Observatoire de la bibliodiversité

L’Observatoire

L’Observatoire de la bibliodiversité, qu’est-ce que c’est ?

L’Observatoire de la bibliodiversité rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, en dialogue avec ses partenaires. Il est construit à partir des enjeux définis comme prioritaires par les éditeur·rices indépendant·es dans le prolongement des Assises internationales de l’édition indépendante (période 2015-2021 et période 2022-2025).

Destiné aux professionnel·les et aux pouvoirs publics, l’Observatoire a pour missions de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Espace indépendant, évolutif et collaboratif, l’Observatoire comprend :

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercie les éditeurs et leurs partenaires (organisations internationales, ministères de la Culture, syndicats…) pour leur implication et leur engagement au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité.

Partager l'article

Labo numérique

Labo numérique

Le Labo numérique a été lancé par l’Alliance pour accompagner les éditeurs dans leur expérimentation et leurs questionnements sur le numérique – en proposant des solutions adaptées à leurs besoins et respectueuses des écosystèmes locaux. Le Labo numérique résulte de la réflexion engagée en 2011 avec la publication de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement.

Le Labo numérique s’articule ainsi autour de trois axes principaux :

  • la mise à disposition d’un ensemble d’outils et de ressources à destination des professionnels ;
  • la réflexion sur l’édition numérique à partir d’initiatives innovantes notamment dans les pays du Sud (Points de vue) ;
  • un tutorat individualisé proposé aux éditeurs membres de l’Alliance.

Partager l'article

Édition « dans les Suds »

Une opération de dons de livres en Côte d’Ivoire : quels impacts pour la bibliodiversité ?, juin 2017

Dans le cadre d’une convention signée en juin 2017 entre le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE), « les éditeurs français, via la société Electre, s’engagent à faire un don chaque année, de 5 000 livres de littérature générale, de jeunesse et de sciences humaines, destinés à enrichir et développer les fonds des bibliothèques nationales de Côte d’Ivoire. À travers ce texte, les parties partagent une volonté commune de développement de la Francophonie ainsi qu’une meilleure connaissance des livres de chaque pays ».

L’Association internationale des libraires francophones (AILF) et l’Alliance partagent dans un communiqué commun leurs réflexions et préoccupations et rappellent les possibles répercussions des dons de livres sur la chaîne du livre d’un pays.

Extrait du communiqué, 15 juin 2017 :
Nous invitons à se référer à plusieurs ressources et réflexions formulées par des professionnels du livre, des universitaires et des collectifs, recensées ici.

L’ensemble de ces témoignages, analyses et articles mettent en évidence certaines questions, fondamentales à prendre en compte pour toute opération de dons de livres, dont nous en rappelons les principales ici :
=> Prendre en compte les besoins des lecteurs pour que les ouvrages envoyés soient en adéquation avec leurs attentes, leurs langues, leurs envies : types d’ouvrages répondant à des besoins spécifiques identifiés
=> Travailler main dans la main avec les professionnels locaux :

  • Associer et travailler étroitement avec les bibliothécaires : les livres envoyés viennent-ils en complément de l’offre de la bibliothèque dans un souci de bibliodiversité ? Permettent-ils de constituer un nouveau rayon thématique ? Des animations sont-elles prévues pour que les lecteurs les découvrent ?
  • Associer les libraires et éditeurs locaux afin de respecter la chaîne du livre locale : comment faire en sorte que les dons ne viennent pas fragiliser et court-circuiter l’économie locale ?

=> Prévoir, en complément des opérations de dons de livres, des actions de soutien pérennes pour la filière locale.

Nous sommes attachés à inscrire ces recommandations en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO (2005).

Le développement du secteur culturel d’un pays – et en particulier celui du livre – est une des conditions d’émergence de la création ; garantit la vitalité d’un vivier de créateurs (auteurs, traducteurs, illustrateurs…) et de professionnels (bibliothécaires, éditeurs, libraires, diffuseurs…) ; génère un dynamisme économique. La Côte d’Ivoire en est une illustration exemplaire depuis plusieurs années. Il serait ainsi préoccupant que des opérations de dons viennent fragiliser l’écosystème local ; il serait regrettable que ces opérations ne prennent pas en compte le travail et les partenariats mis en place par les collectifs professionnels d’éditeurs et de libraires, au niveau national et international, depuis plusieurs années (coéditions francophones, travail sur les langues africaines, ateliers et formations…).

Nous rappelons par ailleurs qu’il existe d’autres manières de penser le don de livres :
=> S’appuyer sur un principe et des mécanismes de réciprocité : en contrepartie de 5 000 livres donnés, un achat de livres ivoiriens pourrait être réalisé pour les bibliothèques françaises – afin justement de renforcer « une meilleure connaissance des livres de chaque pays » ;
=> Monétiser le don dans une logique de redistribution : les 5 000 livres ne sont pas donnés mais vendus en France, et l’argent récolté est reversé à l’Association des éditeurs ivoiriens pour le prochain Salon International du livre d’Abidjan (cf. bibliobraderies organisées par Bibliothèques Sans Frontières) ;
=> Privilégier une logique de partenariats équilibrés entre professionnels : l’argent prévu pour le transport des 5 000 livres de France vers la Côte d’Ivoire n’est pas utilisé pour une opération de dons mais pour des rencontres entre éditeurs ivoiriens et français dans l’optique de cessions de droits ; pour des rencontres entre libraires ivoiriens et français dans l’optique de partenariats…

Il s’agit ainsi de trouver collectivement des systèmes de solidarité et de réciprocité, en adéquation avec les réalités du terrain. Ce sont ces formes de coopération et de liens qui assurent sur le moyen terme les bases de partenariats de confiance, la structuration pérenne et viable des marchés – garantissant également la conscientisation, l’éveil et l’émancipation des futures générations de lecteurs et citoyens.

Lire l’intégralité du Communiqué ci-contre.

Voir les articles publiés par ActuaLitté :

Partager l'article

Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (3/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent. Christophe Cassiau-Haurie documente en trois épisodes, l’histoire de la bande dessinée depuis les années 1960. En voici le troisième et dernier volet sur la décennie 2010.

Lire ici l’article publié par Africultures le 12 février 2019.

Retrouvez ici l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

Partager l'article

Histoire de la bande dessinée en Cote d’Ivoire (2/3)

Après avoir retracé l’histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire des années 1960 aux années 1990, Christophe Cassiau-Haurie nous plonge dans les années 2000.

