français

L’Alliance

L’Ombre d’Imana

Auteur(s) : Véronique TADJO
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Rwanda, Sénégal, Tunisie
Langue(s) : français
Prix : 1500 FCFA / 2,3 €

Invitée au Rwanda en 1998 pour une résidence d’écriture, Véronique Tadjo découvre les séquelles laissées par le génocide. Par devoir de mémoire, elle décide de redonner des visages, des noms, des vies à ceux qu’elle a croisés, victimes ou bourreaux. Tour à tour témoignage et fiction, son texte pose un regard humain sur un des plus grands drames de l’Afrique contemporaine. L’Ombre d’Imana est un acte de foi dans la capacité de la littérature à apporter un éclairage nouveau sur le passé et à aider les peuples à réapprendre à vivre ensemble. Pour qu’une telle barbarie ne se reproduise plus.

Auteur de nationalité ivoirienne, Véronique Tadjo vit actuellement en Afrique du Sud. Elle a écrit des romans, des recueils de poèmes et des livres pour la jeunesse. Le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire 2005 lui a été décerné pour l’ensemble de son œuvre.

Date de publication : 2006
144 pages,
12 X 19 cm

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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100 propositions du Forum social mondial

Pays de parution : France, Gabon, Guinée, Mali, Maroc
Langue(s) : espagnol , français , portugais
Prix : 18 €

Créé en 2001 à Porto Alegre pour venir en contrepoint du Forum économique mondial de Davos, le Forum social mondial n’a cessé, d’édition en édition, de s’étoffer, de s’internationaliser, de s’organiser. Cependant, faute d’informations sur le contenu des débats, il n’a jamais réussi à convaincre les médias, l’opinion, les politiques de sa force « proposante ». Or, les propositions qui en ont émergé sont nombreuses. S’appuyant sur la mémoire des forums précédents, onze rédacteurs, femmes et hommes originaires de différentes régions du monde, ont couvert les débats à Porto Alegre, pour l’édition 2005 du FSM, et ont recueilli les propositions des onze espaces thématiques. Leur travail permet de démontrer que le Forum social mondial est un véritable espace de construction d’une communauté mondiale qui produit en abondance des percées intellectuelles et des propositions concrètes fondées sur la conviction que, oui, « un autre monde est possible ». Cet ouvrage est édité simultanément en portugais, en anglais et en espagnol.

Date de publication : 2006

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A Violência das Cidades

Auteur(s) : Yves PEDRAZZINI
Pays de parution : Angola, Brésil, Guinée-Bissao, Portugal
Langue(s) : portugais

Traduit du français par Giselle UNTI

L’ouvrage La Violence des villes, paru initialement en 2005 dans la collection francophone « Enjeux Planète », est paru en juin 2006 en portugais.
Coédité par l’éditeur brésilien Vozes, l’angolais Chá de Caxinde et le portugais Campo das Letras, ce livre a reçu un appui de la Fondation Prince Claus pour la culture et le développement.
Après Les batailles de l’eau de Mohammed Larbi Bouguerra, c’est le second titre francophone de la collection « Enjeux Planète » traduit et publié dans la collection lusophone « Questões Mundiais ».

Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n’en aimons pas la violence. Une tendance lourde est d’en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d’adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L’urbanisme, déjà, divise l’espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l’urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d’insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu’en les resituant dans le contexte de la violence de l’urbanisation et de la globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d’entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les membres des gangs.
Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l’actuelle dérive sécuritaire, un dialogue créatif s’impose avec ceux que le pouvoir diabolise. Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu’elle effraie et ceux qui l’aiment et ne veulent pas y renoncer, mais également aux habitants des quartiers extrêmes, même s’ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu’elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles.

Date de publication : 2006,
188 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Water Under Threat

Auteur(s) : Mohamed LARBI BOUGUERRA (dir.)
Pays de parution : Afrique du Sud, Canada, Inde, Malaisie, Royaume-Uni, Thaïlande
Langue(s) : anglais

Traduit du français par Patrick CAMILLER

Ouvrage également disponible en arabe, portugais, espagnol et français.

