Plusieurs maisons d’édition étant situées dans un même pays (voire dans une même ville), il est nécessaire de zoomer sur le pays ou la ville qui vous intéresse pour voir l’ensemble des maisons d’édition.
7/10, First Floor, Sarvapriya Vihar
New Delhi 110 016
Inde
Tél: (+91-11) 2652 4129 / (+91-11) 2686 6596
www.womenunlimited.net
Women Unlimited (WU) est un associé de Kali For Women, première maison d’édition indienne qui publie des livres dans plusieurs domaines, en particulier en sciences humaines et sociales. Le catalogue conjoint de Kali et de WU rassemble le meilleur des titres de Kali édités entre 1984 et 2004. Nous souhaitons développer de nouveaux projets éditoriaux, en continuant à offrir le meilleur de la littérature féministe et des ouvrages engagés, à des prix accessibles. WU a des liens étroits avec les mouvements de femmes en Asie, mais aussi à l’international. Nous participons aux campagnes nationales et régionales de plusieurs associations militantes, ce qui est pour nous un prolongement de notre activité éditoriale.
WU est un des membres du Groupe des éditeurs indépendants (Independent Publishers’ Group - IPG), un collectif de 10 maisons d’édition basées à New Delhi, formé en mars 2005. Avec 8 de nos partenaires, nous avons créé aussi Les Alternatives de distribution pour les éditeurs indépendants (Independent Publishers’ Distribution Alternatives - IPD Alternatives), qui s’occupe de la distribution des titres publiés par près de 20 maisons d’édition indépendantes.
Lire des interviews de Ritu Menon :
Climate Change, Peak Oil, and Food Insecurity - by Vandana Shiva
« One of the world’s most prominent radical scientists. »
— The Guardian
« The South’s best-known environmentalist. »
— New Internationalist
CLIMATE CHANGE will dramatically alter how we live and is already affecting the lives of the world’s most vulnerable people.
In Soil Not Oil, bestselling author Vandana Shiva connects the food crisis, peak oil, and climate change to show that a world beyond a dependence on fossil fuel and globalization is both possible and necessary. Bold and visionary, Shiva reveals how three crises are inherently linked and that any attempt to solve one without addressing the others will get us nowhere.
Condemning industrial agriculture and industrial biofuels as recipes for ecological and economic disaster, Shiva’s champion is the small, independent farm. What we need most in a time of changing climates and millions hungry, she argues, are sustainable, biologically diverse farms that are more resistant to disease, drought, and flood. Calling for a return to local economies and small-scale food production, Shiva outlines our remaining options ; a market-centred shortterm escape for the privileged, which will deepen the crisis for the poor and marginalized, or a people-centred fossil-fuel-free future, which will offer a decent living for all.
Vandana Shiva is a world-renowned environmental thinker and activist. A leader in the International Forum on Globalization (IFG) along with Ralph Nader and Jeremy Rifkin and the Slow Food movement. Shiva won the Alternative Nobel Prize (the Right Livelihood Award) in 1993. She is the author of many books, including Manifestos on the Future of Food & Seed (2007), and Globalization’s New Wars : Seed, Water & Life Forms (Women Unlimited, 2005). Before becoming an activist, Vandana Shiva was one of India’s leading physicists.
May 2009 - 164 pages - paperback - Rs. 225 - ISBN : 978-81-88965-55-3
Sexual Economies in Contemporary Bombay Cinema - by Karen Gabriel
This insightful analysis of popular Bombay cinema presents a comprehensive discussion of its contemporary history, background, financing and social and political underpinnings. It maps the cultural landscape of this medium, tracing the relationship between the state, cinema and society. It reviews the ways in which gender and sexuality are articulated in the organisation of images, and demonstrates how heterosexuality operates as a stabiliser within this constellation. More generally, it looks at the emergence of heroes and anti-heroes, at the changing faces of masculinity, at femininity and the regulation of desire, and at Bollywood’s construction of gender, sexuality and the nation.
Karen Gabriel is currently Fellow, Centre for Women’s Development Studies, New Delhi. She has taught at St. Stephen’s College, University of Delhi, and works on issues of gender and sexuality.
350 pages - paperback - Rs. 450 - ISBN : 81-88965-49-9
Edited by
Samir Kumar Das & Rada Ivekovic
Terror has had different philosophies in history ; and philosophies have their own engagement with terror. Can these two realities be judged historically ? The question is important not only because today’s world is marked by different kinds of terror – individual, state, anarchist, revolutionary, religious, communal, but that these have different ideological and philosophical justifications which must be understood in their differential particularities, especially when these particularities are sought to be obliterated by the use of the term, ‘terrorism’, and its perceived practitioners as ‘terrorists’.
This book includes papers on important issues such as : terror as historical event ; terror as a generalised discourse of ideology ; terror as a feature in the continuum of violence ; terror as ‘extreme violence’ ; war on terror, and the need for legitimacy ; race, gender, difference, and the instruments of colonial terror ; the early nationalists as the early terrorists ; post-colonialism, societies, and terror ; terror as the final marker of identity ascribed, undertaken, imposed ; Enlightenment on terror and Philosophy’s engagement with terror.
The contributors include well-known international academics and philosophers : Artemy Magun ; Ivaylo Ditchev ; Stephen Wright ; Daho Djerbal ; Ranabir Samaddar ; Didier Bigo ; Paula Banerjee ; Virgilio Alfonso da Silva ; Pradip Kumar Bose ; Alain Brossat, Samir Kumar Das ; Shahnaz Rouse ; Bechir Chourou ; Boyan Manchev ; and Francisco Naishtat. The editors are Samir Kumar Das, Professor at Calcutta University, political scientist, and author and editor of many publications ; and Rada Ivekovic, Professsor of Philosophy and Programme Director at the Collège international de philosophie, and has written several books.
October 2009 - 300 pages - ISBN : 81-88965-56-1
Contact : Ritu MENON
No. 44, First Floor
Shahpur Jat
New Delhi 110 049
Inde
Tél: Tél: (+91-11) 2649 7999 / (+91-11) 4617 0894
www.tulikabooks.in
Tulika est un éditeur indépendent basé à New Delhi, en Inde. Nous sommes spécialisés dans les livres de sciences humaines et sociales. Actifs depuis plus de dix ans, nous avons publié plus de 70 titres, en réussissant à publier les travaux de professeurs reconnus dans leurs disciplines : histoire, économie, sociologie, littérature, sciences politiques.
Tulika est un des membres du Groupe des éditeurs indépendants (Independent Publishers’ Group - IPG), un collectif de 10 maisons d’édition basées à New Delhi, formé en mars 2005. Avec huit de nos partenaires, nous avons créé aussi Les Alternatives de distribution pour les éditeurs indépendants (Independent Publishers’ Distribution Alternatives - IPD Alternatives), qui s’occupe de la distribution des titres publiés par près de 20 maisons d’édition indépendantes.
À écouter ici : une interview d’Indira Chandrasekhar - par Frederick Noronha lors de l’atelier « Spreading the Word : Copyright, Dissemination and Independent Publishing » organisé par le collectif Independent Publishers’ Distribution Alternatives (IPDA) en collaboration avec Alternative Law Forum, 24-25 juin 2010, Bangalore.
Contact : Indira CHANDRASEKHAR
11, route de Sainte-Anne
13640 La Roque d'Anthéron
France
Tél: +33 (0)4 42 50 59 92
www.ventsdailleurs.com
La maison a été fondée en 1999 par Gilles Colleu et Jutta Hepke. Professionnels de l’édition depuis environ vingt-cinq ans, nous partions du constat d’un grand vide, d’un grand manque. L’offre de livres en France est conséquente, mais de nombreuses cultures sont absentes ou sous-représentées. Nous sommes convaincus que la connaissance des cultures d’ailleurs, la connaissance des cultures des autres, aide à construire une société plus solidaire et enrichit tout être humain dans sa recherche d’humanité. Il est par conséquent important de construire des passerelles et de mettre à la disposition des uns et des autres les outils pour devenir ou être un citoyen du monde actuel. L’écrit, la littérature, les arts, le livre y contribuent.
Nous voulons contribuer à construire le monde de demain, à ouvrir grand les fenêtres et les portes aux imaginaires d’ailleurs. Nous avons donc ouvert nos portes aux auteurs et aux illustrateurs, aux imaginaires et aux idées d’ailleurs pour poursuivre ensemble, dans la durée, l’aventure de la création et de la littérature.
Notre politique éditoriale se concrétise par des ouvrages qui racontent des histoires de l’« intérieur », des textes, des récits qui ne posent pas de regard sur une autre culture ou sur un ailleurs fantasmé, mais tout au contraire nous proviennent de l’ailleurs. Ces histoires nous font rêver, nous interrogent, nous interpellent. L’angle d’approche est inversé, le déplacement du regard change tout. Nos représentations, ici en France, dans un pays riche du Nord, sont mises en question, nos repères se déplacent. Les imaginaires, les écrits, les idées, les images, les expressions culturelles se croisent, s’interpénètrent, s’entrechoquent.
