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L’Alliance

Les nouveautés du fonds « Lectures d’Afrique(s) » à découvrir d’urgence !

Le fonds Lectures d’Afrique(s) rassemble aujourd’hui la production de six maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Rwanda, Togo) et du Brésil.

Découvrez les nouveautés des éditions Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Jeunes Malgaches (Madagascar), Graines de Pensées (Togo), Pallas (Brésil) et Ruisseaux d’Afrique (Bénin). Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en malgache, en portugais, en kinyarwanda, en français, si vous désirez tout simplement découvrir des auteurs et illustrateurs africains et brésiliens... la solution est ici... téléchargez le catalogue !

Télécharger le catalogue ici :

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Retrouvez l’intégralité du catalogue ici.

Contactez l’Alliance internationale des éditeurs indépendants pour passer commande ou pour tout renseignement supplémentaire.

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La collection « Terres solidaires » à l’honneur au Salon du livre d’Abidjan, 12 - 16 novembre 2013

Pays de parution : Côte d’Ivoire

À l’occasion de la parution de La civilisation, ma mère !... de Driss CHRAIBI et de Loin de mon père de Véronique TADJO, la collection « Terres solidaires » sera à l’honneur du 12 au 16 novembre 2013 au Salon du livre d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En présence de Ken BUGUL pour le roman De l’autre côté du regard et de Véronique TADJO pour le roman Loin de mon père. Retrouvez également à Abidjan des éditeurs de la collection : les éditions Édilis (Côte d’Ivoire), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), les éditions Le Fennec (Maroc), les éditions Graines de pensées (Togo).
Un événement organisé et soutenu par les éditions Éburnie.

« Terres solidaires » : les grands noms de la littérature africaine rassemblés dans une collection solidaire et panafricaine. Une collection soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie, Claude Calame (EHESS, Paris), l’Institut français.
Pour en savoir plus sur la collection,cliquez ici.

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Walaandé, l’art de partager un mari

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : Liban, Tunisie
Langue(s) : arabe

Une coédition des éditions Al Intishar / Centre de publication arabe (Liban), Dar Al Farabi (Liban) et Med Ali Éditions (Tunisie), soutenue par la Fondation Prince Claus, récompensant un flux de traduction rare et favorisant la diffusion des œuvres d’un continent à un autre.

Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.

Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien maussade, conflictuel, stressant voire dramatique d’un foyer polygamique riche de sa variété de la gent féminine, des signes extérieurs d’aisance mais achalandés de problèmes.

C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua comme il y en a tant, où le père de famille, homme d’affaires roule-carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs, renouvelle son cheptel féminin au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.

Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne d’une maisonnée qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse. Mais non. Walaandé décrit plutôt une existence fastidieuse pour tous.

Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture à cette concession immense où parfum, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y aurait finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies. Mais surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du « répudiateur suprême », cet époux au verbe naguère mielleux qui, du temps où il sollicitait les faveurs de sa cible, lui avait décrit la beauté du mirage où il allait hélas, l’enchaîner. C’est à peine si dans la déclamation de son amour, il ne lui avait fait visualiser les battements de son cœur. La même mélodie du bonheur à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.

Ce roman est, comme toute œuvre de l’esprit, inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoutantes. Les travers de la polygamie telle que décrite ici en font un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes, qui dans leur jeunesse avaient rêvé de l’homme amoureux ; et non seulement de cette limousine parfumée qui d’ailleurs pour luxueuse qu’elle soit, se révèle finalement, la version extérieure d’une prison où s’enterrent les rêves.

Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle et Égyptienne par sa mère. Cette mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire, écrire seulement, et plus encore sur un sujet jusque là tabou dans sa société, le mariage polygamique, qui on le sait est étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles.
Djaïli Amadou AMAL fait sans doute partie de la fine fleur de la nouvelle mouvance des écrivains camerounais du terroir. Son roman a déjà connu une réimpression en moins de six mois. Elle a fait une tournée très remarquée au Cameroun et au Tchad dans les réseaux des Alliances françaises sur le thème de la polygamie.

Date de publication de la traduction en arabe : 2013, 144 pages, 16,5 X 21,5 cm, ISBN : 978-614-404-419-3
Édition originale : 2010, éditions Ifrikiya, Cameroun

Quatrième de couverture de Walaandé, l'art de partager un mari

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Le Comité international des éditeurs indépendants réuni à Paris, 17-19 octobre 2013

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) se réunira à Paris du 17 au 19 octobre à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et des civilisations) pour sa réunion annuelle. Au programme de ces journées : présentation et analyse par les éditeurs des premières conclusions (outils et recommandations) issues des ateliers préparatoires des Assises internationales de l’édition indépendante ; préparation de la rencontre générale clôturant les Assises au Cap en septembre 2014.

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La diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?, 13 - 15 octobre 2013, Francfort (Allemagne)

Pays de parution : Allemagne

Après Guadalajara en novembre 2012, Paris, Bologne en mars 2013 et Ouagadougou en juin 2013... le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante aura lieu à Francfort du 13 au 15 octobre 2013, sur le thème « Diffusion et distribution des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes ? ».

Quinze éditeurs d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Afrique partageront leurs expériences et leur savoir-faire, leur permettant de s’interroger sur les solutions offertes par le numérique pour la diffusion de leurs ouvrages, de mutualiser certains outils, et de faire naître des projets de traductions et coéditions.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et grâce au soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

Pour plus d’informations sur les Assises, cliquez ici !

Les éditeurs seront également présents tout au long de la Foire du livre de Francfort (du 9 au 13 octobre) sur leur stand respectif et/ou sur le stand de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (hall 5.0 D111).

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Loin de mon père

Auteur(s) : Véronique TADJO ; préface d'Emmanuel DONGALA
Pays de parution : Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 45 DM ; 3 300 RWF

Nina, jeune métisse franco-ivoirienne, doit regagner sa terre d’enfance pour les funérailles de son père, le célèbre docteur Kouadio. L’occasion des retrouvailles dans la grande famille lui révèle le personnage de son père, ses zones d’ombre, son héritage inattendu et les secrets de famille. Elle est alors prise dans l’engrenage des désillusions et de la solitude, dans un pays en proie à la montée de la guerre civile.

Loin de mon père nous invite d’une manière subtile à une plongée dans la famille et la société ivoirienne en crise. De cette œuvre dense, émanent authenticité, générosité, tolérance, espoir et poésie.

Née à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française, Véronique TADJO est poète, romancière et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre le plus souvent elle-même. Elle a passé toute son enfance et fait l’essentiel de ses études à Abidjan, puis s’est spécialisée dans le domaine anglo-américain à la Sorbonne Paris IV. Elle a enseigné à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire pendant plusieurs années. Après avoir beaucoup voyagé, elle réside actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est Professeur à l’Université du Witwatersrand.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 262 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Actes Sud (2010)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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La civilisation, ma mère !...

Auteur(s) : Driss CHRAÏBI ; préface Abdelkader DJEMAÏ
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 400 DA

La Civilisation, ma mère !... est le portrait vif et plein d’humour d’une mère aimée et aimante qui se heurte avec entrain aux multiples progrès de la modernité. Née orpheline, pauvre et mariée très tôt à un homme plus âgé qu’elle, condamnée à remplir son rôle d’épouse au foyer, l’héroïne va apprendre à lire et à écrire dans une société marocaine traditionnelle et conservatrice. Elle participera avec enthousiasme aux luttes pour l’indépendance du Maroc et pour la libération de la femme arabe.
Parue en 1972, cette œuvre du patrimoine littéraire africain, habilement servie par une prose poétique, mérite, par la confrontation de deux mondes qu’elle met en scène, d’être l’un des points de passage des espaces littéraires maghrébins et subsahariens aux nombreux référents communs. Roman de la libération de la femme et du refus de la fatalité, La Civilisation, ma mère !... est aussi l’aventure d’une nouvelle naissance africaine qui demeure une préoccupation actuelle.

Né en 1926 au Maroc, Driss CHRAÏBI s’installe en France à partir de 1945 pour ses études. Révélé par son roman Le Passé simple en 1954, il est l’auteur d’une œuvre importante, tour à tour féroce et ironique, abordant des thèmes comme le colonialisme, l’immigration ou encore la place de la femme dans la société traditionnelle marocaine.
Décédé en 2007, Driss CHRAÏBI est l’un des grands écrivains marocains de langue française.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 214 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première : Denoël, 1972

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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L’Alliance présente à la Foire du livre de Francfort, 9-13 octobre 2013

Pays de parution : Allemagne

L’équipe de l’Alliance vous donne rendez-vous sur le stand hall 5.0, numéro D111 – stand collectif partagé avec les membres de l’Alliance –, pour découvrir l’association, pour rencontrer des éditeurs indépendants et connaître leurs productions.

Écrivez-nous pour prendre rendez-vous avec l’équipe de l’Alliance et/ou avec un éditeur membre de l’Alliance.

La présence de l’Alliance à Francfort ne s’arrête pas là : du 13 au 15 octobre, et en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, la Fondation de France et le Centre national du livre, l’Alliance organisera le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante, sur le thème de la « Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ? ». Cet atelier réunira 15 éditeurs indépendants d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe. Pour plus d’informations sur les Assises 2013-2014, cliquez ici.