Cette coédition anglophone vient rejoindre les versions francophone (12 éditeurs), lusophone (5 éditeurs), arabophone (5 éditeurs) et espagnole (1 éditeur). Le livre de Mohamed Larbi Bouguerra est donc aujourd’hui disponible dans 5 langues, et publié dans 29 pays différents.

L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure qui fait l’actualité dans les sommets mondiaux et les forums alternatifs. En fait, cette ressource vitale commande le développement des sociétés humaines. Pour certains, elle est une banale marchandise qui doit générer des profits. Pour d’autres, c’est un bien commun de l’humanité, ayant une charge symbolique exceptionnelle dans toutes les cultures et toutes les religions. L’eau a-t-elle un prix ? L’eau est-elle un droit ou un besoin ? Y a-t-il assez d’eau pour chacun face à la croissance démographique ? Y a-t-il une crise de l’eau ? Y aura-t-il demain des guerres de l’eau ? Les solutions techniques suffiront-elles à juguler la pollution de l’eau ? Cet ouvrage montre que la gestion et les usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode de vie, leur éthique, leur rapport avec la nature et à la biosphère. Il plaide pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire de l’eau.

Date de publication : 2006,
208 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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La diplomatie non gouvernementale

Auteur(s) : Henri ROUILLÉ D’ORFEUIL
Pays de parution : Bénin, Cameroun, Canada, France, Gabon, Guinée, Mali, Maroc, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 14 €

Comment assurer la survie de la planète et permettre une vie habitable pour tous en son sein ? Comment tenir les objectifs du millénaire pour le développement qui visent à réduire de moitié la pauvreté et la malnutrition à l’horizon 2015 ? La diplomatie des gouvernements, si nécessaire soit-elle, a besoin de l’action des citoyens pour être plus efficace, comme le prouve l’intervention des ONG dans l’espace public mondial. Depuis quinze ans, cette diplomatie non gouvernementale a permis des avancées non négligeables : campagnes d’opinion pour la défense des droits humains, des droits économiques et sociaux, des droits de l’enfant, actions en faveur des agriculteurs familiaux et pour la souveraineté alimentaire, mobilisations pour la protection de l’environnement, l’interdiction des mines antipersonnel, la production des médicaments génériques, l’annulation de la dette des pays pauvres et le lancement de taxes internationales.

Ce livre, qui repose sur une longue expérience des négociations internationales, examine les processus diplomatiques de ces quinze dernières années et propose des clés de lecture aux analystes qui s’intéressent à la construction d’un État de droit international. Il donne aussi des pistes d’action aux responsables d’associations et aux citoyens engagés dans la construction d’une mondialisation soucieuse du respect des droits sociaux et environnementaux. En décrivant l’étonnant pouvoir d’influence des ONG au regard de leurs modestes moyens, Henri Rouillé d’Orfeuil jette les bases d’une participation plus active des citoyens au gouvernement du monde.

Date de publication : 2006

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Maman

Auteur(s) : Béatrice LALINON GBADO ; Mamadou Wolid NIANG, Ousseynou SAKHO, Abdoulaye SECK, Ibrahima DIA, Chérif DIOP
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Congo Brazzaville
Langue(s) : français
Prix : 15 euros ; 5 000 FCFA

Ce texte poétique, écrit par Béatrice LALINON GBADO, est un véritable hommage à la femme, un long poème magnifiquement illustré par plusieurs artistes sénégalais travaillant la technique du « sous-verre ».

Date de publication : 2006,
48 pages,
24 X 24 cm

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Festins de la détresse

Auteur(s) : Aminata SOW FALL
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Maroc, Sénégal, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 18 €

Chroniques d’une famille et d’une cour, Festins de la détresse, nous plongent au cœur de vies en proie aux absurdités que provoquent les changements économiques et sociaux, trop rapides pour le temps d’une vie humaine. Puisant dans la mémoire complexe du chant africain, Aminata Sow Fall veut « changer la croyance selon laquelle la nourriture et les biens matériels sont seuls nécessaires à la survie, et mettre en évidence l’importance de la créativité et des besoins spirituels. Ils sont même plus importants que les biens matériels, qui ne suffisent pas à fonder la dignité d’un être humain ».

