Observatoire de la bibliodiversité

L’Observatoire

L’Observatoire de la bibliodiversité, qu’est-ce que c’est ?

L’Observatoire de la bibliodiversité rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, en dialogue avec ses partenaires. Il est construit à partir des enjeux définis comme prioritaires par les éditeur·rices indépendant·es dans le prolongement des Assises internationales de l’édition indépendante (période 2015-2021 et période 2022-2025).

Destiné aux professionnel·les et aux pouvoirs publics, l’Observatoire a pour missions de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Espace indépendant, évolutif et collaboratif, l’Observatoire comprend :

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercie les éditeurs et leurs partenaires (organisations internationales, ministères de la Culture, syndicats…) pour leur implication et leur engagement au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité.

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Labo numérique

Labo numérique

Le Labo numérique a été lancé par l’Alliance pour accompagner les éditeurs dans leur expérimentation et leurs questionnements sur le numérique – en proposant des solutions adaptées à leurs besoins et respectueuses des écosystèmes locaux. Le Labo numérique résulte de la réflexion engagée en 2011 avec la publication de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement.

Le Labo numérique s’articule ainsi autour de trois axes principaux :

  • la mise à disposition d’un ensemble d’outils et de ressources à destination des professionnels ;
  • la réflexion sur l’édition numérique à partir d’initiatives innovantes notamment dans les pays du Sud (Points de vue) ;
  • un tutorat individualisé proposé aux éditeurs membres de l’Alliance.

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Édition « dans les Suds »

Donner ses livres autrement ! Une intiative de l’association des éditeurs de Madagascar et de Recyclivre

Une campagne pour « donner autrement ses livres », et contribuer au développement de la librairie et de l’édition locale à Madagascar.

Une initiative de l’Association des éditeurs de Madagascar (A.Edi.M) et de Recyclivre.

Pour en savoir plus, consulter le site de Recyclivre.

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Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Bamako, 20-23 janvier 2016

Organisée par l’association Afrilivres, grâce au soutien de ses partenaires et à l’appui de l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres), la première édition du salon en langues africaines réunira professionnels, universitaires, institutions, ONG et grand public pour 3 journées de débats, d’échanges et d’expositions-ventes d’ouvrages. Un événement inédit et unique, à ne pas manquer !

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Publishing in Persian language, une étude inédite sur l’édition en langue persane

Publishing in Persian language dresse un panorama complet et actuel de l’édition dans les pays persanophones, en Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan mais aussi dans les pays de la diaspora en Europe et aux États-Unis.
Les articles, écrits par Ali Amiri, Beytolah Biniaz, Masoud Hosseinipour, Farid Moradi, Laetitia Nanquette et Dilshad Rakhimov, toute et tous spécialistes de l’édition en langue persane, permettent d’appréhender ces marchés éditoriaux dans une perspective à la fois historique, économique, politique et culturelle.
Cette étude vise à mettre en lumière le travail et les catalogues de plusieurs éditeurs indépendants persanophones et à ainsi favoriser les échanges professionnels et interculturels.
Publishing in Persian language est disponible en persan et en anglais, en libre accès sur le site de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, au format PDF, EPUB et MOBI.

Publishing in Persian language a été réalisée grâce au soutien de la Fondation Prince Claus. Nous tenons par ailleurs à remercier l’ensemble des contributeurs, éditeurs, professionnels qui ont participé à ce travail collectif – et tout particulièrement Sonbol Bahmanyar pour la coordination de l’étude.

Sommaire de l’étude :
• Introduction, Beytolah Biniaz
• Histoire de l’édition en Iran, Farid Moradi
• Panorama de l’édition indépendante en Iran, Farid Moradi
• La structure du marché du livre en Iran, Farid Moradi
• Échanges culturels et traductions entre l’Iran et la France, l’Allemagne, le Royaume Uni et les États-Unis, Laetitia Nanquette
• Les éditeurs persanophones en Europe, Farid Moradi
• L’édition en Afghanistan, Ali Amiri
• Panorama de l’édition au Tadjikistan, Dilshad Rakhimov
• L’édition en langue persane en Ouzbékistan, Farid Moradi et Masoud Hosseinipour

Publishing in Persian language, collection « État des lieux de l’édition », Alliance internationale des éditeurs indépendants, 2015.
ISBN : 978-2-9519747-7-7 (version en persan)
ISBN : 978-2-9519747-8-4 (version en anglais)

Collection État des lieux de l’édition

Lire l’étude au format MOBI en anglais

Lire l’étude au format MOBI en persan

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« Quelles nouvelles pratiques du don de livres en Afrique ? », Congrés de l’IFLA, Lyon (France), 16-22 août 2014

Dans le cadre du 80e Congrès de l’IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions), du 16 au 22 août 2014 à Lyon (France), l’Alliance internationale des éditeurs indépendants présentera une communication sur « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? »
Cette analyse sur les pratiques de don de livres et ses répercussions autant sur les lecteurs que sur la chaînes du livre en Afrique francophone, est écrite par Marie Michèle RAZAFINTSALAMA (éditions Jeunes malgaches, Madagascar) et l’équipe de l’Alliance. Elle poursuit les recherches et le travail de sensibilisation entamés par un groupe d’éditeurs membres de l’Alliance depuis plusieurs années sur les enjeux du don de livres pour la bibliodiversité. Cette intervention vient également dans le prolongement de l’atelier sur le don de livres tenu en mars 2013 à Paris (Assises internationales de l’édition indépendante).

