français

L’Alliance

Les langues locales et nationales : quelles opportunités pour l’édition en Afrique ? - 11 au 13 juin 2013, Ouagadougou (Burkina Faso)

Pays de parution : Burkina Faso

Atelier préparatoire et thématique des Assises internationales de l’édition indépendante

8 éditeurs africains publiant en langues nationales et des représentants d’ONG burkinabées se réuniront à Ouagadougou en juin prochain pour le 4e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante.

À travers les échanges d’expériences entre éditeurs et les contributions des différents intervenants, l’atelier a pour enjeux de :
* sensibiliser les pouvoirs publics au développement de l’apprentissage en langues nationales ;
* formuler des propositions concrètes à destination des organismes travaillant en faveur des langues locales ;
* formuler des recommandations à destination des professionnels du livre pour la mise en place d’un salon du livre en langues locales et pour le développement de projets éditoriaux en langues africaines.

L’Alliance adresse ses remerciements à la Direction du développement et de la coopération (DDC) suisse pour son soutien.

Pour suivre les Assises et pour toute information supplémentaire sur cet atelier, cliquez ici !

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El comercio justo

Auteur(s) : Corinne GENDRON ; Arturo PALMA TORRES ; Véronique BISAILLON ; Olga NAVARRO-FLORES
Prix : 80 pesos argentin ; .000 CLP

Qu’est-ce que le commerce équitable aujourd’hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde. Au gré de ce voyage, le lecteur partira notamment au Chiapas au cœur d’une petite organisation de producteurs de café, en Bolivie au sein d’une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer des formes moins traditionnelles de commerce équitable… Lire la suite ici !

Une coédition « Le livre équitable » entre 6 éditeurs du réseau hispanophone : Libros de la Araucaria (Argentine), Lom ediciones (Chili), Marea editorial (Argentine), Txalaparta (Espagne), Icono (Colombie), Plural (Bolivie).

Année de parution : 2012 - 2013

Couverture de la version chilienne de « El comercio justo »

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À quand l’Afrique ? Entretien de Joseph KI-ZERBO avec René HOLENSTEIN

Auteur(s) : Joseph KI-ZERBO ; René HOLENSTEIN
Pays de parution : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, France, Haïti, Mali, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 10 € (France) ; 15 CHF (Suisse) ; 16,95 CAD (Canada) ; 3 000 FCFA (Afrique subsaharienne) ; 350 G (Haïti)

À quand l’Afrique ? Voilà bien une question que nous préférons éviter, tant l’Afrique semble sans avenir. Mais Joseph Ki-Zerbo, historien et homme d’action burkinabé, ne peut et ne veut occulter cette question. Pour lui, l’Afrique doit conquérir son identité, fière de sa contribution à l’aventure humaine.
Un livre passionnant, nourri d’une Afrique vécue et étudiée pendant des décennies, riche de réflexions profondes d’un historien sur le rôle de son métier pour l’action concrète des hommes. Un livre engagé : N’an lara, an sara (Si nous nous couchons, nous sommes morts).

Joseph Ki-Zerbo, éminent historien, né à Toma (Burkina Faso) en 1922, est décédé en 2006 à Ouagadougou. Il a notamment publié Histoire de l’Afrique noire (Hatier), dirigé les volumes I et IV de la monumentale Histoire générale de l’Afrique (UNESCO), et La Natte des autres : pour un développement endogène en Afrique (Karthala). Il est interrogé par René Holenstein, docteur en histoire et spécialiste des questions du développement, longtemps en poste à Ouagadougou.

Cette réédition d’À quand l’Afrique, qui intervient après la disparition du Professeur Joseph Ki-Zerbo en 2006, rend témoignage de l’actualité et de la profondeur de sa pensée. Elle est publiée simultanément en Afrique, en Europe, au Canada et en Haïti.

Cette réédition est augmentée de notes réalisées par les éditions Pallas au Brésil pour la publication en portugais de l’ouvrage. Ces notes ont été traduites en français par Caroline Sordia.

Date de la première édition : 2004 ; réédition : 2013 ; 240 pages ; format poche ; ISBN France : 9782708241626 ; ISBN Suisse : 9782829004568 ; ISBN Québec : 9782897120337

Cette coédition solidaire porte le label Le livre équitable.  

Les coéditeurs et l’Alliance remercient Claude Calame, directeur d’études à l’EHESS à Paris et la Direction du Développement et de la Coopération suisse pour leur précieux soutien.

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OGM- La verità riguarda anche te !

