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L’Alliance

Assises internationales de l’édition indépendante (2013 - 2014), pour faire vivre et renforcer ensemble la bibliodiversité

En ce début d’année 2013, les Assises internationales de l’édition indépendante sont lancées ! Réunissant des éditeurs indépendants d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord, elles se dérouleront en deux temps : une série d’ateliers préparatoires et thématiques en 2013 et une rencontre générale en 2014 au Cap (Afrique du Sud).

Un événement interculturel et interlinguistique unique en faveur de la bibliodiversité, que nous vous invitons à suivre sur le site Internet de l’Alliance mais aussi sur notre page Facebook.

Contacter l’équipe de l’Alliance pour plus d’informations.

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Rencontre des éditeurs hispanophones à la FIL de Guadalajara (Mexique), 24-28 novembre 2012

Pays de parution : Mexique

Du 24 au 28 novembre 2012, les éditeurs du réseau hispanophone de l’Alliance se réuniront au Mexique, en marge de la Foire internationale du livre de Guadalajara.
Lors de ces rencontres, le coordinateur du réseau hispanophone, Juan Carlos SÀEZ, présentera d’abord les décisions prises lors de la réunion du CIEI (Comité international des éditeurs indépendants) en octobre 2012.
Ensuite, les éditeurs feront un état des lieux de la bibliodiversité dans leur pays depuis 2007 (quelles évolutions, quels freins, comment le numérique façonne t-il l’édition indépendante, comment s’organisent les collectifs d’éditeurs, quels sont les chantiers prioritaires de l’Alliance pour les années à venir).
Les éditeurs travailleront ensuite en petits groupes sur des thèmes spécifiques (coéditions, numérique, politiques publiques...), pour dresser le programme d’actions du réseau pour les deux prochaines années et préparer la 3e édition des Assises internationales de l’édition indépendante de l’Alliance*.

Les éditeurs participeront par ailleurs au Forum Otra Mirada, organisé
conjointement par la FIL et la librerías Cálamo
.

Enfin, le 28 novembre 2012, à 13h00, l’Alliance organise une table ronde en partenariat avec la FIL sur la « Mutation dans l’industrie du livre : les défis de la bibliodiversité ». Nous vous donnons ainsi rendez-vous à la Foire (salón José Luis Martínez), pour participer à cette discussion !

*La rencontre du réseau hispanophone inaugure les ateliers préparatoires de la 3e édition des Assises de l’Alliance (qui s’échelonneront en 2013 dans différents pays). La synthèse de ces ateliers sera faite en 2014, lors de l’Assemblée des alliés de l’Alliance.

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Rencontre du Comité international des éditeurs indépendants à Paris, 4 - 6 octobre 2012

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) se réunit à Paris du 4 au 6 octobre 2012 pour sa réunion annuelle avec les membres du Bureau de l’Alliance. Cette année, des partenaires de l’Alliance sont conviés à la première journée de travail du CIEI, en préparation des prochaines Assises de l’Alliance qui se tiendront en 2013 et 2014. Également au programme : un bilan des activités des réseaux linguistiques depuis la dernière rencontre du CIEI en juin 2011, des discussions sur le Labo numérique de l’Alliance, des questions de gouvernance...

L’Alliance remercie chaleureusement le Centre national du livre pour son accueil dans ses locaux les 4 et 5 octobre.

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Le 21 septembre 2012, fêtons le Jour B !

Suivez heure par heure les activités du Jour B 2012 sur la page Facebook du Jour B, sur le blog eldiab et sur la page Facebook de l’Alliance.

Le stand des éditeurs arabophones au SILA d’Alger_interview_septembre 2012

Le stand des éditeurs arabophones au SILA d’Alger_septembre 2012

Campagne d’affiches du collectif d’éditeurs colombiens_REIC

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Rencontre du réseau lusophone de l’Alliance, Lisbonne, 27 septembre – 1er octobre 2012

Pays de parution : Portugal

Après Paris en 2007 et Rio de Janeiro en 2009, les éditeurs du Brésil, d’Angola et de Guinée Bissau se réunissent à Lisbonne.
Au programme de ces journées : dresser le bilan des activités du réseau depuis 2009 ; définir la feuille de route du réseau pour les prochaines années ; rappeler les enjeux de l’édition indépendante et de la bibliodiversité dans l’aire lusophone ; réfléchir et partager des expériences sur le numérique... Au-delà des réunions internes au réseau, les éditeurs profiteront de leur présence à Lisbonne pour rencontrer des éditeurs portugais et envisager des partenariats solidaires entre les différents continents (projets de coéditions, de cessions de droits, etc.).

L’Alliance remercie l’Institut français du Portugal (IFP), l’Association portugaise des éditeurs et libraires (APEL) et la librairie Ferin pour leur accueil si chaleureux, et leur disponibilité.

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Le Jour B arrive (21 septembre 2012) !

Le 21 septembre 2012, les éditeurs indépendants célèbreront la Journée internationale de la bibliodiversité. Depuis 3 ans maintenant, des initiatives voient le jour en Amérique latine, en Afrique, en Europe, en Asie... pour diffuser et promouvoir l’édition indépendante et la bibliodiversité : « lâchers de livres », rencontres, piques niques littéraires, posters... Rendez-vous le 21 septembre en Colombie, au Pérou, en Argentine, en Algérie, en Italie... et dans bien d’autres pays encore pour participer à cet événement !


Regardez la vidéo du Jour B 2012 !

Retrouvez au fur et à mesure l’ensemble des activités sur notre site Internet, sur le blog « el dia b » mais aussi sur la page Facebook du Jour B.

Suivez également le Jour B sur Twitter : @diadelab.

Cette année, le logo du Jour B existe aussi en italien

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My Farewell from heaven

Auteur(s) : Hamed Abdel SAMAD ; Traduit par B. BINIAZ
Pays de parution : Allemagne, France
Langue(s) : farsi

Une coédition du groupe persanophone de l’Alliance : les éditions Forough en Allemagne et les éditions Khavaran en France.
Ouvrage traduit de l’allemand vers le persan.

Date de publication : 2012 ; ISBN : 978-3-943147-15-5

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Making Peace with the Earth : Beyond Resource, Land and Food Wars (Faire la paix avec la Terre : au-delà des ressources, de la terre et des guerres alimentaires)

Auteur(s) : Vandana SHIVA
Pays de parution : Afrique du Sud, Australie, Inde
Langue(s) : anglais
Prix : Rs. 375 (India) / $AUD: 32.95

Les guerres au XXIe siècle sont des guerres contre la terre ; contre les ressources naturelles telles que l’eau, la terre, les forêts, les minerais et les semences. L’économie d’entreprise mondiale fondée sur l’idée d’une croissance sans limite s’est transformée en économie de guerre et les moyens déployés sont des instruments de guerre. Guerres des marchés. Guerres de l’eau. Guerres alimentaires.
Dans son exposé rigoureusement documenté et révélateur, Vandana SHIVA déconstruit les mythes propagés par la mondialisation d’entreprise dans sa poursuite de profits et de pouvoir en exposant ses principes erronés et ses effets pervers dévastateurs. Le consumérisme lubrifie la guerre contre la terre, tout comme le contrôle des entreprises viole toutes les limites éthiques et écologiques. Il fait la promotion de technologies de production basées sur le génie génétique, le géogénie et les toxines ; d’un développement industriel qui renforce l’appropriation de terres, rivières et montagnes ; d’une agriculture industrielle qui épuise la diversité de la nature ; des confiscations de terres en Afrique, en Asie, et en Amérique du Sud. L’exploitation à cette échelle entraîne un type de dette écologique et économique qui n’est pas durable, qui ne peut être cautionnée et qui est inadmissible. Faire la paix avec la terre démontre comment un changement de paradigme en faveur de politiques et économies centrées sur la terre est notre seule chance de survie ; et comment la résistance collective à l’exploitation d’entreprise peut montrer le chemin vers un nouveau type d’environnementalisme d’interdépendance et de démocratie de la terre.

Vandana SHIVA est une théoricienne et activiste environnementale mondialement reconnue, une chef de file du Forum international sur la mondialisation (FIM) avec Ralph NADER et Jeremy RIFKIN, et du mouvement Slow Food. Directrice de l’association Navdanya et de la Fondation de la recherche pour la science, la technologie et les ressources naturelles, et militante farouche pour les droits des fermiers, paysans et femmes, elle est l’auteure et éditrice d’une panoplie de livres influents. Vandana SHIVA a reçu plus de 20 reconnaissances internationales, dont le Right Livelihood Award (1993) ; la Médaille du président de la République italienne (1998) ; le Horizon 3000 Award (Autriche, 2001) ; le Save the World Award (2009) ; le Sydney Peace Prize (2010) ; le Calgary Peace Prize (Canada, 2011) ; le Thomas Merton Award (2011) ; et le John Lennon-Yoko Ono Grant for Peace. Elle est par ailleurs lauréate du Grand prix de la culture asiatique Fukuoka (2012).

Vandana SHIVA travaille actuellement sur un projet de trois ans avec le Gouvernement du Bhutan pour que celui-ci devienne le premier pays biologiquement indépendant au monde.

Une coédition du réseau anglophone de l’Alliance : Spinifex Press (Australie), Jacana Media (Afrique du Sud) et Women Unlimited (Inde).

