français

L’Alliance

Des éditeurs de l’Alliance présents sur le stand « L’Afrique au pluriel » au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (France), 28 novembre - 3 décembre 2007

Pays de parution : France

10 maisons d’édition de 10 pays différents étaient en effet représentées sur un espace aménagé de 60 m2. Cinq éditeurs étaient présents et ont pu vivre 6 jours durant au rythme du salon : Russel Clarke (Jacana Media, en Afrique du Sud), Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique, au Bénin), Marianna Warth (Pallas Editora, au Brésil), Marie-Michèle Razafinstalama (éditions Prediff, à Madagascar) et Paulin Assem (éditions Graines de pensées, au Togo) ont ainsi participé autant à l’installation du stand qu’à son animation.

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Bibliodiversité 8, novembre 2007

À lire ! Le huitième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.

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Compte-rendu des Assises internationales de l’édition indépendante

C’est au sommet même de la Bibliothèque Nationale de France que 75 éditeurs de plus de 45 pays différents ont tenu leurs Assises internationales de l’édition indépendante. Quelques jours pour prendre de la hauteur sur les enjeux essentiels de la profession, mais aussi quatre journées pour plonger au cœur de l’action à venir, en toute solidarité.

Retrouvez le compte-rendu des Assises et le programme prévisionnel 2008-2009 dans le document joint.

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Création de l’Alianza Peruana de Editores

Pays de parution : Pérou

Les éditeurs péruviens présents aux Assises en juillet dernier à Paris (Germán Coronado, Ediciones PEISA et Álvaro Lasso, Estruendomudo), ont participé à la fondation, en septembre à Lima, de l’Alianza Peruana de Editores. La création de cette Alliance, qui regroupe une vingtaine d’éditeurs indépendants, universitaires et autonomes, s’inscrit parfaitement dans l’appel lancé par les signataires de la Déclaration internationale des éditeurs indépendants pour la protection et la promotion de la bibliodiversité (Paris, juillet 2007) : « nous appelons les éditeurs indépendants, partout dans le monde, à se regrouper, au niveau national, mais aussi au niveau régional et international, dans des associations et des collectifs permettant de mieux défendre nos droits, de faire entendre nos voix ». Selon Germán Coronado : « Esta nueva entidad gremial nace como un reflejo de lo que aconteció en París en julio pasado. »
Les statuts de la fondation de cette Alliance péruvienne sont disponibles sur le blog : http://alpe.wordpress.com

Nous souhaitons à cette association nationale d’éditeurs indépendants de réussir à protéger et à promouvoir la bibliodiversité comme ses homologues latino américains (AEMI au Mexique, EDIN au Chili, EDINAR en Argentine, LIBRE au Brésil).

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Déclaration internationale des éditeurs indépendants, 2007

75 éditeurs indépendants de plus de 45 pays – dont des représentants de collectifs regroupant au total plus de 380 maisons d’édition – se sont réunis à Paris à la Bibliothèque Nationale de France du 1er au 4 juillet 2007 en Assises internationales de l’édition indépendante. À travers leur Déclaration internationale des éditeurs indépendants, ils réaffirment avec force leur volonté de résister et d’agir ensemble.
Extrait de la Déclaration : « […] Nous appelons les éditeurs indépendants, partout dans le monde, à se regrouper, au niveau national, mais aussi au niveau régional et international, dans des associations et des collectifs permettant de mieux défendre nos droits, de faire entendre nos voix. Ensemble, avec l’appui des pouvoirs publics, des mécènes, des organisations internationales, nous entendons continuer à défendre et à promouvoir l’édition indépendante et la bibliodiversité. »

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Une rencontre inédite en faveur de la bibliodiversité

Assises internationales organisées par l’Alliance des éditeurs indépendants – Paris, 1er- 4 juillet 2007

L’Alliance des éditeurs indépendants organise du 1er au 4 juillet 2007 les premières Assises internationales de l’édition indépendante, sous le signe de la bibliodiversité.

80 éditeurs de 40 nationalités différentes présenteront durant 4 jours les réalités de leur métier. Par ailleurs, ils formuleront un ensemble de propositions concrètes visant à défendre, promouvoir et renforcer la diversité culturelle dans le domaine du livre – la bibliodiversité. Ce travail qui se prolongera au-delà de la rencontre elle-même s’inscrit dans la droite ligne de la Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, entrée en vigueur le 18 mars 2007.

