français

L’Alliance

Il est arrivé ! Catalogue 2005 des éditeurs francophones

À l’occasion du Salon du livre de Genève (du 27 avril au 1er mai 2005), l’Alliance des éditeurs indépendants présente et diffuse pour la première fois le Catalogue 2005 des éditeurs francophones (également consultable en ligne).

Vous y trouverez :

• une présentation de chacune des 28 maisons d’édition, couvrant tout l’espace francophone (du Mali au Québec en passant par la France) ;

• une sélection de titres représentatifs du travail de chaque éditeur, soit plus d’une centaine de titres ;

• un accès par genre, titre, auteur, éditeur ;

• des informations et coordonnées permettant de commander les ouvrages, qui que vous soyez, où que vous soyez !

Afin de faciliter les échanges d’informations entre les professionnels du livre (cessions de droits, traductions), cet outil inédit se décline aujourd’hui en deux langues : français et anglais.

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L’Ombre d’Imana, un texte enfin accessible pour tous

Pays de parution : Côte d’Ivoire, Rwanda

L’Alliance des éditeurs indépendants a voulu rendre disponible en Afrique un texte magnifique et subtil, traitant du Rwanda, écrit par Véronique Tadjo – auteure Ivoirienne –, publié originellement en France uniquement, par les éditions Actes Sud. L’Ombre d’Imana est aujourd’hui simultanément rendu disponible, par le jeu de la coédition, dans 8 pays africains : Côte d’Ivoire, Bénin, Tunisie, Cameroun, Gabon, Burkina Faso, Sénégal, Rwanda. Cette initiative, qui a reçu le soutien enthousiaste de l’auteure, de l’éditeur français et des coéditeurs africains, pourrait bien être reproduite à l’avenir - peut-être dans le cadre d’une collection ambitieuse. En effet, ne s’agit-il pas de favoriser la circulation d’un texte dans l’espace francophone, de renforcer la solidarité entre les éditeurs des pays du Nord et du Sud, de soutenir des maisons d’édition locales, de promouvoir enfin la lecture ? Le prix de vente maximal convenu est de 1 500 FCFA (soit 3,7 dinars tunisiens et 2,3 €), afin de rendre l’ouvrage le plus abordable possible pour les lecteurs africains.
Pour que ce projet voit le jour, les éditions Actes Sud ont accepté de céder les droits d’exploitation du texte à un tarif très avantageux. Par ailleurs, RFI, notre partenaire média sur cette opération, diffuse en ce moment même sur ses antennes africaines, et pendant 15 jours, une campagne de 45 messages annonçant la sortie du livre.
Devant l’extraordinaire enthousiasme que soulève cette opération – réalisable pourtant dès lors que sont réunies quelques conditions de base –, les acteurs de cette coédition lancent un appel aux auteurs, aux éditeurs français et africains, aux institutions francophones pour que soient soutenus ces projets de coédition permettant aux textes africains d’être accessibles pour tous. Pour que la bibliodiversité soit réellement au cœur de l’espace francophone.

Retrouvez L’Ombre d’Imana sur les sites de nos partenaires, Actes Sud et RFI

Villedetunis.com, Familiaclick.com et Bebelmed.net en parle...

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Le catalogue Afrilivres

Recensant plus de 1 300 titres publiés par 54 éditeurs africains, un outil indispensable pour les professionnels du livre.

Pour commander le catalogue Afrilivres.

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Rencontre du réseau anglophone à Londres, mars 2005

Pays de parution : Royaume-Uni

Les membres du réseau anglophone de l’Alliance des éditeurs indépendants se réunissent avant la Foire du livre de Londres (http://www.lbf-virtual.com), du 10 au 13 mars 2005.
Les participants viennent d’Australie, du Canada, du Royaume Uni, d’Inde, d’Indonésie, du Kenya, d’Afrique du Sud, de Tanzanie, de Turquie, de l’Ouganda, des États-Unis d’Amérique, et du Zimbabwe. Ils envisageront la mise en place de projets de coédition et exploreront des pistes possible pour une stratégie de développement et de fonctionnement du réseau.

Cette rencontre a été organisée en collaboration avec African Books Collective, INASP, et SABDET.

Un cocktail sera organisé conjointement par ces organisations, le 13 mars 2005 au Centre International du British Council, à 17h. Nous espérons vous y rencontrer.

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Rendez-vous au Salon du livre de Paris 2005

Pays de parution : France

L’Alliance des éditeurs indépendants sera présente au Salon du Livre de Paris (17-23 mars 2005), stand L 180, avec à ses côtés l’association des éditeurs africains francophones Afrilivres (L 182), regroupant plus de 30 éditeurs et LIBRE (Ligue brésilienne des éditeurs), un collectif de 90 éditeurs indépendants brésiliens (L 168).
Accueil chaleureux garanti, et plein d’infos à consommer sans modération...
Vous trouverez ci-joint un “Parcours des éditeurs indépendants membres de l’Alliance“ (ils méritent le détour !) et le programme de nos activités.