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Que faites-vous le 21 septembre prochain, journée internationale de la bibliodiversité ?

Les éditeurs indépendants vous attendent pour fêter à leur côté la 4e édition du Jour B, Journée internationale de la bibliodiversité !

En Argentine, au Cameroun, au Chili, en Guinée Conakry, à Madagascar, au Pérou… et bien ailleurs, éditeurs indépendants, libraires et lecteurs feront vivre ensemble la diversité éditoriale.

Suivez les activités du Jour B 2013 ici, et cliquez ici pour découvrir la vidéo du Jour B 2013, réalisée en Argentine.

Contactez-nous pour que nous relayions toutes les initiatives qui auront lieu dans votre pays à l’occasion du Jour B.

Le Jour B en 2013 : premières retombées !

  • en Argentine, un pique-nique de la bibliodiversité ;
  • au Chili, une libération de livres dans sept quartiers de Santiago ;
  • en Colombie, et avec le soutien du ministère de la Culture des lectures, des rencontres et débats autour de la production éditoriale des éditeurs indépendants ;
  • en France, l’Oiseau Indigo en partenariat avec les libraires et les bibliothécaires parrainent des ouvrages ;
  • à Madagascar, un lâcher de livres et des rencontres ;
  • au Pérou, une campagne d’affiches très réussie ;
  • dans le monde arabe, la réalisation d’une affiche par le designer syrien Fadi Assaf - voir ci-dessous.

Un événement largement relayé par les professionnels au quatre coins du monde :

Et aussi :
Un kit pour faire votre Jour B (étiquettes et posters à découper et à coller) !

Poster du Jour B dans le monde arabe, réalisé par le designer syrien Fadi ASSAF

La vidéo du Jour B 2013 !

Téléchargez et diffusez le logo du Jour B

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Diez lecciones sobre estudios culturales

Auteur(s) : Maria Elisa CEVASCO ; trad. René PALACIOS MORE
Pays de parution : Argentine, Chili, Uruguay
Langue(s) : espagnol
Prix : 290 pesos Uruguay

Une coédition « Le livre équitable » entre les éditions Trilce (Uruguay), la marca editora (Argentine) et les éditions Lom (Chili). Le texte original a été publié en portugais en 2012, par les éditions Boitempo (Brésil), membre de l’Alliance. La traduction et la coédition de ce titre ont bénéficié du soutien de la Fondation Prince Claus.

Date de parution : 2013, 136 pages, 16 X 23 cm
ISBN (Uruguay) : 978-9974-32-613-2
ISBN (Argentine) : 978-950-889-226-3

Diez lecciones sobre estudios culturales
Version Argentine (la marca editora)

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Observatoire de la bibliodiversité

Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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Don de livres : la Côte d’Ivoire rompt l’accord passé avec le SNE / Electre, 25 avril 2018

En juin 2017, le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE) signait une convention, dont un des axes reposait sur une opération de don de livres français à destination des bibliothèques de Côte d’Ivoire. L’Alliance et l’AILF avaient alors réagi, insistant sur les impacts de cette opération pour la chaîne du livre ivoirienne et la bibliodiversité, dans un communiqué conjoint à lire ici.

En marge du Salon du livre de Genève, le 25 avril 2018, le ministère de la Culture ivoirien rompt l’accord passé avec le SNE, comme l’explique l’article publié par ActuaLitté.

Extrait de l’article, à retrouver dans son intégralité ici :
« Nous travaillons dans un monde très sensible : l’industrie du livre - et je le sais, je suis écrivain moi-même - a besoin de soutiens locaux. Autant acheter des livres sur place, pour répondre aux besoins [...] Par mesure de prudence, d’une part, mais surtout par respect pour la chaîne du livre en Côte d’Ivoire, nous avons préféré mettre un terme à cet accord, avant qu’il ne se concrétise » indique le ministre de la Culture ivoirien, M. Maurice Bandaman.

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Salon de l’Écrit et du Livre en Langues Africaines (SAELLA), Conakry, 23-25 avril 2018

La deuxième édition du SAELLA, sous le thème « Langues africaines, vecteur d’intégration et de développement » se tiendra à Conakry, dans le cadre des 72 heures du livre, et en clôture de Conakry, capitale mondiale du livre 2017.
Le SAELLA est organisé par le collectif Afrilivres.

Retrouvez ici les conclusions de la première édition du SAELLA (Bamako, janvier 2016).

SAELLA 2018

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Acte de censure contre la maison d’édition indépendante Txalaparta (Pays basque), 1er mars 2018

Les éditeurs de l’Alliance dénoncent la censure de l’ouvrage El desarme, la vía vasca d’Iñaki Egaña (coédition des éditions Txalaparta avec le journal Gara et le média Mediabask), lors de sa promotion sur la radio-télévision basque.

