français

L’Alliance

L’Architecture

Auteur(s) : YANG Xin - Dom Angelico SURCHAMP
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français
Prix : 9,45 €

Depuis des siècles, les cultures de l’humanité se fixent à travers les pierres, les monuments, qu’ils soient utilitaires ou artistiques, qu’ils manifestent la puissance des rois ou la grandeur des dieux. Mais pour s’initier à l’architecture chinoise, quoi de mieux qu’une visite guidée de quelques monuments emblématiques, comme la Grande Muraille, la Cité Pourpre Interdite, le temple du Ciel et le palais d’Eté ? C’est ce que propose d’abord Yang Xin, dans un texte à la description très poussée. On comprend alors mieux combien l’architecture chinoise est un art total, qui s’enracine dans les axes de la pensée : relation avec la nature, jeu permanent entre le Ying et le Yang, le vide et le plein, le Ciel et la Terre. De son côté, dom Angelico Surchamp, éminent spécialiste de l’art roman, dresse un panorama de l’histoire de l’architecture en Occident, montrant comment, progressivement, se dessinent les figures du temple, de l’église, de la maison d’habitation. Peu à peu, l’espace s’organise autour des valeurs clés. Plus que le simple combat de l’homme face aux éléments, face à la matière, l’art de bâtir traduit une vision du monde.

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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Le Goût

Auteur(s) : GONG Gang - Paul ARIÈS
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français

Si peu de gens connaissent la culture chinoise, beaucoup en revanche n’ignorent pas ce qu’est le canard laqué ou le riz cantonnais. Avec bonheur, Gong Gang explique combien, en Chine, l’idée du beau se conjugue indissociablement avec l’idée du bon, en une association qui peut sembler étrange à l’occidental. Ainsi la dégustation du thé met en jeu des valeurs particulières, de clarté et de limpidité, en fonction d’une définition plus large des cinq sens. Pour Paul Ariès, la reflexion se fait plus polémique : rappelant l’origine du bon goût occidental, qui s’exprime en particulier par l’art culinaire, le restaurant, né au début du XIXe siècle avec des personnalités comme Brillat-Savarin, il s’alarme face à la mondialisation qui risque de marquer la fin de cette culture de table. « Le bon goût est-il soluble dans la modernité ? ». Un échange de vues qui ravira les amateurs des plaisirs de bouche.

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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La Beauté

Auteur(s) : ZHU Cunming - Dominique FERNANDEZ
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français
Prix : 9,45 €

Il y a une relation étroite entre la notion de beauté et celle de culture, d’esthétique et d’humanité. “Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre“, écrit Baudelaire en la personnifiant. Mais la beauté est-elle réellement accessible ? Comment se traduit-elle dans l’univers, chinois ou occidental ? Dans une perspective très originale, Zhu Cumming montre combien l’expérience de beauté est universelle, mais aussi profondément liée à celle de la laideur. En témoignent les bronzes des temples, les figures de dragon à la gueule énorme, comme autant de faces cachées du sentiment du beau. De son côté, Dominique Fernandez s’attache à définir la beauté comme expérience de l’ambiguïté. Plus que la cathédrale qui parle trop directement de Dieu, la musique, en particulier, évoque cet impalpable inaccessible. A partir du mythe d’Orphée, qui court dans la culture occidentale de Monteverdi à Jean Cocteau, Dominique Fernandez poursuit la vérité de la beauté dans une réflexion éblouissante. Un grand plaisir de lecture et de culture.

