Observatoire de la bibliodiversité

L’Observatoire

L’Observatoire de la bibliodiversité, qu’est-ce que c’est ?

L’Observatoire de la bibliodiversité rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, en dialogue avec ses partenaires. Il est construit à partir des enjeux définis comme prioritaires par les éditeur·rices indépendant·es dans le prolongement des Assises internationales de l’édition indépendante (période 2015-2021 et période 2022-2025).

Destiné aux professionnel·les et aux pouvoirs publics, l’Observatoire a pour missions de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Espace indépendant, évolutif et collaboratif, l’Observatoire comprend :

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercie les éditeurs et leurs partenaires (organisations internationales, ministères de la Culture, syndicats…) pour leur implication et leur engagement au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité.

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Labo numérique

Labo numérique

Le Labo numérique a été lancé par l’Alliance pour accompagner les éditeurs dans leur expérimentation et leurs questionnements sur le numérique – en proposant des solutions adaptées à leurs besoins et respectueuses des écosystèmes locaux. Le Labo numérique résulte de la réflexion engagée en 2011 avec la publication de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement.

Le Labo numérique s’articule ainsi autour de trois axes principaux :

  • la mise à disposition d’un ensemble d’outils et de ressources à destination des professionnels ;
  • la réflexion sur l’édition numérique à partir d’initiatives innovantes notamment dans les pays du Sud (Points de vue) ;
  • un tutorat individualisé proposé aux éditeurs membres de l’Alliance.

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Édition « dans les Suds »

Indigenous publishing in sub-Saharan Africa : A chronology and some landmarks, October 2019, by Hans M. Zell

This chronological timeline sets out some of the key dates, events, and landmarks in the history and development of indigenous publishing in Sub-Saharan Africa. It also includes details of the major conferences, meetings or seminars on African publishing, held in Africa or at venues elsewhere, since 1968. An earlier version of this chronology first appeared in The African Publishing Companion : A Resource Guide, and has now been updated through to the period up to 2019, and considerably expanded to also include publication of a number of benchmark studies, conference proceedings, journals, and reference resources on the African book world.

Read here the pre-print version on Academia.edu, 21 October 2019.

Final version, to be published in African Research & Documentation. Journal of SCOLMA (The UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 136 (2019)

Reprinted with permission of the author.
Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2019

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Langues minorées / Nathalie Carré et Raphaël Thierry, coordinateurs

Coordonné par Nathalie Carré (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Inalco) et Raphaël Thierry (chercheur indépendant).

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro.

Prix de vente (version papier) : 20 euros ; 30 dollars canadiens ; 20 francs suisses ; 12 000 francs CFA.
Format : 14,5 X 21 cm ; 188 pages
Numéro ISSN : 2650-0205
Publication : janvier 2020

Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Plus de la moitié des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition ; si rien n’est fait, l’Unesco estime que 90 % des langues auront disparu au cours du siècle. Élément essentiel de la culture d’un peuple, les langues sont pourtant bien plus qu’un simple outil de communication ; toutes proposent une description profondément unique du monde qui nous entoure et des êtres qui l’habitent. Que peut faire – et que fait déjà – le secteur de l’édition pour aider à conserver et à faire vivre ces langues minorées ? C’est à cette question que tente de répondre cet ouvrage, à travers des textes universitaires et des témoignages de professionnels du livre qui, ensemble, proposent une approche inédite du sujet.

Au regard de leurs publications, l’ouvrage analyse la situation de plusieurs langues minorées – créole haïtien, corse, innu, yiddish, kikuyu, basque, malgache, náhuatl, etc. – et montre que des solutions existent quand les acteurs de la chaîne du livre se mobilisent.

Sommaire du dossier

  • Publier en langues minorées. De la diversité des langues d’édition en contexte mondialisé, par Nathalie Carré, Inalco (France) et Raphaël Thierry, chercheur indépendant (France)
  • L’édition en créole en Haïti. Obstacles, initiatives et perspectives de développement, par Sandie Blaise, Duke University (États-Unis)
  • La diffusion de la poésie yiddish dans l’espace germanophone. Le cas des éditions bilingues, par Caroline Puaud, université Paris-Sorbonne (France)
  • Écrire et publier à Madagascar. Comment atteindre le monde ?, par Dominique Ranaivoson, université de Lorraine (France)
  • Faire dialoguer (en ligne) les langues minorées. L’exemple d’une collaboration intergénérationnelle en Afrique de l’Est, par Pierre Boizette, université Paris-Nanterre (France)
  • Normativité, diversité et dynamiques de création dans le champ littéraire basque contemporain. Étude de ses tendances de fonctionnement à travers la trajectoire littéraire d’Eñaut Etxamendi, par Itziar Madina Elguezabal, école doctorale Bordeaux-Montaigne (France)
  • Repérer, cataloguer, rendre visible. La place des langues minorées dans les collections de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), entretien avec Marine Defosse, Soline Lau-Suchet et Nicolas Pitsos,
    bibliothécaires à la BULAC (France)
  • « Tant que la langue circulera, nous aurons des livres à produire ». Publier en langue corse, entretien avec Bernard Biancarelli, éditions Albiana (Corse/France)
  • « L’édition doit grandir le monde ». Mémoire d’encrier et les langues du monde,
    entretien avec Rodney Saint-Éloi, éditions Mémoire d’encrier (Québec/Canada)
  • « Le sauvetage d’une langue est une tâche qui nous incombe à tous ». Publier de la littérature jeunesse en langues autochtones au Mexique, entretien avec María Yolanda Argüello Mendoza, éditions Magenta (Mexique)
  • Les politiques publiques du livre et de la lecture en faveur des langues autochtones au Chili. Intervention (réactualisée en 2020) au Parlement du livre et de la parole, par Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili)
  • Sauver, transmettre. Un exemple de transcription-traduction d’oeuvres de la littérature orale des peuples du Vietnam, par Mireille Gansel, traductrice, écrivaine (France)
  • L’engagement de PEN en faveur des droits linguistiques. L’importance d’écrire, de publier et de lire en langues marginalisées, entretien entre Peter McDonald, université d’Oxford (Royaume-Uni) et Carles Torner, PEN International (Catalogne/Espagne)

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« Création francophone, entre langue(s) et territoires », revue Éclairages (automne 2019 - hiver 2020)

« Création francophone, entre langue(s) et territoires », dossier de la revue Éclairages (revue éditée par l’ALCA - Agence livre, cinéma & audiovisuel en Nouvelle Aquitaine) numéro 12 publié en novembre 2019.

Présentation du dossier :
À l’horizon 2050, près de 600 millions de primolocuteurs, dont la majorité sera originaire d’Afrique, auront le français en partage. Tel est le constat posé par Pierre Astier en ouverture du dossier de ce numéro consacré à la création francophone. On conçoit l’ampleur des enjeux éducatifs et culturels qui découlent de cet état de fait. L’engagement et la volonté passionnée des créateurs et acteurs culturels qui témoignent dans ces pages nous montrent à quel point ils en ont pris conscience. Partager les expériences, favoriser les coopérations et les échanges interculturels par le biais de dispositifs efficients comme les résidences d’écriture croisées, les labs, les festivals internationaux, les coproductions, etc. Autant de preuves que la création francophone d’aujourd’hui est celle du métissage, de la diversité, du foisonnement. Il reste à poursuivre les efforts entrepris pour la maintenir dans sa dimension plurielle.

Lire le dossier ici !

Ce dossier est relayé au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité avec l’accord de l’ALCA, que nous remercions !

