français

L’Alliance

La hausse de la TVA en France menace la librairie et l’édition indépendantes, communiqué de l’Alliance, novembre 2011

Pays de parution : France

Suite à l’annonce de la hausse du taux de TVA, passant de 5,5 % à 7 % en
France au 1er janvier 2012 – mesure qui fragilisera au premier chef la librairie indépendante, l’Alliance manifeste sa solidarité avec l’ensemble des maillons de la chaîne du livre en France, et notamment avec les appels lancés par le Syndicat de la Librairie française et le Syndicat national de l’Édition.
Nous rappelons à cette occasion la nécessité de protéger et d’encadrer le livre par des dispositifs législatifs adaptés aux réalités de chaque pays – permettant de renforcer les marchés du livre localement et l’accès aux œuvres pour les lecteurs.

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La liberté de publier est toujours en danger au Canada

Pays de parution : Canada

Suite à l’appel de soutien aux éditions Écosociété coordonné par
l’Alliance en 2008
, l’Alliance vous transmet ci-dessous les conclusions de « l’affaire Noir Canada » avec la compagnie minière Barrick Gold.

Afin de mettre fin à la poursuite qu’une compagnie canadienne leur a intentée en avril 2008 pour un montant de 6 millions de dollars, les éditions
Écosociété
et les auteurs de Noir Canada ont décidé de retirer l’ouvrage de la vente. Ce titre, qui s’est vendu à plus de 5 000 exemplaires, restera néanmoins inscrit au catalogue d’Écosociété, et nous savons qu’il continuera à toucher des lecteurs notamment à travers sa présence dans les bibliothèques. Face à cet acte de censure et face à la pression de grandes compagnies sur une maison d’édition indépendante, nous tenons à saluer la pugnacité dont ont fait preuve trois années durant les éditions Écosociété et leurs auteurs. Le combat contre la censure est toujours d’actualité et l’Alliance continuera d’être solidaire de toutes les actions que mèneront les éditions Écosociété en faveur de la liberté de publier.

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L’Alliance à la Foire du livre de Francfort 2011

Pays de parution : Allemagne

Les éditeurs indépendants se retrouveront à nouveau à Francfort cette année. N’hésitez pas à les rencontrer directement sur leur stand ou à contacter l’Alliance pour toute information supplémentaire.

Par ailleurs, ne manquez pas la présentation publique de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement, étude coordonnée par l’Alliance en partenariat avec la Fondation Prince Claus, le jeudi 13 octobre entre 12h00 et 13h00 au Forum Dialogue (Hall 5.1 / A962). Cette rencontre réunira Octavio KULESZ (Teseo Editorial en Argentine, et auteur de l’étude), Gabriela ADAMO (directrice de la Foire du livre de Buenos Aires), Bridget IMPEY (Jacana Media en Afrique du Sud) et Mariana WARTH (Pallas Editora au Brésil).

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La Journée internationale de la Bibliodiversité, 21 septembre 2011

Pays de parution : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Espagne, France, Inde, Turquie

Depuis 2010, la Journée internationale de la Bibliodiversité (Jour B) est célébrée le 21 septembre (jour du printemps dans l’hémisphère Sud) par les éditeurs indépendants. Au programme cette année :

  • en Espagne, à Ténérife, le Salon international du Livre africain (SILA) accueille du 21 au 25 septembre 2011 des éditeurs membres de l’Alliance autour de tables rondes et rencontres professionnelles, et donne un espace à l’Alliance pour le lancement officiel du Jour B (voir le programme ci-dessous) ;
  • en France, un atelier sur la bibliodiversité réunit les représentants des associations professionnelles (libraires, bibliothécaires, éditeurs) de la chaîne du livre ;
  • en Amérique latine, les collectifs nationaux d’éditeurs se mobilisent et proposent de nombreuses activités, à suivre sur le blog eldiab.org ;
  • en portugais, en espagnol, en français et anglais, consultez l’article Wikipédia sur la « bibliodiversité » ;
  • en Australie, l’artiste Judy Horacek dessine la bibliodiversité ;
  • en Turquie, la peintre Emine Bora illustre aussi la biblodiversité ;
  • en Inde, l’artiste Alpana Khare représente la bibliodiversité ;
  • en Afrique du Sud, la bibliodiversité est interprétée par un designer - voir les illustrations ci-dessous.

Et chez vous, que se passe t-il ? N’hésitez pas à nous faire part de vos activités !


Découvrez la vidéo du Jour B 2011 !

La bibliodiversité en Inde, par l’artiste Alpana Khare

Le Jour B en Afrique du Sud !

La bibliodiversité en Turquie, par la peintre Emine Bora

La bibliodiversité en dessin, par l’artiste australienne Judy Horacek

Le logo du Jour B

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Huit éditeurs persanophones réunis à Paris, 22 - 24 juin 2011

Pays de parution : Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Iran, Pays-Bas, Suède

Dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Prince Claus, l’Alliance réunit à Paris, du 22 au 24 juin 2011 des éditeurs persanophones de la diaspora (Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Pays-Bas et Suède) pour une rencontre inédite. Cette rencontre, nous l’espérons, permettra aux éditeurs de créer des liens autant humains que professionnels, de développer collectivement des projets, enfin de se fédérer.