Vents d’ailleurs est membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, de l’association Éditeurs sans frontières et de l’association Jedi Paca. Vents d’ailleurs est distribué en Haïti par Communication Plus et au Canada par Dimédia.
Contact : Jutta HEPKE
Responsable : Gilles COLLEU
292, avenue du Colonel Parant
BP 13822 Libreville
Gabon
www.afrilivres.net
Société à responsabilité limitée, créée en 1996 à Libreville pour la conception, l’édition, la diffusion et la distribution des œuvres de l’esprit, les Éditions du Silence ont commencé par éditer des revues scientifiques de l‘université de Libreville avant de se lancer dans la publication d’essais, de récits de vie, de mémoires et de textes de la culture traditionnelle. En 2007, elles s’ouvrent à la fiction et confirment leur enracinement en milieu scolaire et universitaire et, plus généralement, dans le monde des idées pour un meilleur partage de notre espace commun : la Terre.
Contact : Auguste MOUSSIROU-MOUYAMA
Sankofa & Gurli Éditions est une maison d’édition burkinabé créée en 1995. À sa création, elle s’est fixé comme objectifs de promouvoir la littérature en agissant aux plans divers et complémentaires que sont l’écriture (soutien et suivi des auteurs), la lecture (communication suivie avec le public), la production et la diffusion ; de promouvoir et revaloriser les langues africaines, plus spécialement celles parlées au Burkina Faso et les langues transnationales, à travers une politique éditoriale qui évite de marginaliser l’édition en langues africaines (esthétique de la forme et des contenus, thèmes, circulation des publications…) ; de produire de la littérature de qualité à des coûts correspondant au pouvoir d’achat local ; d’œuvrer à faire naître chez les enfants et les jeunes le goût de la lecture et de l’écriture, et ancrer en eux, le plus tôt possible, les habitudes de production et de consommation de l’écrit ; de façon générale, de contribuer à la promotion, au développement et au renforcement de la culture, surtout littéraire, dans un contexte d’analphabétisme généralisé.
Depuis 1999, les contacts se sont diversifiés, l’engagement renforcé et élargi :
Sankofa & Gurli Éditions participe avec différents partenaires (africains, européens, nord-américains) à des projets de coédition. Membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, la maison d’édition apporte sa contribution au débat sur et à la lutte pour la bibliodiversité, la solidarité dans l’indépendance des éditeurs du monde entier.
Le nom de la maison d’édition est double. SANKOFA est le nom de l’oiseau qui, dans la cosmogonie des peuples AKAN, symbolise la conscience historique. Son slogan est « Il n’y a pas de honte à revenir sur ses pas pour prendre ce qu’on a perdu/oublié en cours de chemin ». GURLI est le nom du hérisson en gulmancema. Il symbolise aux yeux du fondateur de la maison d’édition l’ingénuité enfantine et le caractère absolu de la liberté des idées. On racontait souvent aux enfants qu’il était impossible de garder prisonnier un hérisson. Toutes les tentatives par ces enfants d’en enfermer un se révélaient vaines, le hérisson disparaissait toujours de sa prison. Bien des années plus tard, l’enfant que j’étais (suis ?) a appris que c’étaient nos aînés qui libéraient le petit animal. Ainsi en est-il des idées : on a beau les enfermer, les emprisonner, il se trouvera toujours un moyen, une personne, une circonstance, qui les libérera...
Contact : Jean-Claude NABA
1260 rue Bélanger, Bureau 201
H2S 1H9 Montréal (Québec)
Canada
Tél: (+1-514) 989 1491
www.memoiredencrier.com
Fondée en mars 2003 à Montréal par l’écrivain Rodney Saint-Éloi, Mémoire d’encrier est une maison d’édition résolument indépendante qui publie des œuvres de fiction : roman, récit, nouvelle ; de la poésie, des essais, des chroniques, de la littérature jeunesse... Le mandat éditorial est dans l’aménagement de passerelles entre les imaginaires du Nord et du Sud. L’idée de base nourrissant le travail d’édition est le dialogue des cultures dans une perspective de solidarité et d’acceptation de l’autre. Le catalogue, avec plus d’une centaine de titres, reflète une grande diversité avec un corpus d’auteurs et de textes canadiens, québécois, amérindiens, caribéens, africains, européens. Ceci pour refuser l’exclusion et pour redéfinir un vivre-ensemble.
Mémoire d’encrier : enraciner l’encre (l’écrit) dans le patrimoine oral. Associer la mémoire à l’écrit ; associer en ce sens littérature (écrits) et oraliture (traditions orales) ; assumer la continuité entre mémoire et modernité.
Jean FLORIVAL
Spectateur et souffleur, Jean Florival est dans l’œil du cyclone ; à l’intérieur du régime, sans un quelconque titre officiel. C’est en témoin privilégié qu’il plonge dans l’intimité du pouvoir, relate des faits jusque-là inconnus du grand public. Ce livre a le mérite d’exposer avec sérénité des événements tantôt tragiques, tantôt loufoques, dans le dessein de refuser l’oubli, et de mieux comprendre cette tyrannie qui a endeuillé les familles haïtiennes, afin de sortir du cercle de l’impunité et de la logique bourreaux-victimes. Découvrez les frasques d’un pouvoir qui fige depuis un demi-siècle l’histoire et l’imaginaire d’Haïti.
Jean FLORIVAL est né en 1930 en Haïti. Journaliste, proche du régime duvaliériste, il a fréquenté le milieu du pouvoir haïtien. Ami et conseiller de ministres et de dignitaires du régime de 1957 à 1967. Se sentant menacé, il choisit l’exil en 1967, et part à New-York, puis s’installe en 1973 au Québec, où il a travaillé dans l’enseignement. Il partage son temps aujourd’hui entre la lecture, les conférences et l’écriture.
2008 - 29,95 $CAN - ISBN : 978-2-923153-92-6 - collection « Chroniques »
Jean BERNABÉ
Une dizaine de personnages, hauts en couleurs, issus de différents milieux sociaux et castes de la Martinique, sont mis en scène. Tous ces personnages, bigarrés, cocasses, hilarants, tournent sous le couvert d’un mouvement écologiste militant pour le changement social et se renvoient intrigues et hostilités. Le narrateur, pour différentes raisons, est l’objet de toutes les menaces. Jalousies, amertumes, ressentiments – mais aussi naïveté, trait d’esprit et générosité – servent de marqueurs à ces récits.
Jean BERNABÉ est né au Lorrain en Martinique en 1942. Écrivain et linguiste, il est le co-fondateur avec Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant du mouvement littéraire « La Créolité ». Il a été durant plusieurs années le Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles et de la Guyane.
En 1983, il publie « Fondal Natal », la première thèse de Doctorat sur le créole antillais. En 1989, il signe avec Chamoiseau et Confiant, l’important manifeste Éloge de la créolité. Il participe ensuite à la reconnaissance du créole dans le milieu universitaire et scolaire par l’intermédiaire de la création du CAPES de créole. Fondateur du GEREC-F (Groupe de recherches et d’études en espace créole et francophone), il est l’auteur d’importants ouvrages dans le domaine de la syntaxe du créole, ainsi que de nombreux articles de sociolinguistique et de littérature.
2009 - 24,95 $CAN - ISBN : 978-2-923713-01-4 - collection « Roman »
Jean PRICE-MARS
« Ainsi parla l’Oncle » est le premier manifeste de la condition noire. Paru pour la première fois en 1928, l’ouvrage a influencé l’œuvre et la pensée des auteurs du mouvement de la négritude comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas.
« Ainsi parla l’Oncle » est suivi du collectif Revisiter l’Oncle qui réévalue les incidences et résonances de cette œuvre dans le monde entier. Revisiter l’Oncle accueille les textes de Maryse Condé, Dany Laferrière, Jean-Daniel Lafond, Raphaël Confiant, André Corten, Jean Bernabé, Léon-François Hoffmann, Maximilien Laroche, Jean Morisset, et bien d’autres.
Réédité dans un nouveau format, avec une iconographie nouvelle (paysages et figures de l’Afrique et d’Haïti), l’ouvrage propose une relecture de cette œuvre monumentale qui a servi de bréviaire aux intellectuels des peuples noirs. Pour penser le monde, pour comprendre les mécanismes de l’aliénation, soit du « bovarysme culturel », Jean Price-Mars a mis en avant les traditions, les légendes populaires, le vaudou et tout l’héritage africain qui fondent les cultures noires.
