français

L’Alliance

Rencontre du réseau lusophone de l’Alliance, Lisbonne, 27 septembre – 1er octobre 2012

Pays de parution : Portugal

Après Paris en 2007 et Rio de Janeiro en 2009, les éditeurs du Brésil, d’Angola et de Guinée Bissau se réunissent à Lisbonne.
Au programme de ces journées : dresser le bilan des activités du réseau depuis 2009 ; définir la feuille de route du réseau pour les prochaines années ; rappeler les enjeux de l’édition indépendante et de la bibliodiversité dans l’aire lusophone ; réfléchir et partager des expériences sur le numérique... Au-delà des réunions internes au réseau, les éditeurs profiteront de leur présence à Lisbonne pour rencontrer des éditeurs portugais et envisager des partenariats solidaires entre les différents continents (projets de coéditions, de cessions de droits, etc.).

L’Alliance remercie l’Institut français du Portugal (IFP), l’Association portugaise des éditeurs et libraires (APEL) et la librairie Ferin pour leur accueil si chaleureux, et leur disponibilité.

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Le Jour B arrive (21 septembre 2012) !

Le 21 septembre 2012, les éditeurs indépendants célèbreront la Journée internationale de la bibliodiversité. Depuis 3 ans maintenant, des initiatives voient le jour en Amérique latine, en Afrique, en Europe, en Asie... pour diffuser et promouvoir l’édition indépendante et la bibliodiversité : « lâchers de livres », rencontres, piques niques littéraires, posters... Rendez-vous le 21 septembre en Colombie, au Pérou, en Argentine, en Algérie, en Italie... et dans bien d’autres pays encore pour participer à cet événement !


Regardez la vidéo du Jour B 2012 !

Retrouvez au fur et à mesure l’ensemble des activités sur notre site Internet, sur le blog « el dia b » mais aussi sur la page Facebook du Jour B.

Suivez également le Jour B sur Twitter : @diadelab.

Cette année, le logo du Jour B existe aussi en italien

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My Farewell from heaven

Auteur(s) : Hamed Abdel SAMAD ; Traduit par B. BINIAZ
Pays de parution : Allemagne, France
Langue(s) : farsi

Une coédition du groupe persanophone de l’Alliance : les éditions Forough en Allemagne et les éditions Khavaran en France.
Ouvrage traduit de l’allemand vers le persan.

Date de publication : 2012 ; ISBN : 978-3-943147-15-5

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Making Peace with the Earth : Beyond Resource, Land and Food Wars (Faire la paix avec la Terre : au-delà des ressources, de la terre et des guerres alimentaires)

Auteur(s) : Vandana SHIVA
Pays de parution : Afrique du Sud, Australie, Inde
Langue(s) : anglais
Prix : Rs. 375 (India) / $AUD: 32.95

Les guerres au XXIe siècle sont des guerres contre la terre ; contre les ressources naturelles telles que l’eau, la terre, les forêts, les minerais et les semences. L’économie d’entreprise mondiale fondée sur l’idée d’une croissance sans limite s’est transformée en économie de guerre et les moyens déployés sont des instruments de guerre. Guerres des marchés. Guerres de l’eau. Guerres alimentaires.
Dans son exposé rigoureusement documenté et révélateur, Vandana SHIVA déconstruit les mythes propagés par la mondialisation d’entreprise dans sa poursuite de profits et de pouvoir en exposant ses principes erronés et ses effets pervers dévastateurs. Le consumérisme lubrifie la guerre contre la terre, tout comme le contrôle des entreprises viole toutes les limites éthiques et écologiques. Il fait la promotion de technologies de production basées sur le génie génétique, le géogénie et les toxines ; d’un développement industriel qui renforce l’appropriation de terres, rivières et montagnes ; d’une agriculture industrielle qui épuise la diversité de la nature ; des confiscations de terres en Afrique, en Asie, et en Amérique du Sud. L’exploitation à cette échelle entraîne un type de dette écologique et économique qui n’est pas durable, qui ne peut être cautionnée et qui est inadmissible. Faire la paix avec la terre démontre comment un changement de paradigme en faveur de politiques et économies centrées sur la terre est notre seule chance de survie ; et comment la résistance collective à l’exploitation d’entreprise peut montrer le chemin vers un nouveau type d’environnementalisme d’interdépendance et de démocratie de la terre.