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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La Nature

Auteur(s) : YUE Dai Yun - Anne SAUVAGNARGUES
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français
Prix : 9,45 €

Là où les hommes d’Europe sont en lutte ou en coexistence forcée avec la nature, les Chinois sont, selon la tradition confucéenne, en symbiose, en communion, en dépendance mutuelle. « Nous nous regardons, le ciel et moi, sans nous lasser », chante le célèbre poète Li Po, cité par Mme Yue Dai Yun. Plus encore : à lire les innombrables légendes que rapporte cette dernière, l’homme est, ou devient la nature : combien de jeunes filles, de dieux ou de déesses (anciens humains) ont-il ainsi été transformés en collines, et leurs larmes en torrents ? La montagne, l’eau de la rivière, l’immensité des mers ne sont pas, en Chine, des choses, mais des réalités vivantes qui s’imposent à l’homme et lui enseignent le temps, la mort, l’infranchissable. Dès lors, nous dit Yue Dai Yun, il faut « éviter de se contraindre et surtout de s’opposer à la nature pour s’adapter à soi-même ». La nature est en effet, pour beaucoup de Chinois, la source et non l’objet de la spéculation intellectuelle. Rien de tel, par exemple, que de grimper pour penser : « La succession des montagnes n’a pas de limites pour les Chinois, car elle symbolise l’élévation de leur esprit et l’élargissement de leur pensée ». Ne cherchons pas partout dans ces deux textes l’opposition Orient-Occident. La vénération chinoise pour les reliefs élevés, qui vient d’être évoquée, ne rejoint-elle pas notre propre tradition, celle du Sinaï ou du Thabor, sans oublier la montagne du fameux Sermon ? Nos mystiques seraient-elles à l’opposé, quand les Chinois disent, selon Yue Dai Yun : « Il y a des montagnes au-delà des montagnes ; il y a un autre monde au-delà du nôtre » ? Et la Chine aurait-elle le monopole de l’émerveillement ? La magie des produits de la nature, que les femmes Miao, en automne, rapportent sur les marchés, de ces fruits sauvages d’un rouge éclatant, de ces feuilles de palmiers, Aristote la connut lui aussi, dont Anne Sauvagnargues nous dit que « les idées étaient toujours limpides, pleines de rochers, d’animaux, d’hommes et de ciel étoilé qu’on observe la nuit, allongé sur les terrasses ».
En lisant ces deux textes, très différents, très littéraires, le lecteur est invité à s’intéresser à des visions du monde et de la nature héritées, souvent, d’un lointain passé. Lointain ? Pas tant que cela ! L’histoire du « sauvetage de la lune », auquel participa héroïquement Yue Dai Yun dans son enfance, nous dit assez bien combien les mythes traditionnels imprègnent les hommes et les femmes d’aujourd’hui, et leur donnent, peut-être, la force de se battre pour une nature moins saccagée.

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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La Mort

Auteur(s) : TANG Yi Jie - Xavier LE PICHON
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français
Prix : 9,91 €

Deux universitaires de haute volée - un géophysicien français et un philosophe chinois - parlant de la mort, voilà qui peut effrayer un lecteur peu rompu au langage académique. Qu’il aborde ce livre rassuré. Ce dont nous parlent ici le professeur Tang Yijie, président de l’Académie de Culture Chinoise et Xavier Le Pichon, professeur au Collège de France, c’est de leur père, de leur mère, de leurs frères et sœurs, de leurs convictions et de leur foi. C’est, avant tout, de la vie.
Tang Yijie et Xavier Le Pichon ont eu plusieurs fois l’occasion de se rencontrer et de dialoguer sur les sujets essentiels de l’existence. Ainsi ces deux textes ne résultent-ils pas d’une simple juxtaposition. Ils se répondent mutuellement, avec un souci quasi pédagogique de s’adresser à la culture de l’autre, de mettre en évidence - et en question - les traits les plus représentatifs de sa propre civilisation.

