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La Alianza

Indie Book Day, 18 mars 2017

Le 18 mars prochain, c’est la «journée du livre indépendant» !
Vous êtes invités à aller dans une librairie indépendante, acheter un livre édité par un éditeur indépendant, et publier une photo du livre, ou de vous avec le livre, sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #indiebookday.

Le Indie Book Day a été créé par les éditeurs indépendants allemands ; aujourd’hui, des éditeurs indépendants en Italie (collectif ODEI), au Royaume Uni (collectif IPG)... se joignent à l’initiative. Demain... l’Indie Book Day pourrait se dupliquer dans bien d’autres pays, grâce à vous !

Pour toute autre précision, cliquez ici.
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Réseaux professionnels et culturels indépendants : quels modes de collaboration entre le Sud et le Nord ?, Paris, 17 février 2017

Un moment d’échanges de pratiques et de savoir-faire entre acteurs du cinéma documentaire, des médias, de la librairie, de l’édition, organisé à l’initiative de la coopérative Tënk et de l’Alliance, sur les enjeux suivants :
* coproduction Nord/Sud : quels systèmes de co-construction et coproduction entre les acteurs du Sud et du Nord ?
* diffusion / distribution / commercialisation : comment les acteurs se diffusent-ils, et notamment en Afrique ? Quels sont les systèmes actuels, ceux qui ont échoué, ceux qui ont réussi ?
* langues locales et nationales / traduction : comment les langues locales sont-elles prises en compte dans les processus de création ? Quel processus de traduction (quels traductions, quelle formation, quelle qualité, etc.) ?

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L’Alliance vous souhaite une année 2017 aux couleurs de la bibliodiversité !

Un avant-goût des activités à venir :

Observatoire de la bibliodiversité
* Centre de ressources en ligne : cartographies des politiques publiques du livre en Amérique latine et dans le monde arabe…
* Recherches et innovations : le Labo numérique relooké ; étude sur l’implantation de pôles d’impression numérique en Afrique francophone
* Plaidoyer : réalisation d’une étude sur la liberté d’éditer ; journée professionnelle sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Europe, en partenariat avec la Foire du livre de Tunis.

Ateliers et rencontres thématiques
* échanges de savoir-faire et de pratiques entre pairs sur le numérique, l’édition en sciences humaines, les modèles économiques...
* partage d’informations et mutualisations entre structures de différents secteurs sur la notion d’indépendance, sur la gouvernance, l’économie sociale et solidaire…
* espaces dédiés aux échanges de droits : achats, ventes, trocs de droits entre indépendants
* présence collective des indépendants sur les foires du livre internationales : Francfort mais aussi salons du livre « alternatifs »...

Partenariats éditoriaux solidaires
* Publication des deux prochains titres de la collection « Terres solidaires » : Palestine d’Hubert Haddad et Ceux qui sortent dans la nuit, de Mutt-Lon
* Traduction en espagnol et allemand de Bibliodiversity, A Manifesto for Independent Publishing, de Susan Hawthorne
* Being Feminist Today, ouvrage collectif
* Coédition en espagnol de Manual de edición. Guía para tiempos revueltos, par Manuel Gil et Martín Gómez, publié originellement par le CERLALC

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Atelier sur la création et le graphisme dans l’édition jeunesse, Paris, 27-29 novembre 2016

En marge du Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, à Montreuil (30 novembre – 5 décembre 2016), douze éditeurs jeunesse et graphistes/illustrateurs du Bénin, Brésil, France, Madagascar, Maroc, Portugal et Togo se réunissent pour un atelier sur la création et le graphisme dans l’édition jeunesse. Les participants travailleront par binômes, à partir de projets éditoriaux en cours au sein de leur maison d’édition, sur l’agencement textes/images des albums, le traitement des photos, la particularité des ouvrages bilingues, le choix des tons et couleurs des couvertures… privilégiant ainsi l’échange de savoir-faire entre pairs.

L’atelier se donne les objectifs suivants :
• ouvrir de nouveaux horizons, aller vers de nouvelles approches, ne pas se laisser enfermer dans certains cadres et normes de travail ;
• questionner les savoir-faire et pratiques professionnelles des éditeurs et de leurs graphistes;
• trouver collectivement des ressources et solutions pour contourner des points de blocages, des freins à la créativité ;
• mutualiser des outils existants (ou à créer) ;
• renforcer les partenariats professionnels entre éditeurs africains, brésiliens et européens.