Pour lire la communication « Quelles nouvelles pratiques du don de livres pour répondre au besoin des jeunes lecteurs africains dans les bibliothèques ? » (IFLA 2014), voir ici.

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Les langues locales et nationales : quelles opportunités pour l’édition ?, 11 au 13 juin 2013, Ouagadougou (Burkina Faso)

Alors qu’il existe de nombreuses langues africaines, l’édition en langues locales est encore quasi-inexistante, du fait de la présence dominante de langues héritées de la colonisation. Cependant, des éditeurs publient en langues locales et touchent ainsi un lectorat souvent isolé. Pour perpétuer des textes, pour promouvoir des auteurs, pour faire circuler les idées le plus largement possible, des éditeurs ont souhaité se réunir pour développer des flux de traductions d’une langue africaine à une autre, pour monter des projets de coéditions bilingues ou trilingues – représentatifs de la diversité linguistique en Afrique.

Comment mettre en place ces projets ? Comment les nouvelles technologies peuvent-elles les favoriser ? À partir d’un état des lieux de l’édition en langues nationales et locales, réalisé par les participants en préparation de cet atelier, les éditeurs proposeront des projets éditoriaux collectifs, qui pourront être réalisés dans les prochaines années, avec le soutien de l’Alliance notamment. La mise en place d’un salon du livre en langues africaines sera également au centre des discussions : ce salon pourrait en effet être le prochain rendez-vous donné aux pouvoirs publics pour que des mesures soient prises en faveur de l’apprentissage et de l’édition en langues nationales.

À travers les échanges d’expériences des 8 éditeurs réunis à Ouagadougou et les contributions des différents intervenants, l’atelier a ainsi pour enjeux de :

  • sensibiliser les pouvoirs publics au développement de l’apprentissage en langues nationales ;
  • formuler des propositions concrètes à destination des organismes travaillant en faveur des langues locales ;
  • formuler des recommandations à destination des professionnels du livre pour la mise en place d’un salon du livre en langues locales et pour le développement de projets éditoriaux en langues africaines.

Cet atelier est soutenu par la Direction du développement et de la Coopération (DDC) en Suisse.

Retrouvez ici Marie Michèle RAZAFINSTALAMA (éditions Jeunes malgaches à Madagascar) et Aliou SOW (éditions Ganndal en Guinée-Conakry) dans l’émission « Danse avec les mots » du 3 juillet 2013 consacrée à l’édition en langues africaines, enregistrée par Yvan AMAR à Ouagadougou, en marge de l’atelier sur l’édition en langues africaines organisé par l’Alliance.

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?

Pays de parution : Italie

Depuis 2009, l’Alliance a développé à la demande d’éditeurs membres une petite activité de diffusion et de distribution en France d’ouvrages jeunesse édités en Afrique (le fonds « Lectures d’Afrique(s) »). Ce fonds répond à un double enjeu : rendre accessible et visible sur les marchés du Nord la production éditée en Afrique et, plus modestement, participer à un rééquilibrage des flux commerciaux entre le Sud et le Nord.
Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent à être reconnus à l’international. Leur participation à des salons du livre au Nord, comme le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés du Nord.

Si la production africaine se vend au grand public, s’achète-t-elle pour autant dans le cadre de foires de ventes de droits ? Quels sont les préalables nécessaires pour participer à ces foires professionnelles ? La littérature africaine y trouverait-elle des acquéreurs ?

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.
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À travers des échanges d’expériences et l’intervention d’une agent littéraire spécialisée dans la cession de droits (principalement au service de petites maisons d’édition jeunesse), les éditeurs travailleront sur les points suivants :
• repérer les catalogues pertinents en vue d’une cession de droits d’auteurs ;
• développer des outils de promotion favorisant la présentation de sa production ;
• négocier des droits et assurer le suivi des contacts….

Par ailleurs, les éditeurs s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres, normes qui peuvent faciliter l’accès aux marchés internationaux, tout en présentant un risque de standardisation des productions. Comment concilier l’édition de ses ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ?

Un temps de l’atelier sera consacré à la formulation d’un plaidoyer proposant une série de recommandations, en direction des foires du livre pour y favoriser la présence d’éditeurs du Sud.

Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets, un « mini Bologne » pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions. Certains de ces projets pourront être soutenus par l’Alliance par la suite.

En prolongement de l’atelier, des rendez-vous avec des éditeurs et des structures soutenant l’édition jeunesse ont été pris durant la Foire, permettant d’illustrer concrètement les réflexions menées les deux jours précédents, de mieux découvrir et comprendre les rouages et les mécanismes d’une foire comme celle de Bologne. Nous espérons que cet accompagnement permettra aux éditeurs de renouveler et pérenniser leur présence lors de cette foire… et qu’à terme, la littérature jeunesse africaine se positionne plus visiblement sur les marchés internationaux.

L’Alliance remercie très chaleureusement la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous. Le compte-rendu complet de cet atelier est en cours de réalisation.

Découvrez l’article relatif à cet atelier, publié le 20 mai 2013 sur le blog PaperTiger.

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Le don de livres : un système à repenser ?, atelier tenu en 2013, Paris (France)

Si de nombreux débats et discussions sur le don de livres ont eu lieu, rares sont ceux qui ont pris en compte, en complément du point de vue indispensable des collectifs professionnels de bibliothécaires, celui des éditeurs et des libraires.

Cet atelier se fixe ainsi 3 objectifs principaux :
interroger les pratiques existantes et l’incidence de la « chaîne du don » sur la « chaîne du livre » du point de vue des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires locaux ;
interroger, promouvoir et « compléter », le cas échéant, les outils de référence existants (entre autres la Charte du don de livres réalisée par l’association Culture et développement, en partenariat avec plusieurs structures et institutions) ;
proposer des alternatives réalistes et pérennes aux dons de livres « classiques », permettant nous l’espérons de nourrir et enrichir les pratiques actuelles, au regard de l’expérience des professionnels locaux.

L’Alliance remercie chaleureusement la Région Ile-de-France pour son soutien et sa confiance et la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) pour son accueil dans ses locaux.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous.

Découvrez aussi les effets par ricochet de l’atelier sur le don de livres :
un article sur Africultures, une émission sur RFI, un article dans le quotidien malgache L’Express de Madagascar...

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Prédations

Des livres déversés sur un marché par conteneurs entiers, des livres produits dans un autre contexte culturel donnés gratuitement aux lecteurs ou aux bibliothèques publiques, la mise en place de succursales locales par des groupes éditoriaux venus d’ailleurs et visant à créer les conditions d’un monopole… À travers quelques exemples d’interventions dommageables pour les marchés éditoriaux en voie de développement, Étienne GALLIAND (fondateur de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants) dresse un panorama des actes de prédation directs ou indirects que subissent les marchés émergents. Un panorama édifiant.

En complément de cet article, consultez ici le Guide du partenariat éditorial équitable mais aussi les réflexions, rencontres, outils et plaidoyers que l’Alliance a développé sur les marchés du livre scolaire et le don de livres notamment.

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Éditer pour la jeunesse en Inde

Pays de parution : Inde

Au contraire d’autres pays asiatiques comme la Corée et le Japon, le paysage du livre indien pour la jeunesse reste très peu connu en France, y compris dans le milieu des professionnels du livre.
En effet, le marché du livre en Inde est spécifique : le pays est très grand ce qui rend la distribution difficile, de nombreuses langues sont parlées et écrites, et il existe un fossé important entre les habitudes de consommation culturelle en milieu rural et en milieu urbain. Pour faire face à ces obstacles, les éditeurs indépendants développent des stratégies éditoriales originales et parfois inédites.
Au vu du manque de données et d’études sur l’édition en Inde, cette
étude s’appuie sur de nombreux entretiens avec des professionnels de l’édition en Inde
 : les éditeurs bien sûr, mais aussi des libraires, des directeurs de festivals, des analystes de marché, des illustrateurs et des distributeurs.

La première partie « Quel paysage pour l’édition indienne ? » décrypte les données socio-économiques et statistiques permettant de mieux appréhender le lectorat indien pour le livre de jeunesse : réalités linguistiques et économiques du pays, histoire et situation actuelle de la chaîne du livre.
La deuxième partie « Le monde de l’édition jeunesse » dresse une typologie des différents acteurs de l’édition indienne : multinationales de l’édition, maisons d’édition étatiques, maisons d’édition commerciales, maisons d’édition indépendantes, ONG... quels sont leurs rôles respectifs ?
La troisième partie « Quelles perspectives de diffusion et de valorisation ? » étudie le niveau et la nature des échanges entre l’édition indienne et les acteurs de l’édition jeunesse à l’international.

Un mémoire passionnant, sur un sujet encore peu exploré… à lire absolument !


Mariette ROBBES
, titulaire d’un Master 2 Monde du livre (Université d’Aix-en-Provence I), a effectué un séjour de six mois en Inde en 2009, et y retourne régulièrement depuis. Elle est aujourd’hui à Munich, dans le cadre d’une bourse d’études de l’International Youth Library, qui lui permet de poursuivre ses recherches sur l’histoire de l’édition pour la jeunesse en Inde. En parallèle, Mariette poursuit d’autres projets de création textile et graphique.

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Coéditions solidaires et partenariats éditoriaux

Crowdfunding, mode d’emploi pour les éditeurs

Le crowdfunding ou financement participatif est l’ensemble de techniques et de méthodes mises en œuvre pour lever des fonds, dans le but de réaliser un projet. Il est généralement utilisé en complément d’autres outils de financement tels que les prêts d’honneur, les emprunts bancaires, les subventions.

Comment le crowdfunding fonctionne-t-il ? Quels sont les prérequis nécessaires ? Quelles sont les opportunités et les limites de ce type de financement pour les éditeurs indépendants ?

Réponse à ces questions dans la fiche pratique ci-dessous, réalisée par Djamilatou DIALLO en juin 2018.

Voir aussi le dossier « Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ? », FILL, 2018.

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Le kit de l’édition francophone : outils et recommandations thématiques proposés par l’Alliance, mai 2018

Ces outils et recommandations sont issus de l’expérience et des pratiques des éditeurs indépendants au sein de l’Alliance depuis plus de 15 ans. Les convictions, orientations et activités de l’Alliance (voir la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants 2014 et les 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité 2015) s’inscrivent dans les principes de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005 de l’UNESCO (l’Alliance est membre observateur pour la société civile à l’UNESCO) et de la Déclaration de Fribourg de 2007 sur les droits culturels.
Les outils et recommandations proposés ici s’organisent en 3 grandes thématiques (politiques publiques du livre ; partenariats éditoriaux et circulation des textes ; édition numérique) et ne sont pas tous spécifiques à l’espace francophone ; ils s’inspirent et sont également alimentés par les expériences et pratiques des éditeurs indépendants en Amérique latine, en Europe, dans le monde arabe, en Asie… Ils sont enfin à considérer sur un temps long, dans une optique de pérennité des actions menées, tant par les pouvoirs publics que par les professionnels.

Consulter le kit ici !

« L’édition, enjeu de la francophonie plurielle », Gladys Marivat, Lire, mai 2018

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires

Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).

Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.

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Modèles de contrats pour des partenariats éditoriaux

L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :

Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Présentation

Les coéditions solidaires et les traductions facilitent la circulation des contenus et les échanges d’idées. Les coéditions solidaires permettent de mutualiser les tâches et les coûts d’édition et d’impression, et ce faisant, de proposer des livres à prix juste à des publics plus larges. Les partenariats éditoriaux solidaires structurent ainsi sur le moyen terme le marché du livre : diffusion des textes sur des territoires souvent inaccessibles, renforcement des capacités professionnelles, développement des catalogues, échanges professionnels et commerciaux équitables entre le Nord et Sud, échanges et partenariats innovants entre les pays du Sud. Les éditeurs indépendants partagent ici leurs expériences et incitent les pouvoirs publics à accompagner et soutenir les partenariats éditoriaux solidaires.

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« Le livre équitable »

Le label « Le livre équitable » est attribué par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants à des ouvrages publiés dans le cadre d’accords éditoriaux internationaux respectueux des spécificités de chacun : les coéditions solidaires. Ces coéditions solidaires permettent de mutualiser les coûts liés à la réalisation intellectuelle et physique d’un livre et faire ainsi des économies d’échelle ; d’échanger des savoir-faire professionnels et une expérience commune, tout en respectant le contexte culturel et l’identité des éditeurs ; de diffuser plus largement les ouvrages en ajustant les prix pour chaque zone géographique ou en uniformisant les prix sur une même zone de commercialisation. Le label « Le livre équitable » symbolise cette solidarité entre éditeurs – solidarité qui mobilise aussi indirectement les lecteurs : c’est parce qu’un ouvrage est vendu 20 euros en France qu’il pourra être acheté moitié moins cher en Afrique de l’Ouest par exemple.

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Appel aux auteurs, aux éditeurs et aux institutions francophones, mars 2007

La littérature africaine de langue française est aujourd’hui mieux représentée et mieux connue en Europe qu’en Afrique, où sa diffusion reste entravée par de nombreux obstacles. Pourtant, des solutions existent, qui nécessitent la mobilisation des différents acteurs de la chaîne du livre. La coédition, qui repose sur un accord commercial solidaire, en est une. La publication de L’Ombre d’Imana de Véronique Tadjo, exemple pionnier de coédition panafricaine, prouve que l’on peut, en se solidarisant, créer les conditions nécessaires à une (ré)appropriation par l’Afrique de sa littérature. Afin que cela soit possible, l’Alliance lance un appel à tous, auteurs, éditeurs et institutions, pour renforcer et promouvoir la bibliodiversité au cœur de l’espace francophone. Cet appel a été signé par de nombreux auteurs et professionnels de la chaîne du livre.

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Écologie du livre

Présentation

L’écologie du livre englobe l’ensemble des réflexions et pratiques professionnelles en faveur d’une écologie durable, décoloniale et géopolitique du livre, impliquant l’ensemble des maillons de la filière du livre et tenant compte de leur interdépendance.

Ces réflexions et pratiques cherchent à articuler plusieurs dimensions et à inclure l’ensemble des acteurs et actrices qui interviennent dans la production du livre, depuis sa création, son maquettage et sa publication jusqu’à sa lecture, en passant par son impression, sa diffusion et sa vente en librairie.

À ces dimensions matérielles liées à la production même des livres (intrants, choix des papiers, transport depuis le lieu d’impression) s’ajoutent des dimensions symboliques, qui questionnent l’usage des livres et la bibliodiversité. Enfin, l’écologie du livre prend également en considération les externalités de la filière du livre et du marché du livre, notamment les coûts sociaux et environnementaux, essentiels dans une perspective écologique durable/soutenable.

L’écologie du livre est donc une thématique qui renvoie à une vision complexe, collective et interprofessionnelle de l’ensemble des pratiques liées à la production d’un livre. Elle cherche à favoriser le dialogue entre professionnel·les afin d’opérer des changements structurels et profonds pour plus d’éco-responsabilité et de bibliodiversité.

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Politiques publiques du livre

Présentation

Les politiques publiques du livre (papier et numérique) sont un ensemble de mesures, normes, cadres et lois qui structurent et soutiennent la chaîne du livre dans un pays donné : elles doivent renforcer la filière du livre de chaque pays, contribuer à soutenir la production locale, la diffusion et l’accès de tous au livre, en particulier par la mise en place de mesures réglementaires et fiscales adéquates et par la multiplication des espaces de lecture (bibliothèques publiques par exemple). Les politiques publiques du livre doivent être élaborées et mises en œuvre avec l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre dans chaque pays. Il est par ailleurs nécessaire que ces politiques nationales soient prolongées par des politiques régionales et internationales.

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La hausse de la TVA en France menace la librairie et l’édition indépendantes, communiqué de l’Alliance, novembre 2011

Suite à l’annonce de la hausse du taux de TVA, passant de 5,5 % à 7 % en France au 1er janvier 2012 – mesure qui fragilisera au premier chef la librairie indépendante, l’Alliance manifeste sa solidarité avec l’ensemble des maillons de la chaîne du livre en France, et notamment avec les appels lancés par le Syndicat de la Librairie française et le Syndicat national de l’Édition. Nous rappelons à cette occasion la nécessité de protéger et d’encadrer le livre par des dispositifs législatifs adaptés aux réalités de chaque pays – permettant de renforcer les marchés du livre localement et l’accès aux œuvres pour les lecteurs.

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Proteggere il libro (Protéger le livre - version italienne)

Langue(s) : italien

Protéger le livre de Markus GERLACH, dossier de la collection « État des lieux de l’édition » est maintenant disponible en italien, auprès de la Fédération italienne des éditeurs indépendants, FIDARE, qui a réalisé la traduction et la publication de cette nouvelle édition.

Année de publication : 2010, 68 pages, 15 X 21 cm, 8 euros.

Collection État des lieux de l’édition

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Des tarifs postaux préférentiels pour le livre : une urgence en Amérique latine, août 2010

Massivement utilisés par les petites structures éditoriales pour la diffusion de leurs productions auprès des libraires, des bibliothèques et des lecteurs, les services postaux représentent un outil privilégié de la circulation du livre dans le monde. Or, l’absence, la disparition ou la remise en cause des tarifs postaux particuliers au livre portent préjudice à la bibliodiversité dans de nombreux pays.
Dans un espace latino-américain très vaste et marqué par la faiblesse de la distribution, une grande partie des éditeurs assurent eux-mêmes l’acheminement de leurs productions. Pour eux, l’existence de tarifs postaux préférentiels permettant l’envoi de livres apparaît d’autant plus vitale.

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Tarifs postaux et circulation du livre en Amérique latine

En novembre 2009, l’Alliance est alertée de la disparition progressive des tarifs postaux préférentiels pour le livre dans de nombreux pays d’Amérique latine.

Devant l’absence d’études récentes sur les tarifs en vigueur dans cette région – et face à la difficulté d’obtenir des informations fiables – l’Alliance décide de mener l’enquête en se basant sur l’expérience de ses membres latino-américains.

