français

L’Alliance

Le dodo aux plumes d’or

Auteur(s) : Corinne FLEURY (texte) ; Sébastien PELON (illustrations)
Pays de parution : Côte d’Ivoire, Maurice

Dans un village de l’île Maurice vit le dodo aux plumes d’or. Son fabuleux pouvoir attire la convoitise des villageois. Le dodo est menaceì. Seule la bonne femme Mimine décide de le protéger. Mais saura-t-elle déjouer les ruses des cupides villageois ?

Une coédition panafricaine réunissant l’Atelier des nomades (Île Maurice) et les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire).

Date de publication : septembre 2020

Cette coédition solidaire est issue d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021. Elle a reçu le soutien de l’Agence française de développement.

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Contes de l’Île Maurice

Auteur(s) : Shenaz PATEL (texte) ; Sébastien PELON (illustrations)
Pays de parution : Côte d’Ivoire, Maurice

Comment Tizan a transformé une sauterelle en vache ? Pourquoi un éléphant et une baleine sont convaincus qu’un petit lièvre est beaucoup plus fort qu’eux ? Autour de Tizan, du compère jaco, du lièvre et des personnages populaires de la tradition orale mauricienne, ce recueil réunit 9 contes rusés et drôles pour découvrir une île Maurice remplie de malice.

Une coédition panafricaine réunissant l’Atelier des nomades (Île Maurice) et les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire).

Date de publication : septembre 2020

Cette coédition solidaire est issue d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021. Elle a reçu le soutien de l’Agence française de développement.

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Les quatre frères

Auteur(s) : Bienvenue GNIMPO N'KOUÉ (texte) ; Ayoutoufèï GUÉDÉGUÉ (illustrations)
Pays de parution : Bénin, Côte d’Ivoire

Une coédition panafricaine réunissant les éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin) et les éditions Vallesse (Côte d’Ivoire).

Date de publication : septembre 2020

Cette coédition solidaire est issue d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021. Elle a reçu le soutien de l’Agence française de développement.

Les illustrations de ce livre ont reçu, en 2018, le 1er prix de la première édition du prix Hervé Gigot pour l’illustration du livre jeunesse en Afrique, initié par les éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin).

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Le soir autour du feu

Auteur(s) : Sylvie NTSAMÉ
Pays de parution : Gabon, République démocratique du Congo

Une coédition panafricaine réunissant les éditions Ntsamé (Gabon) et les éditions Elondja (RDC).

Date de publication : septembre 2020

Cette coédition solidaire est issue d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021. Elle a reçu le soutien de l’Agence française de développement.

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La Forêt sacrée

Auteur(s) : Nicolas CONDÉ (texte) ; Irina CONDÉ (illustrations)
Pays de parution : Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, République démocratique du Congo, Togo
Langue(s) : français

Koné a l’âge de rentrer dans la forêt sacrée pour en ramener un animal fantastique qui l’accompagnera toute sa vie. Mais la forêt est pleine de dangers et les animaux sont devenus difficiles et rares à trouver. Quand Koné rencontre enfin le camélion, comprendra-t-il le message et sera-t-il capable de mener à bien sa mission ?

Une coédition panafricaine réunissant les éditions Ganndal (Guinée Conakry), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Graines de Pensées (Togo), les éditions Ntsamé (Gabon) et les éditions Elondja (RDC).

Date de publication : septembre 2020

Cette coédition solidaire est issue d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021. Elle a reçu le soutien de l’Agence française de développement.

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Que dire, et où le dire ? : lettre ouverte des éditrices et éditeurs indépendant.e.s aux autrices, auteurs et intellectuel.le.s engagé.e.s pour un monde plus juste

« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »

Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.

Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.

Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.

