L’Alliance des éditeurs indépendants sera présente au Salon du Livre de Paris (17-23 mars 2005), stand L 180, avec à ses côtés l’association des éditeurs africains francophones Afrilivres (L 182), regroupant plus de 30 éditeurs et LIBRE (Ligue brésilienne des éditeurs), un collectif de 90 éditeurs indépendants brésiliens (L 168).
Accueil chaleureux garanti, et plein d’infos à consommer sans modération...
Vous trouverez ci-joint un “Parcours des éditeurs indépendants membres de l’Alliance“ (ils méritent le détour !) et le programme de nos activités.
Les éditions Cérès (Tunisie) et l’Alliance des éditeurs indépendants ont l’immense douleur de vous faire part du décès de Noureddine Ben Khader.
Grande figure de l’édition tunisienne et africaine, “NBK“ a dirigé les éditions Cérès durant plus de 20 ans. Son enthousiasme, sa rigueur et son amour du livre ont fait de lui un modèle et un ami pour tous ceux qui, en
Afrique et partout ailleurs, ont eu la chance de croiser son chemin.
Nous ne l’oublierons pas.
Un livre de condoléances sera ouvert sur notre stand au Salon du Livre (L 180), en mémoire et en hommage à “NBK“.
L’Alliance des éditeurs indépendants, en partenariat avec la Ford Foundation (USA - www.fordfound.org) et la Fondation Charles Léopold Mayer (Suisse - www.fph.ch), a mis en place un projet éditorial qui vise à collecter les propositions qui seront formulées à Porto Alegre (Brésil), au Forum Social Mondial. Pour cela, l’Alliance a envoyé sur place 11 rédacteurs, chargés de rédiger les 11 chapitres d’un ouvrage qui sera publié dans un premier temps par les membres de l’Alliance en français, anglais et portugais - d’autres publications dans d’autres langues sont prévues. Ces chapitres correspondent aux 11 thèmes du FSM 2005 (voir les 11 thèmes sur le site www.forumsocialmundial.org.br).
Les éditeurs du groupe Enjeux Planète se sont réunis à Bruxelles (Belgique) du 16 au 18 décembre 2004. Au programme de cette rencontre organisée par l’Alliance des éditeurs indépendants et les éditions Luc Pire, le bilan des coéditions réalisées, la mise en place du calendrier des publications pour 2005 et 2006, la signature de l’accord collectif, etc.
Les participants : Bernard Stéphan (éditions de l’Atelier - France), Michel Sauquet (éditions Charles Léopold Mayer - France), Dominique Caouette (éditions Ecosociété - Canada), Luc Pire (éditions Luc Pire - Belgique), Jean Richard (éditions d’en bas - Suisse), Bichr Bennani (Tarik éditions - Maroc), Karim Ben Smail (éditions Cérès - Tunisie), Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique - Bénin), Serge Dontchueng Kouam (Presses Universitaire d’Afrique - Cameroun), Marie-Agathe Amoikon-Fauquembergue (éditions Eburnie - Côte d’Ivoire).
L’Alliance des éditeurs indépendants a répondu à l’invitation de l’Office du livre en Poitou-Charentes, organisateur du festival Littératures métisses. Le public a pu assister à de nombreux débats avec des écrivains (Alberto Ruy-Sanchez, Alberto Manguel, Theo Hahola, etc.) et des éditeurs (Jean Richard, éditions d’en bas, Thierry Discépolo, éditions Agone, etc.), et écouté les lectures des comédiennes Marie-Christine Barrault et Sonia Emmanuel.
L’Alliance des éditeurs indépendants a participé à deux débats « Éditer autrement » et « Éditer, produire, créer, diffuser avec l’Afrique ». Ces débats et le stand ont permis de faire découvrir l’association et les projets de coédition des éditeurs de son réseau, et de sensibiliser le public aux thèmes de la diffusion du livre, de la circulation des idées, de l’édition indépendante et solidaire, du livre équitable, etc.
L’Alliance des éditeurs indépendants était très bien représentée au Salon international du livre et de la presse de Génève, au sein duquel se tenait la première édition du Salon Africain du livre, de la presse et de la culture. Etienne et Alexandre, de l’équipe de Paris, ont retrouvé sur place (et en grande forme !) Jean-Claude Naba, des éditions Sankofa et Gurli (Burkina Faso), Béatrice Lalinon Gbado des éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue, des éditions Eburnie (Côte d’Ivoire), Bichr Benanni des éditions Tarik (Maroc), Jean Richard des éditions d’en bas (Suisse), mais aussi Behrouz Safdari (animateur du réseau persanophone), et Isabelle Bourgueil (qui a animée en 2002 et 2003 le programme Afrilivres). Les alliés ont eu plus d’une occasion pour parler de l’Alliance et des processus de coédition lors de tables rondes ; les Déclarations, les affiches et les différents supports présentant notre association se trouvaient en nombre sur la librairie africaine, qui présentait une large sélection des titres de nos éditeurs alliés. Un remerciement tout particulier à Jean et Isabelle, qui se sont battus au-delà de toute mesure pour que l’évènement soit réussi. Mission accomplie : longue vie au Salon Africain du Livre de Genève.
