français

L’Alliance

Georges LORY, membre de l’Assemblée générale

Georges Lory a été conseiller culturel en Afrique du Sud de 1990 à 1994, il participe à la transition démocratique du pays. Entre 1998 et 2008, directeur des Affaires internationales de Radio France Internationale, il fait passer de 76 à 169 le nombre de ses relais FM dans le monde. De 2009 à 2013, il a dirigé la délégation générale de l’Alliance française en Afrique australe.
Il a publié trois recueils de poèmes (dont un en afrikaans), piloté un ouvrage publié par Autrement sur l’Afrique du Sud, traduit des poètes dont Breyten Breytenbach, Antjie Krog et Lebo Mashile, des romans et nouvelles de Nadine Gordimer, Prix Nobel de littérature 1991, des textes de John Coetzee, d’André Brink et de Kopano Matlwa, ainsi que l’écrivain néerlandais Adriaan van Dis. Il est l’auteur de quatre ouvrages, principalement sur l’Afrique du Sud.

Partager l'article

Annie GOGAT, membre de l’Assemblée générale

Annie Gogat travaille pour la Fondation Charles Léopold Mayer en tant que Responsable de la comptabilité. Passionnée par les questions d’intégration, impliquée dans la vie scolaire de son quartier, elle se trouve naturellement en position de médiation dans de nombreux contextes. Après avoir vécu des années à Villeneuve-la-Garenne, elle réside actuellement à Bouffémont (région parisienne). Elle a été la trésorière de l’Alliance entre 2002 et 2020.

Partager l'article

Hélène KLOECKNER, membre de l’Assemblée générale

Hélène Kloeckner est la fondatrice de Beau travail, qui accompagne les organisations pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Auteure d’une enquête sur le livre scolaire en Afrique francophone subsaharienne, parue dans la revue Africultures en 2003, elle a travaillé pendant douze ans dans l’édition, et collaboré aux Nouvelles éditions africaines du Sénégal, à Dakar. Bénévole de l’Alliance depuis 2004, elle a plus particulièrement suivi les coéditions panafricaines de la collection « Terres solidaires ». Elle a été la présidente de l’Alliance entre 2013 et 2020.

Partager l'article

Gérard AIMÉ, membre de l’Assemblée générale

Né en 1946, diplômé du Centre de Formation des Journalistes, DES de sociologie politique, Gérard Aimé débute comme journaliste et photo-reporter au Canada. Co-fondateur des éditions Alternatives, co-auteur des premières publications, il va diriger cette maison d’édition pendant 35 ans, jusqu’à son rachat par les éditions Gallimard. Il est aujourd’hui conseiller auprès de différentes maisons d’édition. Gérard Aimé a été membre du Bureau de l’Alliance entre 2011 et 2016.

Partager l'article

Marie HATET, membre de l’Assemblée générale

Marie Hatet travaille depuis quinze ans dans les secteurs de l’éducation et de la culture. En charge actuellement d’un projet d’éducation artistique et culturelle sur le site de la Villette à Paris, elle est également membre du comité de lecture de l’association Tatoulu (littérature pour la jeunesse), et membre fondatrice de l’association Les Fondeurs de Roue. Elle a rejoint le Bureau de l’Alliance entre 2014 et 2016 et est maintenant membre de l’Assemblée générale de l’association.

Partager l'article

Traductrices et traducteurs

L’Alliance collabore régulièrement avec des traducteurs et traductrices (newsletters mensuelles, documents de communication, de gouvernance, etc.), et tout particulièrement avec :

Nathalie COOREN (pour la langue espagnole)
JPEG - 36.3 ko

Nathalie Cooren a suivi une formation juridique (maîtrise de droit avec une spécialisation en droit européen et international) et en sciences sociales (master en sociologie des conflits). Après avoir longtemps travaillé dans le domaine des relations internationales où la traduction faisait partie intégrante de son quotidien, elle a décidé d’en faire son métier à temps plein.
Plusieurs années passées à l’étranger, en Amérique latine notamment, l’ont également très tôt sensibilisée à l’importance des langues et à la diversité des cultures. Elle traduit de l’espagnol et de l’anglais vers le français, aussi bien des documents dans les domaines juridique, institutionnel, politique, environnemental, touristique, marketing et bien entendu, éditorial, que des ouvrages (voir notamment « Guide du municipalisme : pour une ville citoyenne apaisée, ouverte »).

