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L’Alliance

Bibliodiversité

La bibliodiversité est la diversité culturelle appliquée au monde du livre. En écho à la biodiversité, elle fait référence à une nécessaire diversité des productions éditoriales mises à la disposition des lecteurs. Si les grands groupes participent, par l’importance quantitative de leur production, à une certaine diversité éditoriale, cela ne suffit pas à garantir la bibliodiversité, qui ne se mesure pas uniquement en nombre de titres disponibles. Les éditeurs indépendants, bien qu’ils se soucient de l’équilibre économique de leur maison d’édition, sont avant tout préoccupés par les contenus qu’ils publient. Leurs ouvrages peuvent apporter un autre regard et une autre voix, à côté de l’offre éditoriale plus standardisée des grands groupes. La production éditoriale des éditeurs indépendants, et les moyens de diffusion qu’ils privilégient (librairies indépendantes notamment) pour la porter aux lecteurs, sont ainsi indispensables pour préserver et enrichir la pluralité et la diffusion des idées. On peut attribuer l’invention du terme bibliodiversité à des éditeurs chiliens, lors de la création du collectif « Editores independientes de Chile » à la fin des années 1990. L’Alliance internationale des éditeurs indépendants a fortement contribué à la diffusion et à la promotion de ce terme en plusieurs langues, notamment grâce aux Déclarations de Dakar (2003), de Guadalajara (2005), de Paris (2007), du Cap (2014) et de Pampelune-Iruñea (2021). Depuis 2010, la Journée internationale de la bibliodiversité est célébrée tous les 21 septembre (jour du printemps dans l’hémisphère Sud).

Voir l’article « Bibliodiversité » sur Wikipédia en français
L’article existe aussi en anglais, en espagnol, en portugais.

La bibliodiversité, en images !

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L’édition numérique : quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ? Le 7e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante à la Foire du livre d’Abu Dhabi

Pays de parution : Émirats arabes unis

Le 7e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante se déroulera du 30 avril au 3 mai 2014, à Abu Dhabi, grâce à un partenariat avec la Foire du livre d’Abu Dhabi, et au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et de la Fondation Prince Claus. Il réunira 15 éditeurs et experts numériques du monde arabe et d’Argentine, avec pour objectifs de :
• aider les éditeurs à contourner les obstacles techniques qu’ils rencontrent lors de la réalisation d’Epub en arabe ;
• échanger sur les plateformes de distribution numériques existantes dans le monde arabe ;
• partager des expériences sur la promotion et le marketing numériques ;
• établir des recommandations pour faciliter la transition des éditeurs vers l’édition numérique afin d’assurer une meilleure diffusion des publications numériques dans le monde arabe.
L’ensemble des propositions et recommandations issues de cet atelier seront relayées aux pouvoirs publics et instances de normalisation, et seront disponibles sur le Labo numérique de l’Alliance.

À l’issue de l’atelier, le 3 mai de 11h00 à 12h00, ne manquez pas la table ronde sur L’Argent et les mots, livre d’André Schiffrin traduit et coédité par le réseau arabophone de l’Alliance. Plus d’informations ici !

Pour tout complément d’information sur cet atelier et sur les Assises internationales de l’édition indépendante, contacter l’équipe de l’Alliance : assises@alliance-editeurs.org

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Mes étoiles noires de Lilian THURAM en Afrique, en Haïti et à Madagascar !

12 éditeurs en Afrique, en Haïti et à Madagascar éditent collectivement Mes étoiles noires de Lilian THURAM, paru initialement aux éditions Philippe Rey (2010). Dès avril 2014, retrouvez cet ouvrage en Algérie (Barzakh), au Bénin (Ruisseaux d’Afrique), au Burkina Faso (Sankofa & Gurli), au Cameroun (Presses universitaires d’Afrique), en Côte d’Ivoire (EDILIS), en Guinée Conakry (Ganndal), en Haïti (Mémoire d’encrier), à Madagascar (Jeunes malgaches), au Maroc (Tarik), au Mali (Jamana), au Sénégal (Éditions Papyrus Afrique) et au Togo (Graines de Pensées).