Auteur(s) : Corinne LEPAGE ; Beatrice CERRAI (traductrice)
Pays de parution : Italie
Langue(s) : italien
Prix : 9 €

Les manœuvres des cigarettiers, les mensonges ayant entouré le Médiator, les non-dits de l’industrie chimique à propos du Bisphénol A : les scandales de santé publique ne manquent pas. Bien qu’il n’y ait pas toujours eu de certitude scientifique quant à la nocivité de ces produits, le principe de précaution aurait dû l’emporter. Nous sommes aujourd’hui dans la même situation pour les OGM.

Faisant le constat du refus des autorités publiques de jouer leur rôle, des défaillances, des conflits d’intérêt et autres manœuvres destinées à empêcher la recherche indépendante et la transparence sur les effets des OGM, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) a décidé de mener lui-même une expérimentation qui est une première.

Corinne LEPAGE raconte dans cet ouvrage la saga de cette expérience, la manière dont elle s’inscrit dans l’histoire des OGM en Europe et les perspectives de participation qu’elle ouvre à la société civile. Elle propose un nouveau modèle d’expertise, pluraliste, pluridisciplinaire et contradictoire, fondé sur la responsabilité des experts et des politiques, et dans lequel les citoyens ont toute leur place.


Résumé extrait du site Internet des éditions Charles Léopold Mayer

Éditeur : Il leone verde
Date de publication : 2013 ; 140 pages ; ISBN : 9788865800669

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ? - 23 au 27 mars 2013, Foire du livre de jeunesse de Bologne (Italie) – hall 29, stand C/57

Pays de parution : Italie

Atelier préparatoire et thématique des Assises internationales de l’édition indépendante

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.

Comment concilier l’édition des ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ? Lors de l’atelier préparatoire des 23 et 24 mars, les éditeurs témoigneront de leurs expériences à l’international et s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres de jeunesse. Une agent littéraire interviendra également pour accompagner les éditeurs dans leurs questionnements et réfléchir avec eux aux stratégies éditoriales et commerciales pouvant être développées pour atteindre une plus grande visibilité sur les marchés internationaux. L’un des objectifs de l’atelier est aussi d’aboutir à la formulation de recommandations et d’un plaidoyer afin de favoriser la présence des éditeurs du Sud sur les foires du livre.
Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions.

Présents du 25 au 27 mars sur le stand collectif Afrique (hall 29, stand C/57), les éditeurs vous attendent avec grand plaisir !


L’Alliance remercie chaleureusement la Foire du livre jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Pour suivre les Assises et pour toute information supplémentaire sur cet atelier, cliquez ici !

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Le numérique, quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ?

Suite à la rencontre sur l’édition numérique organisée par l’Alliance à Tunis en 2011, plusieurs éditeurs arabophones membres de l’Alliance se sont lancés dans la fabrication et la commercialisation de fichiers EPUB. Ces expérimentations récentes ont révélé un certain nombre d’obstacles propres au monde arabe : spécificités des polices de caractères en arabe, difficultés pour commercialiser les ouvrages sur des plateformes de vente en ligne, etc. Les éditeurs arabophones ont donc souhaité mettre en place un atelier pour travailler sur ces questions et pour mutualiser, dans la mesure du possible, des outils et des techniques.

Cet atelier permettra aux éditeurs arabophones de s’entraîner très concrètement à la fabrication d’EPUB, en tentant d’apporter des solutions aux problèmes liés à la conversion numérique des textes en langue arabe. Alors que les contenus numérique en langue arabe sont pour l’instant peu nombreux, il semble en effet essentiel de favoriser le passage au numérique des éditeurs traditionnels, garants de la bibliodiversité dans l’espace arabophone.

Dans cette logique, les éditeurs apporteront des recommandations pour faciliter la numérisation des fichiers et pour favoriser une meilleure distribution et diffusion des ouvrages numériques dans le monde arabe. Ces propositions seront diffusées au niveau des pouvoirs publics mais également auprès des instances internationales de normalisation comme l’International Digital Publishing Forum (IDPF).

Le Labo numérique de l’Alliance relayera les expériences des éditeurs arabophones et accompagnera leurs projets sur le moyen terme.

Le 3 mai, de 11h00 à 12h00, nous vous invitons à assister au sein de la Foire à une table ronde sur l’ouvrage Words and Money d’André Schiffrin - traduit et coédité par le réseau arabophone de l’Alliance.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire internationale du livre d’Abu Dhabi, et soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie (Direction de la Francophonie numérique) et par la Fondation Prince Claus.

