À lire ! Le septième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.
À lire ! Le septième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.
Pays de parution : Burkina Faso
Nous avons appris lundi 4 décembre 2006, avec beaucoup de tristesse, le décès du professeur Joseph Ki-Zerbo.
Les coéditeurs de À quand l’Afrique ? s’associent à l’équipe de l’Alliance des éditeurs indépendants pour présenter à sa famille et à tous ses amis leurs plus sincères condoléances. Nous garderons vivant le souvenir d’un homme à la pensée lumineuse.
Tout dernièrement, À quand l’Afrique ? a été traduit en portugais et coédité par les éditions Pallas (Brésil), Campo das Letras (Portugal), Ku Si Mon editora (Guinnée Bissau), et Chá de Caxinde (Angola).
Qu’est-ce qu’un éditeur indépendant ? Est-il par essence « un éditeur de création » ? Un grand groupe peut-il être un éditeur indépendant ? Loin de toute caricature, en développant un raisonnement basé sur « une certaine idée de l’édition », Gilles Colleu nous livre quelques unes des caractéristiques de l’éditeur indépendant de création.
Un ouvrage indispensable pour essayer de clarifier au mieux, sans a priori, cette question complexe mais essentielle : l’indépendance éditoriale.
Éditeurs indépendants : de l’âge de raison vers l’offensive ?
Alliance des éditeurs indépendants
collection « État des lieux de l’édition », 160 pages, 10 €
ISBN 10 : 2-9519747-2-8
ISBN 13 : 978-2-9519747-2-2
Papier recyclé
Commande en librairie ou directement auprès de l’Alliance
Retrouvez toutes les informations sur la collection « État des lieux de l’édition » ici.
L’Alliance des éditeurs indépendants vient de mettre en place sur son site la syndication par fil RSS.
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À lire ! Le sixième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.
Pays de parution : Brésil
Après la Primavera dos Livros qui s’est tenue à São Paulo au mois d’août, la LIBRE (Ligue brésilienne des éditeurs), a organisé le Printemps des livres de Rio. Du 15 au 17 septembre 2006, une centaine d’éditeurs indépendants ont participé à cette grande fête du livre et tenu leur stand, rencontré leur public et pu assister à de nombreux lancements et débats sur le livre, la littérature, la poésie, etc.
À l’occasion de la parution de la version en portugais de Protéger le livre, l’auteur Markus Gerlach a participé au lancement de son livre et à un débat sur la loi pour le livre et le prix unique du livre, avec l’économiste George Kornis et le président de la LIBRE, Araken Ribeiro. Proteger o livro est la première coédition LIBRE-Alliance des éditeurs indépendants, ouvrage déjà disponible en français et en espagnol.
À signaler également une table-ronde sur les politiques publiques du livre et de la lecture, intitulée « Propositions et engagements des candidats à la présidence de la République », en présence de représentants des candidats des principaux partis engagés dans la campagne électorale 2006. L’éditeur et auteur Abdulai Sila (Ku Si Mon editora, de Guinée-Bissau), était également invité à la Primavera dos Livros, pour la parution en portugais de son roman A última tragédia (Pallas editora).
Voir ci-dessous le programme complet de cette fête du livre et de la lecture (plus d’infos sur : http://www.primaveradolivro.com.br/).
À lire ! Le cinquième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.
Le rôle que jouent les livres dans la diffusion d’idées, d’analyses, d’imaginaires et de propositions, dans la formation et l’information des citoyens, est essentiel pour comprendre les défis de notre époque, pour connaître et se reconnaître. Lire la suite
À lire ! Le quatrième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants, vient de paraître.
À lire ! Le troisième numéro de Bibliodiversité, la lettre mensuelle de l’Alliance des éditeurs indépendants vient de paraître.
À première vue, le Maroc peut passer pour un pays où la bande dessinée est reine : le pays a abrité ou abrite plusieurs festivals de bande dessinée (Tétouan, Fès, Kénitra, Casablanca) et compte avec l’Institut National des beaux-arts de Tétouan, la seule filière BD de l’Afrique francophone. Malheureusement, la production de BD au niveau local ou dans la diaspora reste faible et la BD reste un genre mineur au Maroc, même si on constate un certain frémissement depuis quelques années. Retour sur une histoire vieille de plus de 50 ans.
Lire l’intégralité de l’article « La BD au Maroc : en attente des lecteurs », écrit par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures, le 23 mars 2017.
Dans le cadre d’une convention signée en juin 2017 entre le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE), « les éditeurs français, via la société Electre, s’engagent à faire un don chaque année, de 5 000 livres de littérature générale, de jeunesse et de sciences humaines, destinés à enrichir et développer les fonds des bibliothèques nationales de Côte d’Ivoire. À travers ce texte, les parties partagent une volonté commune de développement de la Francophonie ainsi qu’une meilleure connaissance des livres de chaque pays ».
L’Association internationale des libraires francophones (AILF) et l’Alliance partagent dans un communiqué commun leurs réflexions et préoccupations et rappellent les possibles répercussions des dons de livres sur la chaîne du livre d’un pays.
Extrait du communiqué, 15 juin 2017 :
Nous invitons à se référer à plusieurs ressources et réflexions formulées par des professionnels du livre, des universitaires et des collectifs, recensées ici.
L’ensemble de ces témoignages, analyses et articles mettent en évidence certaines questions, fondamentales à prendre en compte pour toute opération de dons de livres, dont nous en rappelons les principales ici :
=> Prendre en compte les besoins des lecteurs pour que les ouvrages envoyés soient en adéquation avec leurs attentes, leurs langues, leurs envies : types d’ouvrages répondant à des besoins spécifiques identifiés
=> Travailler main dans la main avec les professionnels locaux :
=> Prévoir, en complément des opérations de dons de livres, des actions de soutien pérennes pour la filière locale.