Même s’il juge que la place de la culture chrétienne dans la culture européenne est “sans doute excessive“, Xavier Le Pichon choisit de traiter du mystère de la mort dans la perspective qui est la sienne : catholique. Lucide, il nous montre combien la mort - jadis incorporée à la vie, et rappel que “la destinée de l’homme est le bonheur éternel“ - est devenue en Europe au cours des siècles, et avec les progrès de la médecine, un événement de plus en plus lié à la douleur de la vie. Un passage, certes, vers la lumière, mais bien chèrement acquis ! Impressionnants, par exemple, ces quelques mots écrits par son père évoquant sa mort proche : “La mort est l’acte le plus important de la vie ; elle est comme le sceau qui clït la lettre écrite avec tant de larmes, de sang et de souffrance. Elle doit comme couronner la vie.“

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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Le Rêve

Auteur(s) : JIN Si Yan - Maurice BELLET
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français

Quand on sait qu’existait jadis dans l’Empire du Milieu un “Grand Augure“, sorte de secrétaire d’État oniromancien placé à la tête d’un “service de la divination“, et quand on lit ce qu’écrit ici Jin Siyan sur le rôle du songe dans sa propre vie, on comprend que pour les Chinois le rêve est une affaire prise au sérieux. Est-ce en contrepoint que Maurice Bellet déplore la difficulté de l’homme occidental - “ce rêveur qui ne se connaît pas lui-même“ - à faire de même ? Pas seulement. Philosophe, psychanalyste, prêtre et parfois romancier, Maurice Bellet connaît et aime le rêve pour l’avoir accompagné et travaillé chez les autres et chez lui-même, et pour en avoir longtemps étudié la valeur créatrice. Et même si, dans sa contribution à ce livre, il ne parle que très rarement de lui-même, ses analyses et ses paraboles le révèlent en profondeur, car elles sont bien plus chargées d’expérience que de spéculation abstraite.
A la spéculation détachée de la vie, Jin Siyan ne tient pas davantage. Ancienne enseignante à l’Université de Pékin, Maître de conférences à l’ENA et professeur de civilisation chinoise et de littérature comparée à l’Université d’Artois, elle tient ici, avant tout, à raconter. Elle raconte les rêves du quotidien de son enfance rurale et heureuse, ceux des légendes et des mythes de la Chine ancienne, elle raconte les revenants, et ce que fut le rêve dans des époques aussi troublées que celle de la Révolution culturelle.
Pour des raisons très différentes, les deux auteurs évoquent ici le rêve comme un médiateur. Pour l’homme occidental décrit par Maurice Bellet, bâti sur des scissions - âme/corps, sujet/objet - le rêve est une manière d’interface “à la jointure de l’esprit et du corps“.
Pour les Chinois, plutôt étrangers à ce type d’oppositions, le rêve est néanmoins, là aussi, un passeur. “Il procède sans entraves, nous dit Jin Siyan, oscillant entre les mondes du yin et du yang“.

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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La Science

Auteur(s) : YANG Huanming ; Pierre LÉNA
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français

Symbole du progrès, du travail de la raison qui tente d’expliquer inlassablement le réel et le destin de l’univers, la science est aussi un extraordinaire lieu de dialogue entre les cultures par sa vocation à tendre vers l’universel.

Astrophysicien, Pierre LÉNA propose d’abord une “promenade de science“ évoquant des questions que chacuns se pose. La science, traque de l’invisible à travers les apparences du visible, n’est elle qu’une affaire de spécialistes ? Patient exercice de la preuve ou belle construction mathématique, voire relation subtile entre la vérité et le changement ?

Spécialiste du gène humain, YANG Huanming donne quant à lui la perception chinoise de la science, liée à la cosmologie, à la sagesse et à la vision de l’univers et des forces qui l’animent. Il s’interroge à son tour sur la dimension éthique à partir du génome humain.

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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La Nuit

Auteur(s) : TANG Ke Yang - Martine LAFFON
Pays de parution : Chine, France
Langue(s) : chinois , français
Prix : 9,45 €

