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L’Alliance

5 pôles principaux d’activités

Les activités de l’Alliance découlent des orientations définies collectivement par les éditeurs, qui s’organisent en 5 pôles principaux :
1. Animation d’un réseau international et interculturel d’éditeurs indépendants
2. Développement d’un Observatoire de la bibliodiversité : recherches, analyses, outils de mesure et centre de ressources sur la bibliodiversité
3. Organisation et animation de rencontres et d’ateliers internationaux et thématiques, renforcement des capacités par l’échange entre pairs, notamment via le Labo numérique de l’Alliance
4. Appui aux partenariats éditoriaux internationaux (coéditions solidaires, traductions, cessions de droits)
5. Mise en œuvre d’actions de plaidoyer en faveur de la liberté d’éditer, de l’édition indépendante et de la bibliodiversité

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Présentation

L’Alliance internationale de l’édition indépendante est un collectif professionnel qui réunit plus de 980 maisons d’édition indépendantes présentes dans 60 pays dans le monde. Créée sous forme d’association en 2002, elle s’articule en 6 réseaux linguistiques (anglophone, arabophone, francophone, hispanophone, lusophone et persanophone) et en groupes thématiques. Les membres de l’Alliance sont des maisons d’édition et des collectifs d’éditeur·rices nationaux.
L’ensemble des activités de l’Alliance tendent à promouvoir et à faire vivre la bibliodiversité (la diversité culturelle appliquée au monde du livre).

Dans le cadre de ses missions, l’Alliance a ainsi créé un Observatoire de la bibliodiversité, qui rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, à destination des professionnel·les et des pouvoirs publics. L’Observatoire a pour objectifs d’évaluer et de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Par ailleurs, l’Alliance organise et anime des rencontres professionnelles internationales et des ateliers thématiques (par exemple sur l’édition jeunesse, sur le numérique…) permettant aux éditeur·rices indépendant·es de différents continents d’échanger et d’initier des collaborations. Ces rencontres favorisent le renforcement des capacités par l’échange entre pairs, dimension développée notamment autour de l’édition numérique dans le cadre du Labo numérique.
L’Alliance soutient également des projets éditoriaux internationaux (coéditions solidaires, traductions, cessions de droits…), pour une plus grande circulation des textes et un accès aux livres le plus équitable possible pour les lecteur·rices.

En 2022, l’Alliance a lancé une initiative inédite : la première édition de Babelica, le salon international de l’édition indépendante, qui se déroule une fois par an en ligne, le 21 septembre (Journée internationale de la bibliodiversité).

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L’Alliance, mode d’emploi

L’Alliance a adopté une organisation interne originale, respectueuse à la fois des principes démocratiques et du fonctionnement d’un réseau international. L’aventure de l’Alliance repose avant tout bien entendu sur les éditeur·rices membres, représenté·es par le Comité international des éditeur·rices indépendant·es (CIEI), mais aussi sur un Bureau – garant du respect des décisions prises par les éditeur·rices – et d’une équipe permanente.

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11 éditeurs d’Australie, Afrique du Sud, Bulgarie, États-Unis, Inde, Iran, Royaume-Uni, Syrie et Turquie réunis à Istanbul (Turquie), 11-14 juin 2015

Pays de parution : Arménie, Bulgarie, Iran, Syrie, Turquie

Les éditeurs membres du réseau anglophone de l’Alliance se retrouveront à Istanbul du 11 au 14 juin, aux côtés de confrères européens, iraniens et syriens, pour une rencontre interculturelle autour des enjeux suivants : état des lieux du paysage éditorial des différents pays, meilleure connaissance mutuelle des catalogues des éditeurs indépendants présents, mise en place de projets éditoriaux entre les éditeurs de ces différents pays, échanges et discussions sur l’édition numérique et la liberté d’édition au sein des maisons d’édition.

Cette rencontre est organisée grâce au soutien des éditions Metis Publishers (Turquie), avec le concours de la Chamber of Mechanical Engineers, de Turkish Publishers Association, de Hrant Dink Foundation, de l’UNESCO Melbourne City of Literature.

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Dates clés de l’Alliance

• Rencontre de Gijón (Espagne), 2000 (à l’initiative de 4 éditeurs hispanophones, en réaction à l’irruption de multinationales espagnoles en Amérique latine)
• Création par un petit groupe d’éditeurs et par Étienne Galliand – ancien directeur et salarié de l’association – du projet de l’Alliance, 2001
• Rencontre de Paris (France), 2001 (à quelques jours de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’UNESCO)
• Création de l’association de loi 1901 « Alliance des éditeurs indépendants, pour une autre mondialisation » (siège social situé à Paris), 2002
• Rencontre de Dakar (Sénégal), 2003 (Déclaration des éditeurs indépendants et solidaires)
• Rencontre de Guadalajara (Mexique), 2005 (Déclaration des éditeurs indépendants du monde latin)
• Assises internationales de l’édition indépendante à Paris (France), 2007 (Déclaration internationale des éditeurs indépendants pour la protection et la promotion de la bibliodiversité)
• Changement de nom de l’association, qui devient Alliance internationale des éditeurs indépendants, 2008
• Création du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI), 2009
• Assises internationales de l’édition indépendante – ateliers préparatoires et rencontre de clôture au Cap (Afrique du Sud), 2012-2014 (Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants, pour faire vivre et renforcer ensemble la bibliodiversité et 80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité)
• Création de l’Observatoire de la bibliodiversité, 2016
Cartographie des politiques publiques du livre en Afrique et en Amérique latine, 2020
• Assises internationales de l’édition indépendante de Pampelune-Iruñea, 2021 (Déclaration de Pampelune-Iruñea « Pour une édition indépendante décoloniale, écologique, féministe, libre, sociale et solidaire »)
Guide des bonnes pratiques, 2022
• Première édition de Babelica, 2022
• Changement de nom de l’association, qui devient Alliance internationale de l’édition indépendante, 2024

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80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Ces 80 recommandations dressent, par thème, un ensemble de bases nécessaires au développement, au maintien et à la vitalité de la bibliodiversité dans les pays. Pour certaines, les recommandations s’accompagnent d’outils et de projets (existants ou à venir dans le cadre du programme d’actions 2015-2016 de l’Alliance), permettant très concrètement de mettre en pratique les propositions des éditeurs indépendants.
Elles s’adressent aux pouvoirs publics, aux organismes internationaux et aux professionnels du livre des quatre coins du monde.

Elles font écho à la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014, texte majeur en faveur de la bibliodiversité, signé le 20 septembre 2014 par plus de 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde.

L’ensemble de ces propositions est issu des Assises internationales de l’édition indépendante tenues sous le patronage de l’UNESCO entre 2012 et 2014.

Pour toute remarque, suggestion, idée et proposition, permettant de compléter et affiner ce travail, contactez l’équipe de l’Alliance !

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

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1001 activités autour du livre

Auteur(s) : Philippe BRASSEUR
Pays de parution : République de Guinée, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Maurice, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Togo

1001 activités autour du livre n’a pas pour objectif d’apprendre à lire mais celui de donner la passion du livre et de la lecture aux enfants de 2 à 11 ans et au-delà.
Comment ? En jouant, en dessinant, en inventant, en parlant, en mimant… tout cela grâce aux livres. Cet ouvrage de terrain et d’expérience, ludique et original, donne envie de dévorer tous les autres !
Un véritable outil pour les professionnels de l’éducation enfantine et pour les parents attentifs.

Initialement publié par les éditions Casterman en 2013.
Publication en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien : septembre 2020.
Une adaptation spécifique pour cette coédition panafricaine a été réalisée par Philippe Brasseur ; les coéditrices et coéditeurs ont par ailleurs actualisé et adapté à leurs contextes et environnements certaines des références de l’ouvrage.

Un livre coédité par 11 maisons d’édition en Afrique subsaharienne et dans l’Océan Indien : AGO Média (Togo), Atelier des Nomades (Île Maurice), éditions Bakame (Rwanda), éditions Elondja (RDC), Ganndal (Guinée), la librairie La Farandole des livres (Niger), Gashingo (Niger), Jeunes Malgaches (Madagascar), Éditions Ntsamé (Gabon), Ruisseaux d’Afrique (Bénin) et Vallesse (Côte d’Ivoire).

Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.  

Ce projet a pu se concrétiser lors d’un atelier sur la littérature jeunesse organisé par l’Alliance à Abidjan, en mai 2019, dans le cadre des Assises internationales de l’édition indépendante 2019-2021 ; il a été initié, coordonné et suivi par Corinne Fleury (Atelier des nomades). Cette cession de droits, adaptation et coédition panafricaine a reçu le soutien du Centre national du livre.

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2020 : une année florissante !

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants vous souhaite une année florissante !

Une très belle année 2020 à toutes et tous !

Carte de vœux réalisée par Mariette Robbes, membre du Bureau de l’Alliance

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Observatoire de la bibliodiversité

Le mythe de la « famine du livre » dans l’édition africaine, Elizabeth Le Roux, août 2020

Cet article est à retrouver ici, en anglais.

Références de l’article :
The myth of the ‘book famine’ in African publishing, Review of African Political Economy
DOI : 10.1080/03056244.2020.1792872
Elizabeth le Roux (2020)

Résumé de l’article :
L’industrie de l’édition en Afrique est généralement décrite en termes de « pénurie du livre », de « faim » ou de « famine ». Mais ce langage de la rareté reflète-t-il les réalités de la production et de la consommation de livres ? Dans cet article, le concept de « famine du livre » est analysé comme un cadre central du discours sur les livres africains, en utilisant une étude de la documentation existante. Deux manières de répondre à la famine du livre - l’approvisionnement et la production - sont identifiées, et les lacunes du système de dons de livres (l’approvisionnement) sont mises en contraste avec le renforcement des industries locales de l’édition (production). L’article fait valoir que le concept est devenu un cliché qui n’est plus pertinent et que l’édition africaine, bien que variable, répond aux besoins locaux.

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Être éditeur au Maroc : la pensée au triple défi du marché, du droit et des libertés, par Kenza Sefrioui, revue RELIEF, 2020

« Être éditeur au Maroc : la pensée au triple défi du marché, du droit et des libertés »
Kenza Sefrioui (En toutes lettres, Maroc)

Résumé :
Au Maroc, le métier d’éditeur est rendu très difficile par la conjonction entre le non développement économique du secteur et une longue histoire d’hostilité au monde intellectuel qui a abouti à la déstructuration des champs du savoir et de la culture. L’expérience d’En toutes lettres, jeune maison d’édition indépendante basée à Casablanca et spécialisée dans l’essai journalistique et en sciences humaines, témoigne de la nécessité de relever le triple défi du marché, du droit et des libertés et d’inventer de nouvelles solidarités entre édition, presse, recherche et société civile, pour reconstituer un pôle de production d’une pensée critique.

Lire l’article complet ici.

RELIEF – Revue électronique de littérature française 14 (1), 2020, p. 32-48
DOI : doi.org/10.18352/relief.1065
ISSN : 1873-5045 – URL : www.revue-relief.org

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Le manga en Afrique francophone (part. 2)

Christophe Cassiau-Haurie passe en revue les créations africaines de manga francophone. Le genre est en plein expansion et donne un nouveau souffle au monde de l’édition.

Lire la partie 2 consacrée à l’Afrique centrale et océanique, publiée par Africultures en juin 2020.

Lire ici la partie 1 consacrée au Maghreb et l’Afrique de l’Ouest (Africultures, juin 2020).

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Le manga en Afrique francophone (part. 1)

Christophe Cassiau-Haurie passe ici en revue les créations africaines de manga francophone. Le genre est en plein expansion et donne un nouveau souffle au monde de l’édition.

Lire la partie 1 consacrée au Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, publiée par Africultures en juin 2020.

Lire la partie 2 consacrée à l’Afrique centrale et océanique (Africultures, juin 2020).

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RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 2)

La 6è édition du Salon Africain de la Bande Dessinée et de l’Autre Muzik s’est déroulée à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2019. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo est un pays encore très insuffisamment pourvu en librairies et où les maisons d’édition restent peu intéressées par le genre, le SABDAM a révélé de nombreuses surprises…

Lire l’article intégral : « RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 2) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 25 mai 2020.