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Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?

Pays de parution : Allemagne

Pour les éditeurs indépendants, la diffusion et la distribution des livres « difficiles » que sont les ouvrages de sciences humaines s’avèrent la plupart du temps problématiques. Ces ouvrages ont en effet souvent du mal à trouver leurs lecteurs dans des marchés du livre marqués par la surproduction éditoriale, une très forte concentration des entreprises d’édition, des points de vente et des structures de distribution. Face à une multitude de canaux de diffusion, comment valoriser une production en marge du « mainstream » ?

Pour tirer leur épingle du jeu, certains éditeurs mettent en place des stratégies originales pour distribuer et promouvoir leurs ouvrages en associant des acteurs associatifs, de nouveaux acteurs numériques ou en mettant en place des partenariats avec des universités. Ces initiatives isolées restent cependant peu connues de la plupart des éditeurs. C’est pourquoi, dans l’esprit de solidarité qui anime l’Alliance, des éditeurs ont voulu partager leurs expériences et leur savoir-faire en abordant ces questions au cours d’un atelier qui pourrait se tenir en marge de la Foire du livre de Francfort en 2013 – lieu stratégique et symbolique pour les éditeurs.

Dans l’optique de favoriser une meilleure circulation des textes de sciences humaines et sociales, une foire aux projets sera également organisée afin de faire naître des projets de traduction et de coédition entre éditeurs de l’Alliance. Certains de ces projets pourront ensuite être soutenus financièrement par l’Alliance.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et avec le soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

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Le livre équitable : un réel enjeu pour demain / Coéditions, cessions de droits et autres partenariats éditoriaux solidaires

Les coéditions, pratiques au cœur de l’action et de la réflexion de l’Alliance depuis ses débuts, favorisent une meilleure diffusion des œuvres et des idées, tout en permettant une mutualisation des coûts entre éditeurs. Ces partenariats professionnels, basés sur la confiance et sur des méthodes collectives de travail, représentent par ailleurs un échange mutuel de savoir-faire.

Après 10 ans de pratiques et d’expériences, un bilan s’avère nécessaire : combien de projets de coéditions solidaires sont nés en une décennie, et dans combien de pays ? Quelles sont les retombées financières de ces projets ?

Pour éclairer cet atelier d’exemples concrets, la collection « Terres solidaires » (coéditions solidaires panafricaines) fait office de cas d’école, mais d’autres projets développés au sein ou hors de l’Alliance alimenteront également la discussion. Les participants réfléchiront ensemble sur la façon de développer de nouveaux partenariats tout en renforçant la dimension collective des projets. Ils proposeront aussi des stratégies pour faciliter la coopération sur des projets de cessions de droits (Nord-Sud, et surtout Sud-Nord, et Sud-Sud). Ils réfléchiront enfin aux perspectives offertes par le numérique pour les partenariats éditoriaux solidaires.

À partir de ces échanges, les participants dresseront un guide « des bonnes pratiques éditoriales ». Ce guide pourrait aboutir à la rédaction d’une charte, qui accompagnerait le logo « Le livre équitable » porté par l’Alliance.

Pour enrichir les discussions et dans un souci d’échanges de pratiques entre réseaux linguistiques, Guido INDIJ (directeur des éditions la marca editora en Argentine) partagera avec les participants les réflexions et projets menés par réseau hispanophone depuis plusieurs années en termes de partenariats éditoriaux.

Par ailleurs, et comme la plupart des coéditions et des traductions naissent lors de rencontres à dimension humaine, un temps important sera consacré à une foire aux projets. Ce « mini Francfort » offrira la possibilité aux éditeurs de proposer des ouvrages à la cession de droits ou à la coédition à leurs confrères. Ces projets pourront être soutenus (logistiquement, juridiquement ou financièrement) par l’Alliance dans la période à venir.

Nous profiterons de la présence des éditeurs à Ouagadougou pour organiser en partenariat avec la Fondation Joseph Ki-Zerbo et les éditions Sankofa & Gurli le lancement de la dernière coédition solidaire À quand l’Afrique ? Entretien de Joseph KI-ZERBO avec René HOLENSTEIN – lancement qui viendra clôturer l’atelier le 17 juin 2013.


Cet atelier est soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie et le Centre national du livre.

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La littérature jeunesse africaine : quelle visibilité sur le marché international ?