La géographie des fuseaux horaires nous enseigne que lorsque Paris s’endort, Shanghai se réveille. Mais demandez à un écrivain chinois et à un écrivain français de vous dire la nuit, ce n’est pas de sommeil qu’ils vous parleront, ou si peu. Tang Ke Yang, jeune spécialiste de littérature comparée et Martine Laffon, philosophe, ont trop de fascination pour la nuit multiforme pour en laisser la richesse aux ronfleurs. Et le voyage qu’ils nous proposent chacun, au bout de la nuit de leur âme - et de leur civilisation - est une invitation à voir, dans le noir, ce que nous ne voyons pas, à regarder dans la nuit de l’autre pour mieux le comprendre, pour mieux se comprendre soi-même.
Car, nous disent-ils, la nuit éclaire. Passée la peur de l’enfant perdu dans le noir, une mystérieuse alchimie se produit par quoi la nuit, comme par surprise, nous révèle quelque chose de l’infini. Tang Ke Yang et Martine Laffon en ont fait tous deux l’expérience personnelle, l’un qui découvrit dans la nuit cet « espace de nonchalance dans notre vie cravachée par la raison », l’autre pour qui le temps nocturne donne à « connaître ce que l’oeil et les autres sens ne peuvent plus distinguer, car ils ont oublié ce qu’ils savaient si bien dans la lumière du jour ». Nuits blanches, nuits canailles bien françaises, nuits jadis interdites en Chine, où nul ne pouvait déambuler sans permis spécial, nuits d’ivresse et nuits de clairvoyance, nuits de Pascal et de Descartes qui y formèrent le meilleur de leur pensée, nuits intérieures et nuits pièges, nuits des luminaires, des lanternes rouges et des lumignons chinois, nuits célébrées de la tradition chrétienne, nuit des écrivains et des poètes. De ce florilège d’évocations proposées par nos deux auteurs, on peut tirer un démenti catégorique au doute exprimé au détour d’une page par Martine Laffon : « Et si la nuit n’était que la nuit ? »

Date de publication : 1999

Collection Proches lointains

La rencontre de deux auteurs, l’un français, l’autre chinois, qui, chacun à sa manière, développe des sujets comme le rêve, le goût, la nature, la nuit, la mort, la beauté, etc. 13 titres sont déjà édités dans chacune des deux langues.

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Rencontre internationale d’éditeurs à Bogotá, 25 - 27 avril 2008

Pays de parution : Colombie

Du 25 au 27 avril 2008, le collectif des éditeurs indépendants de Colombie - REIC (Red de Editoriales Independientes de Colombia), a organisé, en partenariat avec le CERLALC et l’Union Latine, une rencontre internationale d’éditeurs.

Les différentes tables rondes programmées ont abordé notamment l’usage des nouvelles technologies dans le monde éditorial et leur impact sur le métier d’éditeur, la diffusion des éditeurs par Internet (impression à la demande, Google books search, ebooks), la construction des catalogues des éditeurs indépendants et le fonctionnement et le rôle des alliances nationales et internationales d’éditeurs indépendants.

De nombreux éditeurs membres de l’Alliance ont activement participé à cette rencontre : Germán Coronado (Peisa, Pérou), Pablo Harari (Trilce, Uruguay), Ivana Jinkings (Boitempo, Brésil), Anne Marie Métailié (Editions Métailié, France), Paulo Slachevsky (Lom Editores, Chili), Marcelo Uribe (Ediciones Era, Mexique), ainsi que Thierry Quinqueton, le président de l’Alliance.

Deux des résultats marquants de cette rencontre furent la création formelle du REIC et l’élaboration des statuts de ce réseau, et la rédaction d’une Déclaration des éditeurs indépendants présents à Bogotá (voir ci-dessous).

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Bibliodiversité 9, février 2008

À lire ! Le neuvième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.

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Observatoire de la bibliodiversité

Histoire de la BD au Tchad

Christophe Cassiau-Haurie présente une brève histoire de la bande dessinée au Tchad. Une histoire marquée notamment par l’exil d’un certain nombre d’auteurs empêchés par le contexte politique autoritaire.

L’histoire de la BD au Tchad commence en 1991, avec la sortie de la première revue pour la jeunesse du pays à accueillir des planches : Sahibi. Ce journal dont le nom signifiait « mon ami » en arabe tchadien, était né d’une rencontre entre Jean Louis Saint-Dizier, coopérant français, et Khayar Oumar Defallah, futur directeur de publication et à l’époque directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Lire l’article de Christophe Cassiau-Haurie ici, publié par Africultures le 8 février 2021.