Date de publication : 2012 ; 288 pages ; ISBN : 81-88965-75-8 (Inde) / ISBN : 9781875559275 (Australie)

Couverture version Australie

Version australienne de la couverture de Making the peace

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Seeking Palestine (À la recherche de la Palestine)

Auteur(s) : Penny JOHNSON; Raja SHEHADEH (Eds.)
Pays de parution : Australie, Inde
Langue(s) : anglais
Prix : Rs. 395 (Women Unlimited, India)

Une coédition du réseau anglophone de l’Alliance : Spinifex Press (Australie) et Women Unlimited (Inde).

« La Palestine en exil », déclare Rana BARAKAT, « est une idée, un amour, un but, un mouvement, un massacre, une démonstration, une parade, un poème, une thèse, un roman, et oui, une commodité, ainsi qu’un peuple dispersé, déplacé, dépossédé et déterminé ». Comment les Palestiniens vivent, imaginent et réfléchissent sur les questions de patrie et d’exil en cette période où la Palestine est en transition et se retrouve sans état, au cœur d’un projet national vivement contesté et en pleine crise, et affligée d’une augmentation prononcée de la violence étatique israélienne et de l’oppression palestinienne qui s’ensuit ? Comment l’exil et la patrie peuvent être réécrits ? Dans ce volume recueillant des textes inédits, quinze écrivains – essayistes, poètes, romanciers, critiques, artistes et biographes – répondent en partageant leurs réflexions, expériences, souvenirs et polémiques. Qu’est-ce que cela représente, comme le dit Lila ABU-LUGHOD, « d’être amené à être Palestinien ? » Que se passe-t-il lorsque vous amenez vos enfants américains, comme Sharif ELMUSA l’a fait, dans le camp de réfugiés où vous avez grandi ? Et comment pouvez-vous convaincre, comme Suad AMIRY essaie de le faire, un employé d’aéroport inquiet de continuer à chercher un code pour un pays qui n’est pas reconnu ? Les contributeurs étudient le passé par le biais de souvenirs non conventionnels, réfléchissant à l’année 1948, où tout a commencé. Mais ils sont également vivement intéressés par les débuts, imaginant, comme le dit Mischa HILLER, « une Palestine qui reflète ce que nous sommes actuellement et ce que nous espérons devenir ». Leurs contributions – poignantes, drôles, intimes, réfléchies, intensément politiques – en font une œuvre qui est remarquable de par sa candeur et grâce à laquelle elle explore les différentes expériences individuelles et collectives d’attente, de vivre pour, et d’être à la recherche de la Palestine.
Penny JOHNSON est une chercheuse indépendante qui travaille en étroite collaboration avec l’Institut des Études Féminines de l’Université Birzeit, où elle édite le journal Review of Women’s Studies. Ses articles et recherches récentes sur la Palestine mettent l’accent sur le mariage et la guerre, les épouses de prisonniers politiques, et les opinions de jeunes Palestiniens sur les mariages justes et injustes. Elle est éditrice associée du journal Jerusalem Quaterly.
Raja SHEHADEH est un avocat et écrivain palestinien qui vit à Ramallah. Il est le fondateur de l’organisation pionnière pour les Droits de l’homme non partisans, Al Haq. Affilié de la Commission internationale des juristes, il est l’auteur de plusieurs livres sur le droit international, les Droits de l’homme et le Moyen-Orient. Il est également l’auteur du livre lauréat Palestinian Walks and A Rift in Time : Travels with My Ottoman Uncle. Son nouveau livre, Occupation Diaries, a été publié en août 2012.

« Comment une histoire fondamentalement triste peut donner autant de plaisir ? La réponse réside dans ces récits : ces histoires, mémoires, et poèmes sont un plaisir et sont éducatifs : personnels, originaux, parfois amusants, mais accomplis et toujours honnêtes. Ils sont un témoignage de notre esprit humain, et de la contribution grandissante de la Palestine à la littérature mondiale ». – Ahdaf SOUEIF

ISBN : 81-88965-73-1 (Women Unlimited, India), 978-1-74219-823-1 (Spinifex, Australia).

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Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle française, mars 2012

Alors que le Salon du livre de Paris ouvrait ses portes le 16 mars 2012, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants a souhaité adresser aux candidats quelques propositions concrètes en faveur de la bibliodiversité.

Certaines de ces propositions ont été relayées par l’équipe de campagne de François Hollande chargée du programme « Livre et lecture ».

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Observatoire de la bibliodiversité

La participation des éditeurs dans la construction de la politique nationale de la lecture et du livre au Chili, Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili), mars 2017

Intervention de Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili), membre de l’association Editores de Chile et de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, lors de la rencontre sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe : regards croisés avec le Chili et la France, 30 mars 2017, Tunis.