Date de publication : 2005,
160 pages,
14,5 X 22 cm

Collection Terres d’écritures

La collection « Terres d’écritures » accueille des textes de création – populaires, littéraires et poétiques – coédités par des éditeurs au Nord et au Sud. Les coéditions de cette collection portent le label « Le Livre équitable ».

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La maison-monde

Auteur(s) : François-Xavier VERSCHAVE
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Maroc
Langue(s) : français
Prix : 15 €

Disparu en 1985, Fernand Braudel a révolutionné la façon de concevoir et d’écrire l’histoire. En convoquant les données de la géographie, de l’économie politique et de la sociologie, il a redonné à l’histoire humaine toute l’amplitude de son mouvement. L’oeuvre de Braudel peut-elle ébranler le discours des économistes et des technocrates d’aujourd’hui ? En mettant en avant l’autonomie relative des différents étages de l’économie ainsi que les voies de passage entre eux, son analyse permet de comprendre les processus de domination actuels. Cet ouvrage réactualise le premier livre de F-X Verschave, bien connu pour sa dénonciation des dérives de la coopération internationale.

Date de publication : 2005,
246 pages,
14 X 22 cm

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As Batalhas da Água

Auteur(s) : Mohamed Larbi BOUGUERRA
Pays de parution : Angola, Brésil, Guinée-Bissao, Mozambique, Portugal
Langue(s) : portugais
Prix : 15 €

L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure qui fait l’actualité dans les sommets mondiaux et les forums alternatifs. En fait, cette ressource vitale commande le développement des sociétés humaines. Pour certains, elle est une banale marchandise qui doit générer des profits. Pour d’autres, c’est un bien commun de l’humanité, ayant une charge symbolique exceptionnelle dans toutes les cultures et toutes les religions. L’eau a-t-elle un prix ? L’eau est-elle un droit ou un besoin ? Y a-t-il assez d’eau pour chacun face à la croissance démographique ? Y a-t-il une crise de l’eau ? Y aura-t-il demain des guerres de l’eau ? Les solutions techniques suffiront-elles à juguler la pollution de l’eau ? Cet ouvrage montre que la gestion et les usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode de vie, leur éthique, leur rapport avec la nature et à la biosphère. Il plaide pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire de l’eau.

Date de publication : 2003,
240 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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La violence des villes

Auteur(s) : Yves PEDRAZZINI
Pays de parution : Bénin, Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, France, Guinée, Mali, Maroc, Suisse, Tunisie
Langue(s) : français
Prix : 15 €

Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n’en aimons pas la violence. Une tendance lourde est d’en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d’adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L’urbanisme, déjà, divise l’espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l’urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d’insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu’en les resituant dans le contexte de la violence de l’urbanisation et de la globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d’entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les membres des gangs.
Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l’actuelle dérive sécuritaire, un dialogue créatif s’impose avec ceux que le pouvoir diabolise.

Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu’elle effraie et ceux qui l’aiment et ne veulent pas y renoncer, mais également aux habitants des quartiers extrêmes, même s’ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu’elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles.

Yves Pedrazzini est chercheur au Laboratoire de sociologie urbaine de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse. Dans le cadre du Programme national de compétences en recherche « Nord-Sud », il coordonne des travaux sur la violence et la sécurité urbaine en Afrique et en Amérique latine.

Date de publication : 2004

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Observatoire de la bibliodiversité

Histoire de la BD au Tchad

Christophe Cassiau-Haurie présente une brève histoire de la bande dessinée au Tchad. Une histoire marquée notamment par l’exil d’un certain nombre d’auteurs empêchés par le contexte politique autoritaire.

