français

L’Alliance

A Violência das Cidades

Auteur(s) : Yves PEDRAZZINI
Pays de parution : Angola, Brésil, Guinée-Bissao, Portugal
Langue(s) : portugais

Traduit du français par Giselle UNTI

L’ouvrage La Violence des villes, paru initialement en 2005 dans la collection francophone « Enjeux Planète », est paru en juin 2006 en portugais.
Coédité par l’éditeur brésilien Vozes, l’angolais Chá de Caxinde et le portugais Campo das Letras, ce livre a reçu un appui de la Fondation Prince Claus pour la culture et le développement.
Après Les batailles de l’eau de Mohammed Larbi Bouguerra, c’est le second titre francophone de la collection « Enjeux Planète » traduit et publié dans la collection lusophone « Questões Mundiais ».

Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n’en aimons pas la violence. Une tendance lourde est d’en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d’adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L’urbanisme, déjà, divise l’espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l’urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d’insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu’en les resituant dans le contexte de la violence de l’urbanisation et de la globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d’entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les membres des gangs.
Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l’actuelle dérive sécuritaire, un dialogue créatif s’impose avec ceux que le pouvoir diabolise. Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu’elle effraie et ceux qui l’aiment et ne veulent pas y renoncer, mais également aux habitants des quartiers extrêmes, même s’ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu’elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles.

Date de publication : 2006,
188 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Water Under Threat

Auteur(s) : Mohamed LARBI BOUGUERRA (dir.)
Pays de parution : Afrique du Sud, Canada, Inde, Malaisie, Royaume-Uni, Thaïlande
Langue(s) : anglais

Traduit du français par Patrick CAMILLER

Ouvrage également disponible en arabe, portugais, espagnol et français.

Cette coédition anglophone vient rejoindre les versions francophone (12 éditeurs), lusophone (5 éditeurs), arabophone (5 éditeurs) et espagnole (1 éditeur). Le livre de Mohamed Larbi Bouguerra est donc aujourd’hui disponible dans 5 langues, et publié dans 29 pays différents.

L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure qui fait l’actualité dans les sommets mondiaux et les forums alternatifs. En fait, cette ressource vitale commande le développement des sociétés humaines. Pour certains, elle est une banale marchandise qui doit générer des profits. Pour d’autres, c’est un bien commun de l’humanité, ayant une charge symbolique exceptionnelle dans toutes les cultures et toutes les religions. L’eau a-t-elle un prix ? L’eau est-elle un droit ou un besoin ? Y a-t-il assez d’eau pour chacun face à la croissance démographique ? Y a-t-il une crise de l’eau ? Y aura-t-il demain des guerres de l’eau ? Les solutions techniques suffiront-elles à juguler la pollution de l’eau ? Cet ouvrage montre que la gestion et les usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode de vie, leur éthique, leur rapport avec la nature et à la biosphère. Il plaide pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire de l’eau.

Date de publication : 2006,
208 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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La diplomatie non gouvernementale

Auteur(s) : Henri ROUILLÉ D’ORFEUIL
Pays de parution : Bénin, Cameroun, Canada, France, Gabon, Guinée, Mali, Maroc, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 14 €

Comment assurer la survie de la planète et permettre une vie habitable pour tous en son sein ? Comment tenir les objectifs du millénaire pour le développement qui visent à réduire de moitié la pauvreté et la malnutrition à l’horizon 2015 ? La diplomatie des gouvernements, si nécessaire soit-elle, a besoin de l’action des citoyens pour être plus efficace, comme le prouve l’intervention des ONG dans l’espace public mondial. Depuis quinze ans, cette diplomatie non gouvernementale a permis des avancées non négligeables : campagnes d’opinion pour la défense des droits humains, des droits économiques et sociaux, des droits de l’enfant, actions en faveur des agriculteurs familiaux et pour la souveraineté alimentaire, mobilisations pour la protection de l’environnement, l’interdiction des mines antipersonnel, la production des médicaments génériques, l’annulation de la dette des pays pauvres et le lancement de taxes internationales.

Ce livre, qui repose sur une longue expérience des négociations internationales, examine les processus diplomatiques de ces quinze dernières années et propose des clés de lecture aux analystes qui s’intéressent à la construction d’un État de droit international. Il donne aussi des pistes d’action aux responsables d’associations et aux citoyens engagés dans la construction d’une mondialisation soucieuse du respect des droits sociaux et environnementaux. En décrivant l’étonnant pouvoir d’influence des ONG au regard de leurs modestes moyens, Henri Rouillé d’Orfeuil jette les bases d’une participation plus active des citoyens au gouvernement du monde.

Date de publication : 2006

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Maman

Auteur(s) : Béatrice LALINON GBADO ; Mamadou Wolid NIANG, Ousseynou SAKHO, Abdoulaye SECK, Ibrahima DIA, Chérif DIOP
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Congo Brazzaville
Langue(s) : français
Prix : 15 euros ; 5 000 FCFA

Ce texte poétique, écrit par Béatrice LALINON GBADO, est un véritable hommage à la femme, un long poème magnifiquement illustré par plusieurs artistes sénégalais travaillant la technique du « sous-verre ».

Date de publication : 2006,
48 pages,
24 X 24 cm

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Festins de la détresse

Auteur(s) : Aminata SOW FALL
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Maroc, Sénégal, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 18 €

Chroniques d’une famille et d’une cour, Festins de la détresse, nous plongent au cœur de vies en proie aux absurdités que provoquent les changements économiques et sociaux, trop rapides pour le temps d’une vie humaine. Puisant dans la mémoire complexe du chant africain, Aminata Sow Fall veut « changer la croyance selon laquelle la nourriture et les biens matériels sont seuls nécessaires à la survie, et mettre en évidence l’importance de la créativité et des besoins spirituels. Ils sont même plus importants que les biens matériels, qui ne suffisent pas à fonder la dignité d’un être humain ».

Date de publication : 2005,
160 pages,
14,5 X 22 cm

Collection Terres d’écritures

La collection « Terres d’écritures » accueille des textes de création – populaires, littéraires et poétiques – coédités par des éditeurs au Nord et au Sud. Les coéditions de cette collection portent le label « Le Livre équitable ».

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La maison-monde

Auteur(s) : François-Xavier VERSCHAVE
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Maroc
Langue(s) : français
Prix : 15 €

Disparu en 1985, Fernand Braudel a révolutionné la façon de concevoir et d’écrire l’histoire. En convoquant les données de la géographie, de l’économie politique et de la sociologie, il a redonné à l’histoire humaine toute l’amplitude de son mouvement. L’oeuvre de Braudel peut-elle ébranler le discours des économistes et des technocrates d’aujourd’hui ? En mettant en avant l’autonomie relative des différents étages de l’économie ainsi que les voies de passage entre eux, son analyse permet de comprendre les processus de domination actuels. Cet ouvrage réactualise le premier livre de F-X Verschave, bien connu pour sa dénonciation des dérives de la coopération internationale.

Date de publication : 2005,
246 pages,
14 X 22 cm

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As Batalhas da Água

Auteur(s) : Mohamed Larbi BOUGUERRA
Pays de parution : Angola, Brésil, Guinée-Bissao, Mozambique, Portugal
Langue(s) : portugais
Prix : 15 €

L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure qui fait l’actualité dans les sommets mondiaux et les forums alternatifs. En fait, cette ressource vitale commande le développement des sociétés humaines. Pour certains, elle est une banale marchandise qui doit générer des profits. Pour d’autres, c’est un bien commun de l’humanité, ayant une charge symbolique exceptionnelle dans toutes les cultures et toutes les religions. L’eau a-t-elle un prix ? L’eau est-elle un droit ou un besoin ? Y a-t-il assez d’eau pour chacun face à la croissance démographique ? Y a-t-il une crise de l’eau ? Y aura-t-il demain des guerres de l’eau ? Les solutions techniques suffiront-elles à juguler la pollution de l’eau ? Cet ouvrage montre que la gestion et les usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode de vie, leur éthique, leur rapport avec la nature et à la biosphère. Il plaide pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire de l’eau.

Date de publication : 2003,
240 pages

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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La violence des villes

Auteur(s) : Yves PEDRAZZINI
Pays de parution : Bénin, Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, France, Guinée, Mali, Maroc, Suisse, Tunisie
Langue(s) : français
Prix : 15 €

Au Nord comme au Sud, nous aimons les grandes villes, mais nous n’en aimons pas la violence. Une tendance lourde est d’en attribuer les causes aux habitants les plus pauvres, puis d’adopter, pour les combattre, des stratégies sécuritaires : nos sociétés se transforment vite en sociétés de la peur. L’urbanisme, déjà, divise l’espace en forteresses et bidonvilles. On ne peut pas continuer à penser l’urbanisation depuis les commissariats de police : une lecture alternative des phénomènes de violence et d’insécurité urbaines est nécessaire. Elle ne peut se faire qu’en les resituant dans le contexte de la violence de l’urbanisation et de la globalisation. En prenant en compte, aussi, le point de vue des pauvres et en privilégiant, d’entre les pauvres, les « méchants », les outsiders, les illégaux, les bandits, les membres des gangs.
Quand tout paraît fermé, la « vision du pauvre » ouvre des pistes pour une pacification des territoires urbains. Contre l’actuelle dérive sécuritaire, un dialogue créatif s’impose avec ceux que le pouvoir diabolise.

Ce livre s’adresse à tous ceux qui cherchent à saisir le sens de la ville, ceux qu’elle effraie et ceux qui l’aiment et ne veulent pas y renoncer, mais également aux habitants des quartiers extrêmes, même s’ils sont pauvres et « méchants », même si la ville les détruit plus qu’elle ne les protège. Pour reconstruire des villes habitables, il faut désobéir aux modèles.

Yves Pedrazzini est chercheur au Laboratoire de sociologie urbaine de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse. Dans le cadre du Programme national de compétences en recherche « Nord-Sud », il coordonne des travaux sur la violence et la sécurité urbaine en Afrique et en Amérique latine.

Date de publication : 2004

Collection Enjeux Planète

12 éditeurs francophones traitent de différents thèmes sur les défis de la mondialisation (ressources naturelles, aide au développement, rapports Nord-Sud, etc.). Une collection internationale pour une autre mondialisation : « Enjeux Planète » existe aussi en anglais et en portugais. De brefs essais, porteurs de diagnostics et de propositions, de perspectives d’action, accessibles à un large public. Portant le label « Le Livre équitable », la collection fait l’objet d’accords commerciaux justes et solidaires.

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Les Déclarations de 2003, 2005 et 2007

La Déclaration de Dakar (décembre 2003) est le texte fondateur de l’Alliance et acte la naissance de l’association. La Déclaration de Guadalajara (octobre 2005) est le fruit d’une rencontre tenue au Mexique, réunissant des éditeurs indépendants du monde latin.
La Déclaration internationale des éditeurs indépendants pour la protection et la promotion de la bibliodiversité (juillet 2007) a été rédigée et signée par les 70 éditeurs présents aux Assises internationales de l’édition indépendante tenues à Paris en 2007.
Ces trois textes, ainsi que la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants de 2014, marquent l’histoire de l’Alliance – ils sont la mémoire et le présent de l’engagement des éditeurs indépendants, leurs textes politiques.

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L’Alliance au Salon du livre de Paris 2009

Pays de parution : France

Du vendredi 13 au mercredi 18 mars 2009, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants sera présente au Salon du livre de Paris pour vous présenter :

  • les documents de présentation et d’engagement de l’Alliance ;
  • les titres de la collection « État des lieux de l’édition » ;
  • une sélection de titres jeunesse africains commercialisés par l’Alliance.

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Observatoire de la bibliodiversité

Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

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Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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