Cet atelier s’inscrit dans le prolongement de celui organisé en novembre 2015 (Graphisme et illustration dans l’édition jeunesse – regards croisés Afrique-Europe), il est soutenu par le Centre national du livre, l’Institut français du Brésil et l’Institut français de Madagascar. Les intervenants et personnes ressources ont tous proposé d’intervenir à titre bénévole – nous les en remercions encore.

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Rencontre des collectifs européens et du Comité international des éditeurs indépendants, Paris, 15-17 octobre 2016

Les représentants de 6 collectifs européens (Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Russie et Suisse) se réuniront à Paris, à l’invitation du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI). Cette rencontre a pour ambitions principales d’apprendre à se connaître, de partager des problématiques professionnelles, de projeter des partenariats, de construire les bases de relations futures. Il s’agit d’une première étape, nécessaire au renforcement d’une édition indépendante ouverte sur le monde, garante de la bibliodiversité.
Une partie de cette rencontre sera par ailleurs dédiée à la gouvernance de l’Alliance, ainsi qu’à un bilan de l’Observatoire de la bibliodiversité, quelques mois après sa création en juillet 2016.

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La Saison de l’Ombre

Autor(es) : Léonora MIANO
País de publicación : República de Guinea , Camerún, Costa de Marfil, Marruecos, Ruanda, Senegal, Togo
Idioma(s) : Francés
Precio : 2 500 FCFA ; 600 DA ; 45 DM ; 35 000 GNF ; 3 500 RWF

Fecha de publicación de la versión panafricana: 2016, 11,5 X 19 cm
Primera edición en Francia: Grasset (2013)

Coeditores: Apic (Argelia), Eburnie (Costa de Marfil), Ikirezi (Ruanda), Jimsaan (Senegal), Ganndal (Guinea), Graines de Pensées (Togo), Le Fennec (Marruecos), Proximité (Camerún)

Una coedicion solidaria El libro justo.

Colección Terres solidaires

Creada en 2007, la colección “Terres solidaires” (Tierras solidarias) es una experiencia colectiva. Propone textos literarios de autoras y autores africanas/os, publicados por un colectivo de editoriales de África francófona. Gracias a la coedición solidaria, los textos se difunden, y son disponibles y accesibles para los lectores africanos; el ecosistema del libro local se preserva y se refuerza.
La colección “Terres solidaires” cuenta con el apoyo de la Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Bibliodiversité. Manifeste pour une édition indépendante

Autor(es) : Susan Hawthorne ; Agnès El Kaïm (trad.)
País de publicación : Camerún, Francia, Malí, Suiza
Idioma(s) : Francés
Precio : 9 € ; 10 CHF ; 3000 FCFA

In a globalised world, megacorp publishing is all about numbers, about sameness, about following a formula based on the latest megasuccess. Each book is expected to pay for itself and all the externalities of publishing such as offices and CEO salaries. It means that books which take off slowly but have long lives, the books that change social norms, are less likely to be published.

Independent publishers are seeking another way. A way of engagement with society and methods that reflect something important about the locale or the niche they inhabit. Independent and small publishers are like rare plants that pop up among the larger growth but add something different, perhaps they feed the soil, bring colour or scent into the world.

Bibliodiversity is a term invented by Chilean publishers in the 1990s as a way of envisioning a different kind of publishing. In this manifesto, Susan Hawthorne provides a scathing critique of the global publishing industry set against a visionary proposal for organic publishing. She looks at free speech and fair speech, at the environmental costs of mainstream publishing and at the promises and challenges of the move to digital.

A translation from English into French followed by a co-publishing between 5 publishers in France (éditions Charles Léopold Mayer), Switzerland (éditions d’en bas), Mali (Jamana) and Cameroon (Presses universitaires d’Afrique).