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L’édition indépendante internationale face à la pandémie (mai 2020)

Être éditrices et éditeurs indépendant.e.s, c’est questionner le monde, c’est aider à lui donner un sens, aujourd’hui et demain

À l’heure où l’ensemble des pays de la planète sont touchés par la pandémie, nous, éditrices et éditeurs indépendants des quatre coins du monde, vivons des situations sanitaires, sociales et économiques diverses. Nous faisons face à des réalités différentes, dans des temporalités différentes : enjeux immédiats en termes de survie d’une partie de la population (Inde, Madagascar, Indonésie…) ; une pandémie qui frappe dans des contextes de crise politique déjà installée (Haïti, Égypte, Syrie…) ; la quasi-absence ou la mise en place retardée de politiques publiques du livre (Cameroun, Gabon…) ; la résilience des maisons d’édition indépendantes face aux mastodontes (Australie)… Si nos réalités sont diverses, nos préoccupations restent collectives : fragilité des structures indépendantes, incertitude des lendemains, inquiétude sur des dérives possibles (société de surveillance, pression sur les salariés, virtualisation des apprentissages…).

Nous sommes en perpétuel questionnement, pour tenter de comprendre notre monde : quoi faire, comment, avec qui, à quel rythme ?
Nous avons besoin de temps, pour comprendre, réaliser – ce temps, nous voulions le prendre d’ici 2021 et nos Assises « REpenser et célébrer ». REpenser : rester un acteur éveillé et créatif, agir, en termes d’écologie, d’économie sociale et solidaire, de nouvelles approches des lecteurs, de pratiques coopératives entre professionnels, de liberté d’éditer, de fair speech…

Lire la suite ci-après...

Consulter aussi :
Politiques publiques du livre

Digital Lab

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Luis Sepúlveda, un écrivain généreux, solidaire et engagé dans la construction d’un monde plus juste et plus humain, 16 avril 2020

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants et son réseau d’éditrices et éditeurs hispanophones saluent la mémoire de l’écrivain chilien Luis Sepúlveda, décédé le 16 avril 2020 à Oviedo (Espagne) des suites du Coronavirus, après plusieurs semaines d’hospitalisation.

C’est dans le cadre de la Foire du livre ibéro-américaine de Gijón, organisée et dirigée par Luis Sepúlveda pendant plus d’une décennie, que le premier réseau d’éditeurs indépendants hispanophones a vu le jour et que la première réunion des éditeurs indépendants d’Amérique latine a été organisée en 2000.

Dans ce prolongement, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants et l’Association des éditeurs indépendants du Chili, aujourd’hui Editores de Chile, ont été constituées.

Nous rendons aujourd’hui hommage à un homme généreux, solidaire et engagé dans la construction d’un monde plus juste et plus humain.

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Munyal, les larmes de la patience

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : République de Guinée, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Togo
Prix : 3 000 FCFA ; 40 000 francs guinéens

Ramla, Hindou et Safira. Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Ramla est mariée à Alhadji Issa, l’époux de Safira. Sa sœur Hindou épousera son cousin Moubarak. À toutes, l’entourage familial n’aura qu’un seul et unique conseil : Munyal ! Patience !

Violences conjugales, physiques et morales, intrigues, alliances, maraboutismes... Munyal, les larmes de la patience brise les tabous, rompt le silence et lève le voile complice de la condition de la femme dans le Sahel.

Née à Maroua au Nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal vit à Douala. Walaande, l’art de partager un mari et Mistiriijo, la mangeuse d’âmes, ses deux premiers romans, l’ont classée parmi les valeurs sûres de la littérature africaine contemporaine. Mynual, les larmes de la patience a reçu en 2019 le Prix Orange du Livre en Afrique ainsi que le Prix de la Presse panafricaine 2019.

Coéditeurs : Eburnie (Côte d’Ivoire), Ganndal (Guinée Conakry), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Maroc), Proximité (Cameroun), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Sankofa & Gurli (Burkina Faso), Tombouctou (Mali)
Date de publication de la version panafricaine : 2020, 11,5 X 19 cm
Édition première au Cameroun : Proximité, 2019

Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.