La synthèse de ce travail de collecte et d’analyse d’informations – mené par Mathieu Joulin pour l’Alliance – est désormais disponible. Tout contribution visant à compléter ou à actualiser cette étude sera la bienvenue, n’hésitez pas à nous contacter.

Tarifs postaux et circulation du livre en Amérique latine

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Le commerce des livres entre l’Espagne et l’Amérique latine

Cette étude disponible en espagnol a été réalisée en exclusivité pour l’Alliance internationale des éditeurs indépendants par Elena Enríquez Fuentes (Mexique) en 2008.

Ce travail démontre qu’il existe une importante asymétrie dans l’échange commercial de livres entre l’Espagne et l’Amérique latine. Cette affirmation se base sur l’analyse de l’évolution des exportations et des importations de l’Espagne vers l’Amérique latine entre 2006 et 2007.

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Protéger le livre

Pourquoi les pays européens ont-ils choisi en grande majorité de protéger le livre, en fixant son prix par des accords interprofessionnels ou par des dispositifs législatifs ? Comment ces mécanismes de protection, qui font du livre une exception culturelle tolérée par la Commission européenne, se sont-ils progressivement mis en place ? Markus Gerlach nous propose un état des lieux complet du prix fixe du livre en Europe : il dresse d’abord l’historique de ce dispositif, pour en analyser ensuite les effets économiques. Il montre finalement dans quelle mesure l’aventure du prix fixe du livre, au delà de ses enjeux culturels économiques et politiques, revêt aussi une dimension éminemment politique.

Protéger le livre de Markus Gerlach, en français - disponible en espagnol (Cómo proteger el libro), en portugais (Proteger o livro) et en italien (Proteggere il libro).

Date de publication : 20 novembre 2006, 160 pages, 15 x 21 cm, ISBN 10 : 2-9519747-2-8 ; ISBN 13 : 978-2-9519747-2-2 ; commande en librairie, ou directement à l’Alliance des éditeurs indépendants (tél. : +33(0)1 43 14 73 66, fax : + 33(0)1 43 14 73 63).

Collection État des lieux de l’édition

Proteggere il libro_en italien

Proteger o livro_en portugais

Cómo proteger el libro_en espagnol

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Éditer dans l’espace francophone

Un état des lieux par Luc Pinhas

Pourquoi le livre circule-t-il si mal dans l’espace francophone ? Quels en sont les flux, les sens uniques ? Quels sont les dispositifs législatifs en vigueur favorisant l’édition et la commercialisation des ouvrages ? Les politiques publiques ne sont-elles pas insuffisantes ? Quelles sont les entraves à la commercialisation du livre ? Luc Pinhas nous propose un état des lieux exhaustif de la législation, la diffusion, la distribution et la commercialisation du livre dans l’espace francophone. Ce dossier, aux multiples entrées thématiques et géographiques, dresse un panorama global, illustré par des exemples concrets, des réalité locales. Après avoir analysé ce qui a été mis en œuvre par les États, les associations et les syndicats d’éditeurs et de libraires, l’auteur présente quelques propositions qui aideront à créer un débat nécessaire. Pour sa réalisation et pour recueillir la parole des principaux acteurs, en particulier pour les données concernant le Sud, une collecte – fructueuse – de questionnaires libraires et éditeurs a été organisée lors de la Foire du livre de Ouagadougou, en novembre 2004, en partenariat avec l’Association internationale des libraires francophones (AILF) - www.librairesfrancophones.org.

Date de publication : 2005, 288 pages, 15 X 21 cm, ISBN : 978-2-9519747-1-X ; commande en librairie, ou directement à l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (tél. : + 33(0)1 43 14 73 66 / equipe@alliance-editeurs.org).

Collection État des lieux de l’édition

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80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Les 80 recommandations proposées ici déclinent et détaillent les principes affirmés dans la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014, texte majeur en faveur de la bibliodiversité, signé le 20 septembre 2014 par plus de 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde.
Elles dressent, par thème, un ensemble de bases nécessaires au développement, au maintien et à la vitalité de la bibliodiversité dans les pays.
Pour certaines, les recommandations s’accompagnent d’outils et de projets (existants ou à venir dans le cadre du programme d’actions 2015-2016 de l’Alliance), permettant très concrètement de mettre en pratique les propositions des éditeurs indépendants.

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

Dans un souci d’appropriation de ces recommandations et outils par l’ensemble des acteurs du livre, nous vous remercions de nous contacter pour toute remarque, suggestion, idée et proposition, qui compléteront et affineront ce travail !

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Liberté d’éditer

« Éditrices et éditeurs indépendants : quelle liberté d’éditer aujourd’hui ? », revue Tire-Lignes (2019)

« Éditrices et éditeurs indépendants : quelle liberté d’éditer aujourd’hui ? », un article écrit par l’équipe de l’Alliance, publié par la revue en ligne Tire-Lignes (revue du centre régional du livre Occitanie Livre & Lecture), numéro 2019 consacré à la censure.
Illustration de l’article : Yoel Jimenez

Lire l’article ici !