La crise politique et militaire qui affecte le pays à compter de 2002 met un coup de frein aux activités des auteurs de BD (en particulier la publication d’albums) pendant près d’une décennie. Seules quelques productions locales sont visibles sur le marché national, beaucoup d’entre elles au tout début de la décennie.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

Partager l'article

Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent.
Les éditions CEDA sont nées en 1961. Elles ont été créées par l’Etat Ivoirien en partenariat avec les éditions françaises Hatier, Didier, Fouchier et Mame. Si l’Etat n’était actionnaire qu’à 25% à l’origine, il est passé à 51% en 1974. En 1972, sont créés à Dakar les NEA (Nouvelles Editions Africaines) avec une direction générale à Dakar et deux antennes à Lomé et Abidjan. Dix ans plus tard, les NEA Abidjan tentent une autonomie qui se solde par un dépôt de bilan en 1989.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 15 mars 2017.

Partager l'article

Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Raphaël Thierry / partie 2, 2015

Deuxième partie : Raphaël Thierry : Le don de livre, mais à quel prix, et en échange de quoi ? (un panorama du don de livre en Afrique francophone)

À venir dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Retrouvez aussi l’article sur le site EditAfrica !

Partager l'article

Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Hans Zell / partie 1, 2015

Première partie : Hans M. Zell : le don de livre en Afrique de langue anglaise (en anglais)

À venir dans dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Extrait de l’avant-propos de l’éditrice :
« C’est une très grande joie que de publier ce numéro d’African Research & Documentation (ARD). La Scolma est très reconnaissante à l’égard d’Hans Zell et de Raphaël Thierry pour avoir choisi de publier dans nos pages la totalité de leur étude consacrée aux programmes de don de livre en Afrique.
Comme l’affirment les auteurs, « le temps est venu pour une réévaluation » et nous espérons en cela que le débat qui suivra trouvera sa place dans les pages d’ARD, de même que sur internet. Je voudrai ici solliciter réactions et retours sur cette étude importante aussi bien que provocatrice en certains points. Les retours des bibliothèques destinataires seront particulièrement les bienvenus. »
Terry Barringer, éditrice, African Research & Documentation

Retrouvez aussi l’article sur EditAfrica !

Partager l'article

Les malles du savoir, Madagascar... une initiative à démultiplier !

Des malles de livres malgaches circulent en milieu rural, pour un accès aux savoirs et aux connaissances dans des zones isolées. Une initiative à démultiplier tant pour accompagner les lecteurs/enfants dans leur émancipation que pour développer l’écosystème éditorial local.

« Les malles du savoir », une initiative des professionnels du livres malgaches, soutenue par l’association Le livre aux Mille Zébus (département Ille-et-Vilaine, France).

Partager l'article

Le don de livres numériques : quelles logiques et quels enjeux ?, 2015

Depuis une dizaine d’années, plusieurs ONG et organismes des pays du Nord tentent de répondre au problème de l’illettrisme et du manque de contenus éducatifs en dotant des écoles de pays en développement d’outils technologiques et de contenus numériques. Des initiatives philanthropiques d’envergure internationale telles que Worldreader ou OLPC (One Laptop Per Child), appuyés par de puissants sponsors, ont ainsi lancé ces dernières années des projets expérimentaux en Afrique subsaharienne, mais aussi en Amérique latine et en Asie. Poursuivant les mêmes objectifs que les structures de don de livres papier, les organismes de don de livres numériques en reproduisent-ils pour autant les mêmes logiques ?

Lire l’article ici.

Cet article est co-publié avec Takam Tikou, la revue en ligne du livre et de la lecture des enfants et des jeunes en Afrique, dans le Monde arabe, la Caraïbe et l’océan Indien (publication du Centre national de la littérature pour la jeunesse – La Joie par les livres, service du Département Littérature et art de la Bibliothèque nationale de France).

Partager l'article

1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10

Coéditions solidaires et partenariats éditoriaux

La coédition solidaire : historique et mécanismes

« Les coéditions rappellent à quel point tout projet se réalise d’abord grâce à des solidarités. C’est le symbole d’une force qui est créée parce que plusieurs éditrices et éditeurs se fédèrent. Le livre devient beaucoup moins cher, accessible pour le plus grand nombre et touche plusieurs pays en même temps. » Lilian Thuram

Depuis plus de vingt ans, les maisons d’édition indépendantes membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants collaborent, mutualisent leurs moyens et savoir-faire et mettent en place des coéditions solidaires.

Un an et demi après la tenue des États généraux du livre en langue française dont une des recommandations prioritaires est le développement des partenariats éditoriaux dans l’espace francophone, l’Alliance souhaite rappeler l’histoire des coéditions solidaires et réaffirmer leur nécessité pour :
la circulation des textes (participant à une plus grande écologie du livre par ailleurs),
le renforcement des économies du livre locales,
l’accessibilité de ces livres aux lecteur·rices (prix adapté).

Dans ce document réalisé par l’équipe de l’Alliance* et illustré par Mariette Robbes, l’Alliance revient sur les origines de la coédition solidaire, présente l’histoire de la collection pionnière « Terres solidaires » et raconte l’itinéraire d’un de ses titres.

Les témoignages de Djaïli Amadou Amal, Véronique Tadjo ou encore Lilian Thuram, dont les ouvrages ont été coédités par les membres de l’Alliance, viennent illustrer le caractère essentiel des coéditions solidaires en matière de défense de la bibliodiversité.

L’Alliance remercie l’Organisation internationale de la Francophonie pour son soutien aux coéditions solidaires ; pour toute précision ou question, l’équipe de l’Alliance se tient à votre disposition (equipe@alliance-editeurs.org).

* L’équipe de l’Alliance remercie tout particulièrement Armand Jamme, qui dans le cadre de ses missions à l’Alliance entre mars et août 2022, a conçu ce document.

Partager l'article

Visioconférence : la coédition en littérature de jeunesse, novembre 2020

Voir ici la visioconférence du 24 novembre 2020 sur le thème de la coédition dans l’espace francophone à partir d’un cas pratique : la coédition de 1001 activités autour du livre de Philippe Brasseur édité par Casterman en 2013. Ce livre a fait l’objet, en 2020, d’une coédition entre 10 maisons d’édition d’Afrique subsaharienne et de l’Océan Indien, coordonnée par l’Alliance et soutenue par le Centre national du livre.

Cette visioconférence était organisée par le BIEF, dans le cadre du premier fellowship des éditeurs francophones de jeunesse et de bande dessinée (voir informations ici).