Couverture de la version marocaine de la coédition :
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Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Observatoire de la bibliodiversité

Publishing in Persian language, une étude inédite sur l’édition en langue persane

Publishing in Persian language dresse un panorama complet et actuel de l’édition dans les pays persanophones, en Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan mais aussi dans les pays de la diaspora en Europe et aux États-Unis.
Les articles, écrits par Ali Amiri, Beytolah Biniaz, Masoud Hosseinipour, Farid Moradi, Laetitia Nanquette et Dilshad Rakhimov, toute et tous spécialistes de l’édition en langue persane, permettent d’appréhender ces marchés éditoriaux dans une perspective à la fois historique, économique, politique et culturelle.
Cette étude vise à mettre en lumière le travail et les catalogues de plusieurs éditeurs indépendants persanophones et à ainsi favoriser les échanges professionnels et interculturels.
Publishing in Persian language est disponible en persan et en anglais, en libre accès sur le site de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, au format PDF, EPUB et MOBI.

Publishing in Persian language a été réalisée grâce au soutien de la Fondation Prince Claus. Nous tenons par ailleurs à remercier l’ensemble des contributeurs, éditeurs, professionnels qui ont participé à ce travail collectif – et tout particulièrement Sonbol Bahmanyar pour la coordination de l’étude.

Sommaire de l’étude :
• Introduction, Beytolah Biniaz
• Histoire de l’édition en Iran, Farid Moradi
• Panorama de l’édition indépendante en Iran, Farid Moradi
• La structure du marché du livre en Iran, Farid Moradi
• Échanges culturels et traductions entre l’Iran et la France, l’Allemagne, le Royaume Uni et les États-Unis, Laetitia Nanquette
• Les éditeurs persanophones en Europe, Farid Moradi
• L’édition en Afghanistan, Ali Amiri
• Panorama de l’édition au Tadjikistan, Dilshad Rakhimov
• L’édition en langue persane en Ouzbékistan, Farid Moradi et Masoud Hosseinipour

Publishing in Persian language, collection « État des lieux de l’édition », Alliance internationale des éditeurs indépendants, 2015.
ISBN : 978-2-9519747-7-7 (version en persan)
ISBN : 978-2-9519747-8-4 (version en anglais)

Collection État des lieux de l’édition

Lire l’étude au format MOBI en anglais

Lire l’étude au format MOBI en persan

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« Quelles nouvelles pratiques du don de livres en Afrique ? », Congrés de l’IFLA, Lyon (France), 16-22 août 2014

Dans le cadre du 80e Congrès de l’IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions), du 16 au 22 août 2014 à Lyon (France), l’Alliance internationale des éditeurs indépendants présentera une communication sur « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? »
Cette analyse sur les pratiques de don de livres et ses répercussions autant sur les lecteurs que sur la chaînes du livre en Afrique francophone, est écrite par Marie Michèle RAZAFINTSALAMA (éditions Jeunes malgaches, Madagascar) et l’équipe de l’Alliance. Elle poursuit les recherches et le travail de sensibilisation entamés par un groupe d’éditeurs membres de l’Alliance depuis plusieurs années sur les enjeux du don de livres pour la bibliodiversité. Cette intervention vient également dans le prolongement de l’atelier sur le don de livres tenu en mars 2013 à Paris (Assises internationales de l’édition indépendante).

Pour lire la communication « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? » (IFLA 2014), voir ici.

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Les langues locales et nationales : quelles opportunités pour l’édition ?, 11 au 13 juin 2013, Ouagadougou (Burkina Faso)

Alors qu’il existe de nombreuses langues africaines, l’édition en langues locales est encore quasi-inexistante, du fait de la présence dominante de langues héritées de la colonisation. Cependant, des éditeurs publient en langues locales et touchent ainsi un lectorat souvent isolé. Pour perpétuer des textes, pour promouvoir des auteurs, pour faire circuler les idées le plus largement possible, des éditeurs ont souhaité se réunir pour développer des flux de traductions d’une langue africaine à une autre, pour monter des projets de coéditions bilingues ou trilingues – représentatifs de la diversité linguistique en Afrique.

