sur les rapports de force. Elle est l’auteure de nombreuses publications sur le sujet, dont La violence à l’école n’est pas un jeu d’enfant : pour intervenir dès le primaire, publié en 2004 aux éditions du remue-ménage.
2008 - 224 pages - 6 X 9 po - 21,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-273-1
Contact : Anne MIGNER-LAURIN
09, lot petite Provence - Hydra
16035 Alger
Algérie
Tél: +213 21 69 19 14
www.editions-barzakh.com
Fondées en avril 2000 à Alger, les éditions Barzakh se sont consacrées au départ à la seule littérature. Notre credo : donner à entendre la voix de jeunes auteurs, arabophones ou francophones.
Au fil des années, le succès et les difficultés aidant nous avons élargi notre catalogue à des essais historiques, des études et biographies littéraires, et aux beaux livres.
En parallèle, nous avons développé des partenariats avec quelques maisons d’éditions françaises, dont les éditions de l’Aube, du Bec en l’Air, et Actes Sud. Ainsi, le roman d’Arezki Mellal, Maintenant, ils peuvent venir (Barzakh, 2000), a été repris par les éditions Actes Sud en 2002, de même que Cinq fragments du désert de Rachid Boudjedra (Barzakh, 2001), par les éditions de l’Aube en 2002, et a par ailleurs été traduit en italien et en espagnol.
Écouter ici l’interview de Selma Hellal (barzakh), HuffPost, octobre 2019.
Lire ici le témoignage de Selma Hellal et Sofiane Hadjadj, « Un combat reste toujours à mener » publié par le quotidien Liberté en octobre 2020.
Adlène MEDDI
Alger, les années 2000, l’hiver. Un jeune homme disparaît.
« Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite – forte tête, solitaire – reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche. Mais très vite les pistes se brouillent, et l’enquête devient une inquiétante course contre la mort où tous les fantômes d’une époque que l’on croyait révolue ressurgissent.
Empruntant au polar certains de ses codes, Adlène Meddi alterne sécheresse de style, dialogues percutants et échappées poétiques, et met en scène des personnages pris au piège d’une ville glauque et fantasmagorique, sur fond de terrorisme, de complot politique, d’illusions perdues et d’amour impossible.
Adlène MEDDI est né en 1975 à Alger. Il a fait des études de journalisme.
En 2004, il intègre l’EHESS Marseille en sociologie des médias.
Reporter au quotidien El Watan depuis 2004, il y dirige actuellement l’édition du weekend, El Watan Vendredi.
En 2002, il a fait paraître, aux éditions barzakh, un court roman policier, Le casse-tête turc.
Juillet 2008 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-438-8
Roman
Habib AYYOUB
Nouvelliste hors-pair, Habib Ayyoub renoue, dans ce nouveau recueil, avec son univers peuplé de sans-grades, d’obscurs citoyens ordinaires malmenés par la vie et la réalité d’un pays abîmé. Il s’autorise parfois des échappées poétiques inattendues, mélancoliques, mais c’est avec une dérision féroce le plus souvent, rageuse même, que l’auteur nous livre ces textes durs et attachants.
Cinéaste de formation, aujourd’hui journaliste, Habib Ayyoub vit et travaille en Algérie.
Il a publié aux éditions barzakh plusieurs ouvrages, entre autres, C’était la guerre (nouvelles, 2002. Prix Mohammed Dib), Le Palestinien (roman, 2003) et Le désert, et après (nouvelles, 2007).
Mai 2009 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-47-0
Nouvelles
Sadek AÏSSAT
Cet ouvrage réunit les trois romans écrits par Sadek AÏSSAT entre 1996 et 2002 : L’année des chiens, La cité du précipice, Je fais comme fait dans la mer le nageur, les deux premiers n’ayant, jusque là, jamais été publiés en Algérie.
Sadek AÏSSAT a écrit cette œuvre depuis la France, mais il n’y parle que de son pays, de ses soubresauts contemporains (octobre 88, la violence des années 90, l’exil), habité qu’il était par ce qu’il appelle le « vacarme de l’Algérie ».
Cet ouvrage, qui s’ouvre sur un texte de Sid Ahmed Semiane, SAS, son « petit frère », est accompagné d’une belle postface de François Maspero, autre compagnon de route de l’auteur. En annexes, on trouvera des textes écrits par des amis et des journalistes, ainsi que des extraits d’entretiens radiophoniques.
Né en 1953 à Alger, Sadek AÏSSAT a été journaliste.
En 1991, il s’installe à Paris avec sa femme et ses deux filles. Il y décède le 06 janvier 2005.
Juin 2009 - 456 pages - 15,5 x 24 cm - 900 DA -
ISBN : 978-9947-851-54-8
Roman
Contact : Sofiane HADJADJ
Responsable : Selma HELLAL
Alliance internationale
des éditeurs indépendants
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris - France