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L’Alliance

Les nouveautés du fonds « Lectures d’Afrique(s) » à découvrir d’urgence !

Le fonds Lectures d’Afrique(s) rassemble aujourd’hui la production de six maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Rwanda, Togo) et du Brésil.

Découvrez les nouveautés des éditions Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Jeunes Malgaches (Madagascar), Graines de Pensées (Togo), Pallas (Brésil) et Ruisseaux d’Afrique (Bénin). Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en malgache, en portugais, en kinyarwanda, en français, si vous désirez tout simplement découvrir des auteurs et illustrateurs africains et brésiliens... la solution est ici... téléchargez le catalogue !

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La collection « Terres solidaires » à l’honneur au Salon du livre d’Abidjan, 12 - 16 novembre 2013

Pays de parution : Côte d’Ivoire

À l’occasion de la parution de La civilisation, ma mère !... de Driss CHRAIBI et de Loin de mon père de Véronique TADJO, la collection « Terres solidaires » sera à l’honneur du 12 au 16 novembre 2013 au Salon du livre d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En présence de Ken BUGUL pour le roman De l’autre côté du regard et de Véronique TADJO pour le roman Loin de mon père. Retrouvez également à Abidjan des éditeurs de la collection : les éditions Édilis (Côte d’Ivoire), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), les éditions Le Fennec (Maroc), les éditions Graines de pensées (Togo).
Un événement organisé et soutenu par les éditions Éburnie.

« Terres solidaires » : les grands noms de la littérature africaine rassemblés dans une collection solidaire et panafricaine. Une collection soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie, Claude Calame (EHESS, Paris), l’Institut français.
Pour en savoir plus sur la collection,cliquez ici.

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Walaandé, l’art de partager un mari

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : Liban, Tunisie
Langue(s) : arabe

Une coédition des éditions Al Intishar / Centre de publication arabe (Liban), Dar Al Farabi (Liban) et Med Ali Éditions (Tunisie), soutenue par la Fondation Prince Claus, récompensant un flux de traduction rare et favorisant la diffusion des œuvres d’un continent à un autre.

Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.

Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien maussade, conflictuel, stressant voire dramatique d’un foyer polygamique riche de sa variété de la gent féminine, des signes extérieurs d’aisance mais achalandés de problèmes.

C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua comme il y en a tant, où le père de famille, homme d’affaires roule-carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs, renouvelle son cheptel féminin au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.

Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne d’une maisonnée qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse. Mais non. Walaandé décrit plutôt une existence fastidieuse pour tous.

Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture à cette concession immense où parfum, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y aurait finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies. Mais surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du « répudiateur suprême », cet époux au verbe naguère mielleux qui, du temps où il sollicitait les faveurs de sa cible, lui avait décrit la beauté du mirage où il allait hélas, l’enchaîner. C’est à peine si dans la déclamation de son amour, il ne lui avait fait visualiser les battements de son cœur. La même mélodie du bonheur à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.

Ce roman est, comme toute œuvre de l’esprit, inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoutantes. Les travers de la polygamie telle que décrite ici en font un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes, qui dans leur jeunesse avaient rêvé de l’homme amoureux ; et non seulement de cette limousine parfumée qui d’ailleurs pour luxueuse qu’elle soit, se révèle finalement, la version extérieure d’une prison où s’enterrent les rêves.

Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle et Égyptienne par sa mère. Cette mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire, écrire seulement, et plus encore sur un sujet jusque là tabou dans sa société, le mariage polygamique, qui on le sait est étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles.
Djaïli Amadou AMAL fait sans doute partie de la fine fleur de la nouvelle mouvance des écrivains camerounais du terroir. Son roman a déjà connu une réimpression en moins de six mois. Elle a fait une tournée très remarquée au Cameroun et au Tchad dans les réseaux des Alliances françaises sur le thème de la polygamie.

Date de publication de la traduction en arabe : 2013, 144 pages, 16,5 X 21,5 cm, ISBN : 978-614-404-419-3
Édition originale : 2010, éditions Ifrikiya, Cameroun

Quatrième de couverture de Walaandé, l'art de partager un mari

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Le Comité international des éditeurs indépendants réuni à Paris, 17-19 octobre 2013

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) se réunira à Paris du 17 au 19 octobre à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et des civilisations) pour sa réunion annuelle. Au programme de ces journées : présentation et analyse par les éditeurs des premières conclusions (outils et recommandations) issues des ateliers préparatoires des Assises internationales de l’édition indépendante ; préparation de la rencontre générale clôturant les Assises au Cap en septembre 2014.

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La diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?, 13 - 15 octobre 2013, Francfort (Allemagne)

Pays de parution : Allemagne

Après Guadalajara en novembre 2012, Paris, Bologne en mars 2013 et Ouagadougou en juin 2013... le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante aura lieu à Francfort du 13 au 15 octobre 2013, sur le thème « Diffusion et distribution des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes ? ».

Quinze éditeurs d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Afrique partageront leurs expériences et leur savoir-faire, leur permettant de s’interroger sur les solutions offertes par le numérique pour la diffusion de leurs ouvrages, de mutualiser certains outils, et de faire naître des projets de traductions et coéditions.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et grâce au soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

Pour plus d’informations sur les Assises, cliquez ici !

Les éditeurs seront également présents tout au long de la Foire du livre de Francfort (du 9 au 13 octobre) sur leur stand respectif et/ou sur le stand de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (hall 5.0 D111).

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Loin de mon père

Auteur(s) : Véronique TADJO ; préface d'Emmanuel DONGALA
Pays de parution : Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 45 DM ; 3 300 RWF

Nina, jeune métisse franco-ivoirienne, doit regagner sa terre d’enfance pour les funérailles de son père, le célèbre docteur Kouadio. L’occasion des retrouvailles dans la grande famille lui révèle le personnage de son père, ses zones d’ombre, son héritage inattendu et les secrets de famille. Elle est alors prise dans l’engrenage des désillusions et de la solitude, dans un pays en proie à la montée de la guerre civile.

Loin de mon père nous invite d’une manière subtile à une plongée dans la famille et la société ivoirienne en crise. De cette œuvre dense, émanent authenticité, générosité, tolérance, espoir et poésie.

Née à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française, Véronique TADJO est poète, romancière et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre le plus souvent elle-même. Elle a passé toute son enfance et fait l’essentiel de ses études à Abidjan, puis s’est spécialisée dans le domaine anglo-américain à la Sorbonne Paris IV. Elle a enseigné à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire pendant plusieurs années. Après avoir beaucoup voyagé, elle réside actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est Professeur à l’Université du Witwatersrand.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 262 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Actes Sud (2010)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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La civilisation, ma mère !...

Auteur(s) : Driss CHRAÏBI ; préface Abdelkader DJEMAÏ
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 400 DA

La Civilisation, ma mère !... est le portrait vif et plein d’humour d’une mère aimée et aimante qui se heurte avec entrain aux multiples progrès de la modernité. Née orpheline, pauvre et mariée très tôt à un homme plus âgé qu’elle, condamnée à remplir son rôle d’épouse au foyer, l’héroïne va apprendre à lire et à écrire dans une société marocaine traditionnelle et conservatrice. Elle participera avec enthousiasme aux luttes pour l’indépendance du Maroc et pour la libération de la femme arabe.
Parue en 1972, cette œuvre du patrimoine littéraire africain, habilement servie par une prose poétique, mérite, par la confrontation de deux mondes qu’elle met en scène, d’être l’un des points de passage des espaces littéraires maghrébins et subsahariens aux nombreux référents communs. Roman de la libération de la femme et du refus de la fatalité, La Civilisation, ma mère !... est aussi l’aventure d’une nouvelle naissance africaine qui demeure une préoccupation actuelle.

Né en 1926 au Maroc, Driss CHRAÏBI s’installe en France à partir de 1945 pour ses études. Révélé par son roman Le Passé simple en 1954, il est l’auteur d’une œuvre importante, tour à tour féroce et ironique, abordant des thèmes comme le colonialisme, l’immigration ou encore la place de la femme dans la société traditionnelle marocaine.
Décédé en 2007, Driss CHRAÏBI est l’un des grands écrivains marocains de langue française.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 214 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première : Denoël, 1972

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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L’Alliance présente à la Foire du livre de Francfort, 9-13 octobre 2013

Pays de parution : Allemagne

L’équipe de l’Alliance vous donne rendez-vous sur le stand hall 5.0, numéro D111 – stand collectif partagé avec les membres de l’Alliance –, pour découvrir l’association, pour rencontrer des éditeurs indépendants et connaître leurs productions.

Écrivez-nous pour prendre rendez-vous avec l’équipe de l’Alliance et/ou avec un éditeur membre de l’Alliance.

La présence de l’Alliance à Francfort ne s’arrête pas là : du 13 au 15 octobre, et en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, la Fondation de France et le Centre national du livre, l’Alliance organisera le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante, sur le thème de la « Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ? ». Cet atelier réunira 15 éditeurs indépendants d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe. Pour plus d’informations sur les Assises 2013-2014, cliquez ici.

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Que faites-vous le 21 septembre prochain, journée internationale de la bibliodiversité ?

Les éditeurs indépendants vous attendent pour fêter à leur côté la 4e édition du Jour B, Journée internationale de la bibliodiversité !

En Argentine, au Cameroun, au Chili, en Guinée Conakry, à Madagascar, au Pérou… et bien ailleurs, éditeurs indépendants, libraires et lecteurs feront vivre ensemble la diversité éditoriale.

Suivez les activités du Jour B 2013 ici, et cliquez ici pour découvrir la vidéo du Jour B 2013, réalisée en Argentine.

Contactez-nous pour que nous relayions toutes les initiatives qui auront lieu dans votre pays à l’occasion du Jour B.

Le Jour B en 2013 : premières retombées !

  • en Argentine, un pique-nique de la bibliodiversité ;
  • au Chili, une libération de livres dans sept quartiers de Santiago ;
  • en Colombie, et avec le soutien du ministère de la Culture des lectures, des rencontres et débats autour de la production éditoriale des éditeurs indépendants ;
  • en France, l’Oiseau Indigo en partenariat avec les libraires et les bibliothécaires parrainent des ouvrages ;
  • à Madagascar, un lâcher de livres et des rencontres ;
  • au Pérou, une campagne d’affiches très réussie ;
  • dans le monde arabe, la réalisation d’une affiche par le designer syrien Fadi Assaf - voir ci-dessous.

Un événement largement relayé par les professionnels au quatre coins du monde :

Et aussi :
Un kit pour faire votre Jour B (étiquettes et posters à découper et à coller) !

Poster du Jour B dans le monde arabe, réalisé par le designer syrien Fadi ASSAF

La vidéo du Jour B 2013 !

Téléchargez et diffusez le logo du Jour B

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Diez lecciones sobre estudios culturales

Auteur(s) : Maria Elisa CEVASCO ; trad. René PALACIOS MORE
Pays de parution : Argentine, Chili, Uruguay
Langue(s) : espagnol
Prix : 290 pesos Uruguay

Une coédition « Le livre équitable » entre les éditions Trilce (Uruguay), la marca editora (Argentine) et les éditions Lom (Chili). Le texte original a été publié en portugais en 2012, par les éditions Boitempo (Brésil), membre de l’Alliance. La traduction et la coédition de ce titre ont bénéficié du soutien de la Fondation Prince Claus.

Date de parution : 2013, 136 pages, 16 X 23 cm
ISBN (Uruguay) : 978-9974-32-613-2
ISBN (Argentine) : 978-950-889-226-3

Diez lecciones sobre estudios culturales
Version Argentine (la marca editora)

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Observatoire de la bibliodiversité

Histoire de la BD au Tchad

Christophe Cassiau-Haurie présente une brève histoire de la bande dessinée au Tchad. Une histoire marquée notamment par l’exil d’un certain nombre d’auteurs empêchés par le contexte politique autoritaire.