Comment mettre en place ces projets ? Comment les nouvelles technologies peuvent-elles les favoriser ? À partir d’un état des lieux de l’édition en langues nationales et locales, réalisé par les participants en préparation de cet atelier, les éditeurs proposeront des projets éditoriaux collectifs, qui pourront être réalisés dans les prochaines années, avec le soutien de l’Alliance notamment. La mise en place d’un salon du livre en langues africaines sera également au centre des discussions : ce salon pourrait en effet être le prochain rendez-vous donné aux pouvoirs publics pour que des mesures soient prises en faveur de l’apprentissage et de l’édition en langues nationales.

À travers les échanges d’expériences des 8 éditeurs réunis à Ouagadougou et les contributions des différents intervenants, l’atelier a ainsi pour enjeux de :

  • sensibiliser les pouvoirs publics au développement de l’apprentissage en langues nationales ;
  • formuler des propositions concrètes à destination des organismes travaillant en faveur des langues locales ;
  • formuler des recommandations à destination des professionnels du livre pour la mise en place d’un salon du livre en langues locales et pour le développement de projets éditoriaux en langues africaines.

Cet atelier est soutenu par la Direction du développement et de la Coopération (DDC) en Suisse.

Retrouvez ici Marie Michèle RAZAFINSTALAMA (éditions Jeunes malgaches à Madagascar) et Aliou SOW (éditions Ganndal en Guinée-Conakry) dans l’émission « Danse avec les mots » du 3 juillet 2013 consacrée à l’édition en langues africaines, enregistrée par Yvan AMAR à Ouagadougou, en marge de l’atelier sur l’édition en langues africaines organisé par l’Alliance.

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?

Pays de parution : Italie

Depuis 2009, l’Alliance a développé à la demande d’éditeurs membres une petite activité de diffusion et de distribution en France d’ouvrages jeunesse édités en Afrique (le fonds « Lectures d’Afrique(s) »). Ce fonds répond à un double enjeu : rendre accessible et visible sur les marchés du Nord la production éditée en Afrique et, plus modestement, participer à un rééquilibrage des flux commerciaux entre le Sud et le Nord.
Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent à être reconnus à l’international. Leur participation à des salons du livre au Nord, comme le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés du Nord.

Si la production africaine se vend au grand public, s’achète-t-elle pour autant dans le cadre de foires de ventes de droits ? Quels sont les préalables nécessaires pour participer à ces foires professionnelles ? La littérature africaine y trouverait-elle des acquéreurs ?

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.
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À travers des échanges d’expériences et l’intervention d’une agent littéraire spécialisée dans la cession de droits (principalement au service de petites maisons d’édition jeunesse), les éditeurs travailleront sur les points suivants :
• repérer les catalogues pertinents en vue d’une cession de droits d’auteurs ;
• développer des outils de promotion favorisant la présentation de sa production ;
• négocier des droits et assurer le suivi des contacts….

Par ailleurs, les éditeurs s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres, normes qui peuvent faciliter l’accès aux marchés internationaux, tout en présentant un risque de standardisation des productions. Comment concilier l’édition de ses ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ?

Un temps de l’atelier sera consacré à la formulation d’un plaidoyer proposant une série de recommandations, en direction des foires du livre pour y favoriser la présence d’éditeurs du Sud.

Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets, un « mini Bologne » pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions. Certains de ces projets pourront être soutenus par l’Alliance par la suite.

En prolongement de l’atelier, des rendez-vous avec des éditeurs et des structures soutenant l’édition jeunesse ont été pris durant la Foire, permettant d’illustrer concrètement les réflexions menées les deux jours précédents, de mieux découvrir et comprendre les rouages et les mécanismes d’une foire comme celle de Bologne. Nous espérons que cet accompagnement permettra aux éditeurs de renouveler et pérenniser leur présence lors de cette foire… et qu’à terme, la littérature jeunesse africaine se positionne plus visiblement sur les marchés internationaux.

L’Alliance remercie très chaleureusement la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous. Le compte-rendu complet de cet atelier est en cours de réalisation.

Découvrez l’article relatif à cet atelier, publié le 20 mai 2013 sur le blog PaperTiger.

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Le don de livres : un système à repenser ?, atelier tenu en 2013, Paris (France)

Si de nombreux débats et discussions sur le don de livres ont eu lieu, rares sont ceux qui ont pris en compte, en complément du point de vue indispensable des collectifs professionnels de bibliothécaires, celui des éditeurs et des libraires.