Avec Corinne Fleury, directrice de l’Atelier des nomades (Maurice), Bérengère Decherf, responsable des droits et marchés dérivés (Casterman), Laurence Hugues, directrice de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Retrouvez le dossier complet sur la coédition de ce livre dans la revue en ligne du Centre national de la littérature pour la jeunesse de la BNF : Takam Tikou, numéro spécial réalisé en partenariat avec l’Alliance.

Partager l'article

« Nous devons faire de nos auteurs des stars », entretien de François Nkémé (Cameroun), Jeune Afrique, 26 avril 2021

Un entretien de François Nkémé (éditions Proximité au Cameroun) publié par Jeune Afrique le 26 avril 2021, à lire ici en intégralité.

Extraits :
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.

Quatre ans après la première publication du roman Les Impatientes de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, finaliste du prix Goncourt et vainqueur du Goncourt des lycéens 2020, François Nkémé savoure encore un succès inattendu. En 2017, ce sont les éditions Proximité, la maison qu’il a créée en 2002, qui faisaient découvrir pour la première fois ce roman sous le titre Munyal, les larmes de la patience.

Après la réédition de l’œuvre en France par les éditions Emmanuelle Colas en 2019, l’auteure obtient une série de distinctions. Depuis, près de 10 000 exemplaires de ce roman ont été vendus sur le continent, où Proximité a gardé les droits de diffusion.

Vous avez découvert Djaïli Amadou Amal, mais il a fallu attendre qu’elle soit distinguée en France pour qu’elle connaisse aussi le succès au Cameroun. Comment faire émerger les auteurs africains ?
Il faudrait qu’il y ait une tradition de prix littéraires et que les médias et le grand public les prennent au sérieux. Combien de programmes littéraires avons-nous sur nos petits écrans ? Regardez comment la musique est diffusée sur toutes les chaines de télé et à longueur de journée. Nous devons travailler à faire de nos auteurs des valeurs, des stars. C’est vraiment dommage qu’Amal gagne le prix Goncourt des lycéens avant de pouvoir se faire connaitre dans son pays où pourtant elle écrit depuis dix ans.

Crédit photo : L’éditeur camerounais François Nkémé dans la bibliothèque de sa maison d’édition en chantier à Yaoundé. © MABOUP POUR JA

Partager l'article

L’édition solidaire, dossier réalisé en partenariat avec la revue Takam Tikou publiée par le CNLJ / BnF, mars 2021

Lire le dossier ici !

Ce dossier est dédié à Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de la revue Takam Tikou. Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture ; Viviana était aussi une amie de l’Alliance. Elle nous manque énormément.

Présentation du dossier
Concevoir des livres ensemble, partager des projets, mutualiser les coûts, faciliter la circulation des écrits, rendre le livre abordable et accessible à tout un chacun : des maisons d’édition coéditent solidairement des livres et engagent dans leur démarche l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Une belle façon de garantir la bibliodiversité... Depuis 20 ans, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants milite pour l’édition solidaire à travers un réseau de partenaires engagés. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de réaliser ce dossier en collaboration avec cette structure militante.

Dans ce dossier, réalisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres), nous vous proposons de découvrir les principes de l’édition solidaire à travers des exemples concrets, des interviews et des témoignages d’acteurs de la chaîne du livre engagés dans cette démarche.

Des ressources pratiques permettront d’aller plus loin dans la découverte - et peut-être la mise en place - d’une démarche éditoriale solidaire, en ces temps de pandémie où le livre est plus que jamais nécessaire et où le secteur de l’édition est touché de plein fouet par la crise économique.

Sommaire du dossier
Introduction

Une aventure éditoriale

Des acteurs engagés

Quelques ressources

Partager l'article

« ’It’s a real battle’ : African authors fight for publishing independence », The Guardian, mai 2020

“Francophone African books are still very often published by French imprints, which can make them hard to get at home. But there is a growing push for change...

When Cameroonian author Daniel Alain Nsegbe first saw his debut novel for sale in his home city of Douala, the price was so high “you would have to ask someone to stop eating for two days in order to buy the book”. It was around 16,000 CFA francs (£20) ; the average monthly salary in Douala is £150. The book, Ceux qui sortent dans la nuit (Those Who Go Out at Night) was published by Grasset, a French imprint [...]”

Lire ici l’article d’Olivia Snaije, publié dans The Guardian, 14 mai 2020.

Partager l'article

Le Maroc et l’aventure du « Livre équitable », enquête sur la collection « Enjeux Planète », réalisée par Kenza Sefrioui, novembre 2005

Dans cet article publié par Le Journal hebdomadaire (Maroc) du 19-25 novembre 2005, Kenza Sefrioui (journaliste et éditrice, En toutes lettres au Maroc) nous plonge dans l’aventure de la collection « Enjeux Planète » : une collection d’essais de sciences humaines, publiés solidairement par 12 éditeurs francophones, traduite en plusieurs langues (arabe, chinois, portugais, espagnol...).

« Enjeux Planète » : douze éditeurs indépendants, des coûts répartis selon les zones géographiques, des auteurs des cinq continents, des livres sur les défis de la mondialisation.

Lire l’article ici :

Partager l'article

Collection « Terres solidaires »

La collection « Terres solidaires » est née en 2007, pour favoriser la circulation de la littérature africaine dans l’espace francophone. Les maisons d’édition qui participent à la collection sont basées en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord. Initialement créée pour rééditer des textes écrits par des auteurs africains édités en France, et les rendre, grâce au processus des coéditions solidaires, accessibles auprès du lectorat africain, elle est désormais ouverte à la réédition de textes parus en premier lieu au catalogue de maisons d’édition africaine. C’est le cas de Munyal, les larmes de la patience, de Djaïli Amadou Amal, 13e titre de la collection, originairement édité en 2017 par les éditions Proximité basées à Yaoundé, au Cameroun.

Les éditrices et éditeurs sélectionnent les textes, et échangent tout au long des étapes du processus éditorial. Le principe d’un prix public de vente adapté au pouvoir d’achat des lecteurs (en moyenne 3 500 FCFA, soit 5 euros) continue d’être l’un des principes piliers.

En lire plus ici...

Partager l'article

Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire, Thierry Quinqueton, septembre 2018

« Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire » (septembre 2018), mémoire réalisé par Thierry Quinqueton (membre du Bureau de l’Alliance), Master 2, « Droit et développement de l’économie sociale et solidaire », Faculté de droit et de sciences sociales de l’Université de Poitiers.

Plan du mémoire :
1. Le livre et l’édition abordent les thématiques de l’économie sociale et solidaire
2. Les thématiques de l’économie sociale et solidaire interrogent le livre et l’édition
3. Les potentialités pour le livre et l’édition des sociétés coopératives d’intérêt collectif et des coopératives d’activité et d’emploi

Extrait (introduction) :
Le champ du livre et de l’édition – indissociablement économique et culturel – et le champ de l’économie sociale et solidaire – comme relevant à la fois du mouvement social, du renouvellement de la pensée sur l’économie et de l’expérimentation de nouvelles formes d’activités – ne sont pas des champs clos. L’ambition de ce travail est de contribuer à l’exploration de leurs croisements, en intégrant une vision prospective : en quoi le champ de l’économie sociale et solidaire a-t-il intérêt que se développe et se renforce une offre de livres pour structurer le débat public autour de son objet ? En quoi le monde du livre et de l’édition a-t-il intérêt à prendre en compte les formes nouvelles d’activités économiques développées par l’économie sociale et solidaire pour répondre à certains des défis auxquels il est confronté ?

Lire l’intégralité du mémoire ici !

Pour accéder à l’« Editographie francophone pour l’économie sociale et solidaire » (parcours dans les catalogues de 56 maisons d’édition, annexe I au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

Pour accéder au parcours « Des coopératives dans le secteur du livre et de l’édition » (présentation des sociétés coopératives participatives - SCOP, des sociétés coopératives d’intérêt collectif - SCIC et des entrepreneurs des coopératives d’activité et d’emploi - CAE du secteur du livre et de l’édition, annexe II au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

Partager l'article

Les coéditions, les partenariats au sein de la francophonie : expérience et témoignage de Béatrice Lalinon Gbado, Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

Retranscription de l’intervention de Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique au Bénin), lors de la table ronde sur « les partenariats éditoriaux » sur la scène du Pavillon d’honneur, à la Foire du livre de Francfort, octobre 2017.
Propos recueillis par Katja Petrovic, BIEF.

Extraits :
« Ce que nous avons fait, c’est de lancer des coéditions très tôt, depuis 2002, des coéditions qui ont engagé des maisons d’édition de Tunisie, de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et d’autres pays et qui ont permis de créer des collections qui ont généré jusqu’à 80 titres diffusés dans tous ces pays à la fois, ce qui nous a permis de régler les problèmes de distribution, de production, de qualité aussi de ce que nous mettions au service des enfants.

Quand nous rentrons dans le rapport Sud-Nord, les réalités ne sont pas les mêmes et on peut se poser la question sur le positionnement des éditeurs du Nord par rapport aux éditeurs du Sud.

Tout à l’heure, j’ai entendu qu’il y a des lignes qui bougent mais elles bougent comment et dans quelles proportions ? Est-ce que les chasses ne sont pas toujours gardées, est-ce que cette francophonie que nous voulons promouvoir, que nous disons promouvoir, est-ce que nous sommes vraiment prêts à nous ouvrir ou est-ce que nous pensons toujours que nous avons des leçons à donner.

La question est de savoir si l’on peut entrer en relation à égalité. C’est-à-dire accepter que celui qui s’en vient là, même si je ne suis pas d’accord avec son projet, c’est un projet qui a de la valeur, que je peux accepter et partager demain, qu’il a toujours accepté et partagé ma forme de penser, ma forme de diffuser cette pensée, etc. C’est le problème clé, il faut qu’on résolve ce problème de regard et de posture dans la relation. »

Lire l’intégralité de l’intervention ici :

Partager l'article

Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ?, FILL, 2018

Retrouvez sur le site de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL) le dossier « Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ? » - dossier préparé en 2018 grâce aux ressources de Livre et Lecture en Bretagne, Normandie Livre & Lecture, l’ALCA Nouvelle-Aquitaine, l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur et la FILL, avec la collaboration des membres de la commission Fill-Information-Communication.

Présentation du dossier :
Monter un festival, développer une maison d’édition, ouvrir, agrandir (ou sauver) une librairie : les aides privées, par le biais du mécénat ou du financement participatif (crowdfunding), sont des outils complémentaires aux aides publiques non négligeables dans le montage financier des projets culturels.

Encore faut-il savoir manier les outils pour nouer un partenariat avec un mécène ou réussir sa campagne de crowdfunding.

Comme en témoignent tous les acteurs du livre et de la lecture interrogés dans ce dossier, ces modes de financement n’ont rien d’anecdotiques, même pour des projets de taille modeste !

Accédez au dossier ici !

Voir aussi la fiche pratique : « Crowdfunding, mode d’emploi pour les éditeurs », réalisée par l’Alliance en juin 2018.

Partager l'article

1 | 2

Écologie du livre

Présentation

L’écologie du livre englobe l’ensemble des réflexions et pratiques professionnelles en faveur d’une écologie durable, décoloniale et géopolitique du livre, impliquant l’ensemble des maillons de la filière du livre et tenant compte de leur interdépendance.

Ces réflexions et pratiques cherchent à articuler plusieurs dimensions et à inclure l’ensemble des acteurs et actrices qui interviennent dans la production du livre, depuis sa création, son maquettage et sa publication jusqu’à sa lecture, en passant par son impression, sa diffusion et sa vente en librairie.

À ces dimensions matérielles liées à la production même des livres (intrants, choix des papiers, transport depuis le lieu d’impression) s’ajoutent des dimensions symboliques, qui questionnent l’usage des livres et la bibliodiversité. Enfin, l’écologie du livre prend également en considération les externalités de la filière du livre et du marché du livre, notamment les coûts sociaux et environnementaux, essentiels dans une perspective écologique durable/soutenable.

L’écologie du livre est donc une thématique qui renvoie à une vision complexe, collective et interprofessionnelle de l’ensemble des pratiques liées à la production d’un livre. Elle cherche à favoriser le dialogue entre professionnel·les afin d’opérer des changements structurels et profonds pour plus d’éco-responsabilité et de bibliodiversité.

Partager l'article

Politiques publiques du livre

Guide des bonnes pratiques pour les achats publics de livres

« Il est important de comprendre le rôle moteur des achats publics de livres - comme celui que jouent les routes dans le développement d’un pays -, et l’impact concret de ces actions sur l’écosystème du livre, de la culture et de l’éducation. En achetant des livres et en favorisant l’accès à la lecture, l’État démultiplie l’effet de ses actions.

