français

L’Alliance

La liberté de publier est toujours en danger au Canada

Pays de parution : Canada

Suite à l’appel de soutien aux éditions Écosociété coordonné par
l’Alliance en 2008
, l’Alliance vous transmet ci-dessous les conclusions de « l’affaire Noir Canada » avec la compagnie minière Barrick Gold.

Afin de mettre fin à la poursuite qu’une compagnie canadienne leur a intentée en avril 2008 pour un montant de 6 millions de dollars, les éditions
Écosociété
et les auteurs de Noir Canada ont décidé de retirer l’ouvrage de la vente. Ce titre, qui s’est vendu à plus de 5 000 exemplaires, restera néanmoins inscrit au catalogue d’Écosociété, et nous savons qu’il continuera à toucher des lecteurs notamment à travers sa présence dans les bibliothèques. Face à cet acte de censure et face à la pression de grandes compagnies sur une maison d’édition indépendante, nous tenons à saluer la pugnacité dont ont fait preuve trois années durant les éditions Écosociété et leurs auteurs. Le combat contre la censure est toujours d’actualité et l’Alliance continuera d’être solidaire de toutes les actions que mèneront les éditions Écosociété en faveur de la liberté de publier.

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L’Alliance à la Foire du livre de Francfort 2011

Pays de parution : Allemagne

Les éditeurs indépendants se retrouveront à nouveau à Francfort cette année. N’hésitez pas à les rencontrer directement sur leur stand ou à contacter l’Alliance pour toute information supplémentaire.

Par ailleurs, ne manquez pas la présentation publique de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement, étude coordonnée par l’Alliance en partenariat avec la Fondation Prince Claus, le jeudi 13 octobre entre 12h00 et 13h00 au Forum Dialogue (Hall 5.1 / A962). Cette rencontre réunira Octavio KULESZ (Teseo Editorial en Argentine, et auteur de l’étude), Gabriela ADAMO (directrice de la Foire du livre de Buenos Aires), Bridget IMPEY (Jacana Media en Afrique du Sud) et Mariana WARTH (Pallas Editora au Brésil).

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La Journée internationale de la Bibliodiversité, 21 septembre 2011

Pays de parution : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Espagne, France, Inde, Turquie

Depuis 2010, la Journée internationale de la Bibliodiversité (Jour B) est célébrée le 21 septembre (jour du printemps dans l’hémisphère Sud) par les éditeurs indépendants. Au programme cette année :

  • en Espagne, à Ténérife, le Salon international du Livre africain (SILA) accueille du 21 au 25 septembre 2011 des éditeurs membres de l’Alliance autour de tables rondes et rencontres professionnelles, et donne un espace à l’Alliance pour le lancement officiel du Jour B (voir le programme ci-dessous) ;
  • en France, un atelier sur la bibliodiversité réunit les représentants des associations professionnelles (libraires, bibliothécaires, éditeurs) de la chaîne du livre ;
  • en Amérique latine, les collectifs nationaux d’éditeurs se mobilisent et proposent de nombreuses activités, à suivre sur le blog eldiab.org ;
  • en portugais, en espagnol, en français et anglais, consultez l’article Wikipédia sur la « bibliodiversité » ;
  • en Australie, l’artiste Judy Horacek dessine la bibliodiversité ;
  • en Turquie, la peintre Emine Bora illustre aussi la biblodiversité ;
  • en Inde, l’artiste Alpana Khare représente la bibliodiversité ;
  • en Afrique du Sud, la bibliodiversité est interprétée par un designer - voir les illustrations ci-dessous.

Et chez vous, que se passe t-il ? N’hésitez pas à nous faire part de vos activités !


Découvrez la vidéo du Jour B 2011 !

La bibliodiversité en Inde, par l’artiste Alpana Khare

Le Jour B en Afrique du Sud !