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« Nous devons faire de nos auteurs des stars », entretien de François Nkémé (Cameroun), Jeune Afrique, 26 avril 2021

Un entretien de François Nkémé (éditions Proximité au Cameroun) publié par Jeune Afrique le 26 avril 2021, à lire ici en intégralité.

Extraits :
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.

Quatre ans après la première publication du roman Les Impatientes de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, finaliste du prix Goncourt et vainqueur du Goncourt des lycéens 2020, François Nkémé savoure encore un succès inattendu. En 2017, ce sont les éditions Proximité, la maison qu’il a créée en 2002, qui faisaient découvrir pour la première fois ce roman sous le titre Munyal, les larmes de la patience.

Après la réédition de l’œuvre en France par les éditions Emmanuelle Colas en 2019, l’auteure obtient une série de distinctions. Depuis, près de 10 000 exemplaires de ce roman ont été vendus sur le continent, où Proximité a gardé les droits de diffusion.

Vous avez découvert Djaïli Amadou Amal, mais il a fallu attendre qu’elle soit distinguée en France pour qu’elle connaisse aussi le succès au Cameroun. Comment faire émerger les auteurs africains ?
Il faudrait qu’il y ait une tradition de prix littéraires et que les médias et le grand public les prennent au sérieux. Combien de programmes littéraires avons-nous sur nos petits écrans ? Regardez comment la musique est diffusée sur toutes les chaines de télé et à longueur de journée. Nous devons travailler à faire de nos auteurs des valeurs, des stars. C’est vraiment dommage qu’Amal gagne le prix Goncourt des lycéens avant de pouvoir se faire connaitre dans son pays où pourtant elle écrit depuis dix ans.

Crédit photo : L’éditeur camerounais François Nkémé dans la bibliothèque de sa maison d’édition en chantier à Yaoundé. © MABOUP POUR JA

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L’édition solidaire, dossier réalisé en partenariat avec la revue Takam Tikou publiée par le CNLJ / BnF, mars 2021

Lire le dossier ici !

Ce dossier est dédié à Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de la revue Takam Tikou. Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture ; Viviana était aussi une amie de l’Alliance. Elle nous manque énormément.

Présentation du dossier
Concevoir des livres ensemble, partager des projets, mutualiser les coûts, faciliter la circulation des écrits, rendre le livre abordable et accessible à tout un chacun : des maisons d’édition coéditent solidairement des livres et engagent dans leur démarche l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Une belle façon de garantir la bibliodiversité... Depuis 20 ans, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants milite pour l’édition solidaire à travers un réseau de partenaires engagés. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de réaliser ce dossier en collaboration avec cette structure militante.

Dans ce dossier, réalisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres), nous vous proposons de découvrir les principes de l’édition solidaire à travers des exemples concrets, des interviews et des témoignages d’acteurs de la chaîne du livre engagés dans cette démarche.

Des ressources pratiques permettront d’aller plus loin dans la découverte - et peut-être la mise en place - d’une démarche éditoriale solidaire, en ces temps de pandémie où le livre est plus que jamais nécessaire et où le secteur de l’édition est touché de plein fouet par la crise économique.

Sommaire du dossier
Introduction

Une aventure éditoriale

Des acteurs engagés

Quelques ressources

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L’édition indépendante critique. Engagements politiques et intellectuels, Sophie Noël, 2021

Présentation
L’histoire de l’édition ne se réduit pas à l’emprise des grands groupes et des logiques commerciales. La période récente a vu l’apparition de petites structures éditoriales qui revendiquent une position « critique » et qui, pour certaines, parviennent à s’inscrire dans la durée en dépit des difficultés économiques rencontrées. Sophie Noël a mené une enquête sur ces éditeurs « indépendants », à la tête de 33 maisons d’édition qui s’emploient à concilier les exigences de l’excellence intellectuelle et de la radicalité politique.