Il n’est pas seulement question de qualité et de prix lors de la sélection des ouvrages, il ne s’agit pas d’un simple processus technique, d’une action isolée. C’est pourquoi il est si important d’améliorer, d’accroître, d’augmenter la transparence, de décentraliser l’offre et de renforcer la présence des auteur·rices et des maisons d’édition locales dans les processus d’achats publics de livres. »

Ce document reprend, avec quelques modifications, le Guide des bonnes pratiques pour les achats publics de livres (imprimés et numériques) qui a été intégré aux travaux de la Commission des achats publics de la Politique nationale de la lecture et du livre 2015-2020 (Chili), menés par Paulo Slachevsky en tant que coordinateur de la commission. Merci à Germán Gacio Baquiola (Editores independientes de Ecuador) pour ses commentaires critiques et ses contributions.

Lire le Guide

Partager l'article

Le prix unique du livre

Le lundi 8 novembre 2021, la Fill (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) et ses partenaires – Livre et lecture en Bretagne, Mobilis Pays de la Loire, ALCA Nouvelle-Aquitaine, l’ArL Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Agence Livre et Lecture Bourgogne-Franche-Comté – organisaient une rencontre nationale et interprofessionnelle à l’occasion des 40 ans de la loi Lang.

Retrouvez sur le site de la Fill les vidéos de toutes les rencontres !

Partager l'article

Quelles politiques publiques en faveur du livre ? Publishers & Books (OAPE), mai-juin 2020

L’African Observatory of Publishing Professionals (OAPE) en partenariat avec l’Alliance publie un numéro de Publishers & Books consacré aux politiques publiques du livre en Afrique, suite au lancement de la cartographie et de l’analyse des politiques publiques du livre en Afrique francophone subsaharienne et Madagascar, réalisées par l’Alliance en 2020.

Retrouvez ce numéro sur le site de l’OAPE !

Partager l'article

Cartographie des politiques publiques du livre en Amérique latine et en Afrique subsaharienne et Madagascar

Un panorama inédit des politiques de soutien à la lecture et au livre dans 22 pays, consultable et téléchargeable en ligne : politiquespubliqueslivre.alliance-editeurs.org

Né du constat de l’absence de données sur les politiques publiques du livre dans les zones où exercent les éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, particulièrement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, le projet de cartographie des politiques publiques est le fruit de plusieurs années de travail entre professionnel.le.s du livre et de l’édition, universitaires et expert.e.s des politiques publiques du livre. Il repose avant toute chose sur l’investissement et l’implication des éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, qui en sont les acteurs premiers. Il est un des projets phares de l’Observatoire de la bibliodiversité.

La cartographie propose plusieurs entrées : une entrée par pays (fiche pays recensant les dispositifs existants en matière de soutien public au livre à l’échelle nationale) ; une entrée par thématique (régulation du marché, taxes, accords internationaux, aides à la création et à l’édition, etc.) ; une entrée régionale (données comparées à travers des analyses transversales).
La cartographie est interactive et évolutive : les fiches présentant les institutions et les politiques publiques nationales pour le livre peuvent faire l’objet d’amendements et de modifications au fil des évolutions des dispositifs. Cette cartographie a ainsi vocation à s’élargir à de nouveaux pays des deux régions, voire à intégrer une nouvelle région à terme (le monde arabe notamment).

La cartographie a pour objectifs de :
• mettre à disposition des données sur les politiques publiques du livre des pays concernés ;
• proposer des panoramas des politiques publiques du livre, libres d’accès, consultables et réutilisables par les professionnel.le.s et les pouvoirs publics ;
• favoriser le dialogue et les échanges entre les pouvoirs publics et les éditeurs ;
• développer des outils de plaidoyer pour les éditeurs indépendants ;
• contribuer à la mise en place et à la consolidation de politiques publiques du livre dans les pays en développement (entre autres pour une plus grande circulation des livres et des idées, pour une appropriation des outils numériques par les professionnels du livre, pour des échanges équilibrés entre le Nord et le Sud…) ;
• affirmer le rôle de la société civile (professionnels du livre et particulièrement éditeurs indépendants) dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques du livre.

JPEG - 457.1 ko

L’Alliance remercie chaleureusement les partenaires de ce projet : la Fondation de France et la DDC Suisse.

Voir en complément le numéro « Politiques publiques du livre » de la revue Bibliodiversity.

Revue de presse

Pour toute question, n’hésitez pas à écrire à l’équipe de l’Alliance : equipe@alliance-editeurs.org

Partager l'article

L’État tunisien et le soutien au livre : rapport de la Fédération tunisienne des éditeurs, janvier 2020

L’État tunisien et le soutien au livre : (Dys)fonctionnements de la politique du livre en Tunisie
Un rapport de la Fédération tunisienne des éditeurs rédigé en janvier 2020, à télécharger ci-contre.

À lire aussi : « Peut-on enfin espérer une vraie politique du livre en Tunisie ? », par Karim Ben Smaïl, directeur des éditions Cérès et président de la Fédération tunisienne des éditeurs - publiée par Nawaat, le 4 février 2020

Partager l'article

Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar : une étude inédite (septembre 2019) !

Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays, par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)

Dans une vaste étude transversale, qui réactualise nos connaissances sur les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne francophone, Luc Pinhas pointe les similitudes et les différences qui existent entre les situations de 12 pays de la région. Si des évolutions très intéressantes pour la production et la chaîne du livre locales doivent être soulignées – cf. la préférence donnée aux acteurs locaux par la loi ivoirienne de 2015 – les cadres législatifs et réglementaires gagneraient certainement à être renforcés pour soutenir et dynamiser l’économie locale du livre.

Sommaire

  • Préambule
  • Méthodologie
  • Introduction
  • L’encadrement juridique
  • Fiscalité et régulation du marché
  • L’organisation professionnelle
  • L’organisation administrative
  • Les soutiens directs au livre
  • Conclusion

Cette analyse est à retrouver dans un numéro spécial de la revue Bibliodiversity sur « Les politiques publiques du livre » disponible en version papier et numérique.

Voir aussi l’analyse sur « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine », publiée en septembre 2019.

En complément à ces analyses, consulter la cartographie des politiques publiques et des mécanismes de soutien par pays étudiés ici : politiquespubliqueslivre.alliance-editeurs.org

La collecte de données dans les 11 pays d’Afrique subsaharienne et à Madagascar ainsi qu’en Amérique latine, les analyses transversales de ces données et la cartographie en ligne ont bénéficié du soutien de la Fondation de France et de la DDC Suisse.

Partager l'article

Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine : une étude inédite (septembre 2019) !