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Noureddine Ben Khader

Pays de parution : Tunisie

Les éditions Cérès (Tunisie) et l’Alliance des éditeurs indépendants ont l’immense douleur de vous faire part du décès de Noureddine Ben Khader.

Grande figure de l’édition tunisienne et africaine, “NBK“ a dirigé les éditions Cérès durant plus de 20 ans. Son enthousiasme, sa rigueur et son amour du livre ont fait de lui un modèle et un ami pour tous ceux qui, en
Afrique et partout ailleurs, ont eu la chance de croiser son chemin.

Nous ne l’oublierons pas.

Un livre de condoléances sera ouvert sur notre stand au Salon du Livre (L 180), en mémoire et en hommage à “NBK“.

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Les propositions du Forum social mondial, 2005

Pays de parution : Brésil

L’Alliance des éditeurs indépendants, en partenariat avec la Ford Foundation (USA - www.fordfound.org) et la Fondation Charles Léopold Mayer (Suisse - www.fph.ch), a mis en place un projet éditorial qui vise à collecter les propositions qui seront formulées à Porto Alegre (Brésil), au Forum Social Mondial. Pour cela, l’Alliance a envoyé sur place 11 rédacteurs, chargés de rédiger les 11 chapitres d’un ouvrage qui sera publié dans un premier temps par les membres de l’Alliance en français, anglais et portugais - d’autres publications dans d’autres langues sont prévues. Ces chapitres correspondent aux 11 thèmes du FSM 2005 (voir les 11 thèmes sur le site www.forumsocialmundial.org.br).

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Rencontre Enjeux Planète à Bruxelles, décembre 2004

Pays de parution : Belgique

Les éditeurs du groupe Enjeux Planète se sont réunis à Bruxelles (Belgique) du 16 au 18 décembre 2004. Au programme de cette rencontre organisée par l’Alliance des éditeurs indépendants et les éditions Luc Pire, le bilan des coéditions réalisées, la mise en place du calendrier des publications pour 2005 et 2006, la signature de l’accord collectif, etc.

Les participants : Bernard Stéphan (éditions de l’Atelier - France), Michel Sauquet (éditions Charles Léopold Mayer - France), Dominique Caouette (éditions Ecosociété - Canada), Luc Pire (éditions Luc Pire - Belgique), Jean Richard (éditions d’en bas - Suisse), Bichr Bennani (Tarik éditions - Maroc), Karim Ben Smail (éditions Cérès - Tunisie), Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique - Bénin), Serge Dontchueng Kouam (Presses Universitaire d’Afrique - Cameroun), Marie-Agathe Amoikon-Fauquembergue (éditions Eburnie - Côte d’Ivoire).

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Le festival de Littératures métisses, Angoulême, 29 - 31 mai 2004

Pays de parution : France

L’Alliance des éditeurs indépendants a répondu à l’invitation de l’Office du livre en Poitou-Charentes, organisateur du festival Littératures métisses. Le public a pu assister à de nombreux débats avec des écrivains (Alberto Ruy-Sanchez, Alberto Manguel, Theo Hahola, etc.) et des éditeurs (Jean Richard, éditions d’en bas, Thierry Discépolo, éditions Agone, etc.), et écouté les lectures des comédiennes Marie-Christine Barrault et Sonia Emmanuel.

L’Alliance des éditeurs indépendants a participé à deux débats « Éditer autrement » et « Éditer, produire, créer, diffuser avec l’Afrique ». Ces débats et le stand ont permis de faire découvrir l’association et les projets de coédition des éditeurs de son réseau, et de sensibiliser le public aux thèmes de la diffusion du livre, de la circulation des idées, de l’édition indépendante et solidaire, du livre équitable, etc.

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Le Salon international du livre et de la presse de Genève, du 28 avril au 2 mai 2004

Pays de parution : Suisse

L’Alliance des éditeurs indépendants était très bien représentée au Salon international du livre et de la presse de Génève, au sein duquel se tenait la première édition du Salon Africain du livre, de la presse et de la culture. Etienne et Alexandre, de l’équipe de Paris, ont retrouvé sur place (et en grande forme !) Jean-Claude Naba, des éditions Sankofa et Gurli (Burkina Faso), Béatrice Lalinon Gbado des éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue, des éditions Eburnie (Côte d’Ivoire), Bichr Benanni des éditions Tarik (Maroc), Jean Richard des éditions d’en bas (Suisse), mais aussi Behrouz Safdari (animateur du réseau persanophone), et Isabelle Bourgueil (qui a animée en 2002 et 2003 le programme Afrilivres). Les alliés ont eu plus d’une occasion pour parler de l’Alliance et des processus de coédition lors de tables rondes ; les Déclarations, les affiches et les différents supports présentant notre association se trouvaient en nombre sur la librairie africaine, qui présentait une large sélection des titres de nos éditeurs alliés. Un remerciement tout particulier à Jean et Isabelle, qui se sont battus au-delà de toute mesure pour que l’évènement soit réussi. Mission accomplie : longue vie au Salon Africain du Livre de Genève.

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Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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