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« La censure ne se réduit pas aux sanctions qui s’abattent de manière manifeste ou brutale sur la parole ou les écrits », entretien d’Anne-Marie Voisard, mars 2019

Lire ici l’entretien d’Anne-Marie Voisard, co-auteur de l’étude sur la liberté d’éditer coordonnée par l’Alliance pour ActuaLitté, le 22 mars 2019.

Extrait de l’entretien :

"Il nous semblait donc primordial de recueillir les témoignages de première main d’éditeurs indépendants, pour mieux repérer, à partir de situations concrètes et localisées, les mécanismes de la censure tels qu’ils s’exercent concrètement ; mettre en évidence leurs techniques, leurs procédés, leurs points d’applications, leurs effets de contrainte. Nous voulions aussi documenter les pratiques de résistance, les modes de contournement, les ruses ou les compromis que les éditeurs mettent en œuvre, en ne négligeant pas les pratiques d’autocensure à l’œuvre.

La liberté d’éditer, dans son potentiel émancipateur, est indissociable du projet démocratique. Nécessaire au questionnement des formes établies de pensée, elle contribue à l’émergence de voies alternatives de redéfinition de la vie commune et demeure un outil de résistance contre toutes les oppressions.

Plus qu’une contribution à la connaissance, cette étude entend donc constituer un outil de sensibilisation et d’alerte à destination du grand public, des pouvoirs publics, des organismes internationaux et des professionnels du livre, quant à toutes les formes de censure qui compromettent aujourd’hui la mission des éditrices et des éditeurs indépendants ".

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Solidarité avec Shahidul Alam (Bangladesh), 8 août 2018

COMMUNIQUÉ
8 août 2018

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, réseau de 553 éditeurs indépendants dans le monde, exprime sa consternation et son désarroi suite à l’enlèvement et à la détention du photographe et militant des droits de l’homme Shahidul Alam, à Dhaka. Shahidul Alam a été un partenaire de l’Alliance, nous donnant ainsi l’occasion de le rencontrer et de collaborer avec lui à plusieurs reprises.

Nous pensons que les accusations portées contre lui en vertu de l’article « 57 des TIC » sont une tentative d’intimidation, usant d’une loi draconienne pour étouffer son droit à la liberté d’expression. Shahidul Alam a été détenu sans procédure légale ; nous avons par ailleurs reçu des informations inquiétantes faisant état de traitements brutaux infligés à un détenu.

Le droit de manifester pacifiquement et la défense de ce droit sont fondamentaux pour la démocratie. L’Alliance exprime sa complète solidarité avec Shahidul Alam et réitère ici son engagement en faveur de la liberté d’expression au Bangladesh, et dans le reste du monde.

Voir ici le film réalisé par New Internationalist (UK) en soutien à Shahidul Alam.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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Recherche d’un auteur : étude « Quelle liberté d’édition pour les éditeurs indépendants ? »

Appel à projet – recherche d’un auteur

L’Alliance réalise une étude inédite sur la liberté d’éditer, qui donne la parole aux éditeurs indépendants, mettant en perspective les questions suivantes :
• Quelles sont les différentes atteintes à la liberté d’édition auxquelles les éditeurs indépendants sont confrontés dans leur pays ?
• Comment cela s’incarne-t-il concrètement dans leur profession au quotidien ?
• Comment les éditeurs résistent-ils pour préserver et défendre leur liberté d’édition ? Comment déjouent-ils la censure ?
• Peut-on parler d’une plus grande « fragilité » de l’acte d’éditer aujourd’hui dans les pays ? Y a-t-il eu des changements significatifs depuis quelques années ?
• Du point de vue des éditeurs, il y a-t-il une limite à la liberté d’éditer (et d’expression donc) ?

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser cette étude, nous vous remercions d’adresser votre proposition (voir éléments demandés dans le document ci-contre) à l’équipe de l’Alliance avant le 13 mars 2017.

Consulter le document pour plus de précisions sur l’étude et le profil de l’auteur recherché.

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Appel à la liberté d’expression et d’édition en Turquie, 22 août 2016

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants appelle les autorités turques à libérer immédiatement les éditeurs, les auteurs et journalistes, actuellement détenus. Il est nécessaire que la liberté d’expression et d’édition en Turquie soit garantie. Se joignant à l’Association des éditeurs turcs, l’Alliance condamne la fermeture sommaire de maisons d’édition et de médias, qui constitue une véritable violation des droits de l’homme, et demande aux autorités turques d’annuler ces fermetures.