2009 - 39,50 $CAN - ISBN : 978-2-923713-03-8 - collection « Essai »
Contact : Rodney SAINT-ÉLOI
51-55 rue Hoche - Bât. B - Hall 1 - étage 3
94200 Ivry-sur-Seine
France
Tél: +33 (0)1 45 15 20 20
www.editionsatelier.com
La mondialisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’individualisation bouleversent radicalement les façons de vivre, de travailler, de penser et de croire. Afin de contribuer à humaniser cette mutation, en favorisant la refondation du lien social et en permettant aux personnes des milieux populaires de devenir auteurs de leur vie, les éditions de l’Atelier publient des livres dans trois domaines : le christianisme, les cultures et les religions, les sciences humaines et sociales. Poursuivant la tradition des éditions ouvrières, maison d’édition créée par la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1929, les éditions de l’Atelier veulent promouvoir des ouvrages qui croisent les différents savoirs, ceux découlant de l’expérience comme ceux issus du travail théorique, afin que le livre soit un outil d’émancipation des personnes et d’enrichissement du lien social pour le plus grand nombre.
Contact : Gaëlle BIDAN
Ipek Sokak 5, 34433 Beyoglu
Istanbul
Turquie
Tél: +(90-212) 245 46 96
www.metiskitap.com/catalog/metisbooks
Fondée en 1982, Metis Publishers est devenue une des maisons d’édition les plus en vue en Turquie, reconnue pour son indépendance, son engagement, son esprit critique et pour avoir permis à des générations de lecteurs turcs de découvrir des auteurs essentiels, mondialement célébrés. Avec plus de 800 titres, Metis est particulièrement réputée pour la qualité de ses traductions et pour son intégrité éditoriale. Le catalogue des éditions comprend autant des titres en littérature qu’en sciences humaines et sociales.
En littérature, nous avons traduit et publié des auteurs comme Ursula K. LeGuin, Marguerite Yourcenar, Salman Rushdie, Henry Bauchau, Georges Perec, John Berger, J.R.R. Tolkien et Maurice Blanchot. Par ailleurs, nous éditons les ouvrages d’auteurs turcs reconnus, comme Murathan Mungan et Bilge Karasu.
En ce qui concerne les sciences humaines et sociales, Metis met en avant les travaux d’auteurs interdisciplinaires, qui sont particulièrement pertinents avec le contexte culturel turc, qui apportent une perspective politique « radicale ». Nous trouvons dans cette catégorie des auteurs comme Walter Benjamin, Max Horkheimer, Theodor Adorno, Edward Said, Immanuel Wallerstein, Emile Cioran, Slavoj Zizek, Judith Butler, Nurdan Gürbilek et Nilüfer Göle.
Metis publie aussi en turc des théoriciens de la littérature (comme Gyorgy Lukacs, Tzvetan Todorov et Mikhail Bakhtin), des philosophes (comme Paul Ricoeur, Ludwig Wittgenstein et Roland Barthes), ainsi que les principaux psychanalystes (Sigmund Freud, Anna Freud, Melanie Klein et Heinz Kohut).
Metis was the Goddess of Wisdom, first wife of Zeus, before he swallowed her up when she was pregnant and gave “birth” through his forehead to the next Goddess of Wisdom, Athena, who was “born from a man, fully armed”, whereas Metis was against the use of arms, worked with the knowledge of nature and used the skill of the craftsperson to solve disputes, like a captain navigating rocky waters.
Hence metis came to signify the “knowledge that the Power detests”, in addition to nobody, bastard, craftiness...
Cultural Climate of Turkey
by Vitrinde Yaşamak (1992) and Kötü Çocuk Türk (2001)
A collection of essays on Turkey’�s cultural climate in the last decades from a most insightful literary and cultural critic. The first two essays of this collection, « Life in the Shop Window » and « Return of the Repressed », attend to the 80�’s � a period of radical economic, political and cultural change following the coup d�état of 1980. Nurdan Gürbilek argues that this was not only a period of oppression of speech but also a period of explosion of speech ; an incitement to speech. A period when two seemingly opposed cultural strategies, the old one of repression, forbiddance and annihilation and the new one of provocation, assimilation and incorporation came together, weaving a cultural fabric that had significant results in shaping the cultural climate of modern Turkey. Gürbilek also argues that this was a period of cultural pluralism� - a result of the collapse of the modern Kemalist identity. Years of the « return of the repressed » ; the voices that were previously repressed by the Kemalist project of modernization, the voices of the Islamic and Kurdish opposition, those of the lower and peripheral cultures, of women and queers and also the discourses of desire and sexuality returned to a relatively liberal cultural market ready to incorporate rather than suppress.
The following essays on Turkishness and evil explore the rather sinister cultural climate of the 1990�s and 2000�s when the efforts to redefine the Turkish identity predominated the cultural scene. She takes as her point of departure some of the significant images and tropes in modern Turkish literature and popular culture : popular arabesque songs of the 70s and 80s, the figure of the snob in modern Turkish literature, a news article on the death of a porn star, an oddly popular poster illustration, the child hero archetype in urban popular culture� With utmost care and justice Gürbilek weaves these into a keen understanding of their political, social and cultural significance, exploring Turkishness not as an autonomous and essentialist local truth but rather as an impasse always already shaped in relation to the modern world, as a double-bind that has always produced oppositional sentiments in the cultural sphere. This is where the desire to be the other coincides with the fear of losing one�s self in the other, where xenophilia is simultaneous with xenophobia, and the feeling of inadequacy is concurrent with a reflex of self-defense. And evil here has to do with the unleashing of all things dark and sinister when the liberal promise fails to deliver, when the shop windows cease to dazzle and the struggle for livelihood turns bitter in urban wilderness. Where do « Turkishness » and « evil » converge ? And how do we gain insight into these moments of convergence ?
By Bilge Karasu
In an ancient Mediterranean city, a tradition is maintained : every ten years an archaic game of human chess is staged, the players (visitors versus locals) bearing weapons. This archaic game, the central event of The Garden of the Departed Cats, may prove as fatal as the deadly attraction our narrator feels for the local man who is the Vizier, or Captain, of the home team. Their « romance » (which, though inconclusive, magnetizes our protagonist to accept the Vizier’s challenge to play) provides the skeletal structure of this experimental novel. Each of their brief interactions works as a single chapter. And interleaved between their chapters are a dozen fable-like stories. The folk tale might concern a 13th-century herbal that identifies a kind of tulip, a « red salamander, » which dooms anyone who eats it to never tell a lie ever again. Or the tale might be an ancient story of a terrible stoat-like creature that feeds for years on the body of whomever it sinks its claws into, like guilt. These strange fables work independently of the main narrative but, in curious and unpredictable ways, (and reminiscent of Primo Levi’s The Periodic Table), they echo and double its chief themes : love, its recalcitrance, its cat-like finickiness, and its refusal to be rushed. The Garden of the Departed Cats is a work of peculiar beauty and strangeness, the whole layered and shiny like a piece of mica.
Istanbul Culminating Session, 23-27 June 2005
Müge Gürsoy Sökmen (ed.)
« The records have to be kept and, by definition, the perpetrators, far from keeping records, try to destroy them. They are killers of the innocent and of memory. The records are required to inspire still further the mounting opposition to the new global tyranny. The new tyrants, incomparably over-armed, can win every war � both military and economic. Yet they are losing the war (this is how they call it) of communication. They are not winning the support of world public opinion. More and more people are saying no. Finally this will be the tyranny�s undoing. But after how many more tragedies, invasions and collateral disasters ? After how much more of the new poverty the tyranny engenders ? Hence the urgency of keeping records, of remembering, of assembling the evidence, so that the accusations become unforgettable, and proverbial on every continent. More and more people are going to say no, for this is the precondition today for saying yes to all we are determined to save and everything we love. »
� John Berger, from his message of support to the WTI
The World Tribunal on Iraq (WTI) was a collective effort involving hundreds of people worldwide, most of whom never met in person. About twenty sessions were held in various cities of the world, focusing on different aspects of the war on Iraq. The findings of these sessions were incorporated into a culminating session held in Istanbul on 23-27 June 2005. This book consists of the proceedings of that session.
A civilian initiative inspired by the Bertrand Russell Tribunal of the Vietnam Era, the WTI aimed to record the crimes committed in Iraq, to note the historical, economic and political reasons behind the invasion and occupation of Iraq, to document the extent as well as the details of the destruction caused, and to write a counter-history to that of the victors�. The texts in this volume, an assemblage of experts� and witnesses� testimonies, provides a comprehensive grasp on what an invasion today means.
We hope that this book, which is the result of a worldwide effort involving activists, lawyers and experts from diverse backgrounds, that is, a product of the global opposition to war, will feed back into the global movement, inspire new forms of resistance, providing information and grounds for action, be it for appeals to the International Criminal Court or the United Nations, or for the individual acts of resistance, including that of conscientious objectors.
Contact : Müge GURSOY SOKMEN
Les éditions Jamana sont une structure de la Coopérative culturelle multimédia Jamana. Première maison d’édition privée du Mali, les éditions Jamana ont été créées en 1988 pour combler un vide… à cette époque en effet, la seule maison d’édition existante était étatique.