Extraits :
« La politique du livre au Chili vise aussi à renforcer les conditions pour que le pays ait un rôle proactif dans l’élaboration et la production de connaissances, en cherchant à lutter contre le colonialisme culturel qui nous domine et la féroce inégalité des échanges Nord-Sud […] Les capacités de lecture des citoyens, les capacités à écrire et à publier des écrivains et des universitaires, ont peu de chances d’être renforcées si l’on n’améliore pas dans le même temps les capacités éditoriales d’un pays et les possibilités d’accès aux livres locaux ».

Lire ici l’intégralité du texte

Ce texte a été relayé par ActuaLitté (voir article paru le 25 avril 2018).

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Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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Don de livres : la Côte d’Ivoire rompt l’accord passé avec le SNE / Electre, 25 avril 2018

En juin 2017, le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE) signait une convention, dont un des axes reposait sur une opération de don de livres français à destination des bibliothèques de Côte d’Ivoire. L’Alliance et l’AILF avaient alors réagi, insistant sur les impacts de cette opération pour la chaîne du livre ivoirienne et la bibliodiversité, dans un communiqué conjoint à lire ici.

En marge du Salon du livre de Genève, le 25 avril 2018, le ministère de la Culture ivoirien rompt l’accord passé avec le SNE, comme l’explique l’article publié par ActuaLitté.

Extrait de l’article, à retrouver dans son intégralité ici :
« Nous travaillons dans un monde très sensible : l’industrie du livre - et je le sais, je suis écrivain moi-même - a besoin de soutiens locaux. Autant acheter des livres sur place, pour répondre aux besoins [...] Par mesure de prudence, d’une part, mais surtout par respect pour la chaîne du livre en Côte d’Ivoire, nous avons préféré mettre un terme à cet accord, avant qu’il ne se concrétise » indique le ministre de la Culture ivoirien, M. Maurice Bandaman.

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Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Conakry, 23-25 avril 2018

La deuxième édition du SAELLA, sous le thème « Langues africaines, vecteur d’intégration et de développement » se tiendra à Conakry, dans le cadre des 72 heures du livre, et en clôture de Conakry, capitale mondiale du livre 2017.
Le SAELLA est organisé par le collectif Afrilivres.

Retrouvez ici les conclusions de la première édition du SAELLA (Bamako, janvier 2016).

SAELLA 2018

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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La littérature de jeunesse en Afrique (actes du colloque, Conakry, novembre 2017)

Lire ici les Actes du colloque sur la « Littérature de jeunesse en Afrique », organisé par les éditions Ganndal, à Conakry du 22 au 23 novembre 2017.

Marie Paule Huet, éditrice aux éditions Ganndal :
« Le but du colloque est de sensibiliser les uns et les autres à l’existence du livre africain pour enfant et à son importance, afin d’inciter les décideurs à l’intégrer dans leur politique du livre en donnant à cette littérature une véritable place dans le panorama éditorial guinéen. »

Table des matières des Actes du colloque :

Première partie : Richesse et exigences de la littérature africaine, p.9
• La littérature de jeunesse, pourquoi ?, Viviana Quiñones, p.9
• Les exigences de la littérature de jeunesse, Kidi Bebey, p. 14
• Exemples de deux politiques éditoriales, p. 22
*Éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Béatrice Lalinon Gbado, p. 22
*Bakame éditions (Rwanda), Agnès Gyr Ukunda, p. 23
• Table ronde sur l’écriture, Kidi Bebey, Wilfried N’Sondé, Binta Ann et Yves Pinguilly, p. 24

Deuxième partie : Nouveaux supports de lecture, p. 27
• Vers le numérique, Yann Giraud, p. 27
• Les ressources éditoriales numériques accessibles en Afrique, Matthieu Joulin, p. 30
• Les bibliothèques numériques en Afrique, p. 38
• La Culturethèque de l’Institut français, Alpha Oumar Diallo, p. 38
• Les bibliothèques africaines et le numérique, Viviana Quiñones, p. 40

Troisième partie : Rôle des bibliothèques et des librairies dans l’accès au livre jeunesse, p. 43
• Table ronde sur la place des livres africains dans les bibliothèques guinéennes, p. 43
• Le don de livres en Afrique francophone, Laurence Hugues, p. 44
• Alerte sur les dons de livres déversés à Madagascar, Marie Michèle Razafintsalama, p. 48
• Table ronde sur la visibilité et la promotion des livres jeunesse africains, p. 52

Quatrième partie : Organisations professionnelles internationale pouvant jouer un rôle dans le développement des métiers du livre, Viviana Quiñones, p. 55

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Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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