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L’Alliance

2020 : une année florissante !

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants vous souhaite une année florissante !

Une très belle année 2020 à toutes et tous !

Carte de vœux réalisée par Mariette Robbes, membre du Bureau de l’Alliance

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Observatoire de la bibliodiversité

Les langues locales et nationales : quelles opportunités pour l’édition ?, 11 au 13 juin 2013, Ouagadougou (Burkina Faso)

Alors qu’il existe de nombreuses langues africaines, l’édition en langues locales est encore quasi-inexistante, du fait de la présence dominante de langues héritées de la colonisation. Cependant, des éditeurs publient en langues locales et touchent ainsi un lectorat souvent isolé. Pour perpétuer des textes, pour promouvoir des auteurs, pour faire circuler les idées le plus largement possible, des éditeurs ont souhaité se réunir pour développer des flux de traductions d’une langue africaine à une autre, pour monter des projets de coéditions bilingues ou trilingues – représentatifs de la diversité linguistique en Afrique.

Comment mettre en place ces projets ? Comment les nouvelles technologies peuvent-elles les favoriser ? À partir d’un état des lieux de l’édition en langues nationales et locales, réalisé par les participants en préparation de cet atelier, les éditeurs proposeront des projets éditoriaux collectifs, qui pourront être réalisés dans les prochaines années, avec le soutien de l’Alliance notamment. La mise en place d’un salon du livre en langues africaines sera également au centre des discussions : ce salon pourrait en effet être le prochain rendez-vous donné aux pouvoirs publics pour que des mesures soient prises en faveur de l’apprentissage et de l’édition en langues nationales.

À travers les échanges d’expériences des 8 éditeurs réunis à Ouagadougou et les contributions des différents intervenants, l’atelier a ainsi pour enjeux de :

  • sensibiliser les pouvoirs publics au développement de l’apprentissage en langues nationales ;
  • formuler des propositions concrètes à destination des organismes travaillant en faveur des langues locales ;
  • formuler des recommandations à destination des professionnels du livre pour la mise en place d’un salon du livre en langues locales et pour le développement de projets éditoriaux en langues africaines.

Cet atelier est soutenu par la Direction du développement et de la Coopération (DDC) en Suisse.

Retrouvez ici Marie Michèle RAZAFINSTALAMA (éditions Jeunes malgaches à Madagascar) et Aliou SOW (éditions Ganndal en Guinée-Conakry) dans l’émission « Danse avec les mots » du 3 juillet 2013 consacrée à l’édition en langues africaines, enregistrée par Yvan AMAR à Ouagadougou, en marge de l’atelier sur l’édition en langues africaines organisé par l’Alliance.

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?

Pays de parution : Italie

Depuis 2009, l’Alliance a développé à la demande d’éditeurs membres une petite activité de diffusion et de distribution en France d’ouvrages jeunesse édités en Afrique (le fonds « Lectures d’Afrique(s) »). Ce fonds répond à un double enjeu : rendre accessible et visible sur les marchés du Nord la production éditée en Afrique et, plus modestement, participer à un rééquilibrage des flux commerciaux entre le Sud et le Nord.
Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent à être reconnus à l’international. Leur participation à des salons du livre au Nord, comme le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés du Nord.

Si la production africaine se vend au grand public, s’achète-t-elle pour autant dans le cadre de foires de ventes de droits ? Quels sont les préalables nécessaires pour participer à ces foires professionnelles ? La littérature africaine y trouverait-elle des acquéreurs ?

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.
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À travers des échanges d’expériences et l’intervention d’une agent littéraire spécialisée dans la cession de droits (principalement au service de petites maisons d’édition jeunesse), les éditeurs travailleront sur les points suivants :
• repérer les catalogues pertinents en vue d’une cession de droits d’auteurs ;
• développer des outils de promotion favorisant la présentation de sa production ;
• négocier des droits et assurer le suivi des contacts….

Par ailleurs, les éditeurs s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres, normes qui peuvent faciliter l’accès aux marchés internationaux, tout en présentant un risque de standardisation des productions. Comment concilier l’édition de ses ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ?

Un temps de l’atelier sera consacré à la formulation d’un plaidoyer proposant une série de recommandations, en direction des foires du livre pour y favoriser la présence d’éditeurs du Sud.

Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets, un « mini Bologne » pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions. Certains de ces projets pourront être soutenus par l’Alliance par la suite.

En prolongement de l’atelier, des rendez-vous avec des éditeurs et des structures soutenant l’édition jeunesse ont été pris durant la Foire, permettant d’illustrer concrètement les réflexions menées les deux jours précédents, de mieux découvrir et comprendre les rouages et les mécanismes d’une foire comme celle de Bologne. Nous espérons que cet accompagnement permettra aux éditeurs de renouveler et pérenniser leur présence lors de cette foire… et qu’à terme, la littérature jeunesse africaine se positionne plus visiblement sur les marchés internationaux.

L’Alliance remercie très chaleureusement la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous. Le compte-rendu complet de cet atelier est en cours de réalisation.

Découvrez l’article relatif à cet atelier, publié le 20 mai 2013 sur le blog PaperTiger.

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Le don de livres : un système à repenser ?, atelier tenu en 2013, Paris (France)

Si de nombreux débats et discussions sur le don de livres ont eu lieu, rares sont ceux qui ont pris en compte, en complément du point de vue indispensable des collectifs professionnels de bibliothécaires, celui des éditeurs et des libraires.