Pays de parution : Italie

Depuis 2009, l’Alliance a développé à la demande d’éditeurs membres une petite activité de diffusion et de distribution en France d’ouvrages jeunesse édités en Afrique (le fonds « Lectures d’Afrique(s) »). Ce fonds répond à un double enjeu : rendre accessible et visible sur les marchés du Nord la production éditée en Afrique et, plus modestement, participer à un rééquilibrage des flux commerciaux entre le Sud et le Nord.
Le secteur de la jeunesse, en plein essor dans de nombreuses régions du monde, est stratégique dans des pays où l’édition est émergente. Bien que soucieux de leur lectorat local, les éditeurs en Afrique aspirent à être reconnus à l’international. Leur participation à des salons du livre au Nord, comme le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, révèle l’existence d’un lectorat sur les marchés du Nord.

Si la production africaine se vend au grand public, s’achète-t-elle pour autant dans le cadre de foires de ventes de droits ? Quels sont les préalables nécessaires pour participer à ces foires professionnelles ? La littérature africaine y trouverait-elle des acquéreurs ?

En partenariat avec la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l’Alliance réunit huit éditeurs africains à Bologne du 23 au 27 mars 2013.
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À travers des échanges d’expériences et l’intervention d’une agent littéraire spécialisée dans la cession de droits (principalement au service de petites maisons d’édition jeunesse), les éditeurs travailleront sur les points suivants :
• repérer les catalogues pertinents en vue d’une cession de droits d’auteurs ;
• développer des outils de promotion favorisant la présentation de sa production ;
• négocier des droits et assurer le suivi des contacts….

Par ailleurs, les éditeurs s’interrogeront sur les normes éditoriales dans la conception et la fabrication des livres, normes qui peuvent faciliter l’accès aux marchés internationaux, tout en présentant un risque de standardisation des productions. Comment concilier l’édition de ses ouvrages à un double niveau, en s’adressant à la fois à un lectorat local et potentiellement à l’international ?

Un temps de l’atelier sera consacré à la formulation d’un plaidoyer proposant une série de recommandations, en direction des foires du livre pour y favoriser la présence d’éditeurs du Sud.

Enfin, cette rencontre donnera lieu à une foire aux projets, un « mini Bologne » pouvant aboutir à des propositions de traductions, de cessions de droits et de coéditions. Certains de ces projets pourront être soutenus par l’Alliance par la suite.

En prolongement de l’atelier, des rendez-vous avec des éditeurs et des structures soutenant l’édition jeunesse ont été pris durant la Foire, permettant d’illustrer concrètement les réflexions menées les deux jours précédents, de mieux découvrir et comprendre les rouages et les mécanismes d’une foire comme celle de Bologne. Nous espérons que cet accompagnement permettra aux éditeurs de renouveler et pérenniser leur présence lors de cette foire… et qu’à terme, la littérature jeunesse africaine se positionne plus visiblement sur les marchés internationaux.

L’Alliance remercie très chaleureusement la Foire du livre de jeunesse de Bologne, la Fondation de France, le Centre national du livre et l’Institut français de Madagascar pour leurs soutiens, indispensables à la mise en place de cet atelier.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous. Le compte-rendu complet de cet atelier est en cours de réalisation.

Découvrez l’article relatif à cet atelier, publié le 20 mai 2013 sur le blog PaperTiger.

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Le don de livres : un système à repenser ?, atelier tenu en 2013, Paris (France)

Si de nombreux débats et discussions sur le don de livres ont eu lieu, rares sont ceux qui ont pris en compte, en complément du point de vue indispensable des collectifs professionnels de bibliothécaires, celui des éditeurs et des libraires.

Cet atelier se fixe ainsi 3 objectifs principaux :
interroger les pratiques existantes et l’incidence de la « chaîne du don » sur la « chaîne du livre » du point de vue des bibliothécaires, des éditeurs et des libraires locaux ;
interroger, promouvoir et « compléter », le cas échéant, les outils de référence existants (entre autres la Charte du don de livres réalisée par l’association Culture et développement, en partenariat avec plusieurs structures et institutions) ;
proposer des alternatives réalistes et pérennes aux dons de livres « classiques », permettant nous l’espérons de nourrir et enrichir les pratiques actuelles, au regard de l’expérience des professionnels locaux.

L’Alliance remercie chaleureusement la Région Ile-de-France pour son soutien et sa confiance et la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) pour son accueil dans ses locaux.

Les premières conclusions de cet atelier sont disponibles ci-dessous.

Découvrez aussi les effets par ricochet de l’atelier sur le don de livres :
un article sur Africultures, une émission sur RFI, un article dans le quotidien malgache L’Express de Madagascar...

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Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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