Retrouver ici la partie 1 de l’article.

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RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part.1)

La 6è édition du Salon Africain de la Bande Dessinée et de l’Autre Muzik s’est déroulée à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2019. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo est un pays encore très insuffisamment pourvu en librairies et où les maisons d’édition restent peu intéressées par le genre, le SABDAM a révélé de nombreuses surprises…

Lire l’article intégral : « RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 1) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 21 mai 2020.

Retrouver ici la partie 2 de l’article.

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Que dire, et où le dire ? : lettre ouverte des éditrices et éditeurs indépendant.e.s aux autrices, auteurs et intellectuel.le.s engagé.e.s pour un monde plus juste

« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »

Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.

Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.

Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.

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« ’It’s a real battle’ : African authors fight for publishing independence », The Guardian, mai 2020

“Francophone African books are still very often published by French imprints, which can make them hard to get at home. But there is a growing push for change...

When Cameroonian author Daniel Alain Nsegbe first saw his debut novel for sale in his home city of Douala, the price was so high “you would have to ask someone to stop eating for two days in order to buy the book”. It was around 16,000 CFA francs (£20) ; the average monthly salary in Douala is £150. The book, Ceux qui sortent dans la nuit (Those Who Go Out at Night) was published by Grasset, a French imprint [...]”

Lire ici l’article d’Olivia Snaije, publié dans The Guardian, 14 mai 2020.

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Cartographie des politiques publiques du livre en Amérique latine et en Afrique subsaharienne et Madagascar

Un panorama inédit des politiques de soutien à la lecture et au livre dans 22 pays, consultable et téléchargeable en ligne : politiquespubliqueslivre.alliance-editeurs.org

Né du constat de l’absence de données sur les politiques publiques du livre dans les zones où exercent les éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, particulièrement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, le projet de cartographie des politiques publiques est le fruit de plusieurs années de travail entre professionnel.le.s du livre et de l’édition, universitaires et expert.e.s des politiques publiques du livre. Il repose avant toute chose sur l’investissement et l’implication des éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, qui en sont les acteurs premiers. Il est un des projets phares de l’Observatoire de la bibliodiversité.

La cartographie propose plusieurs entrées : une entrée par pays (fiche pays recensant les dispositifs existants en matière de soutien public au livre à l’échelle nationale) ; une entrée par thématique (régulation du marché, taxes, accords internationaux, aides à la création et à l’édition, etc.) ; une entrée régionale (données comparées à travers des analyses transversales).
La cartographie est interactive et évolutive : les fiches présentant les institutions et les politiques publiques nationales pour le livre peuvent faire l’objet d’amendements et de modifications au fil des évolutions des dispositifs. Cette cartographie a ainsi vocation à s’élargir à de nouveaux pays des deux régions, voire à intégrer une nouvelle région à terme (le monde arabe notamment).

La cartographie a pour objectifs de :
• mettre à disposition des données sur les politiques publiques du livre des pays concernés ;
• proposer des panoramas des politiques publiques du livre, libres d’accès, consultables et réutilisables par les professionnel.le.s et les pouvoirs publics ;
• favoriser le dialogue et les échanges entre les pouvoirs publics et les éditeurs ;
• développer des outils de plaidoyer pour les éditeurs indépendants ;
• contribuer à la mise en place et à la consolidation de politiques publiques du livre dans les pays en développement (entre autres pour une plus grande circulation des livres et des idées, pour une appropriation des outils numériques par les professionnels du livre, pour des échanges équilibrés entre le Nord et le Sud…) ;
• affirmer le rôle de la société civile (professionnels du livre et particulièrement éditeurs indépendants) dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques du livre.

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L’Alliance remercie chaleureusement les partenaires de ce projet : la Fondation de France et la DDC Suisse.

Voir en complément le numéro « Politiques publiques du livre » de la revue Bibliodiversity.

Revue de presse

Pour toute question, n’hésitez pas à écrire à l’équipe de l’Alliance : equipe@alliance-editeurs.org

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