Les éditions Jamana accordent la priorité aux publications en langues nationales et à celles destinées aux enfants et aux femmes. Jamana se veut une maison d’édition accessible à tous les écrivains maliens et étrangers. Conscientes qu’il ne peut y avoir de développement durable de notre pays sans la promotion des langues nationales, les éditions Jamana encouragent fortement leur utilisation dans le système éducatif. La littérature pour enfants, secteur d’avenir de l’édition africaine, occupe une place de choix dans la politique éditoriale de Jamana. Les éditions Jamana s’occupent aussi de l’édition préscolaire, scolaire, para-scolaire et universitaire. Notre lutte contre l’analphabétisme se traduit par la promotion de nos cultures et la défense d’une édition économiquement viable. Maison d’édition à vocation panafricaine, les éditions Jamana encouragent toutes les formes de partenariat : coédition, diffusion, adaptation d’ouvrage, vente de droit. La coédition prend une certaine ampleur car nous sommes convaincus que le salut de l’édition africaine passe nécessairement par le développement de rapports de solidarité entre éditeurs africains et d’ailleurs.
Jamana signifie dans plusieurs langues africaines : le pays. Pour nous il s’agit du Mali bien sûr, mais surtout de l’Afrique. Notre logo : une carte de l’Afrique (tirée de la carte pour un monde solidaire ; carte un peu « étirée ») traversée par l’idéogramme bambara de la connaissance, le Mali occupant sa place. Pour nous, l’Afrique (et le monde) ne se développera qu’à travers une vraie solidarité.
Amadou BA
L’intérêt de cet ouvrage d’histoire est la démarche de son auteur. Amadou Ba, qui n’est pas historien de formation, combine sources orales et sources écrites pour enseigner l’histoire du Sahel occidental malien. Un livre d’histoire qui se lit avec plaisir.
1989 - 244 pages - 15 X 21 cm - 2 000 F CFA (3 €)
Namaké DIOMBANA
Nos contes et nos héros, les personnages les plus symboliques de notre terroir, du malin lièvre à la bête hyène,
en passant par la peureuse chèvre, le généreux roi et la belle princesse, se retrouvent dans Les contes du hameau, un recueil de contes savamment écrit par Namaké Diombana et ingénieusement illustré par Yacouba Diarra dit Kays. Une contribution à la connaissance de notre histoire à l’intention des enfants et aussi des grands.
2005 - 72 pages - 14,5 X 21,5 cm - 2500 F CFA (4 €) -
ISBN : 2-915032-39-4
Mama Kâaba SOUMARÉ
Les pièges du destin est l’histoire passionnante et riche en rebondissements de destins qui se croisent continuellement. Le roman met à nu les réalités d’une Afrique « moderne » paradoxalement accrochée aux traditions telles que la polygamie, la classification des hommes en castes, la grande autorité qu’exercent les parents sur leurs enfants. Il met en scène des acteurs incontournables, encore aujourd’hui, dans la société africaine : le griot, le devin, le tradipraticien. Par ailleurs, l’auteur explore avec beaucoup de réalisme l’amour, la jalousie, la douleur morale, mais aussi des qualités humaines devenues aujourd’hui rares telles que la générosité, le courage. Enfin, l’auteur aborde avec tact les difficultés d’un couple à vivre avec le VIH/Sida sous le regard de la société.
2007 - 15 X 22 cm - 6,11 € - ISBN : 2-915032-64-5
Contact : Hamidou KONATÉ
B.P: 542, Route de Lambandji- Ratoma
Conakry
République de Guinée
Tél: (224) 622 54 48 26 / 622 39 65 88 / 620 63 14 34
editionsganndal.blogspot.com/
Société de droit guinéen, les éditions Ganndal ont été créées en juin 1992. Le catalogue de ses publications comporte des ouvrages touchant les domaines du manuel scolaire, de la littérature enfantine et de jeunesse, de la littérature générale, des beaux livres et des publications en langues nationales. Résolument ouvertes aux partenariats, les éditions Ganndal développent un important réseau de collaborations Sud-Sud et Nord-Sud. Ainsi, la maison capitalise de nombreuses productions de livres, tous genres confondus, en coédition ou en coproduction avec des éditeurs étrangers.
Sur le plan local, les éditions Ganndal coordonnent les activités du REPROLIG (Réseau des professionnels guinéens du livre) et sont également membre actif du réseau des éditeurs africains (APNET).
Ganndal est un terme générique en langue pular (fulfulde) signifiant « éducation », « culture », « enseignement », « savoir », bref tout ce que porte et transporte le livre.
Lire ici l’interview d’Aliou Sow, publiée en partenariat avec ActuaLitté (9 mai 2017).
Écouter ici l’interview d’Aliou Sow (Ganndal), RFI, 3 novembre 2019.
Voir ici l’émission « Belles lettres », diffusée par la télévision guinéenne (RTG) le 8 janvier 2020, dédiée au Salon du livre jeunesse de Conakry (organisé par les éditions Ganndal).
Voir ici l’interview de Marie Paule Huet, Pauz Media, 17 décembre 2020.
Contact : Aliou SOW
Responsable : Marie Paule HUET
51-55 rue Hoche - Bât. B - Hall 1 - étage 3
94200 Ivry-sur-Seine
France
Tél: +33 (0)1 45 15 20 20
www.editionsatelier.com
La mondialisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’individualisation bouleversent radicalement les façons de vivre, de travailler, de penser et de croire. Afin de contribuer à humaniser cette mutation, en favorisant la refondation du lien social et en permettant aux personnes des milieux populaires de devenir auteurs de leur vie, les éditions de l’Atelier publient des livres dans trois domaines : le christianisme, les cultures et les religions, les sciences humaines et sociales. Poursuivant la tradition des éditions ouvrières, maison d’édition créée par la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1929, les éditions de l’Atelier veulent promouvoir des ouvrages qui croisent les différents savoirs, ceux découlant de l’expérience comme ceux issus du travail théorique, afin que le livre soit un outil d’émancipation des personnes et d’enrichissement du lien social pour le plus grand nombre.
Contact : Gaëlle BIDAN
Ipek Sokak 5, 34433 Beyoglu
Istanbul
Turquie
Tél: +(90-212) 245 46 96
www.metiskitap.com/catalog/metisbooks
Fondée en 1982, Metis Publishers est devenue une des maisons d’édition les plus en vue en Turquie, reconnue pour son indépendance, son engagement, son esprit critique et pour avoir permis à des générations de lecteurs turcs de découvrir des auteurs essentiels, mondialement célébrés. Avec plus de 800 titres, Metis est particulièrement réputée pour la qualité de ses traductions et pour son intégrité éditoriale. Le catalogue des éditions comprend autant des titres en littérature qu’en sciences humaines et sociales.
En littérature, nous avons traduit et publié des auteurs comme Ursula K. LeGuin, Marguerite Yourcenar, Salman Rushdie, Henry Bauchau, Georges Perec, John Berger, J.R.R. Tolkien et Maurice Blanchot. Par ailleurs, nous éditons les ouvrages d’auteurs turcs reconnus, comme Murathan Mungan et Bilge Karasu.
En ce qui concerne les sciences humaines et sociales, Metis met en avant les travaux d’auteurs interdisciplinaires, qui sont particulièrement pertinents avec le contexte culturel turc, qui apportent une perspective politique « radicale ». Nous trouvons dans cette catégorie des auteurs comme Walter Benjamin, Max Horkheimer, Theodor Adorno, Edward Said, Immanuel Wallerstein, Emile Cioran, Slavoj Zizek, Judith Butler, Nurdan Gürbilek et Nilüfer Göle.
Metis publie aussi en turc des théoriciens de la littérature (comme Gyorgy Lukacs, Tzvetan Todorov et Mikhail Bakhtin), des philosophes (comme Paul Ricoeur, Ludwig Wittgenstein et Roland Barthes), ainsi que les principaux psychanalystes (Sigmund Freud, Anna Freud, Melanie Klein et Heinz Kohut).
Metis was the Goddess of Wisdom, first wife of Zeus, before he swallowed her up when she was pregnant and gave “birth” through his forehead to the next Goddess of Wisdom, Athena, who was “born from a man, fully armed”, whereas Metis was against the use of arms, worked with the knowledge of nature and used the skill of the craftsperson to solve disputes, like a captain navigating rocky waters.
Hence metis came to signify the “knowledge that the Power detests”, in addition to nobody, bastard, craftiness...
Cultural Climate of Turkey
by Vitrinde Yaşamak (1992) and Kötü Çocuk Türk (2001)
A collection of essays on Turkey’�s cultural climate in the last decades from a most insightful literary and cultural critic. The first two essays of this collection, « Life in the Shop Window » and « Return of the Repressed », attend to the 80�’s � a period of radical economic, political and cultural change following the coup d�état of 1980. Nurdan Gürbilek argues that this was not only a period of oppression of speech but also a period of explosion of speech ; an incitement to speech. A period when two seemingly opposed cultural strategies, the old one of repression, forbiddance and annihilation and the new one of provocation, assimilation and incorporation came together, weaving a cultural fabric that had significant results in shaping the cultural climate of modern Turkey. Gürbilek also argues that this was a period of cultural pluralism� - a result of the collapse of the modern Kemalist identity. Years of the « return of the repressed » ; the voices that were previously repressed by the Kemalist project of modernization, the voices of the Islamic and Kurdish opposition, those of the lower and peripheral cultures, of women and queers and also the discourses of desire and sexuality returned to a relatively liberal cultural market ready to incorporate rather than suppress.