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L’éditeur indépendant de création : une tentative de définition

Alors que l’on parle de plus en plus de l’indépendance de l’édition, nous avons voulu mettre en débat une possible définition de “l’éditeur indépendant de création“. Prenant la forme d’une série de questions, cet outil pourrait permettre d’évaluer les forces et les faiblesses d’un éditeur en matière d’indépendance.

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Lettre ouverte aux candidats (France, mars 2007)

Pays de parution : France

Alors que le Salon du livre de Paris ouvre ses portes (du 23 au 27 mars 2007) et que la campagne pour l’élection présidentielle française bat son plein, l’Alliance des éditeurs indépendants a souhaité interpeller les candidats sur l’avenir de l’édition indépendante et de la bibliodiversité.

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Observatoire de la bibliodiversité

Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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La BD au Maroc : en attente de lecteurs

À première vue, le Maroc peut passer pour un pays où la bande dessinée est reine : le pays a abrité ou abrite plusieurs festivals de bande dessinée (Tétouan, Fès, Kénitra, Casablanca) et compte avec l’Institut National des beaux-arts de Tétouan, la seule filière BD de l’Afrique francophone. Malheureusement, la production de BD au niveau local ou dans la diaspora reste faible et la BD reste un genre mineur au Maroc, même si on constate un certain frémissement depuis quelques années. Retour sur une histoire vieille de plus de 50 ans.

Lire l’intégralité de l’article « La BD au Maroc : en attente des lecteurs », écrit par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures, le 23 mars 2017.

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Une opération de dons de livres en Côte d’Ivoire : quels impacts pour la bibliodiversité ?, juin 2017

Dans le cadre d’une convention signée en juin 2017 entre le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE), « les éditeurs français, via la société Electre, s’engagent à faire un don chaque année, de 5 000 livres de littérature générale, de jeunesse et de sciences humaines, destinés à enrichir et développer les fonds des bibliothèques nationales de Côte d’Ivoire. À travers ce texte, les parties partagent une volonté commune de développement de la Francophonie ainsi qu’une meilleure connaissance des livres de chaque pays ».

L’Association internationale des libraires francophones (AILF) et l’Alliance partagent dans un communiqué commun leurs réflexions et préoccupations et rappellent les possibles répercussions des dons de livres sur la chaîne du livre d’un pays.

Extrait du communiqué, 15 juin 2017 :
Nous invitons à se référer à plusieurs ressources et réflexions formulées par des professionnels du livre, des universitaires et des collectifs, recensées ici.

L’ensemble de ces témoignages, analyses et articles mettent en évidence certaines questions, fondamentales à prendre en compte pour toute opération de dons de livres, dont nous en rappelons les principales ici :
=> Prendre en compte les besoins des lecteurs pour que les ouvrages envoyés soient en adéquation avec leurs attentes, leurs langues, leurs envies : types d’ouvrages répondant à des besoins spécifiques identifiés
=> Travailler main dans la main avec les professionnels locaux :

  • Associer et travailler étroitement avec les bibliothécaires : les livres envoyés viennent-ils en complément de l’offre de la bibliothèque dans un souci de bibliodiversité ? Permettent-ils de constituer un nouveau rayon thématique ? Des animations sont-elles prévues pour que les lecteurs les découvrent ?
  • Associer les libraires et éditeurs locaux afin de respecter la chaîne du livre locale : comment faire en sorte que les dons ne viennent pas fragiliser et court-circuiter l’économie locale ?

=> Prévoir, en complément des opérations de dons de livres, des actions de soutien pérennes pour la filière locale.

Nous sommes attachés à inscrire ces recommandations en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO (2005).

Le développement du secteur culturel d’un pays – et en particulier celui du livre – est une des conditions d’émergence de la création ; garantit la vitalité d’un vivier de créateurs (auteurs, traducteurs, illustrateurs…) et de professionnels (bibliothécaires, éditeurs, libraires, diffuseurs…) ; génère un dynamisme économique. La Côte d’Ivoire en est une illustration exemplaire depuis plusieurs années. Il serait ainsi préoccupant que des opérations de dons viennent fragiliser l’écosystème local ; il serait regrettable que ces opérations ne prennent pas en compte le travail et les partenariats mis en place par les collectifs professionnels d’éditeurs et de libraires, au niveau national et international, depuis plusieurs années (coéditions francophones, travail sur les langues africaines, ateliers et formations…).