Vandana SHIVA est une théoricienne et activiste environnementale mondialement reconnue, une chef de file du Forum international sur la mondialisation (FIM) avec Ralph NADER et Jeremy RIFKIN, et du mouvement Slow Food. Directrice de l’association Navdanya et de la Fondation de la recherche pour la science, la technologie et les ressources naturelles, et militante farouche pour les droits des fermiers, paysans et femmes, elle est l’auteure et éditrice d’une panoplie de livres influents. Vandana SHIVA a reçu plus de 20 reconnaissances internationales, dont le Right Livelihood Award (1993) ; la Médaille du président de la République italienne (1998) ; le Horizon 3000 Award (Autriche, 2001) ; le Save the World Award (2009) ; le Sydney Peace Prize (2010) ; le Calgary Peace Prize (Canada, 2011) ; le Thomas Merton Award (2011) ; et le John Lennon-Yoko Ono Grant for Peace. Elle est par ailleurs lauréate du Grand prix de la culture asiatique Fukuoka (2012).

Vandana SHIVA travaille actuellement sur un projet de trois ans avec le Gouvernement du Bhutan pour que celui-ci devienne le premier pays biologiquement indépendant au monde.

Une coédition du réseau anglophone de l’Alliance : Spinifex Press (Australie), Jacana Media (Afrique du Sud) et Women Unlimited (Inde).

Date de publication : 2012 ; 288 pages ; ISBN : 81-88965-75-8 (Inde) / ISBN : 9781875559275 (Australie)

Couverture version Australie

Version australienne de la couverture de Making the peace

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Seeking Palestine (À la recherche de la Palestine)

Auteur(s) : Penny JOHNSON; Raja SHEHADEH (Eds.)
Pays de parution : Australie, Inde
Langue(s) : anglais
Prix : Rs. 395 (Women Unlimited, India)

Une coédition du réseau anglophone de l’Alliance : Spinifex Press (Australie) et Women Unlimited (Inde).

« La Palestine en exil », déclare Rana BARAKAT, « est une idée, un amour, un but, un mouvement, un massacre, une démonstration, une parade, un poème, une thèse, un roman, et oui, une commodité, ainsi qu’un peuple dispersé, déplacé, dépossédé et déterminé ». Comment les Palestiniens vivent, imaginent et réfléchissent sur les questions de patrie et d’exil en cette période où la Palestine est en transition et se retrouve sans état, au cœur d’un projet national vivement contesté et en pleine crise, et affligée d’une augmentation prononcée de la violence étatique israélienne et de l’oppression palestinienne qui s’ensuit ? Comment l’exil et la patrie peuvent être réécrits ? Dans ce volume recueillant des textes inédits, quinze écrivains – essayistes, poètes, romanciers, critiques, artistes et biographes – répondent en partageant leurs réflexions, expériences, souvenirs et polémiques. Qu’est-ce que cela représente, comme le dit Lila ABU-LUGHOD, « d’être amené à être Palestinien ? » Que se passe-t-il lorsque vous amenez vos enfants américains, comme Sharif ELMUSA l’a fait, dans le camp de réfugiés où vous avez grandi ? Et comment pouvez-vous convaincre, comme Suad AMIRY essaie de le faire, un employé d’aéroport inquiet de continuer à chercher un code pour un pays qui n’est pas reconnu ? Les contributeurs étudient le passé par le biais de souvenirs non conventionnels, réfléchissant à l’année 1948, où tout a commencé. Mais ils sont également vivement intéressés par les débuts, imaginant, comme le dit Mischa HILLER, « une Palestine qui reflète ce que nous sommes actuellement et ce que nous espérons devenir ». Leurs contributions – poignantes, drôles, intimes, réfléchies, intensément politiques – en font une œuvre qui est remarquable de par sa candeur et grâce à laquelle elle explore les différentes expériences individuelles et collectives d’attente, de vivre pour, et d’être à la recherche de la Palestine.
Penny JOHNSON est une chercheuse indépendante qui travaille en étroite collaboration avec l’Institut des Études Féminines de l’Université Birzeit, où elle édite le journal Review of Women’s Studies. Ses articles et recherches récentes sur la Palestine mettent l’accent sur le mariage et la guerre, les épouses de prisonniers politiques, et les opinions de jeunes Palestiniens sur les mariages justes et injustes. Elle est éditrice associée du journal Jerusalem Quaterly.
Raja SHEHADEH est un avocat et écrivain palestinien qui vit à Ramallah. Il est le fondateur de l’organisation pionnière pour les Droits de l’homme non partisans, Al Haq. Affilié de la Commission internationale des juristes, il est l’auteur de plusieurs livres sur le droit international, les Droits de l’homme et le Moyen-Orient. Il est également l’auteur du livre lauréat Palestinian Walks and A Rift in Time : Travels with My Ottoman Uncle. Son nouveau livre, Occupation Diaries, a été publié en août 2012.