The following essays on Turkishness and evil explore the rather sinister cultural climate of the 1990�s and 2000�s when the efforts to redefine the Turkish identity predominated the cultural scene. She takes as her point of departure some of the significant images and tropes in modern Turkish literature and popular culture : popular arabesque songs of the 70s and 80s, the figure of the snob in modern Turkish literature, a news article on the death of a porn star, an oddly popular poster illustration, the child hero archetype in urban popular culture� With utmost care and justice Gürbilek weaves these into a keen understanding of their political, social and cultural significance, exploring Turkishness not as an autonomous and essentialist local truth but rather as an impasse always already shaped in relation to the modern world, as a double-bind that has always produced oppositional sentiments in the cultural sphere. This is where the desire to be the other coincides with the fear of losing one�s self in the other, where xenophilia is simultaneous with xenophobia, and the feeling of inadequacy is concurrent with a reflex of self-defense. And evil here has to do with the unleashing of all things dark and sinister when the liberal promise fails to deliver, when the shop windows cease to dazzle and the struggle for livelihood turns bitter in urban wilderness. Where do « Turkishness » and « evil » converge ? And how do we gain insight into these moments of convergence ?
By Bilge Karasu
In an ancient Mediterranean city, a tradition is maintained : every ten years an archaic game of human chess is staged, the players (visitors versus locals) bearing weapons. This archaic game, the central event of The Garden of the Departed Cats, may prove as fatal as the deadly attraction our narrator feels for the local man who is the Vizier, or Captain, of the home team. Their « romance » (which, though inconclusive, magnetizes our protagonist to accept the Vizier’s challenge to play) provides the skeletal structure of this experimental novel. Each of their brief interactions works as a single chapter. And interleaved between their chapters are a dozen fable-like stories. The folk tale might concern a 13th-century herbal that identifies a kind of tulip, a « red salamander, » which dooms anyone who eats it to never tell a lie ever again. Or the tale might be an ancient story of a terrible stoat-like creature that feeds for years on the body of whomever it sinks its claws into, like guilt. These strange fables work independently of the main narrative but, in curious and unpredictable ways, (and reminiscent of Primo Levi’s The Periodic Table), they echo and double its chief themes : love, its recalcitrance, its cat-like finickiness, and its refusal to be rushed. The Garden of the Departed Cats is a work of peculiar beauty and strangeness, the whole layered and shiny like a piece of mica.
Istanbul Culminating Session, 23-27 June 2005
Müge Gürsoy Sökmen (ed.)
« The records have to be kept and, by definition, the perpetrators, far from keeping records, try to destroy them. They are killers of the innocent and of memory. The records are required to inspire still further the mounting opposition to the new global tyranny. The new tyrants, incomparably over-armed, can win every war � both military and economic. Yet they are losing the war (this is how they call it) of communication. They are not winning the support of world public opinion. More and more people are saying no. Finally this will be the tyranny�s undoing. But after how many more tragedies, invasions and collateral disasters ? After how much more of the new poverty the tyranny engenders ? Hence the urgency of keeping records, of remembering, of assembling the evidence, so that the accusations become unforgettable, and proverbial on every continent. More and more people are going to say no, for this is the precondition today for saying yes to all we are determined to save and everything we love. »
� John Berger, from his message of support to the WTI
The World Tribunal on Iraq (WTI) was a collective effort involving hundreds of people worldwide, most of whom never met in person. About twenty sessions were held in various cities of the world, focusing on different aspects of the war on Iraq. The findings of these sessions were incorporated into a culminating session held in Istanbul on 23-27 June 2005. This book consists of the proceedings of that session.
A civilian initiative inspired by the Bertrand Russell Tribunal of the Vietnam Era, the WTI aimed to record the crimes committed in Iraq, to note the historical, economic and political reasons behind the invasion and occupation of Iraq, to document the extent as well as the details of the destruction caused, and to write a counter-history to that of the victors�. The texts in this volume, an assemblage of experts� and witnesses� testimonies, provides a comprehensive grasp on what an invasion today means.
We hope that this book, which is the result of a worldwide effort involving activists, lawyers and experts from diverse backgrounds, that is, a product of the global opposition to war, will feed back into the global movement, inspire new forms of resistance, providing information and grounds for action, be it for appeals to the International Criminal Court or the United Nations, or for the individual acts of resistance, including that of conscientious objectors.
Contact : Müge GURSOY SOKMEN
Les éditions Jamana sont une structure de la Coopérative culturelle multimédia Jamana. Première maison d’édition privée du Mali, les éditions Jamana ont été créées en 1988 pour combler un vide… à cette époque en effet, la seule maison d’édition existante était étatique.
Les éditions Jamana accordent la priorité aux publications en langues nationales et à celles destinées aux enfants et aux femmes. Jamana se veut une maison d’édition accessible à tous les écrivains maliens et étrangers. Conscientes qu’il ne peut y avoir de développement durable de notre pays sans la promotion des langues nationales, les éditions Jamana encouragent fortement leur utilisation dans le système éducatif. La littérature pour enfants, secteur d’avenir de l’édition africaine, occupe une place de choix dans la politique éditoriale de Jamana. Les éditions Jamana s’occupent aussi de l’édition préscolaire, scolaire, para-scolaire et universitaire. Notre lutte contre l’analphabétisme se traduit par la promotion de nos cultures et la défense d’une édition économiquement viable. Maison d’édition à vocation panafricaine, les éditions Jamana encouragent toutes les formes de partenariat : coédition, diffusion, adaptation d’ouvrage, vente de droit. La coédition prend une certaine ampleur car nous sommes convaincus que le salut de l’édition africaine passe nécessairement par le développement de rapports de solidarité entre éditeurs africains et d’ailleurs.
Jamana signifie dans plusieurs langues africaines : le pays. Pour nous il s’agit du Mali bien sûr, mais surtout de l’Afrique. Notre logo : une carte de l’Afrique (tirée de la carte pour un monde solidaire ; carte un peu « étirée ») traversée par l’idéogramme bambara de la connaissance, le Mali occupant sa place. Pour nous, l’Afrique (et le monde) ne se développera qu’à travers une vraie solidarité.
Amadou BA
L’intérêt de cet ouvrage d’histoire est la démarche de son auteur. Amadou Ba, qui n’est pas historien de formation, combine sources orales et sources écrites pour enseigner l’histoire du Sahel occidental malien. Un livre d’histoire qui se lit avec plaisir.
1989 - 244 pages - 15 X 21 cm - 2 000 F CFA (3 €)
Namaké DIOMBANA
Nos contes et nos héros, les personnages les plus symboliques de notre terroir, du malin lièvre à la bête hyène,
en passant par la peureuse chèvre, le généreux roi et la belle princesse, se retrouvent dans Les contes du hameau, un recueil de contes savamment écrit par Namaké Diombana et ingénieusement illustré par Yacouba Diarra dit Kays. Une contribution à la connaissance de notre histoire à l’intention des enfants et aussi des grands.
2005 - 72 pages - 14,5 X 21,5 cm - 2500 F CFA (4 €) -
ISBN : 2-915032-39-4
Mama Kâaba SOUMARÉ
Les pièges du destin est l’histoire passionnante et riche en rebondissements de destins qui se croisent continuellement. Le roman met à nu les réalités d’une Afrique « moderne » paradoxalement accrochée aux traditions telles que la polygamie, la classification des hommes en castes, la grande autorité qu’exercent les parents sur leurs enfants. Il met en scène des acteurs incontournables, encore aujourd’hui, dans la société africaine : le griot, le devin, le tradipraticien. Par ailleurs, l’auteur explore avec beaucoup de réalisme l’amour, la jalousie, la douleur morale, mais aussi des qualités humaines devenues aujourd’hui rares telles que la générosité, le courage. Enfin, l’auteur aborde avec tact les difficultés d’un couple à vivre avec le VIH/Sida sous le regard de la société.
2007 - 15 X 22 cm - 6,11 € - ISBN : 2-915032-64-5
Contact : Hamidou KONATÉ
B.P: 542, Route de Lambandji- Ratoma
Conakry
République de Guinée
Tél: (224) 622 54 48 26 / 622 39 65 88 / 620 63 14 34
editionsganndal.blogspot.com/
Société de droit guinéen, les éditions Ganndal ont été créées en juin 1992. Le catalogue de ses publications comporte des ouvrages touchant les domaines du manuel scolaire, de la littérature enfantine et de jeunesse, de la littérature générale, des beaux livres et des publications en langues nationales. Résolument ouvertes aux partenariats, les éditions Ganndal développent un important réseau de collaborations Sud-Sud et Nord-Sud. Ainsi, la maison capitalise de nombreuses productions de livres, tous genres confondus, en coédition ou en coproduction avec des éditeurs étrangers.