Lilian THURAM sera en tournée en Afrique et en Haïti pour la promotion de Mes étoiles noires :

  • du 21 au 25 avril 2014 en Guinée Conakry dans le cadre des 72 heures du livre (grâce au soutien de l’Institut français de Conakry)
  • du 25 au 27 avril 2014 au Bénin (grâce au soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer)
  • du 5 au 9 mai 2014 Haïti
  • le 19 juillet 2014 au Sénégal (informations à venir)


Cette coédition solidaire « Le livre équitable » coordonnée et soutenue par l’Alliance, a reçu l’appui de la Fondation Lilian Thuram - Éducation contre le racisme et de ses partenaires, la CASDEN et la MGEN.

Pour plus d’informations sur cette coédition, cliquez ici.

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Mes étoiles noires. De Lucy à Barack Obama

Auteur(s) : Lilian THURAM
Pays de parution : République de Guinée, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Haïti, Madagascar, Mali, Maroc, Sénégal, Togo
Langue(s) : français
Prix : 3 000 FCFA ; 50 000 GNF ; 600 DA ; 60 MAD ; 15.000 MGA ; 450 HTG (équivalent de 4,5 à 5 € ; 7 € en Haïti)

« L’Homme, petit ou grand, a besoin d’étoiles pour se repérer. Il a besoin de modèles pour se construire, bâtir son estime de soi, changer son imaginaire, casser les préjugés qu’il projette sur lui-même et sur les autres.Dans mon enfance, on m’a montré beaucoup d’étoiles. Je les ai admirées, j’en ai rêvé : Socrate, Baudelaire, Einstein, Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa…
Mais des étoiles noires, personne ne m’en a jamais parlé. Les murs des classes étaient blancs, les pages des livres d’histoire étaient blanches. J’ignorais tout de l’histoire de mes propres ancêtres. Seul l’esclavage était mentionné. L’histoire des Noirs, ainsi présentée, n’était qu’une vallée d’armes et de larmes.
Pouvez-vous me citer un scientifique noir ?
Un explorateur noir ?
Un philosophe noir ?
Un pharaon noir ?
Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l’intolérance, c’est d’enrichir nos connaissances et nos imaginaires. Ces portraits de femmes et d’hommes sont le fruit de mes lectures et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens. De Lucy à Barack Obama, en passant par
Ésope, Dona Béatrice, Pouchkine, Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d’autres encore, ces étoiles m’ont permis d’éviter la victimisation, d’être capable de croire en l’Homme, et surtout d’avoir confiance en moi ».
Lilian Thuram

Lilian THURAM, né en Guadeloupe en 1972, a connu une carrière prestigieuse de footballeur international : champion du monde en 1998, champion d’Europe en 2000, vice-champion du monde en 2006, ainsi que de nombreux titres en club. Il a détenu jusqu’au 28 octobre 2008 le record de sélections en équipe de France, record appartenant aujourd’hui à Sandrine Soubeyrand de l’équipe de France féminine. En 2008, il a créé la Fondation Lilian Thuram - Éducation contre le racisme.

Cette coédition solidaire a reçu le soutien de la Fondation Lilian Thuram - Éducation contre le racisme et de ses partenaires la CASDEN et la MGEN. Elle porte le label Le livre équitable.