Analyse des données récoltées dans 10 pays auprès des éditeurs indépendants et des acteurs publics, par Andrés E. Fernández Vergara (université du Chili)

Cet article rédigé en espagnol propose une analyse régionale des politiques publiques de développement du livre et de la lecture en Amérique latine de langue espagnole, à partir du point de vue de 53 acteurs du monde du livre de 10 pays différents. Il rend compte des similitudes et des différences qui existent d’un pays à l’autre en la matière : ici, il y a des réseaux complexes d’institutions et des dispositifs de promotion du livre ; là, il n’y a ni politique nationale ni objectif stratégique. Les acteurs interrogés soulignent les difficultés qu’ils rencontrent dans leur secteur aujourd’hui : concentration du marché, piratage, manque de soutien aux langues autochtones, etc. Autant de dangers qui menacent la bibliodiversité dans la région.

Sommaire :

  • Méthodologie
  • Censure et contrôle des contenus
  • Lois, politiques publiques et dispositifs réglementaires du livre et de la lecture
  • Institutions et organismes en charge du livre et de la lecture
  • Soutiens et aides directes au livre et à la lecture
  • Législation du droit d’auteur
  • Organisation de la profession
  • Conclusion

Cette analyse est à retrouver en français dans un numéro spécial du numéro de la revue Bibliodiversity sur « Les politiques publiques du livre » disponible en version papier et numérique.

Voir aussi l’analyse sur « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar » par Luc Pinhas, publiée en septembre 2019.

En complément à ces analyses, consulter la cartographie des politiques publiques et des mécanismes de soutien par pays étudiés ici : politicaspublicaslibro.alliance-editeurs.org

La collecte de données dans les 11 pays d’Afrique subsaharienne et à Madagascar ainsi qu’en Amérique latine, les analyses transversales de ces données et la cartographie en ligne ont bénéficié du soutien de la Fondation de France et de la DDC Suisse.

Partager l'article

Les politiques publiques du livre

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro dédié aux politiques publiques du livre.

Publication : juin 2019
La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« L’Auto édition », « Édition et engagement »...).

Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?

Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :

  • « Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
  • « Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
  • "Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
    de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
  • « Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
  • « Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
  • « Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
  • « Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
  • « Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
  • « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
  • « Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
  • « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
  • « De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)

Partager l'article

Réconcilier le droit d’auteur, les droits culturels et les droits sociaux, Lionel Maurel, avril 2018

Depuis plusieurs années, l’irruption du numérique bouleverse l’ensemble des filières culturelles et provoque un intense travail d’adaptation et de renégociation des règles de la propriété intellectuelle au niveau mondial.
Les débats font rage entre les partisans d’un durcissement du régime de la propriété intellectuelle et ceux qui prônent au contraire un assouplissement en faveur des usages.
Alors que les discussions semblent dans l’impasse et menacent de créer de nouvelles divisions entre les différents maillons de la chaîne du livre, l’Alliance a demandé à Lionel Maurel, bibliothécaire, spécialiste des questions de propriété intellectuelle et engagé dans le mouvement des communs, de réfléchir à la façon dont les éditeurs indépendants pourraient favoriser une sortie de crise des débats sur la propriété intellectuelle.

Selon lui, les récentes conversations qui se sont ouvertes autour de la question des droits culturels permettent d’aborder la question de façon renouvelée. En effet, en partant de l’idée d’inséparabilité des droits fondamentaux, il paraît possible de traiter comme un tout cohérent les droits d’auteur, les droits culturels et les droits sociaux. L’enjeu est de trouver une approche qui cesserait d’opposer les acteurs de la chaîne du livre, les uns aux autres, pour refonder des solidarités et permettre la conquête de nouveaux droits.

Par leur positionnement particulier, les éditeurs indépendants pourraient jouer un rôle important dans cette reconfiguration de la discussion collective dans le secteur du livre.

Lionel Maurel
Juriste de formation, Lionel Maurel est conservateur de bibliothèque, en poste à l’université Paris Lumières. Auteur du blog S.I.Lex, il est spécialiste des questions de propriété intellectuelle, de droit du numérique et du droit de la culture. Engagé dans le mouvement des Communs, il a co-fondé le collectif SavoirsCom1 et est membre du Collège d’Orientation Stratégique de La Quadrature du Net.
Crédit photo : Par thesupermath. CC-BY-SA. Source : Wikimedia Commons, remix by Guénaël Boutouillet

Lire le texte ici !

Partager l'article

1 | 2 | 3

Liberté d’éditer

La liberté de publier en danger au Canada ?, avril 2008

Une incroyable tentative de censure met en danger l’existence même des éditions Écosociété (Québec – Canada) ; plus de 60 éditeurs de 30 pays déclarent leur plus complète solidarité avec l’éditeur québécois et appellent les protagonistes de « l’affaire Noir Canada » à respecter la liberté d’expression et de publication.

Partager l'article

1 | 2

Bibliodiversité

Des paroles et des actes pour la bibliodiversité

23 éditeurs indépendants ont pris la parole lors de la rencontre « Les éditeurs indépendants du monde latin et la bibliodiversité » (Guadalajara, Mexique, novembre 2005), pour témoigner de la spécificité culturelle d’un métier nécessaire, passionnant, essentiel, qu’ils exercent pourtant dans un contexte économique difficile. Leurs interventions ont pu être rassemblées dans cet ouvrage. Elles gardent leur dimension orale et nous plongent dans le contexte et la spontanéité d’une rencontre internationale.

Venus d’Afrique, d’Amériques et d’Europe, ces éditeurs mettent en avant les propositions les plus urgentes pour défendre concrètement la bibliodiversité.

Date de publication : 29 novembre 2006, 288 pages, 15 x 21 cm, ISBN : 978-2-9519747-3-9 ; commande en librairie, ou directement à l’Alliance des éditeurs indépendants (tél. : +33(0)1 43 14 73 66, fax : + 33(0)1 43 14 73 63).

Collection État des lieux de l’édition

Partager l'article

80 recommandations & outils en faveur de la bibliodiversité

Ces 80 recommandations dressent, par thème, un ensemble de bases nécessaires au développement, au maintien et à la vitalité de la bibliodiversité dans les pays. Pour certaines, les recommandations s’accompagnent d’outils et de projets (existants ou à venir dans le cadre du programme d’actions 2015-2016 de l’Alliance), permettant très concrètement de mettre en pratique les propositions des éditeurs indépendants.
Elles s’adressent aux pouvoirs publics, aux organismes internationaux et aux professionnels du livre des quatre coins du monde.

Elles font écho à la Déclaration internationale des éditrices et éditeurs indépendants 2014, texte majeur en faveur de la bibliodiversité, signé le 20 septembre 2014 par plus de 400 éditeurs indépendants de 45 pays dans le monde.