L’histoire de la BD au Tchad commence en 1991, avec la sortie de la première revue pour la jeunesse du pays à accueillir des planches : Sahibi. Ce journal dont le nom signifiait « mon ami » en arabe tchadien, était né d’une rencontre entre Jean Louis Saint-Dizier, coopérant français, et Khayar Oumar Defallah, futur directeur de publication et à l’époque directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Lire l’article de Christophe Cassiau-Haurie ici, publié par Africultures le 8 février 2021.

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« Nous devons faire de nos auteurs des stars », entretien de François Nkémé (Cameroun), Jeune Afrique, 26 avril 2021

Un entretien de François Nkémé (éditions Proximité au Cameroun) publié par Jeune Afrique le 26 avril 2021, à lire ici en intégralité.

Extraits :
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.

Quatre ans après la première publication du roman Les Impatientes de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, finaliste du prix Goncourt et vainqueur du Goncourt des lycéens 2020, François Nkémé savoure encore un succès inattendu. En 2017, ce sont les éditions Proximité, la maison qu’il a créée en 2002, qui faisaient découvrir pour la première fois ce roman sous le titre Munyal, les larmes de la patience.

Après la réédition de l’œuvre en France par les éditions Emmanuelle Colas en 2019, l’auteure obtient une série de distinctions. Depuis, près de 10 000 exemplaires de ce roman ont été vendus sur le continent, où Proximité a gardé les droits de diffusion.

Vous avez découvert Djaïli Amadou Amal, mais il a fallu attendre qu’elle soit distinguée en France pour qu’elle connaisse aussi le succès au Cameroun. Comment faire émerger les auteurs africains ?
Il faudrait qu’il y ait une tradition de prix littéraires et que les médias et le grand public les prennent au sérieux. Combien de programmes littéraires avons-nous sur nos petits écrans ? Regardez comment la musique est diffusée sur toutes les chaines de télé et à longueur de journée. Nous devons travailler à faire de nos auteurs des valeurs, des stars. C’est vraiment dommage qu’Amal gagne le prix Goncourt des lycéens avant de pouvoir se faire connaitre dans son pays où pourtant elle écrit depuis dix ans.

Crédit photo : L’éditeur camerounais François Nkémé dans la bibliothèque de sa maison d’édition en chantier à Yaoundé. © MABOUP POUR JA

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L’édition solidaire, dossier réalisé en partenariat avec la revue Takam Tikou publiée par le CNLJ / BnF, mars 2021

Lire le dossier ici !

Ce dossier est dédié à Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de la revue Takam Tikou. Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture ; Viviana était aussi une amie de l’Alliance. Elle nous manque énormément.

Présentation du dossier
Concevoir des livres ensemble, partager des projets, mutualiser les coûts, faciliter la circulation des écrits, rendre le livre abordable et accessible à tout un chacun : des maisons d’édition coéditent solidairement des livres et engagent dans leur démarche l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Une belle façon de garantir la bibliodiversité... Depuis 20 ans, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants milite pour l’édition solidaire à travers un réseau de partenaires engagés. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de réaliser ce dossier en collaboration avec cette structure militante.

Dans ce dossier, réalisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres), nous vous proposons de découvrir les principes de l’édition solidaire à travers des exemples concrets, des interviews et des témoignages d’acteurs de la chaîne du livre engagés dans cette démarche.

Des ressources pratiques permettront d’aller plus loin dans la découverte - et peut-être la mise en place - d’une démarche éditoriale solidaire, en ces temps de pandémie où le livre est plus que jamais nécessaire et où le secteur de l’édition est touché de plein fouet par la crise économique.

Sommaire du dossier
Introduction

Une aventure éditoriale

Des acteurs engagés

Quelques ressources

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L’édition indépendante critique. Engagements politiques et intellectuels, Sophie Noël, 2021

Présentation
L’histoire de l’édition ne se réduit pas à l’emprise des grands groupes et des logiques commerciales. La période récente a vu l’apparition de petites structures éditoriales qui revendiquent une position « critique » et qui, pour certaines, parviennent à s’inscrire dans la durée en dépit des difficultés économiques rencontrées. Sophie Noël a mené une enquête sur ces éditeurs « indépendants », à la tête de 33 maisons d’édition qui s’emploient à concilier les exigences de l’excellence intellectuelle et de la radicalité politique.