« Comment une histoire fondamentalement triste peut donner autant de plaisir ? La réponse réside dans ces récits : ces histoires, mémoires, et poèmes sont un plaisir et sont éducatifs : personnels, originaux, parfois amusants, mais accomplis et toujours honnêtes. Ils sont un témoignage de notre esprit humain, et de la contribution grandissante de la Palestine à la littérature mondiale ». – Ahdaf SOUEIF

ISBN : 81-88965-73-1 (Women Unlimited, India), 978-1-74219-823-1 (Spinifex, Australia).

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Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle française, mars 2012

Alors que le Salon du livre de Paris ouvrait ses portes le 16 mars 2012, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants a souhaité adresser aux candidats quelques propositions concrètes en faveur de la bibliodiversité.

Certaines de ces propositions ont été relayées par l’équipe de campagne de François Hollande chargée du programme « Livre et lecture ».

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« Terres solidaires », deux lauréats de renom en 2012

La collection « Terres solidaires » s’appuie depuis sa création sur un Comité de lecture composé de professionnels du livre en Afrique.

Une fois par an, ce Comité se réunit virtuellement pour élire les deux nouveaux titres de la collection. En 2012, Loin de mon père de Véronique TADJO (édité initialement par les éditions Actes Sud) et La civilisation, ma Mère !… de Driss CHRAÏBI (édité initialement par les éditions Denoël) rejoindront ainsi la collection.

L’Alliance remercie chaleureusement les membres du Comité de lecture (voir liste ci-dessous) pour leur investissement, et leurs échanges passionnés !

  • Agnès ADJAHO (ex-gérante de la librairie Notre Dame, Bénin / directrice de l’association Afrilivres) ;
  • Mourad DJEBEL (auteur) ;
  • Mariame GBA (bibliothécaire, Côte d’Ivoire) ;
  • Jean-Claude NABA (éditions Sankofa & Gurli, Burkina Faso) ;
  • Smail MHAND (librairie générale d’El Biar, Algérie) ;
  • François NKEME (éditions Ifrikiya, Cameroun) ;
  • Wilfried N’SONDE (auteur) ;
  • Binta TINI (librairie La Farandole des livres - Niger) ;
  • le club de lecture de la médiathèque d’Oujda (Maroc).

La collection « Terres solidaires » est soutenue depuis sa création par l’Organisation internationale de la Francophonie.
Les deux titres à paraître en 2012 ont par ailleurs bénéficié du soutien de l’Institut français (dans le cadre de son Programme d’aide à la cession de droits Nord-Sud).

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« Le livre équitable »

Le label « Le livre équitable » est attribué par l’Alliance à des ouvrages publiés dans le cadre d’accords éditoriaux internationaux respectueux des spécificités de chacun : les coéditions solidaires. Ces coéditions solidaires permettent de mutualiser les coûts liés à la réalisation intellectuelle et physique d’un livre et faire ainsi des économies d’échelle ; d’échanger des savoir-faire professionnels et une expérience commune, tout en respectant le contexte culturel et l’identité des éditeurs ; de diffuser plus largement les ouvrages en ajustant les prix pour chaque zone géographique ou en uniformisant les prix sur une même zone de commercialisation.