L’histoire de la BD au Tchad commence en 1991, avec la sortie de la première revue pour la jeunesse du pays à accueillir des planches : Sahibi. Ce journal dont le nom signifiait « mon ami » en arabe tchadien, était né d’une rencontre entre Jean Louis Saint-Dizier, coopérant français, et Khayar Oumar Defallah, futur directeur de publication et à l’époque directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Lire l’article de Christophe Cassiau-Haurie ici, publié par Africultures le 8 février 2021.

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« Nous devons faire de nos auteurs des stars », entretien de François Nkémé (Cameroun), Jeune Afrique, 26 avril 2021

Un entretien de François Nkémé (éditions Proximité au Cameroun) publié par Jeune Afrique le 26 avril 2021, à lire ici en intégralité.

Extraits :
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.

Quatre ans après la première publication du roman Les Impatientes de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, finaliste du prix Goncourt et vainqueur du Goncourt des lycéens 2020, François Nkémé savoure encore un succès inattendu. En 2017, ce sont les éditions Proximité, la maison qu’il a créée en 2002, qui faisaient découvrir pour la première fois ce roman sous le titre Munyal, les larmes de la patience.

Après la réédition de l’œuvre en France par les éditions Emmanuelle Colas en 2019, l’auteure obtient une série de distinctions. Depuis, près de 10 000 exemplaires de ce roman ont été vendus sur le continent, où Proximité a gardé les droits de diffusion.

Vous avez découvert Djaïli Amadou Amal, mais il a fallu attendre qu’elle soit distinguée en France pour qu’elle connaisse aussi le succès au Cameroun. Comment faire émerger les auteurs africains ?
Il faudrait qu’il y ait une tradition de prix littéraires et que les médias et le grand public les prennent au sérieux. Combien de programmes littéraires avons-nous sur nos petits écrans ? Regardez comment la musique est diffusée sur toutes les chaines de télé et à longueur de journée. Nous devons travailler à faire de nos auteurs des valeurs, des stars. C’est vraiment dommage qu’Amal gagne le prix Goncourt des lycéens avant de pouvoir se faire connaitre dans son pays où pourtant elle écrit depuis dix ans.

Crédit photo : L’éditeur camerounais François Nkémé dans la bibliothèque de sa maison d’édition en chantier à Yaoundé. © MABOUP POUR JA

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L’édition solidaire, dossier réalisé en partenariat avec la revue Takam Tikou publiée par le CNLJ / BnF, mars 2021

Lire le dossier ici !

Ce dossier est dédié à Viviana Quiñones, co-fondatrice, avec Marie Laurentin, de la revue Takam Tikou. Responsable de l’Afrique au sein du secteur international du CNLJ, Viviana était une militante du livre et de la lecture ; Viviana était aussi une amie de l’Alliance. Elle nous manque énormément.

Présentation du dossier
Concevoir des livres ensemble, partager des projets, mutualiser les coûts, faciliter la circulation des écrits, rendre le livre abordable et accessible à tout un chacun : des maisons d’édition coéditent solidairement des livres et engagent dans leur démarche l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Une belle façon de garantir la bibliodiversité... Depuis 20 ans, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants milite pour l’édition solidaire à travers un réseau de partenaires engagés. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de réaliser ce dossier en collaboration avec cette structure militante.

Dans ce dossier, réalisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (Centre national de la littérature pour la jeunesse - La Joie par les livres), nous vous proposons de découvrir les principes de l’édition solidaire à travers des exemples concrets, des interviews et des témoignages d’acteurs de la chaîne du livre engagés dans cette démarche.

Des ressources pratiques permettront d’aller plus loin dans la découverte - et peut-être la mise en place - d’une démarche éditoriale solidaire, en ces temps de pandémie où le livre est plus que jamais nécessaire et où le secteur de l’édition est touché de plein fouet par la crise économique.

Sommaire du dossier
Introduction

Une aventure éditoriale

Des acteurs engagés

Quelques ressources

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L’édition indépendante critique. Engagements politiques et intellectuels, Sophie Noël, 2021

Présentation
L’histoire de l’édition ne se réduit pas à l’emprise des grands groupes et des logiques commerciales. La période récente a vu l’apparition de petites structures éditoriales qui revendiquent une position « critique » et qui, pour certaines, parviennent à s’inscrire dans la durée en dépit des difficultés économiques rencontrées. Sophie Noël a mené une enquête sur ces éditeurs « indépendants », à la tête de 33 maisons d’édition qui s’emploient à concilier les exigences de l’excellence intellectuelle et de la radicalité politique.