Cette nouvelle édition est enrichie de deux index des noms propres (éditeurs, auteurs) et des maisons d’édition, collections, organismes et institutions publiques.

© Presses de l’enssib, 2021
Retrouvez toutes les informations sur cette publication ici.

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Quelles politiques publiques en faveur du livre ? Publishers & Books (OAPE), mai-juin 2020

L’African Observatory of Publishing Professionals (OAPE) en partenariat avec l’Alliance publie un numéro de Publishers & Books consacré aux politiques publiques du livre en Afrique, suite au lancement de la cartographie et de l’analyse des politiques publiques du livre en Afrique francophone subsaharienne et Madagascar, réalisées par l’Alliance en 2020.

Retrouvez ce numéro sur le site de l’OAPE !

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Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

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« Face au COVID-19, l’édition jeunesse africaine s’adapte, innove et ne lâche rien ! », Takam Tikou, novembre 2020

Lire ici cet article d’Élodie Malanda publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.

« On y avait prédit une hécatombe – finalement, à ce jour, l’Afrique est le continent qui s’en est le mieux sorti face au Covid-19. Néanmoins, si l’Afrique subsaharienne est loin derrière l’Europe et les États-Unis en termes de pertes humaines, elle n’a pas pour autant été épargnée par la pandémie. Comme partout ailleurs, un lourd tribut économique a pesé sur tous les secteurs, entre autres celui de l’édition. Les maisons d’édition jeunesse d’Afrique francophone traversent une période d’autant plus difficile qu’aucune mesure d’aide à l’industrie du livre n’y a encore été mise en place.

Cinq éditeurs et éditrices jeunesse ont bien voulu nous parler de l’impact du Covid-19 sur leur travail, mais aussi de leurs stratégies pour y faire face et de leurs visions d’avenir pour leurs maisons d’édition respectives : Koffivi Assem est directeur de la maison d’édition Ago au Togo, spécialisé dans les bandes dessinées ; Ulrich Talla Wamba est directeur général de la maison d’édition jeunesse camerounaise Akoma Mba ; Aliou Sow et Marie-Paule Huet sont respectivement directeur général et directrice littéraire de Ganndal, une maison d’édition jeunesse basée à Conakry en Guinée ; Adja Soro est la directrice de Voyelles Éditions en Côte d’Ivoire. »

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« L’Afrique, l’autre continent de la bande dessinée », Le Monde Afrique, 29 novembre 2020

« Des générations de bambins africains ont été biberonnées au magazine Kouakou. Aujourd’hui, la BD continentale s’est affirmée avec notamment Aya de Yopougon ou la Vie d’Ebène Duta »...

Lire ici l’article de Roxana Azimi paru dans Le Monde Afrique le 29 novembre 2020.

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Le mythe de la « famine du livre » dans l’édition africaine, Elizabeth Le Roux, août 2020

Cet article est à retrouver ici, en anglais.

Références de l’article :
The myth of the ‘book famine’ in African publishing, Review of African Political Economy
DOI : 10.1080/03056244.2020.1792872
Elizabeth le Roux (2020)

Résumé de l’article :
L’industrie de l’édition en Afrique est généralement décrite en termes de « pénurie du livre », de « faim » ou de « famine ». Mais ce langage de la rareté reflète-t-il les réalités de la production et de la consommation de livres ? Dans cet article, le concept de « famine du livre » est analysé comme un cadre central du discours sur les livres africains, en utilisant une étude de la documentation existante. Deux manières de répondre à la famine du livre - l’approvisionnement et la production - sont identifiées, et les lacunes du système de dons de livres (l’approvisionnement) sont mises en contraste avec le renforcement des industries locales de l’édition (production). L’article fait valoir que le concept est devenu un cliché qui n’est plus pertinent et que l’édition africaine, bien que variable, répond aux besoins locaux.

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