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Le fonds Lectures d’Afrique(s) en vedette dans six librairies de la région parisienne

En 2012, le fonds jeunesse diffusé et distribué par l’Alliance, « Lectures d’Afrique(s) », sera successivement à l’honneur dans six librairies de la région parisienne : Un temps pour tout (Paris 9e), Présence africaine (Paris 5e), L’Attrape-coeurs (Paris 18e), Folies d’encre (Saint-Denis), Le Rideau Rouge (Paris 18e), et Points Communs (Villejuif).

L’Alliance remercie la région Ile-de-France, partenaire du projet.

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Observatoire de la bibliodiversité

Le mythe de la « famine du livre » dans l’édition africaine, Elizabeth Le Roux, août 2020

Cet article est à retrouver ici, en anglais.

Références de l’article :
The myth of the ‘book famine’ in African publishing, Review of African Political Economy
DOI : 10.1080/03056244.2020.1792872
Elizabeth le Roux (2020)

Résumé de l’article :
L’industrie de l’édition en Afrique est généralement décrite en termes de « pénurie du livre », de « faim » ou de « famine ». Mais ce langage de la rareté reflète-t-il les réalités de la production et de la consommation de livres ? Dans cet article, le concept de « famine du livre » est analysé comme un cadre central du discours sur les livres africains, en utilisant une étude de la documentation existante. Deux manières de répondre à la famine du livre - l’approvisionnement et la production - sont identifiées, et les lacunes du système de dons de livres (l’approvisionnement) sont mises en contraste avec le renforcement des industries locales de l’édition (production). L’article fait valoir que le concept est devenu un cliché qui n’est plus pertinent et que l’édition africaine, bien que variable, répond aux besoins locaux.

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Être éditeur au Maroc : la pensée au triple défi du marché, du droit et des libertés, par Kenza Sefrioui, revue RELIEF, 2020

« Être éditeur au Maroc : la pensée au triple défi du marché, du droit et des libertés »
Kenza Sefrioui (En toutes lettres, Maroc)

Résumé :
Au Maroc, le métier d’éditeur est rendu très difficile par la conjonction entre le non développement économique du secteur et une longue histoire d’hostilité au monde intellectuel qui a abouti à la déstructuration des champs du savoir et de la culture. L’expérience d’En toutes lettres, jeune maison d’édition indépendante basée à Casablanca et spécialisée dans l’essai journalistique et en sciences humaines, témoigne de la nécessité de relever le triple défi du marché, du droit et des libertés et d’inventer de nouvelles solidarités entre édition, presse, recherche et société civile, pour reconstituer un pôle de production d’une pensée critique.

Lire l’article complet ici.

RELIEF – Revue électronique de littérature française 14 (1), 2020, p. 32-48
DOI : doi.org/10.18352/relief.1065
ISSN : 1873-5045 – URL : www.revue-relief.org

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Le manga en Afrique francophone (part. 2)

Christophe Cassiau-Haurie passe en revue les créations africaines de manga francophone. Le genre est en plein expansion et donne un nouveau souffle au monde de l’édition.

Lire la partie 2 consacrée à l’Afrique centrale et océanique, publiée par Africultures en juin 2020.

Lire ici la partie 1 consacrée au Maghreb et l’Afrique de l’Ouest (Africultures, juin 2020).

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Le manga en Afrique francophone (part. 1)

Christophe Cassiau-Haurie passe ici en revue les créations africaines de manga francophone. Le genre est en plein expansion et donne un nouveau souffle au monde de l’édition.

Lire la partie 1 consacrée au Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, publiée par Africultures en juin 2020.

Lire la partie 2 consacrée à l’Afrique centrale et océanique (Africultures, juin 2020).

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RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 2)

La 6è édition du Salon Africain de la Bande Dessinée et de l’Autre Muzik s’est déroulée à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2019. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo est un pays encore très insuffisamment pourvu en librairies et où les maisons d’édition restent peu intéressées par le genre, le SABDAM a révélé de nombreuses surprises…

Lire l’article intégral : « RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 2) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 25 mai 2020.