Cet atelier se fixe ainsi 3 objectifs principaux :
interroger les pratiques existantes et l’incidence de la « chaîne du don » sur la « chaîne du livre » du point de vue des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires locaux ;
interroger, promouvoir et « compléter », le cas échéant, les outils de référence existants (entre autres la Charte du don de livres réalisée par l’association Culture et développement, en partenariat avec plusieurs structures et institutions) ;
proposer des alternatives réalistes et pérennes aux dons de livres « classiques », permettant nous l’espérons de nourrir et enrichir les pratiques actuelles, au regard de l’expérience des professionnels locaux.

L’Alliance remercie chaleureusement la Région Ile-de-France pour son soutien et sa confiance et la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) pour son accueil dans ses locaux.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous.

Découvrez aussi les effets par ricochet de l’atelier sur le don de livres :
un article sur Africultures, une émission sur RFI, un article dans le quotidien malgache L’Express de Madagascar...

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Prédations

Des livres déversés sur un marché par conteneurs entiers, des livres produits dans un autre contexte culturel donnés gratuitement aux lecteurs ou aux bibliothèques publiques, la mise en place de succursales locales par des groupes éditoriaux venus d’ailleurs et visant à créer les conditions d’un monopole… À travers quelques exemples d’interventions dommageables pour les marchés éditoriaux en voie de développement, Étienne GALLIAND (fondateur de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants) dresse un panorama des actes de prédation directs ou indirects que subissent les marchés émergents. Un panorama édifiant.

En complément de cet article, consultez ici le Guide du partenariat éditorial équitable mais aussi les réflexions, rencontres, outils et plaidoyers que l’Alliance a développé sur les marchés du livre scolaire et le don de livres notamment.

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Éditer pour la jeunesse en Inde

Pays de parution : Inde

Au contraire d’autres pays asiatiques comme la Corée et le Japon, le paysage du livre indien pour la jeunesse reste très peu connu en France, y compris dans le milieu des professionnels du livre.
En effet, le marché du livre en Inde est spécifique : le pays est très grand ce qui rend la distribution difficile, de nombreuses langues sont parlées et écrites, et il existe un fossé important entre les habitudes de consommation culturelle en milieu rural et en milieu urbain. Pour faire face à ces obstacles, les éditeurs indépendants développent des stratégies éditoriales originales et parfois inédites.
Au vu du manque de données et d’études sur l’édition en Inde, cette
étude s’appuie sur de nombreux entretiens avec des professionnels de l’édition en Inde
 : les éditeurs bien sûr, mais aussi des libraires, des directeurs de festivals, des analystes de marché, des illustrateurs et des distributeurs.

La première partie « Quel paysage pour l’édition indienne ? » décrypte les données socio-économiques et statistiques permettant de mieux appréhender le lectorat indien pour le livre de jeunesse : réalités linguistiques et économiques du pays, histoire et situation actuelle de la chaîne du livre.
La deuxième partie « Le monde de l’édition jeunesse » dresse une typologie des différents acteurs de l’édition indienne : multinationales de l’édition, maisons d’édition étatiques, maisons d’édition commerciales, maisons d’édition indépendantes, ONG... quels sont leurs rôles respectifs ?
La troisième partie « Quelles perspectives de diffusion et de valorisation ? » étudie le niveau et la nature des échanges entre l’édition indienne et les acteurs de l’édition jeunesse à l’international.

Un mémoire passionnant, sur un sujet encore peu exploré… à lire absolument !


Mariette ROBBES
, titulaire d’un Master 2 Monde du livre (Université d’Aix-en-Provence I), a effectué un séjour de six mois en Inde en 2009, et y retourne régulièrement depuis. Elle est aujourd’hui à Munich, dans le cadre d’une bourse d’études de l’International Youth Library, qui lui permet de poursuivre ses recherches sur l’histoire de l’édition pour la jeunesse en Inde. En parallèle, Mariette poursuit d’autres projets de création textile et graphique.

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