Cette nouvelle édition est enrichie de deux index des noms propres (éditeurs, auteurs) et des maisons d’édition, collections, organismes et institutions publiques.

© Presses de l’enssib, 2021
Retrouvez toutes les informations sur cette publication ici.

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Quelles politiques publiques en faveur du livre ? Publishers & Books (OAPE), mai-juin 2020

L’African Observatory of Publishing Professionals (OAPE) en partenariat avec l’Alliance publie un numéro de Publishers & Books consacré aux politiques publiques du livre en Afrique, suite au lancement de la cartographie et de l’analyse des politiques publiques du livre en Afrique francophone subsaharienne et Madagascar, réalisées par l’Alliance en 2020.

Retrouvez ce numéro sur le site de l’OAPE !

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Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

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« Face au COVID-19, l’édition jeunesse africaine s’adapte, innove et ne lâche rien ! », Takam Tikou, novembre 2020

Lire ici cet article d’Élodie Malanda publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.

« On y avait prédit une hécatombe – finalement, à ce jour, l’Afrique est le continent qui s’en est le mieux sorti face au Covid-19. Néanmoins, si l’Afrique subsaharienne est loin derrière l’Europe et les États-Unis en termes de pertes humaines, elle n’a pas pour autant été épargnée par la pandémie. Comme partout ailleurs, un lourd tribut économique a pesé sur tous les secteurs, entre autres celui de l’édition. Les maisons d’édition jeunesse d’Afrique francophone traversent une période d’autant plus difficile qu’aucune mesure d’aide à l’industrie du livre n’y a encore été mise en place.

Cinq éditeurs et éditrices jeunesse ont bien voulu nous parler de l’impact du Covid-19 sur leur travail, mais aussi de leurs stratégies pour y faire face et de leurs visions d’avenir pour leurs maisons d’édition respectives : Koffivi Assem est directeur de la maison d’édition Ago au Togo, spécialisé dans les bandes dessinées ; Ulrich Talla Wamba est directeur général de la maison d’édition jeunesse camerounaise Akoma Mba ; Aliou Sow et Marie-Paule Huet sont respectivement directeur général et directrice littéraire de Ganndal, une maison d’édition jeunesse basée à Conakry en Guinée ; Adja Soro est la directrice de Voyelles Éditions en Côte d’Ivoire. »

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« L’Afrique, l’autre continent de la bande dessinée », Le Monde Afrique, 29 novembre 2020

« Des générations de bambins africains ont été biberonnées au magazine Kouakou. Aujourd’hui, la BD continentale s’est affirmée avec notamment Aya de Yopougon ou la Vie d’Ebène Duta »...

Lire ici l’article de Roxana Azimi paru dans Le Monde Afrique le 29 novembre 2020.

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Le mythe de la « famine du livre » dans l’édition africaine, Elizabeth Le Roux, août 2020

Cet article est à retrouver ici, en anglais.

Références de l’article :
The myth of the ‘book famine’ in African publishing, Review of African Political Economy
DOI : 10.1080/03056244.2020.1792872
Elizabeth le Roux (2020)

Résumé de l’article :
L’industrie de l’édition en Afrique est généralement décrite en termes de « pénurie du livre », de « faim » ou de « famine ». Mais ce langage de la rareté reflète-t-il les réalités de la production et de la consommation de livres ? Dans cet article, le concept de « famine du livre » est analysé comme un cadre central du discours sur les livres africains, en utilisant une étude de la documentation existante. Deux manières de répondre à la famine du livre - l’approvisionnement et la production - sont identifiées, et les lacunes du système de dons de livres (l’approvisionnement) sont mises en contraste avec le renforcement des industries locales de l’édition (production). L’article fait valoir que le concept est devenu un cliché qui n’est plus pertinent et que l’édition africaine, bien que variable, répond aux besoins locaux.

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