La bibliodiversité en Turquie, par la peintre Emine Bora

La bibliodiversité en dessin, par l’artiste australienne Judy Horacek

Le logo du Jour B

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Huit éditeurs persanophones réunis à Paris, 22 - 24 juin 2011

Pays de parution : Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Iran, Pays-Bas, Suède

Dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Prince Claus, l’Alliance réunit à Paris, du 22 au 24 juin 2011 des éditeurs persanophones de la diaspora (Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Pays-Bas et Suède) pour une rencontre inédite. Cette rencontre, nous l’espérons, permettra aux éditeurs de créer des liens autant humains que professionnels, de développer collectivement des projets, enfin de se fédérer.

Le compte-rendu de cette rencontre est disponible en anglais et en persan. Écrivez-nous pour en recevoir un exemplaire.

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Le Comité international des éditeurs indépendants se réunit à Paris, 19 - 22 juin 2011

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) est présent à Paris du 19 au 22 juin 2011 pour sa rencontre annuelle avec le Bureau de l’Alliance. Cette année, le CIEI participera entre autres à l’Assemblée générale de l’Alliance le 20 juin, et rencontrera les éditeurs persanophones de la diaspora, réunis à Paris entre le 22 et le 24 juin 2011 (voir le programme ci-dessus).

Les membres du CIEI présents à Paris :

  • Nouri ABID (éditions Med Ali, Tunisie), coordinateur du réseau arabophone ;
  • Serge D. KOUAM (Presses universitaires d’Afrique, Cameroun), coordinateur du réseau francophone ;
  • Araken GOMES RIBEIRO (Contra Capa, Brésil), coordinateur du réseau lusophone ;
  • Guido INDIJ (la marca editora, Argentine) – coordinateur du réseau hispanophone ;
  • Ritu MENON (Women Unlimited, Inde) – représentante du réseau anglophone.

Le compte-rendu de la rencontre du CIEI est disponible auprès de l’équipe de l’Alliance.

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Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI)

Le CIEI se compose des coordinateurs/trices et vice-coordinateurs/trices des réseaux linguistiques de l’Alliance – les coordinateurs et vice-coordinateurs sont désignés par les membres des réseaux linguistiques. Depuis 2011, le CIEI est un organe indispensable dans la gouvernance de l’Alliance, représentant la voix des éditeur·rices. Le CIEI se réunit physiquement une fois par an en présence des membres du Bureau et de l’équipe de l’Alliance. L’ordre du jour est construit à partir des nécessités et des objectifs de l’Alliance, prenant avant tout en compte les besoins et les attentes exprimés par les membres.

Composition du CIEI :

  • Coordinatrice du réseau anglophone : Colleen Higgs, Afrique du Sud (Modjaji Books)
  • Vice-coordinateur du réseau anglophone : Ronny Agustinus, Indonésie (Marjin Kiri)
  • Coordinatrice du réseau francophone : Élisabeth Daldoul, Tunisie (elyzad)
  • Vice-coordinateurs du réseau francophone : Paulin Assem, Togo (AGO Média) et Jean-Claude Naba, Burkina Faso (Sankofa & Gurli)
  • Coordinatrices du réseau persanophone : Azadeh Parsapour, UK/Iran (Nogaam) et Anahita Mehdipour, Allemagne/Iran (Forough Verlag)

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Communiqué de l’Alliance, suite aux rencontres de Tunis, 27 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

15 éditeurs indépendants de 8 pays (Algérie, Argentine, Côte d’Ivoire, Égypte, France, Maroc, Tunisie, Syrie) se sont réunis en Tunisie du 12 au 15 mai 2011 pour des rencontres sur l’édition numérique organisées par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.

L’ensemble des éditeurs réunis à Tunis souhaite faire savoir que cette rencontre s’est déroulée dans un climat serein et sûr. L’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, et ce malgré le couvre-feu qui était alors instauré, nous a permis d’organiser des rencontres de grande qualité, autant professionnellement qu’humainement.