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Journée internationale de la bibliodiversité, 21 septembre 2016

La bibliodiversité… elle est le quotidien des éditeurs indépendants, ce qui les anime. Pourquoi en faire une journée spéciale alors ? Pour marquer le jour du printemps dans l’hémisphère Sud, pour que les livres occupent les espaces publics, pour échanger, se retrouver, partager, débattre, s’amuser… Parce que la diversité d’idées est indispensable à la construction de sociétés démocratiques, parce que les éditeurs indépendants en sont des acteurs, aux côtés des auteurs, des traducteurs, des illustrateurs, des libraires, des bibliothécaires…

Cette année, parmi les festivités et activités prévues :
Au Québec, les éditions Mémoire d’encrier organisent en partenariat avec la Maison de la Syrie une rencontre littéraire Syrie-Québec
En Syrie, les éditions Atlas Publishing réuniront des libraires et éditeurs au cœur de Damas
Au Chili, le collectif EDIN diffusera un catalogue des productions des éditeurs indépendants dans les principales bibliothèques du pays ; des animations filmées ponctueront la journée
En Colombie, les espaces publics (parcs, places publiques) seront investis par les éditeurs du collectif REIC
En Italie, les éditeurs indépendants membres de la FIDARE font entendre leurs voix dans un appel
En Espagne, le ministère de la Culture lance une campagne en faveur de la bibliodiversité
Au Pérou, le collectif EIP organise une foire du livre indépendant, du 23 au 25 septembre, à suivre sur Facebook
En Argentine, le collectif EDINAR prévoit des lâchers de livres, des rencontres...

Suivez l’ensemble des animations sur les réseaux sociaux et sur le blog du Jour B.

Et ici, la vidéo du Jour B 2016 !

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Les éditeurs indépendants à Francfort en 2016 !

Du 19 au 23 octobre prochain, retrouvez les éditeurs indépendants à la foire du livre Francfort : plus de 25 maisons d’édition indépendantes des quatre coins du monde seront présentes à Francfort !
Les contacts des éditeurs sont disponibles dans le document joint. N’attendez plus pour prendre rendez-vous !

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Appel à la liberté d’expression et d’édition en Turquie, 22 août 2016

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants appelle les autorités turques à libérer immédiatement les éditeurs, les auteurs et journalistes, actuellement détenus. Il est nécessaire que la liberté d’expression et d’édition en Turquie soit garantie. Se joignant à l’Association des éditeurs turcs, l’Alliance condamne la fermeture sommaire de maisons d’édition et de médias, qui constitue une véritable violation des droits de l’homme, et demande aux autorités turques d’annuler ces fermetures.

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Observatoire de la bibliodiversité

Recommandations «Outils numériques et langues africaines», Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les «Outils numériques et l’édition en langues africaines» organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Autor(es) : Manuel GIL
País de publicación : Argentina
Idioma(s) : Español

Nueva versión publicada en 2017 por la marca editora (Argentina), en coedición con EDINAR (Argentina) y CERLALC.
Obra de referencia inicialmente publicada por el CERLALC.

Durante siglos la edición ha cambiado muy poco. El editor ha tenido siempre un pie en el territorio de la cultura y otro en el de los negocios. Cualquiera que incursione en la actividad editorial debe saber conjugar, en partes iguales, intuición para configurar un catálogo atractivo y planificación para hacer económicamente sostenible su empresa. Con la irrupción de lo digital, las exigencias para el editor se han multiplicado. A la cadena de valor del libro impreso, se ha sumado lo que algunos expertos han llamado la red de valor del libro digital, en la que muchos procesos han cambiado por cuenta de la desintermediación, los actores se han multiplicado y el editor debe reconsiderar la forma en que hace posible el descubrimiento de sus títulos a un mayor número de lectores. Este Manual de edición busca guiar a todos los interesados a lo largo del proceso que conduce a la publicación de un libro tanto impreso como digital, desde el momento de su concepción hasta su venta. Manuel Gil y Martín Gómez analizan las similitudes y diferencias entre las cadenas de valor analógica y digital, exploran las posibilidades para la distribución de las obras que ofrecen los nuevos canales, así como también las estrategias de promoción y marketing que tienen en las redes sociales, entendidas como redes de recomendación, un activo fundamental. Se da cuenta, en suma, de los conocimientos que la industria editorial exige hoy al editor; conocimientos relacionados con el manejo de diferentes lenguajes de programación, la edición de contenidos para múltiples dispositivos, la gestión de comunidades en línea y el seguimiento y monitoreo de la información que arrojan las interacciones con los lectores en Internet.

ISBN: 978-950-889-299-7
264 páginas / 20 X 25 cm

Más información.

Ver también (abajo) la edición peruana del Manual de edición, publicada por La Travesía Editora, editorial peruana, miembro del colectivo EIP en Perú.

«Manual de edición», La Travesía Editora, Perú

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

«Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

«Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre.»

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : «La bande dessinée au Mali», par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : «Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.”»

Écouter ici l’émission «Cap Océan Indien», sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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