Retrouver ici la partie 1 de l’article.

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RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part.1)

La 6è édition du Salon Africain de la Bande Dessinée et de l’Autre Muzik s’est déroulée à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2019. Dans un contexte où la République Démocratique du Congo est un pays encore très insuffisamment pourvu en librairies et où les maisons d’édition restent peu intéressées par le genre, le SABDAM a révélé de nombreuses surprises…

Lire l’article intégral : « RDC année 2020, quand la BD alternative devient la norme (part. 1) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 21 mai 2020.

Retrouver ici la partie 2 de l’article.

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Que dire, et où le dire ? : lettre ouverte des éditrices et éditeurs indépendant.e.s aux autrices, auteurs et intellectuel.le.s engagé.e.s pour un monde plus juste

« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »

Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.

Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.

Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.

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« ’It’s a real battle’ : African authors fight for publishing independence », The Guardian, mai 2020

“Francophone African books are still very often published by French imprints, which can make them hard to get at home. But there is a growing push for change...

When Cameroonian author Daniel Alain Nsegbe first saw his debut novel for sale in his home city of Douala, the price was so high “you would have to ask someone to stop eating for two days in order to buy the book”. It was around 16,000 CFA francs (£20) ; the average monthly salary in Douala is £150. The book, Ceux qui sortent dans la nuit (Those Who Go Out at Night) was published by Grasset, a French imprint [...]”

Lire ici l’article d’Olivia Snaije, publié dans The Guardian, 14 mai 2020.

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Cartographie des politiques publiques du livre en Amérique latine et en Afrique subsaharienne et Madagascar

Un panorama inédit des politiques de soutien à la lecture et au livre dans 22 pays, consultable et téléchargeable en ligne : politiquespubliqueslivre.alliance-editeurs.org

Né du constat de l’absence de données sur les politiques publiques du livre dans les zones où exercent les éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, particulièrement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, le projet de cartographie des politiques publiques est le fruit de plusieurs années de travail entre professionnel.le.s du livre et de l’édition, universitaires et expert.e.s des politiques publiques du livre. Il repose avant toute chose sur l’investissement et l’implication des éditrices et éditeurs membres de l’Alliance, qui en sont les acteurs premiers. Il est un des projets phares de l’Observatoire de la bibliodiversité.

La cartographie propose plusieurs entrées : une entrée par pays (fiche pays recensant les dispositifs existants en matière de soutien public au livre à l’échelle nationale) ; une entrée par thématique (régulation du marché, taxes, accords internationaux, aides à la création et à l’édition, etc.) ; une entrée régionale (données comparées à travers des analyses transversales).
La cartographie est interactive et évolutive : les fiches présentant les institutions et les politiques publiques nationales pour le livre peuvent faire l’objet d’amendements et de modifications au fil des évolutions des dispositifs. Cette cartographie a ainsi vocation à s’élargir à de nouveaux pays des deux régions, voire à intégrer une nouvelle région à terme (le monde arabe notamment).

La cartographie a pour objectifs de :
• mettre à disposition des données sur les politiques publiques du livre des pays concernés ;
• proposer des panoramas des politiques publiques du livre, libres d’accès, consultables et réutilisables par les professionnel.le.s et les pouvoirs publics ;
• favoriser le dialogue et les échanges entre les pouvoirs publics et les éditeurs ;
• développer des outils de plaidoyer pour les éditeurs indépendants ;
• contribuer à la mise en place et à la consolidation de politiques publiques du livre dans les pays en développement (entre autres pour une plus grande circulation des livres et des idées, pour une appropriation des outils numériques par les professionnels du livre, pour des échanges équilibrés entre le Nord et le Sud…) ;
• affirmer le rôle de la société civile (professionnels du livre et particulièrement éditeurs indépendants) dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques du livre.

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L’Alliance remercie chaleureusement les partenaires de ce projet : la Fondation de France et la DDC Suisse.

Voir en complément le numéro « Politiques publiques du livre » de la revue Bibliodiversity.

Revue de presse

Pour toute question, n’hésitez pas à écrire à l’équipe de l’Alliance : equipe@alliance-editeurs.org

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