Cette nouvelle édition est enrichie de deux index des noms propres (éditeurs, auteurs) et des maisons d’édition, collections, organismes et institutions publiques.

© Presses de l’enssib, 2021
Retrouvez toutes les informations sur cette publication ici.

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Quelles politiques publiques en faveur du livre ? Publishers & Books (OAPE), mai-juin 2020

L’African Observatory of Publishing Professionals (OAPE) en partenariat avec l’Alliance publie un numéro de Publishers & Books consacré aux politiques publiques du livre en Afrique, suite au lancement de la cartographie et de l’analyse des politiques publiques du livre en Afrique francophone subsaharienne et Madagascar, réalisées par l’Alliance en 2020.

Retrouvez ce numéro sur le site de l’OAPE !

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Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

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« Face au COVID-19, l’édition jeunesse africaine s’adapte, innove et ne lâche rien ! », Takam Tikou, novembre 2020

Lire ici cet article d’Élodie Malanda publié par Takam Tikou (Bnf / Centre national de la littérature pour la jeunesse) en novembre 2020.

« On y avait prédit une hécatombe – finalement, à ce jour, l’Afrique est le continent qui s’en est le mieux sorti face au Covid-19. Néanmoins, si l’Afrique subsaharienne est loin derrière l’Europe et les États-Unis en termes de pertes humaines, elle n’a pas pour autant été épargnée par la pandémie. Comme partout ailleurs, un lourd tribut économique a pesé sur tous les secteurs, entre autres celui de l’édition. Les maisons d’édition jeunesse d’Afrique francophone traversent une période d’autant plus difficile qu’aucune mesure d’aide à l’industrie du livre n’y a encore été mise en place.

Cinq éditeurs et éditrices jeunesse ont bien voulu nous parler de l’impact du Covid-19 sur leur travail, mais aussi de leurs stratégies pour y faire face et de leurs visions d’avenir pour leurs maisons d’édition respectives : Koffivi Assem est directeur de la maison d’édition Ago au Togo, spécialisé dans les bandes dessinées ; Ulrich Talla Wamba est directeur général de la maison d’édition jeunesse camerounaise Akoma Mba ; Aliou Sow et Marie-Paule Huet sont respectivement directeur général et directrice littéraire de Ganndal, une maison d’édition jeunesse basée à Conakry en Guinée ; Adja Soro est la directrice de Voyelles Éditions en Côte d’Ivoire. »

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« L’Afrique, l’autre continent de la bande dessinée », Le Monde Afrique, 29 novembre 2020

« Des générations de bambins africains ont été biberonnées au magazine Kouakou. Aujourd’hui, la BD continentale s’est affirmée avec notamment Aya de Yopougon ou la Vie d’Ebène Duta »...

Lire ici l’article de Roxana Azimi paru dans Le Monde Afrique le 29 novembre 2020.

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Le mythe de la « famine du livre » dans l’édition africaine, Elizabeth Le Roux, août 2020

Cet article est à retrouver ici, en anglais.

Références de l’article :
The myth of the ‘book famine’ in African publishing, Review of African Political Economy
DOI : 10.1080/03056244.2020.1792872
Elizabeth le Roux (2020)

Résumé de l’article :
L’industrie de l’édition en Afrique est généralement décrite en termes de « pénurie du livre », de « faim » ou de « famine ». Mais ce langage de la rareté reflète-t-il les réalités de la production et de la consommation de livres ? Dans cet article, le concept de « famine du livre » est analysé comme un cadre central du discours sur les livres africains, en utilisant une étude de la documentation existante. Deux manières de répondre à la famine du livre - l’approvisionnement et la production - sont identifiées, et les lacunes du système de dons de livres (l’approvisionnement) sont mises en contraste avec le renforcement des industries locales de l’édition (production). L’article fait valoir que le concept est devenu un cliché qui n’est plus pertinent et que l’édition africaine, bien que variable, répond aux besoins locaux.

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