Nous rappelons par ailleurs qu’il existe d’autres manières de penser le don de livres :
=> S’appuyer sur un principe et des mécanismes de réciprocité : en contrepartie de 5 000 livres donnés, un achat de livres ivoiriens pourrait être réalisé pour les bibliothèques françaises – afin justement de renforcer « une meilleure connaissance des livres de chaque pays » ;
=> Monétiser le don dans une logique de redistribution : les 5 000 livres ne sont pas donnés mais vendus en France, et l’argent récolté est reversé à l’Association des éditeurs ivoiriens pour le prochain Salon International du livre d’Abidjan (cf. bibliobraderies organisées par Bibliothèques Sans Frontières) ;
=> Privilégier une logique de partenariats équilibrés entre professionnels : l’argent prévu pour le transport des 5 000 livres de France vers la Côte d’Ivoire n’est pas utilisé pour une opération de dons mais pour des rencontres entre éditeurs ivoiriens et français dans l’optique de cessions de droits ; pour des rencontres entre libraires ivoiriens et français dans l’optique de partenariats…

Il s’agit ainsi de trouver collectivement des systèmes de solidarité et de réciprocité, en adéquation avec les réalités du terrain. Ce sont ces formes de coopération et de liens qui assurent sur le moyen terme les bases de partenariats de confiance, la structuration pérenne et viable des marchés – garantissant également la conscientisation, l’éveil et l’émancipation des futures générations de lecteurs et citoyens.

Lire l’intégralité du Communiqué ci-contre.

Voir les articles publiés par ActuaLitté :

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (3/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent. Christophe Cassiau-Haurie documente en trois épisodes, l’histoire de la bande dessinée depuis les années 1960. En voici le troisième et dernier volet sur la décennie 2010.

Lire ici l’article publié par Africultures le 12 février 2019.

Retrouvez ici l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Cote d’Ivoire (2/3)

Après avoir retracé l’histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire des années 1960 aux années 1990, Christophe Cassiau-Haurie nous plonge dans les années 2000.

La crise politique et militaire qui affecte le pays à compter de 2002 met un coup de frein aux activités des auteurs de BD (en particulier la publication d’albums) pendant près d’une décennie. Seules quelques productions locales sont visibles sur le marché national, beaucoup d’entre elles au tout début de la décennie.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent.
Les éditions CEDA sont nées en 1961. Elles ont été créées par l’Etat Ivoirien en partenariat avec les éditions françaises Hatier, Didier, Fouchier et Mame. Si l’Etat n’était actionnaire qu’à 25% à l’origine, il est passé à 51% en 1974. En 1972, sont créés à Dakar les NEA (Nouvelles Editions Africaines) avec une direction générale à Dakar et deux antennes à Lomé et Abidjan. Dix ans plus tard, les NEA Abidjan tentent une autonomie qui se solde par un dépôt de bilan en 1989.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 15 mars 2017.

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Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires

Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).

Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.

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Modèles de contrats pour des partenariats éditoriaux

L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :

Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Raphaël Thierry / partie 2, 2015

Deuxième partie : Raphaël Thierry : Le don de livre, mais à quel prix, et en échange de quoi ? (un panorama du don de livre en Afrique francophone)

À venir dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Retrouvez aussi l’article sur le site EditAfrica !

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Hans Zell / partie 1, 2015

Première partie : Hans M. Zell : le don de livre en Afrique de langue anglaise (en anglais)

À venir dans dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Extrait de l’avant-propos de l’éditrice :
« C’est une très grande joie que de publier ce numéro d’African Research & Documentation (ARD). La Scolma est très reconnaissante à l’égard d’Hans Zell et de Raphaël Thierry pour avoir choisi de publier dans nos pages la totalité de leur étude consacrée aux programmes de don de livre en Afrique.
Comme l’affirment les auteurs, « le temps est venu pour une réévaluation » et nous espérons en cela que le débat qui suivra trouvera sa place dans les pages d’ARD, de même que sur internet. Je voudrai ici solliciter réactions et retours sur cette étude importante aussi bien que provocatrice en certains points. Les retours des bibliothèques destinataires seront particulièrement les bienvenus. »
Terry Barringer, éditrice, African Research & Documentation

Retrouvez aussi l’article sur EditAfrica !

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