Organisé pour aider à la constitution d’un réseau d’éditeurs indépendants indiens, l’atelier sur l’édition indépendante, animé par Indu Chandrasekhar, a tenu toutes ses promesses...
Une quarantaine de personnes ont participé à l’atelier.
Dans le cadre du SILA (15-19 mai 2019), l’Alliance organise un atelier sur la littérature jeunesse (13 au 17 mai), suivi d’un atelier sur la typographie et les ressources numériques libres (18 au 20 mai). Ces ateliers réuniront 30 éditeurs d’une quinzaine de pays d’Afrique francophone mais aussi d’Haïti, de Madagascar, de France et du Portugal. Le déroulé et le contenu de ces ateliers, conçus avec les éditeurs pour qu’ils répondent à leurs attentes et besoins, est à découvrir ici.
Le 17 mai, l’Alliance organise au sein du SILA des échanges B2B avec l’ensemble des professionnels présents : un temps dédié aux achats et ventes de droits entre éditeurs – afin de susciter, favoriser et renforcer les relations professionnelles, les cessions de droits et les coéditions.
En avant-première, l’Alliance lancera pendant le SILA une analyse inédite des politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et Madagascar réalisée par l’universitaire Luc Pinhas. Fruit d’une collecte de données menée dans 12 pays de la région entre juin 2017 et décembre 2018 par Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique), les résultats de ce travail seront présentés lors d’une rencontre sur les politiques publiques du livre le jeudi 16 mai.
Les politiques publiques du livre : un chantier prioritaire des Assises internationales de l’édition indépendante 2012-2014 qui aboutit en 2019 - en lire plus ici !
L’analyse transversale des politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar sera imprimée spécialement pour le SILA d’Abidjan. Dès juin 2019, la revue Bibliodiversity publiera un numéro consacré aux politiques publiques du livre, comprenant les analyses transversales des politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et en Amérique latine, des articles sur les politiques publiques du livre en Europe et en Amérique du Nord, des témoignages de professionnels du monde arabe… disponible en ligne ici dès juin 2019 !
Les activités menées au SILA sont soutenues par l’AFD, l’OIF et la DDC Suisse ; elles sont organisées en partenariat avec l’Assedi (Association des éditeurs ivoiriens) et les éditeurs ivoiriens membres de l’Alliance.
Vidéo des ateliers - Assises internationales de l’édition indépendante (2019-2021) - Abidjan, mai 2019
En marge du MICA (Mercado de industrias culturales de Argentina), 20 éditeurs d’Argentine, de Bolivie, du Chili, de Colombie, d’Espagne, des Iles Canaries, du Mexique, du Pérou et d’Uruguay se réuniront à Buenos Aires, grâce aux soutiens du MICA, de la Chambre du livre d’Argentine et des éditeurs argentins membres de l’Alliance. À l’ordre du jour de la réunion : la mise en œuvre des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité dans les pays d’Amérique latine et en Espagne, l’élaboration d’une cartographie des politiques publiques en Amérique latine…
Les éditeurs participeront également aux activités du MICA : échanges de droits, journées dédiées à la coédition, tables rondes sur la concentration éditoriale et la bibliodiversité…
"Il nous semblait donc primordial de recueillir les témoignages de première main d’éditeurs indépendants, pour mieux repérer, à partir de situations concrètes et localisées, les mécanismes de la censure tels qu’ils s’exercent concrètement ; mettre en évidence leurs techniques, leurs procédés, leurs points d’applications, leurs effets de contrainte. Nous voulions aussi documenter les pratiques de résistance, les modes de contournement, les ruses ou les compromis que les éditeurs mettent en œuvre, en ne négligeant pas les pratiques d’autocensure à l’œuvre.
La liberté d’éditer, dans son potentiel émancipateur, est indissociable du projet démocratique. Nécessaire au questionnement des formes établies de pensée, elle contribue à l’émergence de voies alternatives de redéfinition de la vie commune et demeure un outil de résistance contre toutes les oppressions.
Plus qu’une contribution à la connaissance, cette étude entend donc constituer un outil de sensibilisation et d’alerte à destination du grand public, des pouvoirs publics, des organismes internationaux et des professionnels du livre, quant à toutes les formes de censure qui compromettent aujourd’hui la mission des éditrices et des éditeurs indépendants ".