Nous tenions à manifester ainsi notre amitié à nos partenaires tunisiens, en invitant les associations, les ONG, les organismes et institutions, les touristes et les curieux, à redécouvrir la Tunisie – cette Tunisie où l’on respire un air de liberté.

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Communiqué de l’Alliance, suite aux rencontres numériques de Tunis, 27 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

15 éditeurs indépendants de 8 pays (Algérie, Argentine, Côte d’Ivoire, Égypte, France, Maroc, Tunisie, Syrie) se sont réunis en Tunisie du 12 au 15 mai 2011 pour des rencontres sur l’édition numérique organisées par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.

L’ensemble des éditeurs réunis à Tunis souhaite faire savoir que cette rencontre s’est déroulée dans un climat serein et sûr. L’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, et ce malgré le couvre-feu qui était alors instauré, nous a permis d’organiser des rencontres de grande qualité, autant professionnellement qu’humainement.

Nous tenions à manifester ainsi notre amitié à nos partenaires tunisiens, en invitant les associations, les ONG, les organismes et institutions, les touristes et les curieux, à redécouvrir la Tunisie – cette Tunisie où l’on respire un air de liberté.

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Rencontres sur l’édition numérique dans le monde arabe, Tunis, 12 - 15 mai 2011

Pays de parution : Tunisie

17 éditeurs de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, de Syrie, d’Égypte mais aussi de France, de Côte d’Ivoire et d’Argentine seront réunis à Tunis du 12 au 14 mai prochain pour des rencontres sur l’édition numérique dans le monde arabe. Dans le prolongement des rencontres organisées à Ouagadougou en décembre 2010, en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Alliance prolonge sa réflexion sur les opportunités du numérique pour les éditeurs indépendants, et pour la bibliodiversité. De sessions théoriques en ateliers pratiques, les éditeurs aborderont et développeront les enjeux du numérique dans le monde arabe, notamment au vu de l’actualité et du rôle – parfois capital – d’Internet et des nouveaux médias dans les révolutions arabes.

L’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement réalisée par Octavio KULESZ, et coordonnée par l’Alliance, grâce au soutien de la Prince Claus, sera par ailleurs présentée le jeudi 12 mai à 16h00 à l’hôtel Les Ambassadeurs (Tunis). Nous vous y attendons nombreux !

Le compte-rendu des rencontres numériques de Tunis, qui a été adressé aux participants des rencontres, est par ailleurs disponible sur demande auprès de l’Alliance : contactez-nous !
Pour les éditeurs membres de l’Alliance, le compte-rendu est téléchargeable dans la partie privée du Laboratoire numérique de l’Alliance.

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Lectures d’Afrique(s), téléchargez le catalogue !

Auteur(s) : Catalogue collectif
Pays de parution : République de Guinée, Afrique du Sud, Bénin, Brésil, Madagascar, Mali, Maroc, Rwanda, Tunisie
Langue(s) : anglais , arabe , français , malgache , portugais , amazighe , bambara , kinyarwanda , kiswahili

Ancrés dans le quotidien africain, dans les rues de Bamako et de Conakry, au port de pêche de Cotonou, sur les terres tunisiennes, ou imprégnés de l’héritage afro-brésilien, découvrez dès maintenant les 281 contes, documentaires, albums et romans qui composent ce catalogue. La production de neuf maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Maroc, République de Guinée, Rwanda, Tunisie) et du Brésil est ainsi disponible en France, en Belgique et en Suisse ! Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en bambara, en arabe, en anglais, en portugais, en kinyarwanda, en malgache, en français, si vous désirez tout simplement découvrir... la solution est ici... tournez les pages !

L’Alliance diffuse et distribue l’ensemble des ouvrages présentés dans le catalogue.

Téléchargez ici le catalogue.

Le catalogue Lectures d’Afrique(s) a été réalisé avec le soutien de la Région Ile-de-France.

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Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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