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L’Alliance

Rencontres sur l’édition numérique, Ouagadougou (Burkina Faso), 18 - 21 décembre 2010

Pays de parution : Burkina Faso

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants organise du 18 au 21 décembre 2010 des rencontres sur l’édition numérique à Ouagadougou (Burkina Faso), en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Ces rencontres, qui réunissent 10 éditeurs d’Afrique de l’Ouest, de Suisse, du Québec et de France, sont à la fois une « immersion » dans le monde numérique et un partage d’expériences, respectueux des spécificités des participants. Pour élaborer le programme de nos rencontres, nous sommes partis des besoins et des attentes des éditeurs, permettant de construire des sessions de travail adaptées aux réalités de leur maison d’édition, et de leur pays.

Les participants étudieront tout autant la chaîne du livre numérique que les questions juridiques et économiques qui en découlent. Des ateliers pratiques leur permettront également de manier les supports numériques, et de s’essayer à la fabrication de fichiers numériques. La réussite d’une rencontre étant en partie liée au suivi, à l’« après rencontre », les participants auront à proposer – et à créer ensemble – des outils utiles à la poursuite de leurs échanges (partage d’expériences) et de leurs questionnements sur les coéditions solidaires numériques entre autres (plateforme participative sur Internet, blogs, etc.).

À la suite des rencontres sur le numérique, une journée sera dédiée aux activités du réseau francophone de l’Alliance. Les éditeurs profiteront enfin de leur séjour au Burkina Faso pour rencontrer les professionnels du livre locaux, entre autres lors de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO).

Si vous souhaitez lire le compte-rendu des rencontres numériques de Ouagadougou, contactez-nous ! Ce compte-rendu est par ailleurs disponible pour les membres de l’Alliance dans la partie privée du Laboratoire numérique de l’Alliance.

Le compte-rendu de la rencontre partielle du réseau francophone de l’Alliance à Ouagadougou (décembre 2010) est en ligne : cliquez ici pour y accéder.

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Rencontre du réseau anglophone de l’Alliance à Paris, 13 - 15 octobre 2010

Pays de parution : France
Langue(s) : anglais

La prochaine rencontre du réseau anglophone de l’Alliance se tient à Paris du 13 au 15 octobre 2010. Des réunions sur les projets en cours et à venir du réseau sont au programme (traductions, coéditions, foires du livre, etc.) ; les sept éditeurs présents (Spinifex en Australie, Jacana Media en Afrique du Sud, The New Press aux États-Unis, Tulika et Women Unlimited en Inde et Zed Books au Royaume-Uni) profiteront par ailleurs de leur venue sur Paris pour rencontrer des éditeurs français (Actes Sud, La Fabrique...).

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Rencontre des coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance, Paris, 11 - 12 octobre 2010

Pays de parution : France

La rencontre des cinq coordinateurs des réseaux linguistiques de l’Alliance - un des rendez-vous annuel de la gouvernance de l’association - aura lieu les lundi 11 et mardi 12 octobre 2010 à Paris. Deux journées d’échanges et de débats, dont nous vous invitons à découvrir le programme ci-joint.

Coordinateurs des réseaux linguistiques présents à Paris les 11 et 12 octobre :

*Nouri Abid, Tunisie (éditions Med Ali), coordinateur du réseau arabophone ;

*Serge D. Kouam, Cameroun (Presses universitaires d’Afrique), coordinateur du réseau francophone ;

*Marc Favreau, États-Unis (The New Press), coordinateur du réseau anglophone ;

*Araken Gomes Ribeiro, Brésil (éditions Contra Capa), coordinateur du réseau lusophone ;

*Guido Indij, Argentine (éditions la marca), coordinateur du réseau hispanophone.

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Les éditeurs indépendants à la Foire du livre de Francfort, 6 - 10 octobre 2010

Pays de parution : Allemagne

Pour rencontrer les éditeurs indépendants membres de l’Alliance présents à Francfort en 2010, télécharger le document joint.

Pour contacter ces éditeurs, avant ou après la Foire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

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Les éditions Barzakh récompensées par le Prince Claus Award

Pays de parution : Algérie

La Fondation Prince Claus récompense en 2010 un éditeur membre de l’Alliance. En effet, le prestigieux Prince Claus Award rendra hommage en décembre prochain à la maison d’édition Barzakh en Algérie « pour la façon dont elle donne une forme concrète aux voix algériennes, pour avoir ouvert un espace de réflexion critique tellement nécessaire sur les réalités algériennes, pour avoir construit une passerelle entre des langues et des cultures différentes, et pour avoir rompu de manière créative la menace d’isolation culturelle du pays. »

L’Alliance adresse ses plus chaleureuses et sincères félicitations à Selma Hellal, à Sofiane Hadjadj et à toute l’équipe des éditions Barzakh.