Sur le plan local, les éditions Ganndal coordonnent les activités du REPROLIG (Réseau des professionnels guinéens du livre) et sont également membre actif du réseau des éditeurs africains (APNET).
Ganndal est un terme générique en langue pular (fulfulde) signifiant « éducation », « culture », « enseignement », « savoir », bref tout ce que porte et transporte le livre.
Lire ici l’interview d’Aliou Sow, publiée en partenariat avec ActuaLitté (9 mai 2017).
Écouter ici l’interview d’Aliou Sow (Ganndal), RFI, 3 novembre 2019.
Voir ici l’émission « Belles lettres », diffusée par la télévision guinéenne (RTG) le 8 janvier 2020, dédiée au Salon du livre jeunesse de Conakry (organisé par les éditions Ganndal).
Voir ici l’interview de Marie Paule Huet, Pauz Media, 17 décembre 2020.
Contact : Aliou SOW
Responsable : Marie Paule HUET
Créée depuis juillet 1989 par un collège de cadres béninois du ministère de l’Éducation et d’éditeurs européens sous l’émulation du libéralisme économique, les Éditions du Flamboyant sont pionnières de l’édition au Bénin et comptent parmi les meilleures dans la sous-région avec huit titres en moyenne par an. Elles s’investissent dans tous les domaines de la littérature et des sciences où elles ont un savoir-faire et une expérience avérée. En vue de faire face aux défis de la mondialisation et de promouvoir la bibliodiversité, les Éditions du Flamboyant ont été à l’origine de plusieurs initiatives panafricaines dont la création d’associations d’éditeurs telles que Assedib, Afrilivres...
Éditeur, consultant, distributeur et diffuseur d’œuvres de l’esprit, les Éditions du Flamboyant pilotées aujourd’hui par Dorothée Gérard Houessou, ont retrouvé une dynamique nouvelle et sont promises à un avenir flamboyant.
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU
Le Seigneur n’a t-il pas dit lui-même : « Si vous faites du bien au plus petit de ces créatures, c’est à moi que vous le faites ». Ananou écoutant cette parole de Dieu adopta deux orphelins qu’elle ramena du village ; un neveu et une nièce dont personne ne voulait, des enfants d’autrui, fils de personne...
L’amour qu’une mère donne à son enfant, chair de sa chair, sang de son sang, elle devrait l’offrir également à ces enfants que la Providence lui confie. Les enfants d’autrui qui n’appartiennent souvent à personne. C’est ce que l’héroïne, Ananou, a fait afin de soulager quelque peu la misère humaine autour d’elle. Réalisme ? Utopie ? L’œuvre d’art n’est-ce pas une invitation pour partager du rêve ? Le temps d’une lecture...
Adélaïde Édith Bignon FASSINOU épouse ALLAGBADA est née à Porto-Novo, au Bénin. Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, elle a enseigné dans les collèges et lycées de son pays. Après une expérience à la commission béninoise pour l’Unesco, elle s’investit actuellement dans la formation des adultes à l’université et dans les écoles professionnelles.
2009 - 13,5 X 20,5 cm - 228 pages - 4000 F CFA (7 €) - ISBN : 978-99919-59-44-3
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR
En réponse à l’apocalypse, l’Homo planétarus ne s’y est donc pas trompé en se mobilisant comme un seul homme, sur les cinq continents sans distinction de couleur, de conditions et religions, pour manifester son soutien et sa compassion. Dans le respect du deuil de tous ceux qui ont perdu un être cher, l’auteur magnifie cette puissance de l’âme humaine et en appelle à la conscience universelle pour bannir le racisme, l’injustice et l’exploitation entre les hommes et plaide avec ardeur pour l’annulation de la dette des pays d’Afrique et d’Asie.
Yénikoye Ismaël ABOUBACAR enseigne l’épistémologie génétique à l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey-Niger. Enseignant Chercheur, Consultant International et Expert en Gouvernance, Aboubacar Yénikoye Ismaël a participé à l’élaboration du Rapport Africain sur le Gouvernance, de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il compte parmi les experts du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) du NEPAD et participe à ce titre à l’audit de la gouvernance dans certains pays d’Afrique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur la problématique du développement humain et de la gouvernance.
2007 - 15 X 21 cm - 252 pages - 6500 F CFA (10 €) - ISBN : 978-99919-59-38-2
Marc MONSIA
Nous livre une connaissance hermétique du vaudou ; c’est pour la première fois que la nature ésotérique des divinités du panthéon vaudou a été révélée en tenant compte des analogies universelles qu’incarnent leurs représentations symboliques. Le vaudou qui, au départ, dans sa conception originelle, était un pur mysticisme dont le seul but consiste en la réalisation de Dieu en soi. Il a connu des corruptions qui l’ont éloigné de cet objectif divin.
L’idée de Dieu, l’architecture quadridimensionnelle de l’homme, le principe de réincarnation, et de désignation du prénom adéquat de l’enfant en accord avec les Lois Universelles à travers le « djoto », ont été dépouillés de scories qui les encombrent et replacés dans leur compréhension originelle. L’ouvrage dévoile ici comment sous la marque du sacré, les Sages de l’aire vaudou occultaient leur connaissance des phénomènes naturels tels par exemple, les courants telluriques et des faits qui affectent l’humain dans sa double dimension psychique et physique. La thérapeutique en milieu vaudou revêt plusieurs formes mais, toutes se fondent sur l’harmonie des interrelations entre le corps et l’esprit en relation avec l’action des quatre éléments universels dans le corps et l’âme.
L’auteur, de nationalité béninoise est l’initiateur de la Gymnastique Hermétique GYMHER. De formation universitaire, professeur de physique, il est également éducateur culturel, spécialiste des questions des traditions initiatiques et religieuses. Parallèlement à ses occupations professionnelles, il poursuit ses recherches en science hermétique.
2003 - 13,5 X 19,5 cm - 182 pages - 5000 F CFA (8 €) - ISBN : 99919-41-41-X
Contact : Dorothée Gérard HOUESSOU
30, rue des Côtes-de-Montbenon
CH-1003 Lausanne
Suisse
Tél: (+41) 21 323 39 18
www.enbas.net
Les éditions d’en bas ont publié leurs premiers livres en 1976, se sont constituées en association en 1979 puis en coopérative en 1991. En 28 ans, plus de 300 titres sont ainsi parus. La maison d’édition est fondée sur deux piliers : une base militante de personnes qui ont adhéré à la politique éditoriale et le réseau de librairies du pays. La production et la traduction des livres sont en partie assurées par des aides d’institutions / fondations étatiques et privées, ainsi que par des partenariats (coéditions) avec diverses organisations non-gouvernementales et mouvements sociaux. Les livres publiés aux éditions d’en bas sont des témoins de la face cachée de la Suisse, et particulièrement de ce qui s’y vit « en bas », dans les milieux populaires. Ce sont aussi, dans certains cas, des instruments de réappropriation des droits ; ils peuvent précéder des luttes sociales, les accompagner ou en faire l’histoire. Essais et dossiers historiques, sociologiques et politiques, témoignages, récits de vie, textes littéraires, traductions – les livres des éditions d’en bas explorent le champ du social à partir des marges de l’histoire, de la politique et de la société ; ils font émerger des voix singulières, des destinées enfouies dans l’ombre et des thématiques délaissées.
Par la littérature ou le récit de vie, l’essai critique ou le livre d’histoire, les éditions d’en bas rendent compte de « la face cachée » de la Suisse (et du monde). Des voix dissidentes, attachées aux passages de la mémoire. Les éditions d’en bas sont attachées à valoriser les langues, les populations et les cultures minoritaires révélatrices des structures d’oppression et de répression.
Lire le portrait de Jean Richard et des éditions d’en bas publié par Le Temps, le 4 septembre 2020.
Contact : Jean RICHARD
51, rue Tsiombikibo Ambatovinaky
101 Antananarivo
Madagascar
Tél: (+261) 20 22 566 58
www.editions-jeunes-malgaches.mg
La maison Éditions Jeunes Malgaches est une maison d’édition créée par Prediff (Presse Edition & Diffusion) en octobre 2004. Elle est spécialisée dans les livres pour la jeunesse. Elle compte aujourd’hui une soixantaine de titres publiés en malgache, en français et en bilingue français/malgache sur papier et en numérique.
La maison travaille avec des auteurs et des dessinateurs malgaches pour que les enfants se reconnaissent dans ce qu’ils lisent. Les livres produits sont au service de la promotion de la lecture.
Pour encourager la lecture, la maison fait diverses activités avec des partenaires locaux et étrangers. Il y a les rencontres d’auteur dans les écoles primaires et les lycées publics, les malles ambulantes en milieu rural et la bibliothèque ambulante dans les quartiers de la capitale pour les enfants des rues.