Parution : avril 2014 - 404 pages - 14,5 X 22 cm - impression sur papier recyclé -
Édité originellement par les éditions Philippe Rey, Paris, en 2010.
ISBN Algérie : 978-9931-325-67-3
ISBN Bénin : 978-99919-1-707-8
ISBN Burkina Faso : 978-2-913991-65-1
ISBN Cameroun : 978-9956-444-77-4
ISBN Côte d’Ivoire : 978-2-8091-0062-4
ISBN Guinée Conakry : 978-2-35045-046-9
ISBN Haïti : 978-2-89712-232-4
ISBN Madagascar : 978-2-916362-39-7
ISBN Mali : 978-99952-1-063-2
ISBN Maroc : 978-9954-419-76-2
ISBN Sénégal : 978-2-914135-20-7
ISBN Togo : 978-2-916101-58-3

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The Early Islam, from Ugarit to Samarra

Auteur(s) : Volker POPP; B. BINIAZ (translation into Persian)
Pays de parution : Allemagne, Canada, France
Langue(s) : farsi
Prix : 15 €

Cette traduction a reçu le soutien de la Fondation Prince Claus.

Année de parution : 2014 - 304 pages - 22 x 15 cm - ISBN : 978-3-943147-99-5
Première édition : Schiler Verlag (Allemagne), 2006

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La sourde violence des rêves

Auteur(s) : K. Sello DUIKER ; traducteur : Jean-Yves KRUGER-KATELAN
Pays de parution : France, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 23 € ; 36 CHF

Roman vaste, dense, osé, ce roman d’apprentissage, La sourde violence des rêves raconte la plongée de Tshepo dans la dépression, voire la folie, puis sa lente émersion via la prostitution qui lui fait connaître la fraternité, la tendresse et même l’amour. Son parcours suivra les voies de la ville du Cap, sorte de San Francisco des antipodes, à l’image de cette société multiple où il côtoie des personnes de toutes origines, des plus pauvres aux plus aisés.

Roman polyphonique, La sourde violence des rêves est traversé de réflexions nombreuses brillantes sur le rapport entre les hommes et les femmes, l’identité sexuelle, l’homosexualité, les relations entre les « races », l’alcool, la drogue, les communautés... Ce roman brosse une fresque formidable de la vie au Cap (Afrique du Sud), au tournant du siècle, creuset d’un nouveau monde où affleure une nouvelle géographie des genres. Vaste odyssée urbaine, La sourde violence des rêves propose une « saison en enfer » moderne.

K. Sello DUIKER, né en 1974, grandit dans l’Afrique du Sud post-apartheid à Soweto (township de Johannesburg), le cœur de la révolte anti-apartheid. Né de parents issus de la classe moyenne, il devient un des premiers étudiants noirs à fréquenter un lycée privé essentiellement réservé à l’élite blanche. Quand Nelson Mandela devient le premier président noir du pays, Sello DUIKER a vingt ans. Après des études en Grande-Bretagne, il devient rédacteur publicitaire, scénariste et responsable de programmes à la télévision sud-africaine. Il a vingt-sept ans quand il publie La sourde violence des rêves. K.Sello Duiker a été l’un des éléments le plus brillant et le plus prometteur de la nouvelle génération post-apartheid.

Année de publication : 2014, 496 pages, 15 X 22 cm
ISBN France : 978-2-3641-303-95
ISBN Suisse : 978-2-8290-470-4

Plus d’informations sur le site des éditions Vents d’ailleurs et le site des éditions d’en bas.

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Les Assises internationales de l’édition indépendante en 2014 !

Pays de parution : Afrique du Sud

Après la tenue de 6 ateliers thématiques et préparatoires entre novembre 2012 et décembre 2013, le 7e et dernier atelier thématique des Assises aura lieu du 30 avril au 2 mai 2014 à Abu Dhabi, en partenariat avec la Foire du livre d’Abu Dhabi. Cet atelier sur « Le numérique : quels enjeux pour la bibliodiversité dans le monde arabophone ? » réunira 15 éditeurs et experts numériques. Plus d’informations à venir prochainement...

Du 17 au 22 septembre 2014, la rencontre du Cap (Afrique du Sud) conclura les Assises internationales de l’édition indépendante. Plus de 50 éditeurs indépendants de 40 pays seront ainsi présents au Cap pour cette rencontre interculturelle et inter-linguistique en faveur de la bibliodiversité.
Un événement mené en partenariat avec l’Open Book Festival.
Pour en savoir plus, contactez l’équipe de l’Alliance et télécharger le dossier ci-dessous.