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Labo numérique

Le Labo numérique a été créé par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants pour accompagner les éditeurs indépendants dans leurs expérimentations, questionnements et pratiques numériques. Espace de réflexions, d’échanges et de débats sur la bibliodiversité numérique dans les pays du Sud comme ceux du Nord, le Labo propose également des outils numériques adaptés aux besoins des éditeurs indépendants et respectueux des écosystèmes locaux.

Le Labo numérique s’articule autour de quatre axes principaux :
– la mise à disposition d’un ensemble d’outils et de ressources à destination des professionnels ;
– des réflexions et débats sur l’édition numérique, notamment à partir d’initiatives innovantes dans les pays du Sud (Enquêtes et analyses) ;
– des ateliers in situ (renforcement de capacités et échanges entre pairs sur le numérique) ;
– un tutorat individualisé proposé aux éditeurs membres de l’Alliance.

Le Labo est alimenté et animé par les éditeurs indépendants eux-mêmes, par l’équipe de l’Alliance mais aussi grâce à des partenariats avec des organisations et collectifs professionnels indépendants de différents continents.

Consulter les outils et études du Labo numérique ici !

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Publishing in Africa : Where Are We Now ? An Update for 2019, by Hans M. Zell

Read here the pre-print version uploaded on Academia.edu 21 May 2019

Final version, to be published in two parts, in Logos : Journal of the World Publishing Community (https://brill.com/view/journals/logo/logo-overview.xml)

Part I : Volume 30 (2019) : Issue 3, Part II : Volume 30 (2019) : Issue 4

Reprinted with permission of the author.
Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2019

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Les éditeurs d’Afrique francophone sur l’échiquier du « glocal » (1980-2019), par Raphaël Thierry

Résumé de l’article

Entre les langues, les marchés et les labels, l’édition africaine représente un objet constant de discours. Celle-ci interroge en permanence notre regard sur le livre et notre relation à l’offre éditoriale internationale. Le temps est désormais révolu où le discours quasi unique concernant l’édition en Afrique portait sur la prétendue « famine du livre » continentale liée à la crise économique des années 1980. Depuis trois décennies, les marchés du livre n’ont fait que croître sur le continent, diversifiant leur production à travers une circulation des livres et de l’information éditoriale toujours plus intensives et transnationales. L’édition africaine demeure toutefois bien souvent présentée à travers les difficultés rencontrées par ses agents plutôt que, précisément, leur capacité d’agentivité (« Agency »). Indiscutable, historiquement établi, le livre africain se fait pourtant le miroir de la globalisation éditoriale et de ses flux économiques. Les enjeux économiques qui y ont cours reflètent alors les inégalités, les alternatives – les marges, aussi – d’un monde du livre toujours davantage concentré. L’édition africaine participe de même à un double questionnement : en Afrique, elle doit défendre sa légitimité économique et intellectuelle en fonction de contextes sociopolitiques évolutifs et de marchés éducatifs en situation d’extraversion ; à l’international, elle doit se positionner vis-à-vis de l’édition non africaine de littérature et de non-fiction qui concentre la majorité de la production intellectuelle africaine dans le monde. En étudiant les discours sur le livre africain, discours d’éditeurs africains et évolution du marché international du livre africain francophone depuis les années 1980, cette réflexion se propose d’interroger la relation entre l’industrie du livre en Afrique et le phénomène de mondialisation du livre, afin de mettre au jour un tissu permanent d’échanges, de tensions et d’influences, faisant du marché du livre africain un espace « glocal », s’il en est.

Lire l’article dans son intégralité ici.

Thierry, R. (2019). Les éditeurs d’Afrique francophone sur l’échiquier du « glocal »
(1980-2019). Mémoires du livre / Studies in Book Culture, 10 (2).
https://doi.org/10.7202/1060972ar

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Publishing & the Book in Africa : A Literature Review for 2018, par Hans M. Zell

Publishing & the Book in Africa : A Literature Review for 2018 : découvrir le 4e volume d’une série d’études consacrées à la littérature et à la filière du livre en Afrique subsaharienne.

Lire la version pré-imprimée ici.

A paraître dans The African Book Publishing Record, volume 44, numéro 2, (mai 2019)
Réimprimé avec l’autorisation de l’auteur. Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2019

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Le marché du livre africain francophone et ses enjeux géopolitiques, Raphaël Thierry, 2017

Le marché du livre africain francophone et ses enjeux géopolitiques (version non-éditée).
Le livre africain et « l’’esprit du temps »
par Raphaël Thierry, 2017.

Lire ici l’article dans son intégralité sur Academia.edu.

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African Book Industry Data & the State of African National Bibliographies, by Hans M. Zell

African Book Industry Data & the State of African National Bibliographies :
lire ici la version en ligne (ou fichier ci-contre).

Publié dans The African Book Publishing Record, Volume 44, Issue 4 (Dec 2018) : 363-389.

Mise en ligne avec la permission de l’auteur.
Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2018

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Aux origines de la BD camerounaise

À l’occasion de la tenue de la 9ème édition du Mboa BD, festival international de bandes dessinées du Cameroun, Christophe Cassiau-Haurie revient sur les tous premiers pas de la BD camerounaise, en particulier à travers les premières planches publiées dans le journal Cameroun Tribune au milieu des années 1970. Cet article renforce et complète son ouvrage L’histoire de la bande dessinée au Cameroun, parue en 2015.

Lire l’article intégral : « Aux origines de la BD camerounaise », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 29 novembre 2018.

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Coéditions solidaires et partenariats éditoriaux

La coédition solidaire : historique et mécanismes

« Les coéditions rappellent à quel point tout projet se réalise d’abord grâce à des solidarités. C’est le symbole d’une force qui est créée parce que plusieurs éditrices et éditeurs se fédèrent. Le livre devient beaucoup moins cher, accessible pour le plus grand nombre et touche plusieurs pays en même temps. » Lilian Thuram

Depuis plus de vingt ans, les maisons d’édition indépendantes membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants collaborent, mutualisent leurs moyens et savoir-faire et mettent en place des coéditions solidaires.

Un an et demi après la tenue des États généraux du livre en langue française dont une des recommandations prioritaires est le développement des partenariats éditoriaux dans l’espace francophone, l’Alliance souhaite rappeler l’histoire des coéditions solidaires et réaffirmer leur nécessité pour :
la circulation des textes (participant à une plus grande écologie du livre par ailleurs),
le renforcement des économies du livre locales,
l’accessibilité de ces livres aux lecteur·rices (prix adapté).

Dans ce document réalisé par l’équipe de l’Alliance* et illustré par Mariette Robbes, l’Alliance revient sur les origines de la coédition solidaire, présente l’histoire de la collection pionnière « Terres solidaires » et raconte l’itinéraire d’un de ses titres.

Les témoignages de Djaïli Amadou Amal, Véronique Tadjo ou encore Lilian Thuram, dont les ouvrages ont été coédités par les membres de l’Alliance, viennent illustrer le caractère essentiel des coéditions solidaires en matière de défense de la bibliodiversité.

L’Alliance remercie l’Organisation internationale de la Francophonie pour son soutien aux coéditions solidaires ; pour toute précision ou question, l’équipe de l’Alliance se tient à votre disposition (equipe@alliance-editeurs.org).

* L’équipe de l’Alliance remercie tout particulièrement Armand Jamme, qui dans le cadre de ses missions à l’Alliance entre mars et août 2022, a conçu ce document.