Danielle CHARONNET (pour la langue espagnole)
JPEG - 35.3 ko

Rachel MATTEAU MATSHA (pour la langue anglaise)
JPEG - 31.7 ko

Rachel Matteau Matsha est maître de conférences à l’Université de technologie de Durban (Afrique du Sud). Ses recherches portent sur l’histoire du livre, la sociologie de la littérature, les études sur l’océan Indien et les études postcoloniales. Née au Québec (Canada), elle est titulaire d’une licence en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en littérature africaine de l’Université de Witwatersrand à Johannesburg (Afrique du Sud). Elle est l’autrice de Real and Imagined Readers. Reading, publishing and censorship under apartheid (UKZN Press, paru en 2018). Elle collabore avec l’Alliance internationale des éditeurs indépendants depuis 2013.

Partager l'article

Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Bamako, 20-23 janvier 2016

Organisée par l’association Afrilivres, grâce au soutien de ses partenaires et à l’appui de l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres), la première édition du salon en langues africaines réunira professionnels, universitaires, institutions, ONG et grand public pour 3 journées de débats, d’échanges et d’expositions-ventes d’ouvrages. Un événement inédit et unique, à ne pas manquer !

Partager l'article

Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing

Auteur(s) : Susan HAWTHORNE ; Bilal ZAITER (trad.)
Pays de parution : Égypte, Liban, Syrie
Langue(s) : arabe

Une traduction de l’anglais vers l’arabe, couplée à une coédition solidaire entre 5 éditeurs en Égypte (Elain publishing), au Liban (Dar Al Farabi et Al Intishar), en Syrie (Atlas publishing) et en Tunisie (Med Ali).

Partager l'article

Graphisme et illustration dans l’édition jeunesse – regards croisés Afrique-Europe, Paris, 29-30 novembre 2015

En marge du Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis (2-7 décembre 2015), l’Alliance réunit, grâce au soutien du Centre national du livre (CNL), douze éditeurs et éditrices jeunesse indépendants d’Afrique et d’Europe (Bénin, France, Madagascar, Maroc, Pologne, Portugal, Togo). Les éditeurs partageront durant deux jours leur expérience et leur savoir-faire sur les stratégies développées en termes de choix de graphisme et d’illustration au sein de leur maison d’édition, occasion de questionner les évolutions et les innovations de l’édition jeunesse (nouvelles techniques de graphisme, numérique, etc.).

Partager l'article

Appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, novembre 2015

Extrait du communiqué de l’Alliance pour un appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, 10 novembre 2015 :

Depuis plusieurs mois, des auteurs, blogueurs, éditeurs et libraires font l’objet d’attaques violentes et meurtrières au Bangladesh.
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, représentant 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde, condamne ces attaques meurtrières et l’atteinte à la liberté d’expression et d’édition. L’Alliance réaffirme également le rôle essentiel que doivent jouer les pouvoirs publics, au Bangladesh comme dans le reste du monde, pour favoriser l’émancipation des citoyens, pour garantir un espace public de dialogue et de paix. La pluralité et la diversité des idées constituent la base de la démocratie. Il est urgent que le gouvernement bangladais protège et défende les acteurs du livre, assurant ainsi les fondements nécessaires à leur métier et à leur liberté d’expression.

Partager l'article

1 | ... | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | ... | 41

Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

Partager l'article

Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

Partager l'article

Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

Partager l'article

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

Partager l'article

Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

Partager l'article

L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

Partager l'article

Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

Partager l'article

La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

Partager l'article

La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

Partager l'article

Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

Partager l'article

1 | ... | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | ... | 18

{#ENV{titre},#SELF,sujet}