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André Schiffrin, un compagnon de route disparaît

André Schiffrin, grande figure de l’édition indépendante, est décédé ce dimanche 1er décembre 2013 à Paris. Son travail et ses analyses (L’édition sans éditeurs, Le contrôle de la parole…) ont joué un rôle essentiel dans la création de l’Alliance aux débuts des années 2000.
Après une carrière à la tête de Pantheon books (États-Unis), André Schiffrin quitte le groupe Random House, pour créer au début des années 1990 The New Press, maison d’édition à but non lucratif, membre de l’Alliance.
André Schiffrin a écrit plusieurs textes fondamentaux sur les enjeux de l’édition indépendante, traduits dans de nombreuses langues. Son dernier livre, L’Argent et les mots, a été traduit et coédité dans le réseau arabophone de l’Alliance par Al Intishar (Liban), Med Ali (Tunisie) et Atlas Publishing (Syrie).
En cette période d’Assises internationales de l’édition indépendante, et alors même qu’André Schiffrin avait pris part aux Assises de Paris en 2007, l’Alliance perd un compagnon de route – sa mémoire et ses réflexions continueront de nous accompagner. Les éditeurs indépendants des quatre coins du monde lui rendent hommage ici.

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Les nouveautés du fonds « Lectures d’Afrique(s) » à découvrir d’urgence !

Le fonds Lectures d’Afrique(s) rassemble aujourd’hui la production de six maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Rwanda, Togo) et du Brésil.

Découvrez les nouveautés des éditions Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Jeunes Malgaches (Madagascar), Graines de Pensées (Togo), Pallas (Brésil) et Ruisseaux d’Afrique (Bénin). Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en malgache, en portugais, en kinyarwanda, en français, si vous désirez tout simplement découvrir des auteurs et illustrateurs africains et brésiliens... la solution est ici... téléchargez le catalogue !

Télécharger le catalogue ici :

Téléchargez les nouveautés du fonds Lectures d’Afrique(s) !

Retrouvez l’intégralité du catalogue ici.

Contactez l’Alliance internationale des éditeurs indépendants pour passer commande ou pour tout renseignement supplémentaire.

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La collection « Terres solidaires » à l’honneur au Salon du livre d’Abidjan, 12 - 16 novembre 2013

Pays de parution : Côte d’Ivoire

À l’occasion de la parution de La civilisation, ma mère !... de Driss CHRAIBI et de Loin de mon père de Véronique TADJO, la collection « Terres solidaires » sera à l’honneur du 12 au 16 novembre 2013 au Salon du livre d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En présence de Ken BUGUL pour le roman De l’autre côté du regard et de Véronique TADJO pour le roman Loin de mon père. Retrouvez également à Abidjan des éditeurs de la collection : les éditions Édilis (Côte d’Ivoire), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), les éditions Le Fennec (Maroc), les éditions Graines de pensées (Togo).
Un événement organisé et soutenu par les éditions Éburnie.

« Terres solidaires » : les grands noms de la littérature africaine rassemblés dans une collection solidaire et panafricaine. Une collection soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie, Claude Calame (EHESS, Paris), l’Institut français.
Pour en savoir plus sur la collection,cliquez ici.

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Observatoire de la bibliodiversité

La BD au Maroc : en attente de lecteurs

À première vue, le Maroc peut passer pour un pays où la bande dessinée est reine : le pays a abrité ou abrite plusieurs festivals de bande dessinée (Tétouan, Fès, Kénitra, Casablanca) et compte avec l’Institut National des beaux-arts de Tétouan, la seule filière BD de l’Afrique francophone. Malheureusement, la production de BD au niveau local ou dans la diaspora reste faible et la BD reste un genre mineur au Maroc, même si on constate un certain frémissement depuis quelques années. Retour sur une histoire vieille de plus de 50 ans.