Cet atelier se fixe ainsi 3 objectifs principaux :
interroger les pratiques existantes et l’incidence de la « chaîne du don » sur la « chaîne du livre » du point de vue des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires locaux ;
interroger, promouvoir et « compléter », le cas échéant, les outils de référence existants (entre autres la Charte du don de livres réalisée par l’association Culture et développement, en partenariat avec plusieurs structures et institutions) ;
proposer des alternatives réalistes et pérennes aux dons de livres « classiques », permettant nous l’espérons de nourrir et enrichir les pratiques actuelles, au regard de l’expérience des professionnels locaux.

L’Alliance remercie chaleureusement la Région Ile-de-France pour son soutien et sa confiance et la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) pour son accueil dans ses locaux.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous.

Découvrez aussi les effets par ricochet de l’atelier sur le don de livres :
un article sur Africultures, une émission sur RFI, un article dans le quotidien malgache L’Express de Madagascar...

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Prédations

Des livres déversés sur un marché par conteneurs entiers, des livres produits dans un autre contexte culturel donnés gratuitement aux lecteurs ou aux bibliothèques publiques, la mise en place de succursales locales par des groupes éditoriaux venus d’ailleurs et visant à créer les conditions d’un monopole… À travers quelques exemples d’interventions dommageables pour les marchés éditoriaux en voie de développement, Étienne GALLIAND (fondateur de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants) dresse un panorama des actes de prédation directs ou indirects que subissent les marchés émergents. Un panorama édifiant.

En complément de cet article, consultez ici le Guide du partenariat éditorial équitable mais aussi les réflexions, rencontres, outils et plaidoyers que l’Alliance a développé sur les marchés du livre scolaire et le don de livres notamment.

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Éditer pour la jeunesse en Inde

Pays de parution : Inde

Au contraire d’autres pays asiatiques comme la Corée et le Japon, le paysage du livre indien pour la jeunesse reste très peu connu en France, y compris dans le milieu des professionnels du livre.
En effet, le marché du livre en Inde est spécifique : le pays est très grand ce qui rend la distribution difficile, de nombreuses langues sont parlées et écrites, et il existe un fossé important entre les habitudes de consommation culturelle en milieu rural et en milieu urbain. Pour faire face à ces obstacles, les éditeurs indépendants développent des stratégies éditoriales originales et parfois inédites.
Au vu du manque de données et d’études sur l’édition en Inde, cette
étude s’appuie sur de nombreux entretiens avec des professionnels de l’édition en Inde
 : les éditeurs bien sûr, mais aussi des libraires, des directeurs de festivals, des analystes de marché, des illustrateurs et des distributeurs.

La première partie « Quel paysage pour l’édition indienne ? » décrypte les données socio-économiques et statistiques permettant de mieux appréhender le lectorat indien pour le livre de jeunesse : réalités linguistiques et économiques du pays, histoire et situation actuelle de la chaîne du livre.
La deuxième partie « Le monde de l’édition jeunesse » dresse une typologie des différents acteurs de l’édition indienne : multinationales de l’édition, maisons d’édition étatiques, maisons d’édition commerciales, maisons d’édition indépendantes, ONG... quels sont leurs rôles respectifs ?
La troisième partie « Quelles perspectives de diffusion et de valorisation ? » étudie le niveau et la nature des échanges entre l’édition indienne et les acteurs de l’édition jeunesse à l’international.

Un mémoire passionnant, sur un sujet encore peu exploré… à lire absolument !


Mariette ROBBES
, titulaire d’un Master 2 Monde du livre (Université d’Aix-en-Provence I), a effectué un séjour de six mois en Inde en 2009, et y retourne régulièrement depuis. Elle est aujourd’hui à Munich, dans le cadre d’une bourse d’études de l’International Youth Library, qui lui permet de poursuivre ses recherches sur l’histoire de l’édition pour la jeunesse en Inde. En parallèle, Mariette poursuit d’autres projets de création textile et graphique.

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Books about books (BAB), une bibliothèque spécialisée « Livre et Édition » ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein coeur de Paris

Books about Books (BAB) est une bibliothèque spécialisée dans les Métiers du livre, ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein cœur de Paris, dans les locaux de l’Alliance.

Plus de 180 documents en français, espagnol, anglais... à consulter et à emprunter : abonnements aux revues spécialisées, histoire du livre, édition engagée, édition émergente, édition internationale, analyses et propositions, économie du livre et commercialisation, numérique et Internet, auteurs et création, traduction...

L’équipe de l’Alliance vous accueille au 38, rue Saint-Sabin (11e), du lundi au vendredi, de 10h00 à 18h30.

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La hausse de la TVA en France menace la librairie et l’édition indépendantes, communiqué de l’Alliance, novembre 2011

Suite à l’annonce de la hausse du taux de TVA, passant de 5,5 % à 7 % en France au 1er janvier 2012 – mesure qui fragilisera au premier chef la librairie indépendante, l’Alliance manifeste sa solidarité avec l’ensemble des maillons de la chaîne du livre en France, et notamment avec les appels lancés par le Syndicat de la Librairie française et le Syndicat national de l’Édition. Nous rappelons à cette occasion la nécessité de protéger et d’encadrer le livre par des dispositifs législatifs adaptés aux réalités de chaque pays – permettant de renforcer les marchés du livre localement et l’accès aux œuvres pour les lecteurs.

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