Entre les langues, les marchés et les labels, l’édition africaine représente un objet constant de discours. Celle-ci interroge en permanence notre regard sur le livre et notre relation à l’offre éditoriale internationale. Le temps est désormais révolu où le discours quasi unique concernant l’édition en Afrique portait sur la prétendue « famine du livre » continentale liée à la crise économique des années 1980. Depuis trois décennies, les marchés du livre n’ont fait que croître sur le continent, diversifiant leur production à travers une circulation des livres et de l’information éditoriale toujours plus intensives et transnationales. L’édition africaine demeure toutefois bien souvent présentée à travers les difficultés rencontrées par ses agents plutôt que, précisément, leur capacité d’agentivité (« Agency »). Indiscutable, historiquement établi, le livre africain se fait pourtant le miroir de la globalisation éditoriale et de ses flux économiques. Les enjeux économiques qui y ont cours reflètent alors les inégalités, les alternatives – les marges, aussi – d’un monde du livre toujours davantage concentré. L’édition africaine participe de même à un double questionnement : en Afrique, elle doit défendre sa légitimité économique et intellectuelle en fonction de contextes sociopolitiques évolutifs et de marchés éducatifs en situation d’extraversion ; à l’international, elle doit se positionner vis-à-vis de l’édition non africaine de littérature et de non-fiction qui concentre la majorité de la production intellectuelle africaine dans le monde. En étudiant les discours sur le livre africain, discours d’éditeurs africains et évolution du marché international du livre africain francophone depuis les années 1980, cette réflexion se propose d’interroger la relation entre l’industrie du livre en Afrique et le phénomène de mondialisation du livre, afin de mettre au jour un tissu permanent d’échanges, de tensions et d’influences, faisant du marché du livre africain un espace « glocal », s’il en est.
Thierry, R. (2019). Les éditeurs d’Afrique francophone sur l’échiquier du « glocal »
(1980-2019). Mémoires du livre / Studies in Book Culture, 10 (2). https://doi.org/10.7202/1060972ar
Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?
Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :
« Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
« Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
"Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
« Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
« Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
« Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
« Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
« Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
« Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
« Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
« Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
« De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)
Le marché du livre africain francophone et ses enjeux géopolitiques (version non-éditée). Le livre africain et « l’’esprit du temps »
par Raphaël Thierry, 2017.
À l’occasion de la tenue de la 9ème édition du Mboa BD, festival international de bandes dessinées du Cameroun, Christophe Cassiau-Haurie revient sur les tous premiers pas de la BD camerounaise, en particulier à travers les premières planches publiées dans le journal Cameroun Tribune au milieu des années 1970. Cet article renforce et complète son ouvrage L’histoire de la bande dessinée au Cameroun, parue en 2015.
Présentation du numéro :
S’éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique – voire revanchard. Contourner la fonction sélective d’un tiers (l’éditeur) au profit d’une relation directe au lecteur potentiel – que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l’on a été rejeté par ceux « de la place » – semble au contraire en parfaite adéquation avec l’air du temps, qui prône l’horizontalité des rapports, l’absence d’intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l’auto-édition est décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l’entrée sont aujourd’hui négligeables. Pour autant, l’auto-édition est-elle vecteur de bibliodiversité ?
La notion « d’indépendance » est elle aussi questionnée par cette évolution de la production. En effet, on parle très couramment aux États-Unis d’auteurs ou d’ebooks « indies », cette figure de l’auteur indépendant étant elle aussi maintenant assimilée et revendiquée dans le contexte hexagonal. Mais de quelle indépendance s’agit-il ?
Sommaire du numéro « L’Auto-édition » :
L’auto-édition : un vecteur de bibliodiversité ? / Par Sylvie Bosser, université Paris 8
De l’auto-édition en littérature française.
Mise en perspective historique d’une pratique éditoriale multiforme / Par Olivier Bessard-Banquy, université Bordeaux-Montaigne
Les auteurs auto-édités sur Kindle Direct Publishing.
Motivations, identités, pratiques et attentes / Par Stéphanie Parmentier, université Bordeaux-Montaigne
L’auto-édition de bandes dessinées.
Une voie d’entrée spécifique au sein du champ éditorial / Par Kevin Le Bruchec, université Paris 13
Le tiers (in)visible.
Le mentorat littéraire, un processus favorisant l’auto-édition ? / Par Marie Caffari et Johanne Mohs, Haute école des arts de Berne
Autopublication : un phénomène singulier par sa nature, son ampleur et ses acteurs.
Radiographie de l’autopublication en Amérique latine et au-delà / Par Daniel Benchimol, pour le CERLALC
L’auto-édition littéraire au Maroc.
Conditions, enjeux et significations sociales d’une pratique culturelle en expansion / Par Kaoutar Harchi, Centre de recherche sur les liens sociaux
L’auto-édition en Iran.
Histoire d’un dilemme sur fond d’audace / Témoignage d’Azadeh Parsapour, éditrice
Les Éditions du Net.
Un entretien avec Henri Mojon / Conduit par Sylvie Bosser, université Paris 8