Lire l’intégralité de l’article « La BD au Maroc : en attente des lecteurs », écrit par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures, le 23 mars 2017.

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Une opération de dons de livres en Côte d’Ivoire : quels impacts pour la bibliodiversité ?, juin 2017

Dans le cadre d’une convention signée en juin 2017 entre le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE), « les éditeurs français, via la société Electre, s’engagent à faire un don chaque année, de 5 000 livres de littérature générale, de jeunesse et de sciences humaines, destinés à enrichir et développer les fonds des bibliothèques nationales de Côte d’Ivoire. À travers ce texte, les parties partagent une volonté commune de développement de la Francophonie ainsi qu’une meilleure connaissance des livres de chaque pays ».

L’Association internationale des libraires francophones (AILF) et l’Alliance partagent dans un communiqué commun leurs réflexions et préoccupations et rappellent les possibles répercussions des dons de livres sur la chaîne du livre d’un pays.

Extrait du communiqué, 15 juin 2017 :
Nous invitons à se référer à plusieurs ressources et réflexions formulées par des professionnels du livre, des universitaires et des collectifs, recensées ici.

L’ensemble de ces témoignages, analyses et articles mettent en évidence certaines questions, fondamentales à prendre en compte pour toute opération de dons de livres, dont nous en rappelons les principales ici :
=> Prendre en compte les besoins des lecteurs pour que les ouvrages envoyés soient en adéquation avec leurs attentes, leurs langues, leurs envies : types d’ouvrages répondant à des besoins spécifiques identifiés
=> Travailler main dans la main avec les professionnels locaux :

  • Associer et travailler étroitement avec les bibliothécaires : les livres envoyés viennent-ils en complément de l’offre de la bibliothèque dans un souci de bibliodiversité ? Permettent-ils de constituer un nouveau rayon thématique ? Des animations sont-elles prévues pour que les lecteurs les découvrent ?
  • Associer les libraires et éditeurs locaux afin de respecter la chaîne du livre locale : comment faire en sorte que les dons ne viennent pas fragiliser et court-circuiter l’économie locale ?

=> Prévoir, en complément des opérations de dons de livres, des actions de soutien pérennes pour la filière locale.

Nous sommes attachés à inscrire ces recommandations en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO (2005).

Le développement du secteur culturel d’un pays – et en particulier celui du livre – est une des conditions d’émergence de la création ; garantit la vitalité d’un vivier de créateurs (auteurs, traducteurs, illustrateurs…) et de professionnels (bibliothécaires, éditeurs, libraires, diffuseurs…) ; génère un dynamisme économique. La Côte d’Ivoire en est une illustration exemplaire depuis plusieurs années. Il serait ainsi préoccupant que des opérations de dons viennent fragiliser l’écosystème local ; il serait regrettable que ces opérations ne prennent pas en compte le travail et les partenariats mis en place par les collectifs professionnels d’éditeurs et de libraires, au niveau national et international, depuis plusieurs années (coéditions francophones, travail sur les langues africaines, ateliers et formations…).

Nous rappelons par ailleurs qu’il existe d’autres manières de penser le don de livres :
=> S’appuyer sur un principe et des mécanismes de réciprocité : en contrepartie de 5 000 livres donnés, un achat de livres ivoiriens pourrait être réalisé pour les bibliothèques françaises – afin justement de renforcer « une meilleure connaissance des livres de chaque pays » ;
=> Monétiser le don dans une logique de redistribution : les 5 000 livres ne sont pas donnés mais vendus en France, et l’argent récolté est reversé à l’Association des éditeurs ivoiriens pour le prochain Salon International du livre d’Abidjan (cf. bibliobraderies organisées par Bibliothèques Sans Frontières) ;
=> Privilégier une logique de partenariats équilibrés entre professionnels : l’argent prévu pour le transport des 5 000 livres de France vers la Côte d’Ivoire n’est pas utilisé pour une opération de dons mais pour des rencontres entre éditeurs ivoiriens et français dans l’optique de cessions de droits ; pour des rencontres entre libraires ivoiriens et français dans l’optique de partenariats…

