français

L’Alliance

Rencontre des coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance, Paris, 11 - 12 octobre 2010

Pays de parution : France

La rencontre des cinq coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance - un des rendez-vous annuel de la gouvernance de l’association - aura lieu les lundi 11 et mardi 12 octobre 2010 à Paris. Deux journées d’échanges et de débats, dont nous vous invitons à découvrir le programme ci-joint.

Coordinateurs des réseaux linguistiques présents à Paris les 11 et 12 octobre :

*Nouri Abid, Tunisie (éditions Med Ali), coordinateur du réseau arabophone ;

*Serge D. Kouam, Cameroun (Presses universitaires d’Afrique), coordinateur du réseau francophone ;

*Marc Favreau, États-Unis (The New Press), coordinateur du réseau anglophone ;

*Araken Gomes Ribeiro, Brésil (éditions Contra Capa), coordinateur du réseau lusophone ;

*Guido Indij, Argentine (éditions la marca), coordinateur du réseau hispanophone.

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Les éditeurs indépendants à la Foire du livre de Francfort, 6 - 10 octobre 2010

Pays de parution : Allemagne

Pour rencontrer les éditeurs indépendants membres de l’Alliance présents à Francfort en 2010, télécharger le document joint.

Pour contacter ces éditeurs, avant ou après la Foire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

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Les éditions Barzakh récompensées par le Prince Claus Award

Pays de parution : Algérie

La Fondation Prince Claus récompense en 2010 un éditeur membre de l’Alliance. En effet, le prestigieux Prince Claus Award rendra hommage en décembre prochain à la maison d’édition Barzakh en Algérie « pour la façon dont elle donne une forme concrète aux voix algériennes, pour avoir ouvert un espace de réflexion critique tellement nécessaire sur les réalités algériennes, pour avoir construit une passerelle entre des langues et des cultures différentes, et pour avoir rompu de manière créative la menace d’isolation culturelle du pays. »

L’Alliance adresse ses plus chaleureuses et sincères félicitations à Selma Hellal, à Sofiane Hadjadj et à toute l’équipe des éditions Barzakh.

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L’Afrique au secours de l’Afrique

Auteur(s) : Sanou MBAYE ; préface d'Aminata TRAORE
Pays de parution : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 9 € ; 500 DA ; 3 000 FCFA ; 15 CHF

Comment l’Afrique peut-elle sortir de l’impasse ? À contre-courant, l’auteur montre que les Africains ont les cartes en mains pour assurer leur propre développement. Depuis les indépendances, le modèle de développement imposé à l’Afrique par l’Occident est un véritable échec. L’auteur dissèque les causes structurelles de cette faillite qui a entraîné les populations africaines dans une spirale de pauvreté et de violence. Il met en évidence les responsabilités occidentales sans occulter celles propres aux Africains eux-mêmes. Son analyse pluridimensionnelle propose ensuite un large éventail de solutions novatrices qui permettront aux Africains de prendre eux-mêmes en main leur propre développement. Avec une grande force de persuasion, Sanou Mbaye propose les réformes politiques, économiques et financières, les actions juridiques et le schéma de mobilisation des ressources qui peuvent assurer la véritable renaissance dont rêvent les populations de la région. Seule l’Afrique viendra à bout de ses propres maux et l’auteur nous emporte dans une lecture pleine d’espoir sur l’avenir du continent. Foncièrement panafricaniste, il est convaincu que la solidarité des peuples d’Afrique sera le terreau favorable à cette profonde mutation qui leur permettra de se réapproprier leur identité mise à mal par des siècles de domination et de se réaliser pleinement.

Sanou MBAYE, ancien haut fonctionnaire de la Banque africaine de développement, est un chroniqueur politique et économique. Ses écrits sur le développement des pays africains proposent des politiques alternatives à celles mises en place, en Afrique, par des Occidentaux et leurs bras alliés : le FMI et la Banque mondiale.

Date de publication : 2010, 222 pages, 11 X 18 cm

Première édition grand format : les éditions de l’Atelier, 2009

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La Journée internationale de la bibliodiversité, 21 septembre 2010

À partir de 2010, la Journée internationale de la bibliodiversité sera célébrée dans plusieurs pays d’Amérique latine le 21 septembre de chaque année. Cette journée est forte de symboles, représentant notamment le jour du Printemps dans l’hémisphère Sud ; le Printemps qui évoque des époques tempérées, la diversité, les contrastes de couleur, la vigueur, la floraison, les transitions, l’amour, le parfum, l’annonce d’une nouvelle période.

Bien qu’il s’agisse d’une Journée universelle, il était important que cette initiative soit née au Sud - en Amérique latine - et qu’elle y ait une signification forte. En effet, en défendant et promouvant la bibliodiversité, les éditeurs latino-américains réaffirment la nécessité d’équilibrer le sens de circulation des livres et des idées et d’impulser d’autres directions, d’autres sens, du Sud vers le Nord mais aussi du Sud vers le Sud.

Regardez les vidéos EldíaB 2010 !

Plus d’informations sur la Journée de la Bibliodiversité
Blog : eldiab.org

Photo_« Lâchons les livres »

Photo_insolite...

Photo_un lecteur

Photo de la Journée_animations dans des parcs

Le logo de la Journée de la bibliodiversité

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Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du Président Sarkozy

Auteur(s) : Sous la direction d'Adame BA KONARÉ
Pays de parution : Algérie, Mali, Sénégal
Langue(s) : français
Prix : 6 500 FCFA ; 800 DA

Passé les réactions vives et indignées qu’a suscitées chez les Africains le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, ses déclarations sur l’immobilisme du continent africain ou encore la non-responsabilité de la France dans ses problèmes actuels nécessitaient une riposte argumentée, dépouillée de toute considération émotive. C’est dans le but d’éclairer le président Sarkozy, mais aussi son entourage et, plus généralement, le grand public sur la réalité de l’histoire africaine, qu’Adame Ba Konaré a lancé, en septembre 2007, un appel remarqué à la communauté des historiens. Cet ouvrage est le résultat de cette mobilisation : 25 contributions de spécialistes de notoriété internationale ou de plus jeunes chercheurs, africains et européens, qui abordent chacun avec rigueur et précision un pan de l’histoire riche, complexe et méconnue du continent.

Date de publication de la version panafricaine : 2009, 350 pages, 15,5 X 24 cm

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Troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains, La Paz (Bolivie), août 2010

Pays de parution : Bolivie

Dans le cadre de la quinzième Foire internationale du livre de La Paz (Bolivie) qui aura lieu du 18 au 29 août 2010 sous le thème « Célébrons la Bibliodiversité », et grâce au soutien de la Chambre départementale du livre de La Paz et du service culturel français de la Coopération Régionale Andine, les collectifs nationaux d’éditeurs membres du réseau hispanophone de l’Alliance se réuniront pour le troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains.

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Des tarifs postaux préférentiels pour le livre : une urgence en Amérique latine, août 2010

Massivement utilisés par les petites structures éditoriales pour la diffusion de leurs productions auprès des libraires, des bibliothèques et des lecteurs, les services postaux représentent un outil privilégié de la circulation du livre dans le monde. Or, l’absence, la disparition ou la remise en cause des tarifs postaux particuliers au livre portent préjudice à la bibliodiversité dans de nombreux pays.
Dans un espace latino-américain très vaste et marqué par la faiblesse de la distribution, une grande partie des éditeurs assurent eux-mêmes l’acheminement de leurs productions. Pour eux, l’existence de tarifs postaux préférentiels permettant l’envoi de livres apparaît d’autant plus vitale.

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The World According to Monsanto

Auteur(s) : Marie-Monique ROBIN ; Translated by George HOLOCH
Pays de parution : Australie, États-Unis, Inde
Langue(s) : anglais
Prix : £16.99

Fruit d’une enquête remarquable de trois ans ayant mené la journaliste et documentariste Marie-Monique Robin à parcourir quatre continents (Amérique du Nord, du Sud, Europe et Asie), Le monde selon Monsanto raconte l’histoire méconnue mais choquante de ce géant de l’agroalimentaire – le premier producteur mondial d’OGM (organismes génétiquement modifiés) – et dévoile que son nouveau look « vert » n’est pas moins nocif que son passé empreint de BCP et teinté d’agent orange.
Marie-Monique Robin révèle que, suite à sa longue histoire de fabrication de produits chimiques dangereux et herbicides létaux, Monsanto s’affiche désormais comme une société promouvant les « sciences de la vie », apparemment convaincue des vertus du développement durable. Toutefois, Monsanto contrôle aujourd’hui la majorité des souches de maïs et soja génétiquement modifiées – un ingrédient présent dans plus de 95 pour cent des ménages américains – et ses alarmantes astuces politiques et légales cherchant à maintenir ce monopole font l’objet de préoccupations à l’échelle planétaire.

Le livre accompagnant le documentaire du même nom, Le monde selon Monsanto, a suscité l’engouement et la controverse en France, en Europe et en Amérique latine lors de son lancement, et changera certainement votre perception de la sécurité alimentaire et du contrôle privé des réserves alimentaires mondiales.

Marie-Monique Robin est une journaliste et cinéaste française lauréate de nombreux prix. En 1995, elle a reçu le prix Albert-Londres décerné aux journalistes d’enquête en France. Elle est réalisatrice et productrice de plus de trente documentaires et reportages d’enquêtes filmés en Amérique latine, en Afrique, en Europe et en Asie. Elle vit à l’extérieur de Paris.

George Holoch a traduit plus de vingt livres, dont Notes on the Occupation (The New Press). Il vit à Hinesburg, au Vermont.

Date de publication : 2010 ; 384 pages

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Observatoire de la bibliodiversité

Quelle présence du livre africain pour la jeunesse à l’international ?

© Bibliothèque nationale de France / Centre national de la littérature pour la jeunesse

Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente – c’est en effet par les ouvrages jeunesse que se construisent les lecteurs de demain. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent, à juste titre, à être reconnus à l’international.

Si leur participation à des salons du livre au Nord (Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis par exemple) révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés français, si la production africaine se vend au grand public en France – et plus largement dans les pays francophones du Nord –, fait-elle aujourd’hui l’objet de cessions de droits aux éditeurs français ? Et au-delà, trouve-t-elle acquéreurs dans le cadre de foires de ventes de droits comme la Foire du livre de Bologne ou la Foire du livre de Francfort ?

Autant de questions qu’un groupe de huit éditeurs africains a souhaité développer lors d’un atelier sur « la visibilité de la littérature africaine à l’international » organisé en mars 2013 à Bologne, en partenariat avec la Foire du livre de Bologne, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2013-2014.

La synthèse de ces réflexions et discussions a été publiée originellement en novembre 2013 par la Bibliothèque nationale de France / Centre national de la littérature pour la jeunesse, voir ici !

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L’Observatoire de la bibliodiversité, qu’est-ce que c’est ?

L’Observatoire de la bibliodiversité rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, en dialogue avec ses partenaires. Il est construit à partir des enjeux définis comme prioritaires par les éditeur·rices indépendant·es dans le prolongement des Assises internationales de l’édition indépendante (période 2015-2021 et période 2022-2025).

Destiné aux professionnel·les et aux pouvoirs publics, l’Observatoire a pour missions de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Espace indépendant, évolutif et collaboratif, l’Observatoire comprend :

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercie les éditeurs et leurs partenaires (organisations internationales, ministères de la Culture, syndicats…) pour leur implication et leur engagement au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité.

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Quel est l’objet de cette formation ?

Cette formation en ligne est une présentation, étape par étape, de la création d’un manuel scolaire, du point de départ (recherche de financement et réponse à un appel d’offres s’il y a lieu) à l’arrivée dans les classes des manuels.

Elle vous offre un bon aperçu de ce que représente l’aventure que constitue l’édition d’un manuel scolaire, vous met en garde contre les difficultés et vous avertit des contraintes à respecter ; elle vous indique les actions les plus importantes à accomplir par l’éditeur et par les autres intervenants, et comment les réussir.

Elle propose enfin des outils et des exemples pratiques.

Chaque séquence peut être lue isolément. Vous pouvez ainsi vous renseigner sur un aspect précis, comme « lire un programme », sans lire les séquences qui précèdent et que vous connaîtriez déjà.

Les premiers modules ici présentés détaillent l’univers du scolaire, les caractéristiques d’un manuel, le calendrier des interventions, ainsi que le déroulement des opérations à l’initiation d’un manuel et enfin toutes les opérations sur les manuscrits avant leur mise en pages (ils deviennent alors des « épreuves ».

Le rôle et le mode de travail des auteurs et de l’éditeur pendant la phase de conception du manuel et de préparation des manuscrits sont particulièrement détaillés.

Cette formation en ligne ne remplace pas une formation présentielle, au cours de laquelle les participants apprennent à manipuler les outils nécessaires et se mettent en situation d’accomplir, sous la houlette d’un professionnel expérimenté, les différentes tâches menant à la publication réussie d’un manuel scolaire.

Elle vous permet cependant de professionnaliser votre activité dans le scolaire si vous en avez déjà une, vous apprendra sûrement des méthodes ou des astuces complémentaires, et vous offrira une bonne initiation si vous n’avez encore jamais dirigé la publication d’un manuel scolaire ou si vous n’y avez jamais participé.

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À qui s’adresse cette formation ?

Cette formation en ligne s’adresse tout particulièrement à vous si vous êtes (ou souhaitez être) :

  • éditeur et que vous dirigez une maison d’édition ;
  • assistant éditorial ou responsable éditorial ;
  • si vous travaillez dans ou pour une maison d’édition qui a peut-être déjà publié des livres éducatifs (ouvrages parascolaires, livrets, cahiers de travaux pratiques et d’exercices, etc.).

Elle sera aussi particulièrement pertinente si vous êtes :

  • auteur ;
  • maquettiste, graphiste ;
  • correcteur, relecteur.

Dans tous les cas, elle vous sera pleinement profitable si :

  • vous n’avez pas encore de véritable expérience dans la publication de manuels scolaires inscrits sur la liste ou commandés par l’Éducation nationale ;
  • vous avez une expérience que vous souhaitez évaluer ou enrichir.

Nota bene : si cette formation a été plus spécialement conçue pour les pays d’Afrique subsaharienne francophones, elle pourrait sans doute être pertinente pour d’autres zones géographiques ou linguistiques.

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Comment utiliser la formation ?

Cette formation en ligne propose :

  • une présentation, étape par étape, de la création d’un manuel scolaire, du point de départ (recherche de financement et réponse à un appel d’offres s’il y a lieu) à l’arrivée dans les classes des manuels ;
  • une démarche logique, permettant d’intégrer les principales étapes de la publication et les principaux facteurs clés de succès ;
  • des outils et des exemples pratiques.

Elle développe 4 modules, divisés en 14 séquences, qui ont été conçues :

  • de manière à pouvoir être utilisées indépendamment les unes des autres ;
  • de façon à faciliter l’acquisition d’une vision synthétique précise et documentée de la publication de manuels ;
  • pour vous permettre d’établir un calendrier de publication, de choisir un concept de manuel, d’établir un cahier des charges ;
  • pour vous aider à choisir et travailler avec les auteurs et le directeur d’ouvrage ;
  • pour assurer au mieux le suivi éditorial, reprendre et faire illustrer des manuscrits, travailler à la structure d’un chapitre, ou suivre le travail de correction.

Nota bene : si les séquences peuvent être lues séparément, elles ont également été élaborées selon le plan d’une véritable formation en ligne, que vous pouvez suivre pas à pas. Cette utilisation est particulièrement conseillée pour les professionnels et auteurs qui n’ont encore jamais travaillé sur un manuel scolaire.

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Quels sont les objectifs de cette formation ?

  • Cette formation présente les étapes de la réalisation d’un manuel et de son livre du professeur. Dans un premier temps, elle a pour objectif de permettre aux utilisateurs de se familiariser avec l’univers du scolaire : ses acteurs, ses procédures, son calendrier. Ensuite elle accorde une attention particulière à la phase préliminaire de la publication d’un manuel : la conception d’un projet, la sélection des auteurs et le travail avec eux, la construction d’un cahier des charges.
  • Elle permet ainsi de répertorier et de mémoriser les actions à mener dans l’ensemble de la chaîne du livre scolaire, et fournit particulièrement des informations, des conseils et des outils pour savoir organiser l’édition d’un manuel, notamment avec les auteurs, et savoir travailler les manuscrits.
  • Son objectif est donc double : synthétiser les savoirs et développer les savoir-faire éditoriaux, pour une pratique éclairée et efficace dans le domaine du manuel scolaire.

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Quels sont les résultats attendus ?

Lorsque l’ensemble des étapes de la formation en ligne ont été intégrées :

  • vous possédez une vision d’ensemble du calendrier, des interventions et des intervenants, de la conception du projet à l’arrivée du manuel dans la classe ;
  • vous connaissez les actions les plus importantes à accomplir par l’éditeur et par les autres intervenants et savez comment les réussir ;
  • vous êtes conscient des difficultés à vaincre et des contraintes à respecter ;
  • vous avez à disposition des outils et des exemples pratiques ;
  • vous savez comment est construit un manuel, de quoi il se compose et à quoi il sert ;
  • vous savez dans quelle organisation votre travail s’intègre et, ainsi, comment le réaliser au mieux.

Nota bene  : un suivi particulier et des extensions spécifiques peuvent être assurés par le biais de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. N’hésitez pas à nous contacter.

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Une formation conçue pour l’Alliance internationale des éditeurs indépendants par Scolibris Livre solidaire

Cette formation a été commandée par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants à ScoLibris Livre solidaire.

Stéphane Marill - fondatrice de ScoLibris et responsable des formations - a développé ce cours tout spécialement pour l’Alliance, riche de son expérience dans l’édition scolaire française. Ayant travaillé cinq ans au sein d’une maison d’édition de petite taille comme responsable éditoriale, elle a en effet acquis une solide connaissance des contraintes des petites maisons d’édition dans l’univers du scolaire, où les grands groupes internationaux sont omniprésents. Elle connaît les moyens de se faire une place sur ce marché, qui représente un potentiel de ventes incomparablement supérieur à ceux des autres secteurs de l’édition en Afrique subsaharienne. Stéphane Marill a par ailleurs suivi un cursus spécifique axé sur les méthodes de transmission des savoirs et sur la formation. Elle livre dans cette formation en ligne aussi bien ses outils que les procédures et méthodes qu’elle a suivies en tant qu’éditrice de manuels scolaires.

L’espace formation de l’Alliance a été développé sous SPIP par Syllène.

L’éditing des textes a été réalisé par ( : ? ! ; ) D O U B L E P O N C T U A T I O N

Scolibris

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Séquence 1 : acteurs et procédures

Tout un programme

  • L’Éducation nationale rédige un curriculum dans lequel figure un programme d’étude. Le programme est un document établi par des universitaires pour une discipline, pour une ou plusieurs classes. Il liste les sujets à étudier, les objectifs à atteindre en termes de savoir et de savoir-faire ainsi que la manière d’enseigner - c’est-à-dire la pédagogie à adopter. Il définit également un volume horaire, la fréquence et le mode d’évaluation des acquis. C’est en fait un document qui décrit en détail tout ce qui doit se passer en cours : de quoi parle la classe, quelles sont ses activités, pendant combien de temps. En Afrique, les équipes ministérielles ont été généralement guidées par des universitaires étrangers pour rédiger les programmes (des équipes canadiennes par exemple dans certains pays).
  • Depuis 1995, les pays d’Afrique subsaharienne réforment leurs systèmes éducatifs ; les curricula passent peu à peu d’une pédagogie traditionnelle d’acquisition de savoirs académiques à une approche par compétences (APC), qui privilégie l’apprentissage de capacités et de savoir-être (« life skills »), visant à une meilleure insertion des élèves dans la vie économique. Cette nouvelle pédagogie, d’origine canadienne, demande une participation active des élèves.
  • Depuis quelques années, l’APC est adaptée et se met en place une pédagogie de l’intégration, ou approche par compétences de base : les programmes définissent « des familles de situations » à partir desquelles l’enseignement participatif est assuré. Cette pédagogie comprend une activité d’intégration de l’apprentissage (exercice reprenant ce qui a été fait).

Les procédures actuelles d’approvisionnement en manuels scolaires

  • Aujourd’hui, dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les manuels scolaires sont de plus en plus fréquemment édités, imprimés et distribués par des éditeurs privés. L’État élabore et diffuse un programme et lance un appel d’offres pour commander des manuels dans la cadre de la gratuité de l’enseignement fondamental (primaire, sixième et cinquième). Il instaure par ailleurs une politique d’agréments, en fin de collège et au lycée, pour autoriser la commercialisation d’ouvrages figurant sur une liste de livres au programme.
  • Les modalités des agréments et des appels d’offres varient selon les pays ; dans certains cas le contenu des manuels est conçu par une équipe de rédacteurs du ministère (comme en Côte d’Ivoire), dans d’autres deux ou trois manuels sont agréés après avoir été rédigés, édités et imprimés (comme au Cameroun). Dans d’autres cas enfin, l’État peut acquérir ou inscrire sur sa liste des manuels scolaires d’autres pays.
  • Dans tous les cas de figure, il est évident qu’un éditeur ayant une tradition d’édition, un réseau de distribution, et une puissance financière de dimension internationale a bien souvent la faveur des commandes publiques ; cela explique la présence des grands groupes éditoriaux français et québécois sur ce marché en Afrique francophone par exemple. Néanmoins, de nombreux États africains réfléchissent aujourd’hui à favoriser, dans leurs appels d’offre, des éditeurs locaux. Pour l’éditeur désireux de s’engager dans cette production rémunératrice, un bon point de départ peut être la publication d’ouvrages parascolaires. C’est une entrée intéressante dans ce secteur : elle donne une expérience et rend crédible la soumission (participation à un appel d’offres).

L’univers du scolaire : une communication étroite entre le secteur public et le secteur privé

  • Historiquement, les manuels scolaires ont été produits sous le contrôle de l’État dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Dans les années 1960-1970, les ministères de l’Éducation nationale ont élaboré des programmes scolaires mais ont aussi commencé à produire eux-mêmes des contenus. Parfois, ils ont même dirigé l’édition, puis l’impression et la distribution des ouvrages, en constituant dans certains pays de véritables centres de production de manuels scolaires. Quelquefois, les ministères ont choisi de déléguer ce travail à un éditeur étranger - français ou québécois en Afrique subsaharienne. Comme il n’était pas possible, pour des questions de ressources humaines et de moyens financiers, de prendre en charge l’approvisionnement en manuels scolaires pour toutes les matières et toutes les classes, l’achat d’ouvrages d’éditeurs étrangers a été largement pratiqué.
  • Dans les années 1990, une vague d’ajustements structurels a conduit à la privatisation des organes de production de manuels scolaires - jusqu’ici contrôlés par l’État. En Côte-d’Ivoire par exemple, le Centre d’édition et de diffusion africain a été privatisé en 1992. Cela allait de pair avec la fin des monopoles sur les marchés scolaires des structures de production, qu’elles soient publiques ou privées. L’Éducation nationale a continué à rédiger des programmes, et parfois également le contenu des manuels - l’édition et l’impression étant alors prises en charge par des éditeurs privés, en général étrangers. L’Éducation nationale a développé une politique d’agrément, c’est-à-dire qu’elle a choisi les livres qui pouvaient figurer sur les listes d’ouvrages au programme. La distribution des manuels pouvaient parfois être assurée par l’État, si ce dernier achetait des ouvrages à un éditeur, dans une procédure d’appels d’offres.
  • En parallèle, en 2000, à Dakar, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont été fixés par la communauté internationale ; deux concernaient l’éducation : il s’agissait « d’universaliser » l’enseignement primaire et de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en particulier par le biais de l’éducation. Les OMD ont servi de cadre à des programmes d’aide internationale visant la mise en place d’un enseignement fondamental dans tous les pays.

Éditer, c’est créer : le manuel scolaire, « miroir » du programme scolaire

  • Le manuel scolaire est une interprétation du programme en une forme pédagogique utilisable en classe : là où le programme prescrit d’exercer les élèves à une activité manuelle faisant appel à des outils comme la règle et le compas, le manuel va proposer une activité de construction d’un bateau en papier ; là où le programme demande de vérifier les acquis des élèves, le manuel présente un exercice d’intégration, etc.
  • Le manuel est donc étroitement lié au programme, mais il est très différent de lui : c’est une création à partir du programme, le résultat d’un travail de conception qui est l’édition proprement dite du manuel.
  • L’édition d’un manuel recouvre différentes activités : concevoir un projet et le tester ; en analyser les coûts et prévoir un financement ; sélectionner une équipe d’auteurs et de professionnels (graphiste, imprimeur…) ; valider les maquettes ; établir chartes (ou cahiers des charge) et planning ; établir des contrats ; respecter un budget ; assurer le suivi éditorial.
  • Le suivi éditorial recouvre les activités de : réception et adaptation de manuscrits ; la sélection des images ; la préparation de copies ; la relecture et la correction d’épreuves ; la relation avec les différents intervenants (maquettistes, auteurs, correcteurs, etc.).
  • La publication recouvre le fait d’éditer, puis de (faire) imprimer, de promouvoir, de diffuser et de distribuer un ouvrage. Le terme « édition » est là encore fréquemment employé pour désigner la publication. Quoi qu’il en soit, être éditeur, c’est assumer le risque éditorial (et financier) qui va de pair avec toute publication.
  • Dans le cas d’un manuel scolaire, l’édition se fait en conformité avec le programme et en veillant attentivement à l’utilisation qui sera faite de l’ouvrage. Ainsi, deux étapes spécifiques sont à prendre en compte. L’étape de discussion avec le ministère : elle intervient soit au cours de l’édition pour valider les contenus au fur et à mesure (dans le cas d’une commande de l’État par un appel d’offres), soit à la fin de l’édition, sous la forme d’une demande d’agrément, une fois le contenu édité (mais avant l’impression). Parfois, une demande d’agrément peut même concerner des livres existants et déjà en circulation. L’étape du test du manuel en classe ou auprès d’enseignants : que ce soit le ministère qui le demande à la suite d’une commande de manuels qu’il a passée ou que ce soit un choix de l’éditeur, il est nécessaire de tester en classe le manuel au cours de son édition, ou au minimum d’en montrer quelques éléments (un sommaire, un chapitre…) à des professeurs pour en valider la forme et la pédagogie.

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  • La diffusion est l’activité commerciale qui consiste à annoncer l’existence de l’ouvrage aux détaillants et à prendre leurs commandes ; elle se matérialise par la tournée des représentants dans les points de vente. La distribution est l’acheminement proprement dit des ouvrages aux clients, c’est la circulation physique du livre. Les deux sont également spécifiques dans le secteur scolaire.
  • Les modes d’approvisionnement diffèrent selon qu’il s’agit d’un appel d’offres, d’un agrément ou d’une libéralisation totale du marché. Si l’État a passé commande d’un certain nombre de manuels par appel d’offres, il demande le plus souvent qu’ils soient livrés dans les écoles ; l’éditeur se charge donc lui-même de la distribution. Dans ces cas-là, il n’y a pas à proprement parler de diffusion.
  • Si l’État adopte une politique d’agrément, il choisit simplement les livres parmi ceux qui lui sont présentés par les éditeurs et en fait figurer un certain nombre sur la liste des ouvrages au programme. C’est aux élèves et parents d’élèves d’aller les acheter et la diffusion est alors faite auprès des différents points de vente du livre. Si un système libéral et décentralisé a été mis en place (politique d’achat des ouvrages par les collectivités), les éditeurs présentent leurs manuels aux établissements et reçoivent les commandes de ceux-ci et non plus de l’État central. Là non plus, il n’y a pas de diffusion à proprement parler, mais un travail de présentation des manuels auprès des établissements scolaires assuré par des « délégués pédagogiques ». On peut observer des systèmes qui mixent ces possibilités : politique d’agrément et achat centralisé par exemple.

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80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Ces 80 recommandations dressent, par thème, un ensemble de bases nécessaires au développement, au maintien et à la vitalité de la bibliodiversité dans les pays. Pour certaines, les recommandations s’accompagnent d’outils et de projets (existants ou à venir dans le cadre du programme d’actions 2015-2016 de l’Alliance), permettant très concrètement de mettre en pratique les propositions des éditeurs indépendants.
Elles s’adressent aux pouvoirs publics, aux organismes internationaux et aux professionnels du livre des quatre coins du monde.

Elles font écho à la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014, texte majeur en faveur de la bibliodiversité, signé le 20 septembre 2014 par plus de 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde.

L’ensemble de ces propositions est issu des Assises internationales de l’édition indépendante tenues sous le patronage de l’UNESCO entre 2012 et 2014.

Pour toute remarque, suggestion, idée et proposition, permettant de compléter et affiner ce travail, contactez l’équipe de l’Alliance !

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

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