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L’Afrique au secours de l’Afrique

Auteur(s) : Sanou MBAYE ; préface d'Aminata TRAORE
Pays de parution : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 9 € ; 500 DA ; 3 000 FCFA ; 15 CHF

Comment l’Afrique peut-elle sortir de l’impasse ? À contre-courant, l’auteur montre que les Africains ont les cartes en mains pour assurer leur propre développement. Depuis les indépendances, le modèle de développement imposé à l’Afrique par l’Occident est un véritable échec. L’auteur dissèque les causes structurelles de cette faillite qui a entraîné les populations africaines dans une spirale de pauvreté et de violence. Il met en évidence les responsabilités occidentales sans occulter celles propres aux Africains eux-mêmes. Son analyse pluridimensionnelle propose ensuite un large éventail de solutions novatrices qui permettront aux Africains de prendre eux-mêmes en main leur propre développement. Avec une grande force de persuasion, Sanou Mbaye propose les réformes politiques, économiques et financières, les actions juridiques et le schéma de mobilisation des ressources qui peuvent assurer la véritable renaissance dont rêvent les populations de la région. Seule l’Afrique viendra à bout de ses propres maux et l’auteur nous emporte dans une lecture pleine d’espoir sur l’avenir du continent. Foncièrement panafricaniste, il est convaincu que la solidarité des peuples d’Afrique sera le terreau favorable à cette profonde mutation qui leur permettra de se réapproprier leur identité mise à mal par des siècles de domination et de se réaliser pleinement.

Sanou MBAYE, ancien haut fonctionnaire de la Banque africaine de développement, est un chroniqueur politique et économique. Ses écrits sur le développement des pays africains proposent des politiques alternatives à celles mises en place, en Afrique, par des Occidentaux et leurs bras alliés : le FMI et la Banque mondiale.

Date de publication : 2010, 222 pages, 11 X 18 cm

Première édition grand format : les éditions de l’Atelier, 2009

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La Journée internationale de la bibliodiversité, 21 septembre 2010

À partir de 2010, la Journée internationale de la bibliodiversité sera célébrée dans plusieurs pays d’Amérique latine le 21 septembre de chaque année. Cette journée est forte de symboles, représentant notamment le jour du Printemps dans l’hémisphère Sud ; le Printemps qui évoque des époques tempérées, la diversité, les contrastes de couleur, la vigueur, la floraison, les transitions, l’amour, le parfum, l’annonce d’une nouvelle période.

Bien qu’il s’agisse d’une Journée universelle, il était important que cette initiative soit née au Sud - en Amérique latine - et qu’elle y ait une signification forte. En effet, en défendant et promouvant la bibliodiversité, les éditeurs latino-américains réaffirment la nécessité d’équilibrer le sens de circulation des livres et des idées et d’impulser d’autres directions, d’autres sens, du Sud vers le Nord mais aussi du Sud vers le Sud.

Regardez les vidéos EldíaB 2010 !

Plus d’informations sur la Journée de la Bibliodiversité
Blog : eldiab.org

Photo_« Lâchons les livres »

Photo_insolite...

Photo_un lecteur

Photo de la Journée_animations dans des parcs

Le logo de la Journée de la bibliodiversité

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Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du Président Sarkozy

Auteur(s) : Sous la direction d'Adame BA KONARÉ
Pays de parution : Algérie, Mali, Sénégal
Langue(s) : français
Prix : 6 500 FCFA ; 800 DA

Passé les réactions vives et indignées qu’a suscitées chez les Africains le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007, ses déclarations sur l’immobilisme du continent africain ou encore la non-responsabilité de la France dans ses problèmes actuels nécessitaient une riposte argumentée, dépouillée de toute considération émotive. C’est dans le but d’éclairer le président Sarkozy, mais aussi son entourage et, plus généralement, le grand public sur la réalité de l’histoire africaine, qu’Adame Ba Konaré a lancé, en septembre 2007, un appel remarqué à la communauté des historiens. Cet ouvrage est le résultat de cette mobilisation : 25 contributions de spécialistes de notoriété internationale ou de plus jeunes chercheurs, africains et européens, qui abordent chacun avec rigueur et précision un pan de l’histoire riche, complexe et méconnue du continent.

Date de publication de la version panafricaine : 2009, 350 pages, 15,5 X 24 cm

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Troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains, La Paz (Bolivie), août 2010

Pays de parution : Bolivie

Dans le cadre de la quinzième Foire internationale du livre de La Paz (Bolivie) qui aura lieu du 18 au 29 août 2010 sous le thème « Célébrons la Bibliodiversité », et grâce au soutien de la Chambre départementale du livre de La Paz et du service culturel français de la Coopération Régionale Andine, les collectifs nationaux d’éditeurs membres du réseau hispanophone de l’Alliance se réuniront pour le troisième sommet des collectifs d’éditeurs indépendants latino-américains.

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Des tarifs postaux préférentiels pour le livre : une urgence en Amérique latine, août 2010

Massivement utilisés par les petites structures éditoriales pour la diffusion de leurs productions auprès des libraires, des bibliothèques et des lecteurs, les services postaux représentent un outil privilégié de la circulation du livre dans le monde. Or, l’absence, la disparition ou la remise en cause des tarifs postaux particuliers au livre portent préjudice à la bibliodiversité dans de nombreux pays.
Dans un espace latino-américain très vaste et marqué par la faiblesse de la distribution, une grande partie des éditeurs assurent eux-mêmes l’acheminement de leurs productions. Pour eux, l’existence de tarifs postaux préférentiels permettant l’envoi de livres apparaît d’autant plus vitale.

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Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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