La maison se bat contre les dons de livres venant de l’extérieur qui gênent le développement de l’édition à Madagascar et n’encourage pas la lecture quand les livres ne correspondent pas au besoin des lecteurs. Pour cela, elle fait des actions de plaidoyer pour des dons de livres réfléchis avec les éditeurs indépendants internationaux et donne des conférences pour faire connaître la situation du livre à Madagascar. Elle aide les associations à constituer un fond malgache pour les bibliothèques et donne une formation en malgache pour les bibliothécaires sur l’animation.
Jeunes malgaches une maison d’édition spécialisée jeunesse qui veut rester toujours jeune au service de la promotion de la culture et la langue malgache.
Lire ici l’interview de Marie Michèle Razafinstalama, publiée en partenariat avec ActuaLitté (21 novembre 2016).
Lire aussi l’article « Les Éditions Jeunes Malgaches pendant le confinement » publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.
Cyprienne TOAZARA
Histoire illustrée en bilingue français/malgache
La pirogue de Soza n’a pas su franchir la barrière de corail et le pêcheur de langouste fait naufrage. Pourtant, il reviendra chez lui, pour le bonheur et la paix de tous. C’est le retour du justicier en terre du Sud.
2007 - 16 pages - 9 000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-06-9
Arikaomisa RANDRIA (ill.) ; Max RAZAFINDRAIBE
Album bilingue illustré.
2017 - 16 pages - 23 x 23 cm - 11.000 Ar (8 €) - ISBN : 978-2-916362-82-3
Contact : Marie Michèle RAZAFINTSALAMA
185 bis rue Ordener
75018 Paris
France
Tél: +33 (0)1 42 23 26 54
www.editionsdusextant.fr
Fondées en 2003 par Isabelle Pivert, les éditions du Sextant publient des ouvrages de sciences humaines – histoire, géographie, histoire des idées, sciences politiques – qui ont pour vocation de donner au lecteur de nouveaux éclairages afin de mieux comprendre le monde, de se situer lui-même et tracer ensuite son propre chemin.
Nos collections cheminent (et se chevauchent ?) joyeusement : « Décodeur » (critique économique, sociale, politique : essais), « Géographique » (interactions entre l’espace physique et l’être humain et/ou sa société : essais, biographies, récits de voyage), « Résistance » (témoignages, récits de la Seconde Guerre mondiale), « Récits » (témoignages, récits sur des questions de société). À travers la collection « Hors Piste », les éditions du Sextant expérimentent et lancent leurs « coups de cœur » hors collection.
Basées à Paris, nous développons également une antenne en Bretagne (2008), à partir d’un lieu propice à la création et à la réflexion, le Pouldu.
Le sextant est un instrument de positionnement utilisé dans la navigation : grâce à cet objet, on peut faire le point avec le soleil et les étoiles, c’est-à-dire connaître sa position exacte sur la planète, et ainsi choisir son cap, son chemin propre sur un espace, la mer, espace de liberté. Je fais ici une analogie avec le livre, instrument de savoir, de connaissance, de transmission, sur soi et les autres, sur le monde, qui permet de choisir ensuite son propre chemin. Le livre-objet qu’on a dans les mains, qu’on touche et qu’on voit qu’on sent (le papier), et dont il faut apprendre à se servir, c’est-à-dire ici savoir lire et écrire, pour l’apprécier. Le livre-passeur d’histoires.
Vlada TRAVEN
« Un essai passionnant » (Le Figaro littéraire)
Dès la révolution de 1917, la datcha, maison de campagne du citadin, pose problème au régime soviétique : symbole bourgeois, mais aspiration populaire, symbole de « l’âme russe », c’est une nécessité économique dans un contexte de pénurie. Utilisée initialement pour le repos collectif des travailleurs, la datcha devient sous Staline un privilège réservé aux seules élites. L’État, oscillant sans cesse entre pragmatisme et idéologie, « instrumentalise » la datcha, en réglementant son usage et sa construction. Architecte, l’auteur analyse à travers des témoignages et des textes législatifs, les tâtonnements, la lutte pleine de vitalité que la population entame contre ces réglementations. Ou comment la datcha, finalement, constituera l’espace de liberté et de survie des citadins soviétiques, avant de se transformer en « cottages » à la Disneyland dans la période post-soviétique.
Un cahier central de 50 photographies inédites (archives privées) en noir et blanc illustre toutes les périodes de la politique du pouvoir sur la datcha, des années 1920 aux années 1990.
Ce livre a été publié avec le soutien du CNL.
Née à Moscou en 1964, Vlada TRAVEN est architecte-urbaniste diplômée de l’Institut d’architecture de Moscou, et docteur en sciences humaines (2005). Ce livre est tiré de sa thèse. Elle vit à Paris depuis 1991.
256 pages - cahier de photos : 16 pages noir et blanc - 15 X 23 cm - 22 € - ISBN : 9782849780053
Entretiens au cœur des multinationales - Isabelle PIVERT
« La matière recueillie, exceptionnelle, inspire réflexions, agacements et frayeurs sur l’avenir de ce monde. Isabelle Pivert livre ensuite son analyse des multinationales, fruit de lecteurs croisées du fascisme en action (Robert Paxton) et des origines du totalitarisme et de l’impérialisme (Hannah Arendt) sans oublier le contexte historique et politique. Tout cela ne peut laisser indifférent ». (Politis, 2006)
Pour la première fois, des cadres dirigeants et un syndicaliste évoquent l’évolution du capitalisme depuis vingt ans. Loin des discours convenus des responsables politiques et des médias, loin de la propagande des multinationales (mais parfois certains l’ont complètement intégrée), certaines paroles poignantes touchent, d’autres troublent ou effraient autant par leur sincérité que par le rejet qu’elles inspirent. Car ce qui « se joue » là, sous nos yeux, et avec notre consentement, c’est la soumission totale des êtres humains au service du capital et de la technique.
Diplômée d’HEC, Isabelle PIVERT a conseillé pendant une dizaine d’années des multinationales. Elle a fondé en 2003 les éditions du Sextant. Elle est aussi l’auteur de « Plan social, entretiens avec des licencieurs » (2004) et de « La religion des 15% » (Le Monde diplomatique, mars 2009).
320 pages - 12,5 X 19 cm - 16,90 € - ISBN :
9782849780084
Hélène SARRAZIN - Introduction de Kenneth WHITE
Né en 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Élisée Reclus est considéré comme le père de l’écologie politique. Géographe et théoricien, parmi d’autres, de l’anarchie, il est l’auteur de la célèbre Géographie universelle, publiée en dix-neuf tomes par Hachette, et d’autres ouvrages comme l’Histoire d’un ruisseau, Voyage dans la sierra Nevada, ou encore l’Évolution, la Révolution et l’Idéal anarchique. Historienne, Hélène Sarrazin raconte avec sa verve de romancière une vie d’aventures où les voyages, les épreuves sont autant de rencontres, d’observations et d’expérimentations sur tous les continents. Emprisonné, contraint à l’exil après la Commune de Paris, Élisée Reclus devient l’ami de Bakounine et de Kropotkine avec lesquels il développera ses théories anarchistes. Il meurt en 1905, à Thourout, en Belgique. Plus d’un siècle plus tard, la vie et la pensée d’Élisée Reclus résonnent singulièrement dans nos sociétés du XXIe siècle.
Hélène SARRAZIN, historienne et romancière, vit à Bordeaux.
Kenneth WHITE, poète d’origine écossaise, essayiste, a reçu le prix Médicis étranger pour « la route bleue » en 1982. Ses œuvres complètes ont été publiées par Gallimard en 2007. Il vit en Bretagne.
248 pages - 14 X 22 cm - 20 € - ISBN : 9782849780008
Contact : Isabelle PIVERT
110, rue Sainte-Thérèse, Bureau 303
H2Y 1E6 Montréal (Québec)
Canada
Tél: (+1-514) 876 0097
www.editions-rm.ca
Depuis 1976, les éditions du remue-ménage poursuivent le même objectif : stimuler, soutenir et faire avancer la réflexion féministe. Aux côtés des militantes, des chercheuses, des écrivaines, des artistes, elles ont créé un espace propice à la diffusion d’une pensée en marge des discours dominants. Une plate-forme en mouvement, ouverte aux différentes analyses féministes théoriques et politiques, à l’écoute des préoccupations des femmes de tous horizons. Le catalogue reflète d’ailleurs ce choix éditorial et présente des ouvrages dans des domaines aussi variés que l’histoire, la sociologie, la science politique, l’éducation, la littérature, la culture, les études gaies et lesbiennes et d’autres encore. La diversité des sujets fait ainsi écho aux multiples questions qui touchent les femmes et, plus largement, l’ensemble de la société. Les éditions du remue-ménage se tiennent toujours « deboutte », engagées, critiques et libres.
Les éditions du remue-ménage persistent et signent leur engagement à produire une littérature d’idées, à demeurer un lieu de débats et, à l’instar du mouvement des femmes, à travailler à la construction d’un monde plus juste.
remue-ménage est une référence directe au soulèvement des ménagères tout en étant une allusion au brassage des idées reçues…
Manon TREMBLAY
Quelle est la première femme élue députée dans un parlement national ?
L’électorat et les médias sont-ils sexistes ?