Il s’agit ainsi de trouver collectivement des systèmes de solidarité et de réciprocité, en adéquation avec les réalités du terrain. Ce sont ces formes de coopération et de liens qui assurent sur le moyen terme les bases de partenariats de confiance, la structuration pérenne et viable des marchés – garantissant également la conscientisation, l’éveil et l’émancipation des futures générations de lecteurs et citoyens.

Lire l’intégralité du Communiqué ci-contre.

Voir les articles publiés par ActuaLitté :

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (3/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent. Christophe Cassiau-Haurie documente en trois épisodes, l’histoire de la bande dessinée depuis les années 1960. En voici le troisième et dernier volet sur la décennie 2010.

Lire ici l’article publié par Africultures le 12 février 2019.

Retrouvez ici l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Cote d’Ivoire (2/3)

Après avoir retracé l’histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire des années 1960 aux années 1990, Christophe Cassiau-Haurie nous plonge dans les années 2000.

La crise politique et militaire qui affecte le pays à compter de 2002 met un coup de frein aux activités des auteurs de BD (en particulier la publication d’albums) pendant près d’une décennie. Seules quelques productions locales sont visibles sur le marché national, beaucoup d’entre elles au tout début de la décennie.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent.
Les éditions CEDA sont nées en 1961. Elles ont été créées par l’Etat Ivoirien en partenariat avec les éditions françaises Hatier, Didier, Fouchier et Mame. Si l’Etat n’était actionnaire qu’à 25% à l’origine, il est passé à 51% en 1974. En 1972, sont créés à Dakar les NEA (Nouvelles Editions Africaines) avec une direction générale à Dakar et deux antennes à Lomé et Abidjan. Dix ans plus tard, les NEA Abidjan tentent une autonomie qui se solde par un dépôt de bilan en 1989.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 15 mars 2017.

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Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires

Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).

Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.

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Modèles de contrats pour des partenariats éditoriaux

L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :

Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Raphaël Thierry / partie 2, 2015

Deuxième partie : Raphaël Thierry : Le don de livre, mais à quel prix, et en échange de quoi ? (un panorama du don de livre en Afrique francophone)

À venir dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Retrouvez aussi l’article sur le site EditAfrica !

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Hans Zell / partie 1, 2015

Première partie : Hans M. Zell : le don de livre en Afrique de langue anglaise (en anglais)

À venir dans dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Extrait de l’avant-propos de l’éditrice :
« C’est une très grande joie que de publier ce numéro d’African Research & Documentation (ARD). La Scolma est très reconnaissante à l’égard d’Hans Zell et de Raphaël Thierry pour avoir choisi de publier dans nos pages la totalité de leur étude consacrée aux programmes de don de livre en Afrique.
Comme l’affirment les auteurs, « le temps est venu pour une réévaluation » et nous espérons en cela que le débat qui suivra trouvera sa place dans les pages d’ARD, de même que sur internet. Je voudrai ici solliciter réactions et retours sur cette étude importante aussi bien que provocatrice en certains points. Les retours des bibliothèques destinataires seront particulièrement les bienvenus. »
Terry Barringer, éditrice, African Research & Documentation

Retrouvez aussi l’article sur EditAfrica !

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Appel à candidatures : récolte de données et cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Dans le cadre du travail sur les politiques publiques du livre entamé en 2017 (voir présentation ici), l’Alliance lance un appel à candidatures pour les phases de récolte de données et de cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar.

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser ce travail de récolte de données et de cartographies dans une de ces deux zones, aux conditions indiquées dans les appels ci-contre, nous vous remercions d’adresser votre proposition à l’équipe de l’Alliance, avant le 30 avril 2017.

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