Le compte-rendu de cette rencontre est disponible en anglais et en persan. Écrivez-nous pour en recevoir un exemplaire.

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Le Comité international des éditeurs indépendants se réunit à Paris, 19 - 22 juin 2011

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) est présent à Paris du 19 au 22 juin 2011 pour sa rencontre annuelle avec le Bureau de l’Alliance. Cette année, le CIEI participera entre autres à l’Assemblée générale de l’Alliance le 20 juin, et rencontrera les éditeurs persanophones de la diaspora, réunis à Paris entre le 22 et le 24 juin 2011 (voir le programme ci-dessus).

Les membres du CIEI présents à Paris :

  • Nouri ABID (éditions Med Ali, Tunisie), coordinateur du réseau arabophone ;
  • Serge D. KOUAM (Presses universitaires d’Afrique, Cameroun), coordinateur du réseau francophone ;
  • Araken GOMES RIBEIRO (Contra Capa, Brésil), coordinateur du réseau lusophone ;
  • Guido INDIJ (la marca editora, Argentine) – coordinateur du réseau hispanophone ;
  • Ritu MENON (Women Unlimited, Inde) – représentante du réseau anglophone.

Le compte-rendu de la rencontre du CIEI est disponible auprès de l’équipe de l’Alliance.

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Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI)

Le CIEI se compose des coordinateurs/trices et vice-coordinateurs/trices des réseaux linguistiques de l’Alliance – les coordinateurs et vice-coordinateurs sont désignés par les membres des réseaux linguistiques. Depuis 2011, le CIEI est un organe indispensable dans la gouvernance de l’Alliance, représentant la voix des éditeur·rices. Le CIEI se réunit physiquement une fois par an en présence des membres du Bureau et de l’équipe de l’Alliance. L’ordre du jour est construit à partir des nécessités et des objectifs de l’Alliance, prenant avant tout en compte les besoins et les attentes exprimés par les membres.

Composition du CIEI :

  • Coordinatrice du réseau anglophone : Colleen Higgs, Afrique du Sud (Modjaji Books)
  • Vice-coordinateur du réseau anglophone : Ronny Agustinus, Indonésie (Marjin Kiri)
  • Coordinatrice du réseau francophone : Élisabeth Daldoul, Tunisie (elyzad)
  • Vice-coordinateurs du réseau francophone : Paulin Assem, Togo (AGO Média) et Jean-Claude Naba, Burkina Faso (Sankofa & Gurli)
  • Coordinatrices du réseau persanophone : Azadeh Parsapour, UK/Iran (Nogaam) et Anahita Mehdipour, Allemagne/Iran (Forough Verlag)

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Communiqué de l’Alliance, suite aux rencontres de Tunis, 27 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

15 éditeurs indépendants de 8 pays (Algérie, Argentine, Côte d’Ivoire, Égypte, France, Maroc, Tunisie, Syrie) se sont réunis en Tunisie du 12 au 15 mai 2011 pour des rencontres sur l’édition numérique organisées par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.

L’ensemble des éditeurs réunis à Tunis souhaite faire savoir que cette rencontre s’est déroulée dans un climat serein et sûr. L’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, et ce malgré le couvre-feu qui était alors instauré, nous a permis d’organiser des rencontres de grande qualité, autant professionnellement qu’humainement.

Nous tenions à manifester ainsi notre amitié à nos partenaires tunisiens, en invitant les associations, les ONG, les organismes et institutions, les touristes et les curieux, à redécouvrir la Tunisie – cette Tunisie où l’on respire un air de liberté.

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Communiqué de l’Alliance, suite aux rencontres numériques de Tunis, 27 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

15 éditeurs indépendants de 8 pays (Algérie, Argentine, Côte d’Ivoire, Égypte, France, Maroc, Tunisie, Syrie) se sont réunis en Tunisie du 12 au 15 mai 2011 pour des rencontres sur l’édition numérique organisées par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.

L’ensemble des éditeurs réunis à Tunis souhaite faire savoir que cette rencontre s’est déroulée dans un climat serein et sûr. L’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, et ce malgré le couvre-feu qui était alors instauré, nous a permis d’organiser des rencontres de grande qualité, autant professionnellement qu’humainement.

Nous tenions à manifester ainsi notre amitié à nos partenaires tunisiens, en invitant les associations, les ONG, les organismes et institutions, les touristes et les curieux, à redécouvrir la Tunisie – cette Tunisie où l’on respire un air de liberté.