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Quelle liberté d’éditer pour les éditeurs indépendants ? Étude initiée et coordonnée par l’Alliance, 2018-2020

Une étude inédite sur la liberté d’éditer à paraître en juillet 2020, initiée et coordonnée par l’Alliance !

Une enquête sociologique menée par Anne-Marie Voisard, chercheuse québécoise et sociologue du droit et rédigée par Philippe Chibani-Jacquot ; une partie historique réalisée par Jean-Yves Mollier, historien français.

Si, depuis la création de l’Alliance, les éditeurs – garants de la liberté d’expression aux côtés des journalistes, auteurs, blogueurs, libraires, artistes… – ont toujours alerté sur les phénomènes de censure à l’œuvre dans certains pays, nous constatons depuis quelques années de nouvelles formes d’atteintes à la liberté d’expression – notamment dans un contexte où les pressions et les limitations qui s’exercent sur la parole publique se renforcent. Après le vent de liberté espéré lors des révolutions du monde arabe, les séries d’attentats en Afrique, en Europe et dans le monde arabe fragilisent à nouveau la parole : une perte de repères et de sens qui amène à se réinterroger sur les espaces de liberté, sur la portée des mots et des supports qui les véhiculent.

La liberté d’édition est une « catégorie » de la liberté d’expression, qui peut prendre des formes variées et utiliser des supports différents. La liberté d’édition relève de la liberté de choisir un auteur, de retenir ou de commander des textes, de les mettre en forme et de les publier, de les diffuser et de les commercialiser – ensemble des activités au cœur même du métier d’éditeur. Et ce sont précisément les mises en danger de la liberté d’éditer que l’Alliance souhaite étudier dans le cadre de cette étude.
Quels que soient les contextes et les réalités géopolitiques des éditeurs, quelles que soient les formes de censure qu’ils subissent, les éditeurs indépendants de l’Alliance se sont engagés à faire circuler des textes et des idées qu’ils défendent, à faire entendre d’autres voix, parfois minoritaires, à participer à la construction d’une pensée critique, à l’émancipation. Il en est de leur responsabilité, tant professionnelle que citoyenne.

Lire ci-contre la présentation de l’étude, de ses auteurs, la méthodologie utilisée...

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La littérature de jeunesse en Afrique (actes du colloque, Conakry, novembre 2017)

Lire ici les Actes du colloque sur la « Littérature de jeunesse en Afrique », organisé par les éditions Ganndal, à Conakry du 22 au 23 novembre 2017.

Marie Paule Huet, éditrice aux éditions Ganndal :
« Le but du colloque est de sensibiliser les uns et les autres à l’existence du livre africain pour enfant et à son importance, afin d’inciter les décideurs à l’intégrer dans leur politique du livre en donnant à cette littérature une véritable place dans le panorama éditorial guinéen. »

Table des matières des Actes du colloque :

Première partie : Richesse et exigences de la littérature africaine, p.9
• La littérature de jeunesse, pourquoi ?, Viviana Quiñones, p.9
• Les exigences de la littérature de jeunesse, Kidi Bebey, p. 14
• Exemples de deux politiques éditoriales, p. 22
*Éditions Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Béatrice Lalinon Gbado, p. 22
*Bakame éditions (Rwanda), Agnès Gyr Ukunda, p. 23
• Table ronde sur l’écriture, Kidi Bebey, Wilfried N’Sondé, Binta Ann et Yves Pinguilly, p. 24

Deuxième partie : Nouveaux supports de lecture, p. 27
• Vers le numérique, Yann Giraud, p. 27
• Les ressources éditoriales numériques accessibles en Afrique, Matthieu Joulin, p. 30
• Les bibliothèques numériques en Afrique, p. 38
• La Culturethèque de l’Institut français, Alpha Oumar Diallo, p. 38
• Les bibliothèques africaines et le numérique, Viviana Quiñones, p. 40

Troisième partie : Rôle des bibliothèques et des librairies dans l’accès au livre jeunesse, p. 43
• Table ronde sur la place des livres africains dans les bibliothèques guinéennes, p. 43
• Le don de livres en Afrique francophone, Laurence Hugues, p. 44
• Alerte sur les dons de livres déversés à Madagascar, Marie Michèle Razafintsalama, p. 48
• Table ronde sur la visibilité et la promotion des livres jeunesse africains, p. 52

Quatrième partie : Organisations professionnelles internationale pouvant jouer un rôle dans le développement des métiers du livre, Viviana Quiñones, p. 55

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Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

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