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Visioconférence : la coédition en littérature de jeunesse, novembre 2020

Voir ici la visioconférence du 24 novembre 2020 sur le thème de la coédition dans l’espace francophone à partir d’un cas pratique : la coédition de 1001 activités autour du livre de Philippe Brasseur édité par Casterman en 2013. Ce livre a fait l’objet, en 2020, d’une coédition entre 10 maisons d’édition d’Afrique subsaharienne et de l’Océan Indien, coordonnée par l’Alliance et soutenue par le Centre national du livre.

Cette visioconférence était organisée par le BIEF, dans le cadre du premier fellowship des éditeurs francophones de jeunesse et de bande dessinée (voir informations ici).

Avec Corinne Fleury, directrice de l’Atelier des nomades (Maurice), Bérengère Decherf, responsable des droits et marchés dérivés (Casterman), Laurence Hugues, directrice de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Retrouvez le dossier complet sur la coédition de ce livre dans la revue en ligne du Centre national de la littérature pour la jeunesse de la BNF : Takam Tikou, numéro spécial réalisé en partenariat avec l’Alliance.

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« Nous devons faire de nos auteurs des stars », entretien de François Nkémé (Cameroun), Jeune Afrique, 26 avril 2021

Un entretien de François Nkémé (éditions Proximité au Cameroun) publié par Jeune Afrique le 26 avril 2021, à lire ici en intégralité.

Extraits :
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.

Quatre ans après la première publication du roman Les Impatientes de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, finaliste du prix Goncourt et vainqueur du Goncourt des lycéens 2020, François Nkémé savoure encore un succès inattendu. En 2017, ce sont les éditions Proximité, la maison qu’il a créée en 2002, qui faisaient découvrir pour la première fois ce roman sous le titre Munyal, les larmes de la patience.

Après la réédition de l’œuvre en France par les éditions Emmanuelle Colas en 2019, l’auteure obtient une série de distinctions. Depuis, près de 10 000 exemplaires de ce roman ont été vendus sur le continent, où Proximité a gardé les droits de diffusion.

Vous avez découvert Djaïli Amadou Amal, mais il a fallu attendre qu’elle soit distinguée en France pour qu’elle connaisse aussi le succès au Cameroun. Comment faire émerger les auteurs africains ?
Il faudrait qu’il y ait une tradition de prix littéraires et que les médias et le grand public les prennent au sérieux. Combien de programmes littéraires avons-nous sur nos petits écrans ? Regardez comment la musique est diffusée sur toutes les chaines de télé et à longueur de journée. Nous devons travailler à faire de nos auteurs des valeurs, des stars. C’est vraiment dommage qu’Amal gagne le prix Goncourt des lycéens avant de pouvoir se faire connaitre dans son pays où pourtant elle écrit depuis dix ans.

Crédit photo : L’éditeur camerounais François Nkémé dans la bibliothèque de sa maison d’édition en chantier à Yaoundé. © MABOUP POUR JA

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L’édition solidaire, dossier réalisé en partenariat avec la revue Takam Tikou publiée par le CNLJ / BnF, mars 2021

Lire le dossier ici !

Ce dossier est dédié à Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de la revue Takam Tikou. Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture ; Viviana était aussi une amie de l’Alliance. Elle nous manque énormément.

Présentation du dossier
Concevoir des livres ensemble, partager des projets, mutualiser les coûts, faciliter la circulation des écrits, rendre le livre abordable et accessible à tout un chacun : des maisons d’édition coéditent solidairement des livres et engagent dans leur démarche l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Une belle façon de garantir la bibliodiversité... Depuis 20 ans, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants milite pour l’édition solidaire à travers un réseau de partenaires engagés. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de réaliser ce dossier en collaboration avec cette structure militante.

Dans ce dossier, réalisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres), nous vous proposons de découvrir les principes de l’édition solidaire à travers des exemples concrets, des interviews et des témoignages d’acteurs de la chaîne du livre engagés dans cette démarche.

Des ressources pratiques permettront d’aller plus loin dans la découverte - et peut-être la mise en place - d’une démarche éditoriale solidaire, en ces temps de pandémie où le livre est plus que jamais nécessaire et où le secteur de l’édition est touché de plein fouet par la crise économique.

Sommaire du dossier
Introduction

Une aventure éditoriale

Des acteurs engagés

Quelques ressources

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« ’It’s a real battle’ : African authors fight for publishing independence », The Guardian, mai 2020

“Francophone African books are still very often published by French imprints, which can make them hard to get at home. But there is a growing push for change...

When Cameroonian author Daniel Alain Nsegbe first saw his debut novel for sale in his home city of Douala, the price was so high “you would have to ask someone to stop eating for two days in order to buy the book”. It was around 16,000 CFA francs (£20) ; the average monthly salary in Douala is £150. The book, Ceux qui sortent dans la nuit (Those Who Go Out at Night) was published by Grasset, a French imprint [...]”

Lire ici l’article d’Olivia Snaije, publié dans The Guardian, 14 mai 2020.

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Le Maroc et l’aventure du « Livre équitable », enquête sur la collection « Enjeux Planète », réalisée par Kenza Sefrioui, novembre 2005

Dans cet article publié par Le Journal hebdomadaire (Maroc) du 19-25 novembre 2005, Kenza Sefrioui (journaliste et éditrice, En toutes lettres au Maroc) nous plonge dans l’aventure de la collection « Enjeux Planète » : une collection d’essais de sciences humaines, publiés solidairement par 12 éditeurs francophones, traduite en plusieurs langues (arabe, chinois, portugais, espagnol...).

« Enjeux Planète » : douze éditeurs indépendants, des coûts répartis selon les zones géographiques, des auteurs des cinq continents, des livres sur les défis de la mondialisation.

Lire l’article ici :

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Collection « Terres solidaires »

La collection « Terres solidaires » est née en 2007, pour favoriser la circulation de la littérature africaine dans l’espace francophone. Les maisons d’édition qui participent à la collection sont basées en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord. Initialement créée pour rééditer des textes écrits par des auteurs africains édités en France, et les rendre, grâce au processus des coéditions solidaires, accessibles auprès du lectorat africain, elle est désormais ouverte à la réédition de textes parus en premier lieu au catalogue de maisons d’édition africaine. C’est le cas de Munyal, les larmes de la patience, de Djaïli Amadou Amal, 13e titre de la collection, originairement édité en 2017 par les éditions Proximité basées à Yaoundé, au Cameroun.

Les éditrices et éditeurs sélectionnent les textes, et échangent tout au long des étapes du processus éditorial. Le principe d’un prix public de vente adapté au pouvoir d’achat des lecteurs (en moyenne 3 500 FCFA, soit 5 euros) continue d’être l’un des principes piliers.

En lire plus ici...

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Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire, Thierry Quinqueton, septembre 2018

« Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire » (septembre 2018), mémoire réalisé par Thierry Quinqueton (membre du Bureau de l’Alliance), Master 2, « Droit et développement de l’économie sociale et solidaire », Faculté de droit et de sciences sociales de l’Université de Poitiers.