L’ensemble de ces propositions est issu des Assises internationales de l’édition indépendante tenues sous le patronage de l’UNESCO entre 2012 et 2014.

Pour toute remarque, suggestion, idée et proposition, permettant de compléter et affiner ce travail, contactez l’équipe de l’Alliance !

Sommaire des 80 recommandations et outils pour défendre et promouvoir la bibliodiversité :
* Des politiques publiques pour garantir la bibliodiversité
* Des propositions et actions pour favoriser la bibliodiversité numérique
* Le système Amazon, quelles menaces pour la bibliodiversité ?
* Des mesures nécessaires pour l’édition en langues locales et nationales
* Repenser le don de livres
* Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires
* Des actions pour renforcer une édition jeunesse plurielle

Partager l'article

1 | 2

Revue Bibliodiversité

Précarité de l’édition indépendante

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-64-3
Publication : 15 octobre 2024

Lire ici le sommaire.

L’intégralité des réponses à l’enquête internationale sur la précarité des maisons d’édition indépendantes dont il est fait mention dans ce numéro est à lire dans le document PDF ci-contre.

Voir ici le replay de la table ronde dédiée à la précarité organisée en septembre 2024 dans le cadre du salon Babelica.

Toutes les autres informations sur ce numéro et la revue Bibliodiversité sont à retrouver ici.

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale de l’édition indépendante.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Transmissions et renouvellement », « Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Alors que les maisons d’édition indépendantes (avec leurs auteurs et autrices) sont au cœur de la création, ce sont principalement sur elles que pèse la plus grande précarité. Les éditeurs et éditrices cumulent les emplois pour maintenir leur activité, ne se rémunèrent pas ou très peu, sont pris dans une chaîne du livre qui pousse à la surproduction, ne sont pas assez représenté·e·s et défendu·e·s.

La précarisation de l’édition indépendante s’accentue. Pourtant, sa contribution à la bibliodiversité n’est plus à démontrer. Véritables « capital-risqueuses », les maisons d’édition indépendantes repèrent les talents de demain et donnent la parole aux personnes minorées – bien plus que d’autres structures éditoriales. Elles jouent un rôle important dans la vie intellectuelle, artistique et démocratique d’un pays.

Comment soutenir mieux l’édition indépendante et les talents qu’elle représente ? En plus de leurs questionnements, analyses et témoignages, les contributeurs et contributrices de ce dossier inédit avancent un ensemble de propositions concrètes pour combattre la précarité de l’édition indépendante.

Partager l'article

Les (r)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation / appel à contributions

Lire l’appel à contributions et témoignages pour le prochain numéro de la revue Bibliodiversité, à paraître en mars-avril 2025.

Merci de bien vouloir nous contacter (equipe@alliance-editeurs.org) si vous souhaitez proposer une contribution à la revue Bibliodiversité consacrée aux « (R)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation ».

Partager l'article

Transmissions et renouvellement. Comment pérenniser les entreprises du livre ?

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-51-3

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 168 pages
ISBN : 978-2-490855-50-6

Publication : 23 mars 2023

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Beaucoup de maisons d’édition et de librairies indépendantes sont confrontées à la question de la transmission – et peinent parfois à trouver repreneur. Au-delà des cas individuels, c’est l’avenir d’une certaine idée du livre qui se joue, tant le phénomène prend de l’ampleur en Europe, mais aussi en Amérique latine et en Afrique, alors qu’une génération quitte le monde du travail.

D’ailleurs, faut-il transmettre ? Et si oui, à qui, quand et comment ? Existe-t-il des spécificités dans la passation d’une maison d’édition ou d’une librairie ? Dans un secteur en pleine mutation, céder une entreprise du livre pose la question plus large de la capacité de renouvellement des structures culturelles – des acteurs et des actrices, des pratiques et des contenus –, mais aussi de l’intégration des évolutions législatives, sociétales et technologiques.

Un ensemble de textes aborde ici sous plusieurs angles ce sujet essentiel, pourtant très peu étudié. Plus qu’un guide pratique – qui semble difficile à écrire, tant les situations diffèrent –, il s’agit surtout de partager des analyses universitaires et des expériences vécues, pour réfléchir à la notion de renouvellement et penser ces transmissions.

Ouvrage collectif

Lire un extrait de ce numéro, publié par ActuaLitté : le témoignage de Colleen Higgs, Modjaji Books en Afrique du Sud

Sommaire

Partager l'article

Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ?

Pour commander ce numéro au format numérique, c’est ici !
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-27-8

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 256 pages
ISBN : 978-2-490855-26-1

Publication : 22 février 2022

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
La diversité n’est pas forcément au rendez-vous dans le monde du livre et de l’écrit. Comme tous les lieux de pouvoir, effectif ou symbolique, il n’échappe pas aux formes d’exclusion et de prédation qui s’observent partout dans la société.

En favorisant volontairement une pluralité d’approches sur la question de l’inclusion, cet ouvrage essaye de rendre compte d’un phénomène multiforme. Ainsi, que ce soit par le biais du féminisme, de l’autochtonie, du mouvement LGBTQ+ ou en considérant les exclu·es du monde de l’écrit, les auteur·es s’interrogent sur la capacité inclusive de ce secteur.

Au-delà des constats, elles/ils proposent des exemples constructifs (collectés en France, au Québec, en Belgique, en Espagne, en Inde…) pour favoriser l’inclusion : la mise en place d’une gender editor au sein d’une Rédaction, la création d’une maison d’édition autochtone, la gestion de librairies, de maisons d’édition ou de revues féministes ou gaies, la réflexion de bibliothécaires sur les conditions d’accueil des minorités, etc.

Peu à peu, grâce à ces multiples initiatives, souvent sans volonté de polémiquer ou de faire table rase de l’existant, des professionnel·les combattent au quotidien les discriminations et favorisent l’expression d’une diversité réelle.

Ouvrage collectif

Lire le sommaire

Partager l'article

Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

Partager l'article

Langues minorées / Nathalie Carré et Raphaël Thierry, coordinateurs

Coordonné par Nathalie Carré (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Inalco) et Raphaël Thierry (chercheur indépendant).

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro.