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Appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, novembre 2015

Extrait du communiqué de l’Alliance pour un appel à la liberté d’expression et d’édition au Bangladesh, 10 novembre 2015 :

Depuis plusieurs mois, des auteurs, blogueurs, éditeurs et libraires font l’objet d’attaques violentes et meurtrières au Bangladesh.
L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, représentant 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde, condamne ces attaques meurtrières et l’atteinte à la liberté d’expression et d’édition. L’Alliance réaffirme également le rôle essentiel que doivent jouer les pouvoirs publics, au Bangladesh comme dans le reste du monde, pour favoriser l’émancipation des citoyens, pour garantir un espace public de dialogue et de paix. La pluralité et la diversité des idées constituent la base de la démocratie. Il est urgent que le gouvernement bangladais protège et défende les acteurs du livre, assurant ainsi les fondements nécessaires à leur métier et à leur liberté d’expression.

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Communiqué de soutien à la maison d’édition Txalaparta suite aux attaques contre « El manual del torturador español » et contre la liberté d’expression, décembre 2010

Paris, décembre 2010

C’est avec une vive inquiétude que l’Alliance internationale des éditeurs indépendants a pris connaissance de la censure récente d’un livre en Espagne, et des menaces proférées à l’encontre de la maison d’édition indépendante Txalaparta, membre du réseau hispanophone de l’Alliance.

Le livre en question, El manual del torturador español – Le manuel du tortureur espagnol – de Xabier MAKAZAGA dénonce les tortures pratiquées par les forces de l’ordre espagnoles. Le livre a été retiré d’une bibliothèque publique (celle de la mairie de Basauri), suite à la demande d’un parti politique et de certains journaux de Madrid de le retirer de toutes les bibliothèques l’ayant mis à disposition des lecteurs.
Les pratiques présentées dans cet ouvrage viennent cependant conforter des accusations déjà avancées dans des rapports d’Amnesty International et par le rapporteur de l’ONU sur les droits de l’Homme. La campagne à l’encontre de ce livre a déjà été dénoncée publiquement par les bibliothécaires de la fonction publique. Par ailleurs, l’Observatoire des droits de l’Homme du Pays Basque (Behatokia) a envoyé une lettre de protestation à Frank de la Rue, Rapporteur spécial sur le droit et la liberté d’opinion et d’expression, dépendant du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, dont le siège est à Genève. En réaction à cet affront, l’auteur et les éditeurs ont décidé de proposer en libre accès l’ouvrage sur le site web de la maison d’édition.

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants, dont un des objectifs est de défendre la liberté d’expression et de dénoncer toutes formes de censure, a également pour mission de réagir publiquement quand des attaques ou des infractions sont perpétrées – pour des raisons idéologiques – contre des maisons d’édition indépendantes, dont le travail consiste justement à encourager la divulgation des idées et à contribuer à forger l’identité des peuples et de leurs cultures.

Il suffit de parcourir le catalogue des éditions Txalaparta pour apprécier le vaste éventail d’œuvres littéraires et d’essais qui, tout en reflétant une ligne éditoriale propre, constituent un apport incontesté à la bibliodiversité.

C’est pourquoi, nous, éditeurs indépendants, lançons un appel aux autorités espagnoles à respecter le travail des maisons d’édition indépendantes et à encourager le respect des droits fondamentaux et de la démocratie.

Nous appelons également les éditeurs indépendants, les libraires, les bibliothécaires et les lecteurs à suivre attentivement le déroulement de cette affaire et à faire part de leur soutien à la maison d’édition Txalaparta editorial, afin que soit défendu et respecté le droit de recevoir une information véridique et plurielle.

Le réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants

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Solidarité avec les éditeurs iraniens, août 2009

Face à la situation préoccupante en Iran et aux atteintes à la liberté d’expression, les éditeurs de l’Alliance témoignent leur solidarité avec leurs collègues iraniens. Ils demandent le respect du droit de publication et appellent à un développement des échanges culturels et éditoriaux avec l’Iran.

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Bibliodiversité

80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Ces 80 recommandations dressent, par thème, un ensemble de bases nécessaires au développement, au maintien et à la vitalité de la bibliodiversité dans les pays. Pour certaines, les recommandations s’accompagnent d’outils et de projets (existants ou à venir dans le cadre du programme d’actions 2015-2016 de l’Alliance), permettant très concrètement de mettre en pratique les propositions des éditeurs indépendants.
Elles s’adressent aux pouvoirs publics, aux organismes internationaux et aux professionnels du livre des quatre coins du monde.

Elles font écho à la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014, texte majeur en faveur de la bibliodiversité, signé le 20 septembre 2014 par plus de 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde.

L’ensemble de ces propositions est issu des Assises internationales de l’édition indépendante tenues sous le patronage de l’UNESCO entre 2012 et 2014.

Pour toute remarque, suggestion, idée et proposition, permettant de compléter et affiner ce travail, contactez l’équipe de l’Alliance !

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

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