Plan du mémoire :
1. Le livre et l’édition abordent les thématiques de l’économie sociale et solidaire
2. Les thématiques de l’économie sociale et solidaire interrogent le livre et l’édition
3. Les potentialités pour le livre et l’édition des sociétés coopératives d’intérêt collectif et des coopératives d’activité et d’emploi

Extrait (introduction) :
Le champ du livre et de l’édition – indissociablement économique et culturel – et le champ de l’économie sociale et solidaire – comme relevant à la fois du mouvement social, du renouvellement de la pensée sur l’économie et de l’expérimentation de nouvelles formes d’activités – ne sont pas des champs clos. L’ambition de ce travail est de contribuer à l’exploration de leurs croisements, en intégrant une vision prospective : en quoi le champ de l’économie sociale et solidaire a-t-il intérêt que se développe et se renforce une offre de livres pour structurer le débat public autour de son objet ? En quoi le monde du livre et de l’édition a-t-il intérêt à prendre en compte les formes nouvelles d’activités économiques développées par l’économie sociale et solidaire pour répondre à certains des défis auxquels il est confronté ?

Lire l’intégralité du mémoire ici !

Pour accéder à l’« Editographie francophone pour l’économie sociale et solidaire » (parcours dans les catalogues de 56 maisons d’édition, annexe I au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

Pour accéder au parcours « Des coopératives dans le secteur du livre et de l’édition » (présentation des sociétés coopératives participatives - SCOP, des sociétés coopératives d’intérêt collectif - SCIC et des entrepreneurs des coopératives d’activité et d’emploi - CAE du secteur du livre et de l’édition, annexe II au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

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Les coéditions, les partenariats au sein de la francophonie : expérience et témoignage de Béatrice Lalinon Gbado, Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

Retranscription de l’intervention de Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique au Bénin), lors de la table ronde sur « les partenariats éditoriaux » sur la scène du Pavillon d’honneur, à la Foire du livre de Francfort, octobre 2017.
Propos recueillis par Katja Petrovic, BIEF.

Extraits :
« Ce que nous avons fait, c’est de lancer des coéditions très tôt, depuis 2002, des coéditions qui ont engagé des maisons d’édition de Tunisie, de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et d’autres pays et qui ont permis de créer des collections qui ont généré jusqu’à 80 titres diffusés dans tous ces pays à la fois, ce qui nous a permis de régler les problèmes de distribution, de production, de qualité aussi de ce que nous mettions au service des enfants.

Quand nous rentrons dans le rapport Sud-Nord, les réalités ne sont pas les mêmes et on peut se poser la question sur le positionnement des éditeurs du Nord par rapport aux éditeurs du Sud.

Tout à l’heure, j’ai entendu qu’il y a des lignes qui bougent mais elles bougent comment et dans quelles proportions ? Est-ce que les chasses ne sont pas toujours gardées, est-ce que cette francophonie que nous voulons promouvoir, que nous disons promouvoir, est-ce que nous sommes vraiment prêts à nous ouvrir ou est-ce que nous pensons toujours que nous avons des leçons à donner.

La question est de savoir si l’on peut entrer en relation à égalité. C’est-à-dire accepter que celui qui s’en vient là, même si je ne suis pas d’accord avec son projet, c’est un projet qui a de la valeur, que je peux accepter et partager demain, qu’il a toujours accepté et partagé ma forme de penser, ma forme de diffuser cette pensée, etc. C’est le problème clé, il faut qu’on résolve ce problème de regard et de posture dans la relation. »

Lire l’intégralité de l’intervention ici :

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Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ?, FILL, 2018

Retrouvez sur le site de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL) le dossier « Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ? » - dossier préparé en 2018 grâce aux ressources de Livre et Lecture en Bretagne, Normandie Livre & Lecture, l’ALCA Nouvelle-Aquitaine, l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur et la FILL, avec la collaboration des membres de la commission Fill-Information-Communication.

Présentation du dossier :
Monter un festival, développer une maison d’édition, ouvrir, agrandir (ou sauver) une librairie : les aides privées, par le biais du mécénat ou du financement participatif (crowdfunding), sont des outils complémentaires aux aides publiques non négligeables dans le montage financier des projets culturels.

Encore faut-il savoir manier les outils pour nouer un partenariat avec un mécène ou réussir sa campagne de crowdfunding.

Comme en témoignent tous les acteurs du livre et de la lecture interrogés dans ce dossier, ces modes de financement n’ont rien d’anecdotiques, même pour des projets de taille modeste !

Accédez au dossier ici !

Voir aussi la fiche pratique : « Crowdfunding, mode d’emploi pour les éditeurs », réalisée par l’Alliance en juin 2018.

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Écologie du livre

Présentation

L’écologie du livre englobe l’ensemble des réflexions et pratiques professionnelles en faveur d’une écologie durable, décoloniale et géopolitique du livre, impliquant l’ensemble des maillons de la filière du livre et tenant compte de leur interdépendance.

Ces réflexions et pratiques cherchent à articuler plusieurs dimensions et à inclure l’ensemble des acteurs et actrices qui interviennent dans la production du livre, depuis sa création, son maquettage et sa publication jusqu’à sa lecture, en passant par son impression, sa diffusion et sa vente en librairie.

À ces dimensions matérielles liées à la production même des livres (intrants, choix des papiers, transport depuis le lieu d’impression) s’ajoutent des dimensions symboliques, qui questionnent l’usage des livres et la bibliodiversité. Enfin, l’écologie du livre prend également en considération les externalités de la filière du livre et du marché du livre, notamment les coûts sociaux et environnementaux, essentiels dans une perspective écologique durable/soutenable.

L’écologie du livre est donc une thématique qui renvoie à une vision complexe, collective et interprofessionnelle de l’ensemble des pratiques liées à la production d’un livre. Elle cherche à favoriser le dialogue entre professionnel·les afin d’opérer des changements structurels et profonds pour plus d’éco-responsabilité et de bibliodiversité.

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Politiques publiques du livre

La participation des éditeurs dans la construction de la politique nationale de la lecture et du livre au Chili, Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili), mars 2017

Intervention de Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili), membre de l’association Editores de Chile et de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, lors de la rencontre sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe : regards croisés avec le Chili et la France, 30 mars 2017, Tunis.

Extraits :
« La politique du livre au Chili vise aussi à renforcer les conditions pour que le pays ait un rôle proactif dans l’élaboration et la production de connaissances, en cherchant à lutter contre le colonialisme culturel qui nous domine et la féroce inégalité des échanges Nord-Sud […] Les capacités de lecture des citoyens, les capacités à écrire et à publier des écrivains et des universitaires, ont peu de chances d’être renforcées si l’on n’améliore pas dans le même temps les capacités éditoriales d’un pays et les possibilités d’accès aux livres locaux ».

Lire ici l’intégralité du texte

Ce texte a été relayé par ActuaLitté (voir article paru le 25 avril 2018).

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Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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Appel à candidatures : récolte de données et cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Dans le cadre du travail sur les politiques publiques du livre entamé en 2017 (voir présentation ici), l’Alliance lance un appel à candidatures pour les phases de récolte de données et de cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar.

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser ce travail de récolte de données et de cartographies dans une de ces deux zones, aux conditions indiquées dans les appels ci-contre, nous vous remercions d’adresser votre proposition à l’équipe de l’Alliance, avant le 30 avril 2017.

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Politiques publiques du livre dans le monde arabe : regards croisés avec le Chili et la France

Plus de 15 éditeurs de 6 pays du monde arabe, du Chili et de France, se sont réunis le jeudi 30 mars 2017, à la Foire du livre de Tunis (Tunisie) dans le cadre d’une journée dédiée aux politiques publiques du livre.

Des panoramas des politiques publiques du livre en Algérie, au Liban, au Maroc et en Tunisie ont été dressés par les professionnels du livre arabophones et francophones. Ils ont été enrichis par un dialogue avec des éditeurs chilien et français, apportant un regard croisé – source d’inspiration et d’échanges.

Au cours de ces échanges très riches, permettant de confronter les points de vue entre éditeurs, libraires et représentants d’associations professionnelles, des thématiques sont apparues récurrentes et similaires entre les différents pays. Les participants ont ainsi souhaité inviter les pouvoirs publics de leur pays respectifs à agir... lire la suite dans le document joint.

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Politiques publiques du livre en Amérique latine, dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Un des projets phares de l’Observatoire de la bibliodiversité pour la période 2017-2019 concerne les politiques publiques du livre dans 3 zones géographiques (Amérique latine, monde arabe et Afrique subsaharienne/Madagascar). Ce projet se matérialise par 3 phases principales :

  • Récolte de données sur les politiques publiques du livre dans ces zones ;
  • Analyse des données : panoramas, état des lieux des politiques publiques dans les zones étudiées ;
  • Cartographies des données : illustrations visuelles des politiques publiques du livre.

Les objectifs fixés :

  • Répertorier et mettre à disposition des données sur les politiques publiques du livre des pays concernés ;
  • Réaliser des panoramas des politiques publiques du livre, libres d’accès, consultables et réutilisables par les professionnels et les pouvoirs publics ;
  • Favoriser le dialogue et les échanges entre professionnels de plusieurs pays ;
  • Favoriser le dialogue et les échanges entre les pouvoirs publics et les éditeurs ;
  • Développer des outils de plaidoyer pour les éditeurs indépendants ;
  • Contribuer à la mise en place et à la consolidation de politiques publiques du livre dans les pays en développement (entre autres pour une plus grande circulation des livres et des idées, pour une appropriation des outils numériques par les professionnels du livre, pour des échanges équilibrés entre le Nord et le Sud…) ;
  • Affirmer le rôle de la société civile (professionnels du livre et particulièrement éditeurs indépendants) dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques du livre.

Ce projet est soutenu par la Fondation de France.

Consultez le document ci-contre pour plus d’informations, et contactez l’équipe de l’Alliance pour toute question !

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Directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO dans l’environnement numérique

La Conférence des Parties à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO a approuvé lors de sa sixième session (Paris, 12-15 juin 2017) les directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 dans l’environnement numérique.

Lire les directives en français ici.

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Liberté d’éditer

« Éditrices et éditeurs indépendants : quelle liberté d’éditer aujourd’hui ? », revue Tire-Lignes (2019)

« Éditrices et éditeurs indépendants : quelle liberté d’éditer aujourd’hui ? », un article écrit par l’équipe de l’Alliance, publié par la revue en ligne Tire-Lignes (revue du centre régional du livre Occitanie Livre & Lecture), numéro 2019 consacré à la censure.
Illustration de l’article : Yoel Jimenez

Lire l’article ici !

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« La censure ne se réduit pas aux sanctions qui s’abattent de manière manifeste ou brutale sur la parole ou les écrits », entretien d’Anne-Marie Voisard, mars 2019

Lire ici l’entretien d’Anne-Marie Voisard, co-auteur de l’étude sur la liberté d’éditer coordonnée par l’Alliance pour ActuaLitté, le 22 mars 2019.

Extrait de l’entretien :

"Il nous semblait donc primordial de recueillir les témoignages de première main d’éditeurs indépendants, pour mieux repérer, à partir de situations concrètes et localisées, les mécanismes de la censure tels qu’ils s’exercent concrètement ; mettre en évidence leurs techniques, leurs procédés, leurs points d’applications, leurs effets de contrainte. Nous voulions aussi documenter les pratiques de résistance, les modes de contournement, les ruses ou les compromis que les éditeurs mettent en œuvre, en ne négligeant pas les pratiques d’autocensure à l’œuvre.

La liberté d’éditer, dans son potentiel émancipateur, est indissociable du projet démocratique. Nécessaire au questionnement des formes établies de pensée, elle contribue à l’émergence de voies alternatives de redéfinition de la vie commune et demeure un outil de résistance contre toutes les oppressions.

Plus qu’une contribution à la connaissance, cette étude entend donc constituer un outil de sensibilisation et d’alerte à destination du grand public, des pouvoirs publics, des organismes internationaux et des professionnels du livre, quant à toutes les formes de censure qui compromettent aujourd’hui la mission des éditrices et des éditeurs indépendants ".

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Solidarité avec Shahidul Alam (Bangladesh), 8 août 2018

COMMUNIQUÉ
8 août 2018

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, réseau de 553 éditeurs indépendants dans le monde, exprime sa consternation et son désarroi suite à l’enlèvement et à la détention du photographe et militant des droits de l’homme Shahidul Alam, à Dhaka. Shahidul Alam a été un partenaire de l’Alliance, nous donnant ainsi l’occasion de le rencontrer et de collaborer avec lui à plusieurs reprises.

Nous pensons que les accusations portées contre lui en vertu de l’article « 57 des TIC » sont une tentative d’intimidation, usant d’une loi draconienne pour étouffer son droit à la liberté d’expression. Shahidul Alam a été détenu sans procédure légale ; nous avons par ailleurs reçu des informations inquiétantes faisant état de traitements brutaux infligés à un détenu.

Le droit de manifester pacifiquement et la défense de ce droit sont fondamentaux pour la démocratie. L’Alliance exprime sa complète solidarité avec Shahidul Alam et réitère ici son engagement en faveur de la liberté d’expression au Bangladesh, et dans le reste du monde.

Voir ici le film réalisé par New Internationalist (UK) en soutien à Shahidul Alam.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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Recherche d’un auteur : étude « Quelle liberté d’édition pour les éditeurs indépendants ? »

Appel à projet – recherche d’un auteur

L’Alliance réalise une étude inédite sur la liberté d’éditer, qui donne la parole aux éditeurs indépendants, mettant en perspective les questions suivantes :
• Quelles sont les différentes atteintes à la liberté d’édition auxquelles les éditeurs indépendants sont confrontés dans leur pays ?
• Comment cela s’incarne-t-il concrètement dans leur profession au quotidien ?
• Comment les éditeurs résistent-ils pour préserver et défendre leur liberté d’édition ? Comment déjouent-ils la censure ?
• Peut-on parler d’une plus grande « fragilité » de l’acte d’éditer aujourd’hui dans les pays ? Y a-t-il eu des changements significatifs depuis quelques années ?
• Du point de vue des éditeurs, il y a-t-il une limite à la liberté d’éditer (et d’expression donc) ?

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser cette étude, nous vous remercions d’adresser votre proposition (voir éléments demandés dans le document ci-contre) à l’équipe de l’Alliance avant le 13 mars 2017.

Consulter le document pour plus de précisions sur l’étude et le profil de l’auteur recherché.

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Appel à la liberté d’expression et d’édition en Turquie, 22 août 2016

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants appelle les autorités turques à libérer immédiatement les éditeurs, les auteurs et journalistes, actuellement détenus. Il est nécessaire que la liberté d’expression et d’édition en Turquie soit garantie. Se joignant à l’Association des éditeurs turcs, l’Alliance condamne la fermeture sommaire de maisons d’édition et de médias, qui constitue une véritable violation des droits de l’homme, et demande aux autorités turques d’annuler ces fermetures.

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Appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, novembre 2015

Extrait du communiqué de l’Alliance pour un appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, 10 novembre 2015 :

Depuis plusieurs mois, des auteurs, blogueurs, éditeurs et libraires font l’objet d’attaques violentes et meurtrières au Bangladesh.
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, représentant 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde, condamne ces attaques meurtrières et l’atteinte à la liberté d’expression et d’édition. L’Alliance réaffirme également le rôle essentiel que doivent jouer les pouvoirs publics, au Bangladesh comme dans le reste du monde, pour favoriser l’émancipation des citoyens, pour garantir un espace public de dialogue et de paix. La pluralité et la diversité des idées constituent la base de la démocratie. Il est urgent que le gouvernement bangladais protège et défende les acteurs du livre, assurant ainsi les fondements nécessaires à leur métier et à leur liberté d’expression.

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Communiqué de soutien à la maison d’édition Txalaparta suite aux attaques contre « El manual del torturador español » et contre la liberté d’expression, décembre 2010

Paris, décembre 2010

C’est avec une vive inquiétude que l’Alliance internationale des éditeurs indépendants a pris connaissance de la censure récente d’un livre en Espagne, et des menaces proférées à l’encontre de la maison d’édition indépendante Txalaparta, membre du réseau hispanophone de l’Alliance.

Le livre en question, El manual del torturador español – Le manuel du tortureur espagnol – de Xabier MAKAZAGA dénonce les tortures pratiquées par les forces de l’ordre espagnoles. Le livre a été retiré d’une bibliothèque publique (celle de la mairie de Basauri), suite à la demande d’un parti politique et de certains journaux de Madrid de le retirer de toutes les bibliothèques l’ayant mis à disposition des lecteurs.
Les pratiques présentées dans cet ouvrage viennent cependant conforter des accusations déjà avancées dans des rapports d’Amnesty International et par le rapporteur de l’ONU sur les droits de l’Homme. La campagne à l’encontre de ce livre a déjà été dénoncée publiquement par les bibliothécaires de la fonction publique. Par ailleurs, l’Observatoire des droits de l’Homme du Pays Basque (Behatokia) a envoyé une lettre de protestation à Frank de la Rue, Rapporteur spécial sur le droit et la liberté d’opinion et d’expression, dépendant du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, dont le siège est à Genève. En réaction à cet affront, l’auteur et les éditeurs ont décidé de proposer en libre accès l’ouvrage sur le site web de la maison d’édition.

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, dont un des objectifs est de défendre la liberté d’expression et de dénoncer toutes formes de censure, a également pour mission de réagir publiquement quand des attaques ou des infractions sont perpétrées – pour des raisons idéologiques – contre des maisons d’édition indépendantes, dont le travail consiste justement à encourager la divulgation des idées et à contribuer à forger l’identité des peuples et de leurs cultures.

Il suffit de parcourir le catalogue des éditions Txalaparta pour apprécier le vaste éventail d’œuvres littéraires et d’essais qui, tout en reflétant une ligne éditoriale propre, constituent un apport incontesté à la bibliodiversité.

C’est pourquoi, nous, éditeurs indépendants, lançons un appel aux autorités espagnoles à respecter le travail des maisons d’édition indépendantes et à encourager le respect des droits fondamentaux et de la démocratie.

Nous appelons également les éditeurs indépendants, les libraires, les bibliothécaires et les lecteurs à suivre attentivement le déroulement de cette affaire et à faire part de leur soutien à la maison d’édition Txalaparta editorial, afin que soit défendu et respecté le droit de recevoir une information véridique et plurielle.

Le réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants

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Solidarité avec les éditeurs iraniens, août 2009

Face à la situation préoccupante en Iran et aux atteintes à la liberté d’expression, les éditeurs de l’Alliance témoignent leur solidarité avec leurs collègues iraniens. Ils demandent le respect du droit de publication et appellent à un développement des échanges culturels et éditoriaux avec l’Iran.

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Bibliodiversité

Guide des bonnes pratiques

Pourquoi un Guide
Le Guide des bonnes pratiques est le fruit de réflexions, discussions, tables rondes et ateliers menés en amont et pendant les Assises internationales de l’édition indépendante à Pampelune-Iruñea (23-26 novembre 2021).

Ses objectifs sont de :
• proposer des lignes d’approche, des lignes d’actions aux éditrices et éditeurs membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants – et plus largement, aux professionnel·les du livre ;
• mettre en pratique et en œuvre les principes et valeurs que défendent les membres de l’Alliance ;
• illustrer/incarner ces principes à travers des exemples (expériences, projets, idées… portés par des professionnel·les) qui peuvent être sources d’inspiration.

Comment
Les « entrées » de ce Guide sont thématiques : étant donné qu’il s’agissait de décliner en pratique les principes de la Déclaration de Pampelune-Iruñea, les principales entrées pour l’heure sont les suivantes :
• édition décoloniale
• édition écologique
• édition féministe, LGBTQI+
• édition libre
• édition sociale
• édition solidaire

Ce Guide est évolutif ; sa forme n’est donc pas figée. En effet, plusieurs entrées du Guide demandent à être alimentées – elles le seront grâce aux groupes de travail thématiques qui auront pour mission de faire des propositions et d’enrichir ces entrées. Le Guide pourra par ailleurs être actualisé et adapté au fil du temps en fonction de l’évolution des pratiques et réflexions en cours au sein de l’Alliance (notamment via les groupes de travail thématiques post-Assises).

Prérequis
L’Alliance est un réseau interculturel unique, dont la spécificité et la force reposent sur le respect de la diversité.
La bienveillance, la curiosité, l’écoute et le respect des points de vue, ainsi que l’équité dans les prises de parole, doivent présider aux échanges au sein de l’Alliance. Les discours de haine et d’exclusion sont contraires aux principes fondateurs de l’Alliance.
Ce prérequis est le socle sur lequel les membres de l’Alliance s’organisent et travaillent ensemble – entre autres pour la construction de ce Guide.

Avertissement
Le Guide des bonnes pratiques sert de matière à réflexion et à ouvrir le débat. Il ne peut pas engager les éditeurs et éditrices membres de l’Alliance sur l’ensemble des propositions et recommandations qu’il recouvre. En effet, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants est consciente de la diversité géographique de ses membres et, par conséquent, de leur diversité culturelle. Elle est également pleinement consciente de l’impossibilité de mettre en œuvre certaines mesures (concernant l’écologie du livre par exemple, etc.) dans plusieurs pays pour de nombreuses raisons liées à l’environnement politique, social, économique, culturel...

Lire le Guide :

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Glossaire de l’édition indépendante (2021)

Le glossaire de l’édition indépendante est une construction collective menée par des éditrices et éditeurs du réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Il donne à voir les significations et définitions des mots couramment utilisés dans l’édition. Il s’agit d’un projet évolutif, qui s’enrichira au fil du temps pour d’une part inclure de nouveaux concepts, et d’autre part prendre en compte de nouvelles propositions de définitions. L’idée n’est pas de figer les concepts mais de les ouvrir pour mettre en valeur leurs significations multiples.

Chaque terme est signé par la personne qui a travaillé sur la définition. Le glossaire a été édité par Germán Gacio Baquiola (Corredor Sur Editorial, Équateur / collectif Editores independientes de Ecuador), Teresa Gottlieb, (Editorial Maitri, Chili), Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili) et Miguel Villafuerte, (Editorial Blanca, Équateur).

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L’édition indépendante critique. Engagements politiques et intellectuels, Sophie Noël, 2021

Présentation
L’histoire de l’édition ne se réduit pas à l’emprise des grands groupes et des logiques commerciales. La période récente a vu l’apparition de petites structures éditoriales qui revendiquent une position « critique » et qui, pour certaines, parviennent à s’inscrire dans la durée en dépit des difficultés économiques rencontrées. Sophie Noël a mené une enquête sur ces éditeurs « indépendants », à la tête de 33 maisons d’édition qui s’emploient à concilier les exigences de l’excellence intellectuelle et de la radicalité politique.

Cette nouvelle édition est enrichie de deux index des noms propres (éditeurs, auteurs) et des maisons d’édition, collections, organismes et institutions publiques.

© Presses de l’enssib, 2021
Retrouvez toutes les informations sur cette publication ici.

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Que dire, et où le dire ? : lettre ouverte des éditrices et éditeurs indépendant.e.s aux autrices, auteurs et intellectuel.le.s engagé.e.s pour un monde plus juste

« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »

Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.

Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.

Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO dans l’environnement numérique

La Conférence des Parties à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO a approuvé lors de sa sixième session (Paris, 12-15 juin 2017) les directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 dans l’environnement numérique.

Lire les directives en français ici.

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Books about books (BAB), une bibliothèque spécialisée « Livre et Édition » ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein coeur de Paris

Books about Books (BAB) est une bibliothèque spécialisée dans les Métiers du livre, ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein cœur de Paris, dans les locaux de l’Alliance.

Plus de 180 documents en français, espagnol, anglais... à consulter et à emprunter : abonnements aux revues spécialisées, histoire du livre, édition engagée, édition émergente, édition internationale, analyses et propositions, économie du livre et commercialisation, numérique et Internet, auteurs et création, traduction...

L’équipe de l’Alliance vous accueille au 38, rue Saint-Sabin (11e), du lundi au vendredi, de 10h00 à 18h30.

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Éditeurs indépendants : de l’âge de raison vers l’offensive ?

Qu’est-ce qu’un éditeur indépendant ? Est-il par essence un petit éditeur ? Un grand groupe peut-il être un éditeur indépendant ? Dans un contexte de concentration et de financiarisation, comment l’éditeur peut-il être et rester indépendant tout en gardant son rôle indispensable d’agitateur d’idées ?

Gilles Colleu, ancien élève de Jean-Marie Bouvaist, a enseigné à ses côtés au sein du Master de Villetaneuse. Il est actuellement professeur associé dans le département Métiers du livre de l’IUT d’Aix-en-Provence. Il a créé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs et intervient depuis vingt ans comme consultant auprès de maisons d’édition.

Dans cet ouvrage, il nous fait part en particulier de sa conviction : une activité éditoriale doit être fondée sur un cycle long d’exploitation, pour construire à la fois un catalogue cohérent et une activité commerciale pérenne.

Nota bene  : cet ouvrage est aujourd’hui épuisé. Il est possible de venir le consulter dans les locaux de l’Alliance, en attendant une réédition.

Date de publication : 20 novembre 2006, 160 pages, 15 x 21 cm, ISBN 10 : 2-9519747-2-8 ; ISBN 13 : 978-2-9519747-2-2 ; commande en librairie, ou directement à l’Alliance des éditeurs indépendants (tél. : +33(0)1 43 14 73 66, fax : +33(0)1 43 14 73 63).

Collection État des lieux de l’édition

La edición independiente_en espagnol

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Revue Bibliodiversité

Précarité de l’édition indépendante

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-64-3
Publication : 15 octobre 2024

Lire ici le sommaire.

L’intégralité des réponses à l’enquête internationale sur la précarité des maisons d’édition indépendantes dont il est fait mention dans ce numéro est à lire dans le document PDF ci-contre.

Voir ici le replay de la table ronde dédiée à la précarité organisée en septembre 2024 dans le cadre du salon Babelica.

Toutes les autres informations sur ce numéro et la revue Bibliodiversité sont à retrouver ici.

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale de l’édition indépendante.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Transmissions et renouvellement », « Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Alors que les maisons d’édition indépendantes (avec leurs auteurs et autrices) sont au cœur de la création, ce sont principalement sur elles que pèse la plus grande précarité. Les éditeurs et éditrices cumulent les emplois pour maintenir leur activité, ne se rémunèrent pas ou très peu, sont pris dans une chaîne du livre qui pousse à la surproduction, ne sont pas assez représenté·e·s et défendu·e·s.

La précarisation de l’édition indépendante s’accentue. Pourtant, sa contribution à la bibliodiversité n’est plus à démontrer. Véritables « capital-risqueuses », les maisons d’édition indépendantes repèrent les talents de demain et donnent la parole aux personnes minorées – bien plus que d’autres structures éditoriales. Elles jouent un rôle important dans la vie intellectuelle, artistique et démocratique d’un pays.

Comment soutenir mieux l’édition indépendante et les talents qu’elle représente ? En plus de leurs questionnements, analyses et témoignages, les contributeurs et contributrices de ce dossier inédit avancent un ensemble de propositions concrètes pour combattre la précarité de l’édition indépendante.

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Les (r)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation / appel à contributions

Lire l’appel à contributions et témoignages pour le prochain numéro de la revue Bibliodiversité, à paraître en mars-avril 2025.

Merci de bien vouloir nous contacter (equipe@alliance-editeurs.org) si vous souhaitez proposer une contribution à la revue Bibliodiversité consacrée aux « (R)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation ».

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Transmissions et renouvellement. Comment pérenniser les entreprises du livre ?

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-51-3

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 168 pages
ISBN : 978-2-490855-50-6

Publication : 23 mars 2023

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Beaucoup de maisons d’édition et de librairies indépendantes sont confrontées à la question de la transmission – et peinent parfois à trouver repreneur. Au-delà des cas individuels, c’est l’avenir d’une certaine idée du livre qui se joue, tant le phénomène prend de l’ampleur en Europe, mais aussi en Amérique latine et en Afrique, alors qu’une génération quitte le monde du travail.

D’ailleurs, faut-il transmettre ? Et si oui, à qui, quand et comment ? Existe-t-il des spécificités dans la passation d’une maison d’édition ou d’une librairie ? Dans un secteur en pleine mutation, céder une entreprise du livre pose la question plus large de la capacité de renouvellement des structures culturelles – des acteurs et des actrices, des pratiques et des contenus –, mais aussi de l’intégration des évolutions législatives, sociétales et technologiques.

Un ensemble de textes aborde ici sous plusieurs angles ce sujet essentiel, pourtant très peu étudié. Plus qu’un guide pratique – qui semble difficile à écrire, tant les situations diffèrent –, il s’agit surtout de partager des analyses universitaires et des expériences vécues, pour réfléchir à la notion de renouvellement et penser ces transmissions.

Ouvrage collectif

Lire un extrait de ce numéro, publié par ActuaLitté : le témoignage de Colleen Higgs, Modjaji Books en Afrique du Sud

Sommaire

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Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ?

Pour commander ce numéro au format numérique, c’est ici !
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-27-8

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 256 pages
ISBN : 978-2-490855-26-1

Publication : 22 février 2022

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
La diversité n’est pas forcément au rendez-vous dans le monde du livre et de l’écrit. Comme tous les lieux de pouvoir, effectif ou symbolique, il n’échappe pas aux formes d’exclusion et de prédation qui s’observent partout dans la société.

En favorisant volontairement une pluralité d’approches sur la question de l’inclusion, cet ouvrage essaye de rendre compte d’un phénomène multiforme. Ainsi, que ce soit par le biais du féminisme, de l’autochtonie, du mouvement LGBTQ+ ou en considérant les exclu·es du monde de l’écrit, les auteur·es s’interrogent sur la capacité inclusive de ce secteur.