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Rencontres sur l’édition numérique dans le monde arabe, Tunis, 12 - 15 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

17 éditeurs de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, de Syrie, d’Égypte mais aussi de France, de Côte d’Ivoire et d’Argentine seront réunis à Tunis du 12 au 14 mai prochain pour des rencontres sur l’édition numérique dans le monde arabe. Dans le prolongement des rencontres organisées à Ouagadougou en décembre 2010, en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Alliance prolonge sa réflexion sur les opportunités du numérique pour les éditeurs indépendants, et pour la bibliodiversité. De sessions théoriques en ateliers pratiques, les éditeurs aborderont et développeront les enjeux du numérique dans le monde arabe, notamment au vu de l’actualité et du rôle – parfois capital – d’Internet et des nouveaux médias dans les révolutions arabes.

L’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement réalisée par Octavio KULESZ, et coordonnée par l’Alliance, grâce au soutien de la Prince Claus, sera par ailleurs présentée le jeudi 12 mai à 16h00 à l’hôtel Les Ambassadeurs (Tunis). Nous vous y attendons nombreux !

Le compte-rendu des rencontres numériques de Tunis, qui a été adressé aux participants des rencontres, est par ailleurs disponible sur demande auprès de l’Alliance : contactez-nous !
Pour les éditeurs membres de l’Alliance, le compte-rendu est téléchargeable dans la partie privée du Laboratoire numérique de l’Alliance.

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Observatoire de la bibliodiversité

Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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Don de livres : la Côte d’Ivoire rompt l’accord passé avec le SNE / Electre, 25 avril 2018

En juin 2017, le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE) signait une convention, dont un des axes reposait sur une opération de don de livres français à destination des bibliothèques de Côte d’Ivoire. L’Alliance et l’AILF avaient alors réagi, insistant sur les impacts de cette opération pour la chaîne du livre ivoirienne et la bibliodiversité, dans un communiqué conjoint à lire ici.

En marge du Salon du livre de Genève, le 25 avril 2018, le ministère de la Culture ivoirien rompt l’accord passé avec le SNE, comme l’explique l’article publié par ActuaLitté.

Extrait de l’article, à retrouver dans son intégralité ici :
« Nous travaillons dans un monde très sensible : l’industrie du livre - et je le sais, je suis écrivain moi-même - a besoin de soutiens locaux. Autant acheter des livres sur place, pour répondre aux besoins [...] Par mesure de prudence, d’une part, mais surtout par respect pour la chaîne du livre en Côte d’Ivoire, nous avons préféré mettre un terme à cet accord, avant qu’il ne se concrétise » indique le ministre de la Culture ivoirien, M. Maurice Bandaman.

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Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Conakry, 23-25 avril 2018

La deuxième édition du SAELLA, sous le thème « Langues africaines, vecteur d’intégration et de développement » se tiendra à Conakry, dans le cadre des 72 heures du livre, et en clôture de Conakry, capitale mondiale du livre 2017.
Le SAELLA est organisé par le collectif Afrilivres.

Retrouvez ici les conclusions de la première édition du SAELLA (Bamako, janvier 2016).

SAELLA 2018

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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La littérature de jeunesse en Afrique (actes du colloque, Conakry, novembre 2017)

Lire ici les Actes du colloque sur la « Littérature de jeunesse en Afrique », organisé par les éditions Ganndal, à Conakry du 22 au 23 novembre 2017.

Marie Paule Huet, éditrice aux éditions Ganndal :
« Le but du colloque est de sensibiliser les uns et les autres à l’existence du livre africain pour enfant et à son importance, afin d’inciter les décideurs à l’intégrer dans leur politique du livre en donnant à cette littérature une véritable place dans le panorama éditorial guinéen. »

Table des matières des Actes du colloque :

Première partie : Richesse et exigences de la littérature africaine, p.9
• La littérature de jeunesse, pourquoi ?, Viviana Quiñones, p.9
• Les exigences de la littérature de jeunesse, Kidi Bebey, p. 14
• Exemples de deux politiques éditoriales, p. 22
*Éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Béatrice Lalinon Gbado, p. 22
*Bakame éditions (Rwanda), Agnès Gyr Ukunda, p. 23
• Table ronde sur l’écriture, Kidi Bebey, Wilfried N’Sondé, Binta Ann et Yves Pinguilly, p. 24

Deuxième partie : Nouveaux supports de lecture, p. 27
• Vers le numérique, Yann Giraud, p. 27
• Les ressources éditoriales numériques accessibles en Afrique, Matthieu Joulin, p. 30
• Les bibliothèques numériques en Afrique, p. 38
• La Culturethèque de l’Institut français, Alpha Oumar Diallo, p. 38
• Les bibliothèques africaines et le numérique, Viviana Quiñones, p. 40

Troisième partie : Rôle des bibliothèques et des librairies dans l’accès au livre jeunesse, p. 43
• Table ronde sur la place des livres africains dans les bibliothèques guinéennes, p. 43
• Le don de livres en Afrique francophone, Laurence Hugues, p. 44
• Alerte sur les dons de livres déversés à Madagascar, Marie Michèle Razafintsalama, p. 48
• Table ronde sur la visibilité et la promotion des livres jeunesse africains, p. 52

Quatrième partie : Organisations professionnelles internationale pouvant jouer un rôle dans le développement des métiers du livre, Viviana Quiñones, p. 55

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Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

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