La vie familiale pose-t-elle vraiment obstacle à la participation des femmes en politique ?
Quelle place les femmes occupent-elles au sein des gouvernements à travers le monde ?
Comment expliquer l’avant-gardisme des pays nordiques en matière de féminisation des parlements ?
Les quotas électoraux sont-ils une mesure efficace pour accroître le nombre de femmes au Parlement ?
Faut-il que le Québec change son mode de scrutin pour accroître le nombre de femmes à l’Assemblée nationale ?
Est-il utopique de penser qu’une femme pourrait être première ministre du Québec ou du Canada dans un avenir rapproché ?
Ce ne sont là que quelques-unes des 100 questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse tout en évoquant les principaux enjeux et débats actuels.
Manon TREMBLAY est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et a fait paraître de nombreux ouvrages, dont plusieurs portent sur la représentation parlementaire et sur la participation des femmes à la politique.
2008 - 328 pages - 5 X 7,5 po - 19,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-270-0
Ouvrage collectif, sous la direction de Maria NENGEH MENSAH
De plus en plus de jeunes femmes qui s’identifient volontiers au féminisme, se réclament cependant d’une “troisième vague”. Qu’est-ce que cette troisième vague du féminisme ? Est-il pertinent de parler en ces termes ? Quels sont les enjeux, les pratiques et les défis qui sous-tendent cette dénomination ? En quoi cette troisième vague est-elle semblable ou différente de la première ou de la deuxième vague ? Pourquoi consacrer un ouvrage à cette question quand l’humeur est à l’antiféminisme ? Plusieurs interrogations. De nombreux dialogues.
Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l’image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire.
Des textes de Elsa Beaulieu, Marie-Josée Béchard, Mélina Bernier, Emilie Cantin, Line Chamberland, Marcelle Dubé, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Diane Lamoureux, Monique Lanoix, Caroline Lebel, Barbara Legault, Maria Nengeh Mensah, Julie Ouellette, Geneviève Pagé, Les Panthères roses, Johanne Paquin, Isabelle Perreault, Candis Steenbergen et Louise Toupin.
Maria Nengeh Mensah est professeure à l’École de travail social et à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches concernent les liens entre les discours populaires et idéologiques, et l’intervention face aux problèmes sociaux qui conjuguent santé, sexualité et marginalité des femmes, dont le VIH/sida et le travail du sexe. Elle a fait paraître Ni vues ni connues ? Femmes, VIH, médias (Remue-ménage, 2003) et anime sur le web un forum de discussion sur la troisième vague.
2005 - 248 pages - 6 X 9 po - illustré - 22,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-236-1
Diane PRUD’HOMME
Si j’apprenais que mon fils est la risée de la classe parce qu’il parle sur le bout de la langue ou parce qu’il est gros, que pourrais-je faire ? Et si ma fille me révélait qu’elle a été témoin de taxage envers son amie et qu’elle a peur d’être la prochaine victime ? Ou encore comment réagir si on m’appelait pour me dire que mon enfant a été appelé au bureau de la directrice parce qu’il aide Julien à faire ses mauvais coups ? Ou pire, si la direction me convoque parce que mon enfant a frappé violemment une petite fille de première année ? Bref, que faire en tant que parent lorsque notre enfant subit de l’intimidation, du harcèlement voire du taxage de la part d’un de ses camarades ou, au contraire, quand c’est lui qui l’exerce ? Que faire aussi s’il en est témoin ou à la limite complice ?
« Violence entre enfants : casse-tête pour les parents » est un livre qui répond justement à toutes ces questions que les parents se posent sur la violence qui sévit entre enfants, que ce soit à l’école, dans la cour, au parc ou sur Internet. Ce livre propose une démarche simple et pratique qui permet de comprendre à travers de multiples exemples les différentes formes de violence entre enfants et d’intervenir efficacement selon le rôle que tient notre enfant dans cette scène.
Diane Prud’homme est coordonnatrice des dossiers liés à la problématique au Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale depuis 1985. Titulaire d’une maîtrise en psychologie, elle a mis sur pied la démarche de prévention de la violence à l’école Branchons-nous sur les rapports de force. Elle est l’auteure de nombreuses publications sur le sujet, dont La violence à l’école n’est pas un jeu d’enfant : pour intervenir dès le primaire, publié en 2004 aux éditions du remue-ménage.
2008 - 224 pages - 6 X 9 po - 21,95 $CAN - ISBN 978-2-89091-273-1
Contact : Anne MIGNER-LAURIN
09, lot petite Provence - Hydra
16035 Alger
Algérie
Tél: +213 21 69 19 14
www.editions-barzakh.com
Fondées en avril 2000 à Alger, les éditions Barzakh se sont consacrées au départ à la seule littérature. Notre credo : donner à entendre la voix de jeunes auteurs, arabophones ou francophones.
Au fil des années, le succès et les difficultés aidant nous avons élargi notre catalogue à des essais historiques, des études et biographies littéraires, et aux beaux livres.
En parallèle, nous avons développé des partenariats avec quelques maisons d’éditions françaises, dont les éditions de l’Aube, du Bec en l’Air, et Actes Sud. Ainsi, le roman d’Arezki Mellal, Maintenant, ils peuvent venir (Barzakh, 2000), a été repris par les éditions Actes Sud en 2002, de même que Cinq fragments du désert de Rachid Boudjedra (Barzakh, 2001), par les éditions de l’Aube en 2002, et a par ailleurs été traduit en italien et en espagnol.
Écouter ici l’interview de Selma Hellal (barzakh), HuffPost, octobre 2019.
Lire ici le témoignage de Selma Hellal et Sofiane Hadjadj, « Un combat reste toujours à mener » publié par le quotidien Liberté en octobre 2020.
Adlène MEDDI
Alger, les années 2000, l’hiver. Un jeune homme disparaît.
« Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite – forte tête, solitaire – reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche. Mais très vite les pistes se brouillent, et l’enquête devient une inquiétante course contre la mort où tous les fantômes d’une époque que l’on croyait révolue ressurgissent.
Empruntant au polar certains de ses codes, Adlène Meddi alterne sécheresse de style, dialogues percutants et échappées poétiques, et met en scène des personnages pris au piège d’une ville glauque et fantasmagorique, sur fond de terrorisme, de complot politique, d’illusions perdues et d’amour impossible.
Adlène MEDDI est né en 1975 à Alger. Il a fait des études de journalisme.
En 2004, il intègre l’EHESS Marseille en sociologie des médias.
Reporter au quotidien El Watan depuis 2004, il y dirige actuellement l’édition du weekend, El Watan Vendredi.
En 2002, il a fait paraître, aux éditions barzakh, un court roman policier, Le casse-tête turc.
Juillet 2008 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-438-8
Roman
Habib AYYOUB
Nouvelliste hors-pair, Habib Ayyoub renoue, dans ce nouveau recueil, avec son univers peuplé de sans-grades, d’obscurs citoyens ordinaires malmenés par la vie et la réalité d’un pays abîmé. Il s’autorise parfois des échappées poétiques inattendues, mélancoliques, mais c’est avec une dérision féroce le plus souvent, rageuse même, que l’auteur nous livre ces textes durs et attachants.
Cinéaste de formation, aujourd’hui journaliste, Habib Ayyoub vit et travaille en Algérie.
Il a publié aux éditions barzakh plusieurs ouvrages, entre autres, C’était la guerre (nouvelles, 2002. Prix Mohammed Dib), Le Palestinien (roman, 2003) et Le désert, et après (nouvelles, 2007).
Mai 2009 - 176 pages - 11,5 x 20,5 cm - 400 DA -
ISBN : 978-9947-851-47-0
Nouvelles
Sadek AÏSSAT
Cet ouvrage réunit les trois romans écrits par Sadek AÏSSAT entre 1996 et 2002 : L’année des chiens, La cité du précipice, Je fais comme fait dans la mer le nageur, les deux premiers n’ayant, jusque là, jamais été publiés en Algérie.
Sadek AÏSSAT a écrit cette œuvre depuis la France, mais il n’y parle que de son pays, de ses soubresauts contemporains (octobre 88, la violence des années 90, l’exil), habité qu’il était par ce qu’il appelle le « vacarme de l’Algérie ».
Cet ouvrage, qui s’ouvre sur un texte de Sid Ahmed Semiane, SAS, son « petit frère », est accompagné d’une belle postface de François Maspero, autre compagnon de route de l’auteur. En annexes, on trouvera des textes écrits par des amis et des journalistes, ainsi que des extraits d’entretiens radiophoniques.
Né en 1953 à Alger, Sadek AÏSSAT a été journaliste.
En 1991, il s’installe à Paris avec sa femme et ses deux filles. Il y décède le 06 janvier 2005.
Juin 2009 - 456 pages - 15,5 x 24 cm - 900 DA -
ISBN : 978-9947-851-54-8
Roman
Contact : Sofiane HADJADJ
Responsable : Selma HELLAL
Alliance internationale
des éditeurs indépendants
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris - France