français

L’Alliance

Dictionnaire de la narratologie

Auteur(s) : Mohamed EL KHADI ; Mohamed EL KHABOU ; Ahmed SMAOUI ; Mohamed Najib AMANI ; Ali ABID ; Noureddine BEN KHOUD ; Fathi NASRI ; Mohamed Ayet MIHOUB
Pays de parution : Algérie, Égypte, Liban, Maroc, Tunisie
Langue(s) : arabe
Prix : 30 000 TND

Le Dictionnaire de la narratologie est un ouvrage de référence, ayant pour objectif de faciliter la diffusion et la transmission des idées, par l’uniformisation des concepts entre lecteurs arabophones. Il permet d’affiner les définitions proposées dans différents essais critiques arabes dont l’appareil conceptuel puise directement dans les œuvres des théoriciens de la narratologie occidentale.
Le Dictionnaire se présente sous forme d’un glossaire des termes en usage dans l’analyse du récit. Il comporte aussi des termes relevant des champs d’étude de la narratologie traditionnelle et énonciative, des termes et des notions empruntées à la pragmatique et à l’analyse du discours.

Aux termes arabes ont été adjoints les correspondances en français et en anglais pour répondre aux besoins du lectorat aussi bien francophone (Maghreb) qu’anglophone (Moyen-Orient).

Le Dictionnaire de la narratologie est entre autres destiné aux étudiants et aux chercheurs, aux critiques littéraires et aux auteurs.

Date de publication : septembre 2010, 600 pages, 16,5 X 23,5 cm, 540 concepts présentés en français, en anglais et en arabe,
ISBN : 978-9973-33-294-3

Partager l'article

Rencontres sur l’édition numérique, Ouagadougou (Burkina Faso), 18 - 21 décembre 2010

Pays de parution : Burkina Faso

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants organise du 18 au 21 décembre 2010 des rencontres sur l’édition numérique à Ouagadougou (Burkina Faso), en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Ces rencontres, qui réunissent 10 éditeurs d’Afrique de l’Ouest, de Suisse, du Québec et de France, sont à la fois une « immersion » dans le monde numérique et un partage d’expériences, respectueux des spécificités des participants. Pour élaborer le programme de nos rencontres, nous sommes partis des besoins et des attentes des éditeurs, permettant de construire des sessions de travail adaptées aux réalités de leur maison d’édition, et de leur pays.

Les participants étudieront tout autant la chaîne du livre numérique que les questions juridiques et économiques qui en découlent. Des ateliers pratiques leur permettront également de manier les supports numériques, et de s’essayer à la fabrication de fichiers numériques. La réussite d’une rencontre étant en partie liée au suivi, à l’« après rencontre », les participants auront à proposer – et à créer ensemble – des outils utiles à la poursuite de leurs échanges (partage d’expériences) et de leurs questionnements sur les coéditions solidaires numériques entre autres (plateforme participative sur Internet, blogs, etc.).

À la suite des rencontres sur le numérique, une journée sera dédiée aux activités du réseau francophone de l’Alliance. Les éditeurs profiteront enfin de leur séjour au Burkina Faso pour rencontrer les professionnels du livre locaux, entre autres lors de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO).

Si vous souhaitez lire le compte-rendu des rencontres numériques de Ouagadougou, contactez-nous ! Ce compte-rendu est par ailleurs disponible pour les membres de l’Alliance dans la partie privée du Laboratoire numérique de l’Alliance.

Le compte-rendu de la rencontre partielle du réseau francophone de l’Alliance à Ouagadougou (décembre 2010) est en ligne : cliquez ici pour y accéder.

Partager l'article

Rencontre du réseau anglophone de l’Alliance à Paris, 13 - 15 octobre 2010

Pays de parution : France
Langue(s) : anglais

La prochaine rencontre du réseau anglophone de l’Alliance se tient à Paris du 13 au 15 octobre 2010. Des réunions sur les projets en cours et à venir du réseau sont au programme (traductions, coéditions, foires du livre, etc.) ; les sept éditeurs présents (Spinifex en Australie, Jacana Media en Afrique du Sud, The New Press aux États-Unis, Tulika et Women Unlimited en Inde et Zed Books au Royaume-Uni) profiteront par ailleurs de leur venue sur Paris pour rencontrer des éditeurs français (Actes Sud, La Fabrique...).

Partager l'article

Rencontre des coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance, Paris, 11 - 12 octobre 2010

Pays de parution : France

La rencontre des cinq coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance - un des rendez-vous annuel de la gouvernance de l’association - aura lieu les lundi 11 et mardi 12 octobre 2010 à Paris. Deux journées d’échanges et de débats, dont nous vous invitons à découvrir le programme ci-joint.

Coordinateurs des réseaux linguistiques présents à Paris les 11 et 12 octobre :

*Nouri Abid, Tunisie (éditions Med Ali), coordinateur du réseau arabophone ;

*Serge D. Kouam, Cameroun (Presses universitaires d’Afrique), coordinateur du réseau francophone ;

*Marc Favreau, États-Unis (The New Press), coordinateur du réseau anglophone ;

*Araken Gomes Ribeiro, Brésil (éditions Contra Capa), coordinateur du réseau lusophone ;

*Guido Indij, Argentine (éditions la marca), coordinateur du réseau hispanophone.

Partager l'article

Les éditeurs indépendants à la Foire du livre de Francfort, 6 - 10 octobre 2010

Pays de parution : Allemagne

Pour rencontrer les éditeurs indépendants membres de l’Alliance présents à Francfort en 2010, télécharger le document joint.

Pour contacter ces éditeurs, avant ou après la Foire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Partager l'article

Les éditions Barzakh récompensées par le Prince Claus Award

Pays de parution : Algérie

La Fondation Prince Claus récompense en 2010 un éditeur membre de l’Alliance. En effet, le prestigieux Prince Claus Award rendra hommage en décembre prochain à la maison d’édition Barzakh en Algérie « pour la façon dont elle donne une forme concrète aux voix algériennes, pour avoir ouvert un espace de réflexion critique tellement nécessaire sur les réalités algériennes, pour avoir construit une passerelle entre des langues et des cultures différentes, et pour avoir rompu de manière créative la menace d’isolation culturelle du pays. »

L’Alliance adresse ses plus chaleureuses et sincères félicitations à Selma Hellal, à Sofiane Hadjadj et à toute l’équipe des éditions Barzakh.

Partager l'article

L’Afrique au secours de l’Afrique

Auteur(s) : Sanou MBAYE ; préface d'Aminata TRAORE
Pays de parution : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 9 € ; 500 DA ; 3 000 FCFA ; 15 CHF

Comment l’Afrique peut-elle sortir de l’impasse ? À contre-courant, l’auteur montre que les Africains ont les cartes en mains pour assurer leur propre développement. Depuis les indépendances, le modèle de développement imposé à l’Afrique par l’Occident est un véritable échec. L’auteur dissèque les causes structurelles de cette faillite qui a entraîné les populations africaines dans une spirale de pauvreté et de violence. Il met en évidence les responsabilités occidentales sans occulter celles propres aux Africains eux-mêmes. Son analyse pluridimensionnelle propose ensuite un large éventail de solutions novatrices qui permettront aux Africains de prendre eux-mêmes en main leur propre développement. Avec une grande force de persuasion, Sanou Mbaye propose les réformes politiques, économiques et financières, les actions juridiques et le schéma de mobilisation des ressources qui peuvent assurer la véritable renaissance dont rêvent les populations de la région. Seule l’Afrique viendra à bout de ses propres maux et l’auteur nous emporte dans une lecture pleine d’espoir sur l’avenir du continent. Foncièrement panafricaniste, il est convaincu que la solidarité des peuples d’Afrique sera le terreau favorable à cette profonde mutation qui leur permettra de se réapproprier leur identité mise à mal par des siècles de domination et de se réaliser pleinement.

Sanou MBAYE, ancien haut fonctionnaire de la Banque africaine de développement, est un chroniqueur politique et économique. Ses écrits sur le développement des pays africains proposent des politiques alternatives à celles mises en place, en Afrique, par des Occidentaux et leurs bras alliés : le FMI et la Banque mondiale.

Date de publication : 2010, 222 pages, 11 X 18 cm

Première édition grand format : les éditions de l’Atelier, 2009

Partager l'article

La Journée internationale de la bibliodiversité, 21 septembre 2010

À partir de 2010, la Journée internationale de la bibliodiversité sera célébrée dans plusieurs pays d’Amérique latine le 21 septembre de chaque année. Cette journée est forte de symboles, représentant notamment le jour du Printemps dans l’hémisphère Sud ; le Printemps qui évoque des époques tempérées, la diversité, les contrastes de couleur, la vigueur, la floraison, les transitions, l’amour, le parfum, l’annonce d’une nouvelle période.

Bien qu’il s’agisse d’une Journée universelle, il était important que cette initiative soit née au Sud - en Amérique latine - et qu’elle y ait une signification forte. En effet, en défendant et promouvant la bibliodiversité, les éditeurs latino-américains réaffirment la nécessité d’équilibrer le sens de circulation des livres et des idées et d’impulser d’autres directions, d’autres sens, du Sud vers le Nord mais aussi du Sud vers le Sud.

Regardez les vidéos EldíaB 2010 !

Plus d’informations sur la Journée de la Bibliodiversité
Blog : eldiab.org

Photo_« Lâchons les livres »

Photo_insolite...

Photo_un lecteur

Photo de la Journée_animations dans des parcs

Le logo de la Journée de la bibliodiversité

Partager l'article

Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du Président Sarkozy

Auteur(s) : Sous la direction d'Adame BA KONARÉ
Pays de parution : Algérie, Mali, Sénégal
Langue(s) : français
Prix : 6 500 FCFA ; 800 DA

Passé les réactions vives et indignées qu’a suscitées chez les Africains le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, ses déclarations sur l’immobilisme du continent africain ou encore la non-responsabilité de la France dans ses problèmes actuels nécessitaient une riposte argumentée, dépouillée de toute considération émotive. C’est dans le but d’éclairer le président Sarkozy, mais aussi son entourage et, plus généralement, le grand public sur la réalité de l’histoire africaine, qu’Adame Ba Konaré a lancé, en septembre 2007, un appel remarqué à la communauté des historiens. Cet ouvrage est le résultat de cette mobilisation : 25 contributions de spécialistes de notoriété internationale ou de plus jeunes chercheurs, africains et européens, qui abordent chacun avec rigueur et précision un pan de l’histoire riche, complexe et méconnue du continent.

Date de publication de la version panafricaine : 2009, 350 pages, 15,5 X 24 cm

Partager l'article

Troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains, La Paz (Bolivie), août 2010

Pays de parution : Bolivie

Dans le cadre de la quinzième Foire internationale du livre de La Paz (Bolivie) qui aura lieu du 18 au 29 août 2010 sous le thème « Célébrons la Bibliodiversité », et grâce au soutien de la Chambre départementale du livre de La Paz et du service culturel français de la Coopération Régionale Andine, les collectifs nationaux d’éditeurs membres du réseau hispanophone de l’Alliance se réuniront pour le troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains.

Partager l'article

1 | ... | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | ... | 41

Observatoire de la bibliodiversité

Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

Partager l'article

Don de livres : la Côte d’Ivoire rompt l’accord passé avec le SNE / Electre, 25 avril 2018

En juin 2017, le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE) signait une convention, dont un des axes reposait sur une opération de don de livres français à destination des bibliothèques de Côte d’Ivoire. L’Alliance et l’AILF avaient alors réagi, insistant sur les impacts de cette opération pour la chaîne du livre ivoirienne et la bibliodiversité, dans un communiqué conjoint à lire ici.

En marge du Salon du livre de Genève, le 25 avril 2018, le ministère de la Culture ivoirien rompt l’accord passé avec le SNE, comme l’explique l’article publié par ActuaLitté.

Extrait de l’article, à retrouver dans son intégralité ici :
« Nous travaillons dans un monde très sensible : l’industrie du livre - et je le sais, je suis écrivain moi-même - a besoin de soutiens locaux. Autant acheter des livres sur place, pour répondre aux besoins [...] Par mesure de prudence, d’une part, mais surtout par respect pour la chaîne du livre en Côte d’Ivoire, nous avons préféré mettre un terme à cet accord, avant qu’il ne se concrétise » indique le ministre de la Culture ivoirien, M. Maurice Bandaman.

Partager l'article

Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Conakry, 23-25 avril 2018

La deuxième édition du SAELLA, sous le thème « Langues africaines, vecteur d’intégration et de développement » se tiendra à Conakry, dans le cadre des 72 heures du livre, et en clôture de Conakry, capitale mondiale du livre 2017.
Le SAELLA est organisé par le collectif Afrilivres.

Retrouvez ici les conclusions de la première édition du SAELLA (Bamako, janvier 2016).

SAELLA 2018

Partager l'article

L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

Partager l'article

Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

Partager l'article

Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

Partager l'article

La littérature de jeunesse en Afrique (actes du colloque, Conakry, novembre 2017)

Lire ici les Actes du colloque sur la « Littérature de jeunesse en Afrique », organisé par les éditions Ganndal, à Conakry du 22 au 23 novembre 2017.

Marie Paule Huet, éditrice aux éditions Ganndal :
« Le but du colloque est de sensibiliser les uns et les autres à l’existence du livre africain pour enfant et à son importance, afin d’inciter les décideurs à l’intégrer dans leur politique du livre en donnant à cette littérature une véritable place dans le panorama éditorial guinéen. »

Table des matières des Actes du colloque :

Première partie : Richesse et exigences de la littérature africaine, p.9
• La littérature de jeunesse, pourquoi ?, Viviana Quiñones, p.9
• Les exigences de la littérature de jeunesse, Kidi Bebey, p. 14
• Exemples de deux politiques éditoriales, p. 22
*Éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Béatrice Lalinon Gbado, p. 22
*Bakame éditions (Rwanda), Agnès Gyr Ukunda, p. 23
• Table ronde sur l’écriture, Kidi Bebey, Wilfried N’Sondé, Binta Ann et Yves Pinguilly, p. 24

Deuxième partie : Nouveaux supports de lecture, p. 27
• Vers le numérique, Yann Giraud, p. 27
• Les ressources éditoriales numériques accessibles en Afrique, Matthieu Joulin, p. 30
• Les bibliothèques numériques en Afrique, p. 38
• La Culturethèque de l’Institut français, Alpha Oumar Diallo, p. 38
• Les bibliothèques africaines et le numérique, Viviana Quiñones, p. 40

Troisième partie : Rôle des bibliothèques et des librairies dans l’accès au livre jeunesse, p. 43
• Table ronde sur la place des livres africains dans les bibliothèques guinéennes, p. 43
• Le don de livres en Afrique francophone, Laurence Hugues, p. 44
• Alerte sur les dons de livres déversés à Madagascar, Marie Michèle Razafintsalama, p. 48
• Table ronde sur la visibilité et la promotion des livres jeunesse africains, p. 52

Quatrième partie : Organisations professionnelles internationale pouvant jouer un rôle dans le développement des métiers du livre, Viviana Quiñones, p. 55

Partager l'article

Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

Partager l'article

Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

Partager l'article

1 | ... | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | ... | 18

{#ENV{titre},#SELF,sujet}