Prix de vente (version papier) : 20 euros ; 30 dollars canadiens ; 20 francs suisses ; 12 000 francs CFA.
Format : 14,5 X 21 cm ; 188 pages
Numéro ISSN : 2650-0205
Publication : janvier 2020

Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Plus de la moitié des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition ; si rien n’est fait, l’Unesco estime que 90 % des langues auront disparu au cours du siècle. Élément essentiel de la culture d’un peuple, les langues sont pourtant bien plus qu’un simple outil de communication ; toutes proposent une description profondément unique du monde qui nous entoure et des êtres qui l’habitent. Que peut faire – et que fait déjà – le secteur de l’édition pour aider à conserver et à faire vivre ces langues minorées ? C’est à cette question que tente de répondre cet ouvrage, à travers des textes universitaires et des témoignages de professionnels du livre qui, ensemble, proposent une approche inédite du sujet.

Au regard de leurs publications, l’ouvrage analyse la situation de plusieurs langues minorées – créole haïtien, corse, innu, yiddish, kikuyu, basque, malgache, náhuatl, etc. – et montre que des solutions existent quand les acteurs de la chaîne du livre se mobilisent.

Sommaire du dossier

  • Publier en langues minorées. De la diversité des langues d’édition en contexte mondialisé, par Nathalie Carré, Inalco (France) et Raphaël Thierry, chercheur indépendant (France)
  • L’édition en créole en Haïti. Obstacles, initiatives et perspectives de développement, par Sandie Blaise, Duke University (États-Unis)
  • La diffusion de la poésie yiddish dans l’espace germanophone. Le cas des éditions bilingues, par Caroline Puaud, université Paris-Sorbonne (France)
  • Écrire et publier à Madagascar. Comment atteindre le monde ?, par Dominique Ranaivoson, université de Lorraine (France)
  • Faire dialoguer (en ligne) les langues minorées. L’exemple d’une collaboration intergénérationnelle en Afrique de l’Est, par Pierre Boizette, université Paris-Nanterre (France)
  • Normativité, diversité et dynamiques de création dans le champ littéraire basque contemporain. Étude de ses tendances de fonctionnement à travers la trajectoire littéraire d’Eñaut Etxamendi, par Itziar Madina Elguezabal, école doctorale Bordeaux-Montaigne (France)
  • Repérer, cataloguer, rendre visible. La place des langues minorées dans les collections de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), entretien avec Marine Defosse, Soline Lau-Suchet et Nicolas Pitsos,
    bibliothécaires à la BULAC (France)
  • « Tant que la langue circulera, nous aurons des livres à produire ». Publier en langue corse, entretien avec Bernard Biancarelli, éditions Albiana (Corse/France)
  • « L’édition doit grandir le monde ». Mémoire d’encrier et les langues du monde,
    entretien avec Rodney Saint-Éloi, éditions Mémoire d’encrier (Québec/Canada)
  • « Le sauvetage d’une langue est une tâche qui nous incombe à tous ». Publier de la littérature jeunesse en langues autochtones au Mexique, entretien avec María Yolanda Argüello Mendoza, éditions Magenta (Mexique)
  • Les politiques publiques du livre et de la lecture en faveur des langues autochtones au Chili. Intervention (réactualisée en 2020) au Parlement du livre et de la parole, par Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili)
  • Sauver, transmettre. Un exemple de transcription-traduction d’oeuvres de la littérature orale des peuples du Vietnam, par Mireille Gansel, traductrice, écrivaine (France)
  • L’engagement de PEN en faveur des droits linguistiques. L’importance d’écrire, de publier et de lire en langues marginalisées, entretien entre Peter McDonald, université d’Oxford (Royaume-Uni) et Carles Torner, PEN International (Catalogne/Espagne)

Partager l'article

Les politiques publiques du livre

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro dédié aux politiques publiques du livre.

Publication : juin 2019
La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« L’Auto édition », « Édition et engagement »...).

Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?

Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :

  • « Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
  • « Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
  • "Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
    de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
  • « Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
  • « Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
  • « Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
  • « Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
  • « Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
  • « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
  • « Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
  • « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
  • « De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)

Partager l'article

L’Auto-édition (janvier 2019) / Sylvie Bosser, coordinatrice

Prix de vente (version papier) : 10 euros ; 15 dollars canadiens ; 10 francs suisses ; 6 000 francs CFA.
Numéro ISSN : 2650-0205

Présentation du numéro :
S’éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique – voire revanchard. Contourner la fonction sélective d’un tiers (l’éditeur) au profit d’une relation directe au lecteur potentiel – que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l’on a été rejeté par ceux « de la place » – semble au contraire en parfaite adéquation avec l’air du temps, qui prône l’horizontalité des rapports, l’absence d’intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l’auto-édition est décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l’entrée sont aujourd’hui négligeables. Pour autant, l’auto-édition est-elle vecteur de bibliodiversité ?
La notion « d’indépendance » est elle aussi questionnée par cette évolution de la production. En effet, on parle très couramment aux États-Unis d’auteurs ou d’ebooks « indies », cette figure de l’auteur indépendant étant elle aussi maintenant assimilée et revendiquée dans le contexte hexagonal. Mais de quelle indépendance s’agit-il ?

Sommaire du numéro « L’Auto-édition » :

  • L’auto-édition : un vecteur de bibliodiversité ? / Par Sylvie Bosser, université Paris 8
  • De l’auto-édition en littérature française.
    Mise en perspective historique d’une pratique éditoriale multiforme / Par Olivier Bessard-Banquy, université Bordeaux-Montaigne
  • Les auteurs auto-édités sur Kindle Direct Publishing.
    Motivations, identités, pratiques et attentes / Par Stéphanie Parmentier, université Bordeaux-Montaigne
  • L’auto-édition de bandes dessinées.
    Une voie d’entrée spécifique au sein du champ éditorial / Par Kevin Le Bruchec, université Paris 13
  • Le tiers (in)visible.
    Le mentorat littéraire, un processus favorisant l’auto-édition ? / Par Marie Caffari et Johanne Mohs, Haute école des arts de Berne
  • Autopublication : un phénomène singulier par sa nature, son ampleur et ses acteurs.
    Radiographie de l’autopublication en Amérique latine et au-delà / Par Daniel Benchimol, pour le CERLALC
  • L’auto-édition littéraire au Maroc.
    Conditions, enjeux et significations sociales d’une pratique culturelle en expansion / Par Kaoutar Harchi, Centre de recherche sur les liens sociaux
  • L’auto-édition en Iran.
    Histoire d’un dilemme sur fond d’audace / Témoignage d’Azadeh Parsapour, éditrice
  • Les Éditions du Net.
    Un entretien avec Henri Mojon / Conduit par Sylvie Bosser, université Paris 8

Partager l'article

1 | 2

{#ENV{titre},#SELF,sujet}