Au-delà des constats, elles/ils proposent des exemples constructifs (collectés en France, au Québec, en Belgique, en Espagne, en Inde…) pour favoriser l’inclusion : la mise en place d’une gender editor au sein d’une Rédaction, la création d’une maison d’édition autochtone, la gestion de librairies, de maisons d’édition ou de revues féministes ou gaies, la réflexion de bibliothécaires sur les conditions d’accueil des minorités, etc.

Peu à peu, grâce à ces multiples initiatives, souvent sans volonté de polémiquer ou de faire table rase de l’existant, des professionnel·les combattent au quotidien les discriminations et favorisent l’expression d’une diversité réelle.

Ouvrage collectif

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Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

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Langues minorées / Nathalie Carré et Raphaël Thierry, coordinateurs

Coordonné par Nathalie Carré (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Inalco) et Raphaël Thierry (chercheur indépendant).

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro.

Prix de vente (version papier) : 20 euros ; 30 dollars canadiens ; 20 francs suisses ; 12 000 francs CFA.
Format : 14,5 X 21 cm ; 188 pages
Numéro ISSN : 2650-0205
Publication : janvier 2020

Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Plus de la moitié des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition ; si rien n’est fait, l’Unesco estime que 90 % des langues auront disparu au cours du siècle. Élément essentiel de la culture d’un peuple, les langues sont pourtant bien plus qu’un simple outil de communication ; toutes proposent une description profondément unique du monde qui nous entoure et des êtres qui l’habitent. Que peut faire – et que fait déjà – le secteur de l’édition pour aider à conserver et à faire vivre ces langues minorées ? C’est à cette question que tente de répondre cet ouvrage, à travers des textes universitaires et des témoignages de professionnels du livre qui, ensemble, proposent une approche inédite du sujet.

Au regard de leurs publications, l’ouvrage analyse la situation de plusieurs langues minorées – créole haïtien, corse, innu, yiddish, kikuyu, basque, malgache, náhuatl, etc. – et montre que des solutions existent quand les acteurs de la chaîne du livre se mobilisent.

Sommaire du dossier

  • Publier en langues minorées. De la diversité des langues d’édition en contexte mondialisé, par Nathalie Carré, Inalco (France) et Raphaël Thierry, chercheur indépendant (France)
  • L’édition en créole en Haïti. Obstacles, initiatives et perspectives de développement, par Sandie Blaise, Duke University (États-Unis)
  • La diffusion de la poésie yiddish dans l’espace germanophone. Le cas des éditions bilingues, par Caroline Puaud, université Paris-Sorbonne (France)
  • Écrire et publier à Madagascar. Comment atteindre le monde ?, par Dominique Ranaivoson, université de Lorraine (France)
  • Faire dialoguer (en ligne) les langues minorées. L’exemple d’une collaboration intergénérationnelle en Afrique de l’Est, par Pierre Boizette, université Paris-Nanterre (France)
  • Normativité, diversité et dynamiques de création dans le champ littéraire basque contemporain. Étude de ses tendances de fonctionnement à travers la trajectoire littéraire d’Eñaut Etxamendi, par Itziar Madina Elguezabal, école doctorale Bordeaux-Montaigne (France)
  • Repérer, cataloguer, rendre visible. La place des langues minorées dans les collections de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), entretien avec Marine Defosse, Soline Lau-Suchet et Nicolas Pitsos,
    bibliothécaires à la BULAC (France)
  • « Tant que la langue circulera, nous aurons des livres à produire ». Publier en langue corse, entretien avec Bernard Biancarelli, éditions Albiana (Corse/France)
  • « L’édition doit grandir le monde ». Mémoire d’encrier et les langues du monde,
    entretien avec Rodney Saint-Éloi, éditions Mémoire d’encrier (Québec/Canada)
  • « Le sauvetage d’une langue est une tâche qui nous incombe à tous ». Publier de la littérature jeunesse en langues autochtones au Mexique, entretien avec María Yolanda Argüello Mendoza, éditions Magenta (Mexique)
  • Les politiques publiques du livre et de la lecture en faveur des langues autochtones au Chili. Intervention (réactualisée en 2020) au Parlement du livre et de la parole, par Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili)
  • Sauver, transmettre. Un exemple de transcription-traduction d’oeuvres de la littérature orale des peuples du Vietnam, par Mireille Gansel, traductrice, écrivaine (France)
  • L’engagement de PEN en faveur des droits linguistiques. L’importance d’écrire, de publier et de lire en langues marginalisées, entretien entre Peter McDonald, université d’Oxford (Royaume-Uni) et Carles Torner, PEN International (Catalogne/Espagne)

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Les politiques publiques du livre

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro dédié aux politiques publiques du livre.

Publication : juin 2019
La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« L’Auto édition », « Édition et engagement »...).

Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?

Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :

  • « Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
  • « Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
  • "Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
    de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
  • « Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
  • « Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
  • « Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
  • « Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
  • « Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
  • « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
  • « Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
  • « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
  • « De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)

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L’Auto-édition (janvier 2019) / Sylvie Bosser, coordinatrice

Prix de vente (version papier) : 10 euros ; 15 dollars canadiens ; 10 francs suisses ; 6 000 francs CFA.
Numéro ISSN : 2650-0205

Présentation du numéro :
S’éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique – voire revanchard. Contourner la fonction sélective d’un tiers (l’éditeur) au profit d’une relation directe au lecteur potentiel – que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l’on a été rejeté par ceux « de la place » – semble au contraire en parfaite adéquation avec l’air du temps, qui prône l’horizontalité des rapports, l’absence d’intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l’auto-édition est décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l’entrée sont aujourd’hui négligeables. Pour autant, l’auto-édition est-elle vecteur de bibliodiversité ?
La notion « d’indépendance » est elle aussi questionnée par cette évolution de la production. En effet, on parle très couramment aux États-Unis d’auteurs ou d’ebooks « indies », cette figure de l’auteur indépendant étant elle aussi maintenant assimilée et revendiquée dans le contexte hexagonal. Mais de quelle indépendance s’agit-il ?

Sommaire du numéro « L’Auto-édition » :

  • L’auto-édition : un vecteur de bibliodiversité ? / Par Sylvie Bosser, université Paris 8
  • De l’auto-édition en littérature française.
    Mise en perspective historique d’une pratique éditoriale multiforme / Par Olivier Bessard-Banquy, université Bordeaux-Montaigne
  • Les auteurs auto-édités sur Kindle Direct Publishing.
    Motivations, identités, pratiques et attentes / Par Stéphanie Parmentier, université Bordeaux-Montaigne
  • L’auto-édition de bandes dessinées.
    Une voie d’entrée spécifique au sein du champ éditorial / Par Kevin Le Bruchec, université Paris 13
  • Le tiers (in)visible.
    Le mentorat littéraire, un processus favorisant l’auto-édition ? / Par Marie Caffari et Johanne Mohs, Haute école des arts de Berne
  • Autopublication : un phénomène singulier par sa nature, son ampleur et ses acteurs.
    Radiographie de l’autopublication en Amérique latine et au-delà / Par Daniel Benchimol, pour le CERLALC
  • L’auto-édition littéraire au Maroc.
    Conditions, enjeux et significations sociales d’une pratique culturelle en expansion / Par Kaoutar Harchi, Centre de recherche sur les liens sociaux
  • L’auto-édition en Iran.
    Histoire d’un dilemme sur fond d’audace / Témoignage d’Azadeh Parsapour, éditrice
  • Les Éditions du Net.
    Un entretien avec Henri Mojon / Conduit par Sylvie Bosser, université Paris 8

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