Nous sommes attachés à inscrire ces recommandations en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO (2005).
Le développement du secteur culturel d’un pays – et en particulier celui du livre – est une des conditions d’émergence de la création ; garantit la vitalité d’un vivier de créateurs (auteurs, traducteurs, illustrateurs…) et de professionnels (bibliothécaires, éditeurs, libraires, diffuseurs…) ; génère un dynamisme économique. La Côte d’Ivoire en est une illustration exemplaire depuis plusieurs années. Il serait ainsi préoccupant que des opérations de dons viennent fragiliser l’écosystème local ; il serait regrettable que ces opérations ne prennent pas en compte le travail et les partenariats mis en place par les collectifs professionnels d’éditeurs et de libraires, au niveau national et international, depuis plusieurs années (coéditions francophones, travail sur les langues africaines, ateliers et formations…).
Nous rappelons par ailleurs qu’il existe d’autres manières de penser le don de livres :
=> S’appuyer sur un principe et des mécanismes de réciprocité : en contrepartie de 5 000 livres donnés, un achat de livres ivoiriens pourrait être réalisé pour les bibliothèques françaises – afin justement de renforcer « une meilleure connaissance des livres de chaque pays » ;
=> Monétiser le don dans une logique de redistribution : les 5 000 livres ne sont pas donnés mais vendus en France, et l’argent récolté est reversé à l’Association des éditeurs ivoiriens pour le prochain Salon International du livre d’Abidjan (cf. bibliobraderies organisées par Bibliothèques Sans Frontières) ;
=> Privilégier une logique de partenariats équilibrés entre professionnels : l’argent prévu pour le transport des 5 000 livres de France vers la Côte d’Ivoire n’est pas utilisé pour une opération de dons mais pour des rencontres entre éditeurs ivoiriens et français dans l’optique de cessions de droits ; pour des rencontres entre libraires ivoiriens et français dans l’optique de partenariats…
Il s’agit ainsi de trouver collectivement des systèmes de solidarité et de réciprocité, en adéquation avec les réalités du terrain. Ce sont ces formes de coopération et de liens qui assurent sur le moyen terme les bases de partenariats de confiance, la structuration pérenne et viable des marchés – garantissant également la conscientisation, l’éveil et l’émancipation des futures générations de lecteurs et citoyens.
Lire l’intégralité du Communiqué ci-contre.
Voir les articles publiés par ActuaLitté :
Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent. Christophe Cassiau-Haurie documente en trois épisodes, l’histoire de la bande dessinée depuis les années 1960. En voici le troisième et dernier volet sur la décennie 2010.
Lire ici l’article publié par Africultures le 12 février 2019.
Retrouvez ici l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.
Après avoir retracé l’histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire des années 1960 aux années 1990, Christophe Cassiau-Haurie nous plonge dans les années 2000.
La crise politique et militaire qui affecte le pays à compter de 2002 met un coup de frein aux activités des auteurs de BD (en particulier la publication d’albums) pendant près d’une décennie. Seules quelques productions locales sont visibles sur le marché national, beaucoup d’entre elles au tout début de la décennie.
Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.
Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent.
Les éditions CEDA sont nées en 1961. Elles ont été créées par l’Etat Ivoirien en partenariat avec les éditions françaises Hatier, Didier, Fouchier et Mame. Si l’Etat n’était actionnaire qu’à 25% à l’origine, il est passé à 51% en 1974. En 1972, sont créés à Dakar les NEA (Nouvelles Editions Africaines) avec une direction générale à Dakar et deux antennes à Lomé et Abidjan. Dix ans plus tard, les NEA Abidjan tentent une autonomie qui se solde par un dépôt de bilan en 1989.
Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 15 mars 2017.
Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).
Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.
L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :
Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.
Deuxième partie : Raphaël Thierry : Le don de livre, mais à quel prix, et en échange de quoi ? (un panorama du don de livre en Afrique francophone)
À venir dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]
Retrouvez aussi l’article sur le site EditAfrica !
Première partie : Hans M. Zell : le don de livre en Afrique de langue anglaise (en anglais)
À venir dans dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]
Extrait de l’avant-propos de l’éditrice :
« C’est une très grande joie que de publier ce numéro d’African Research & Documentation (ARD). La Scolma est très reconnaissante à l’égard d’Hans Zell et de Raphaël Thierry pour avoir choisi de publier dans nos pages la totalité de leur étude consacrée aux programmes de don de livre en Afrique.
Comme l’affirment les auteurs, « le temps est venu pour une réévaluation » et nous espérons en cela que le débat qui suivra trouvera sa place dans les pages d’ARD, de même que sur internet. Je voudrai ici solliciter réactions et retours sur cette étude importante aussi bien que provocatrice en certains points. Les retours des bibliothèques destinataires seront particulièrement les bienvenus. »
Terry Barringer, éditrice, African Research & Documentation
Dans le cadre du travail sur les politiques publiques du livre entamé en 2017 (voir présentation ici), l’Alliance lance un appel à candidatures pour les phases de récolte de données et de cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar.
Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser ce travail de récolte de données et de cartographies dans une de ces deux zones, aux conditions indiquées dans les appels ci-contre, nous vous remercions d’adresser votre proposition à l’équipe de l’Alliance, avant le 30 avril 2017.
Alliance internationale
des éditeurs indépendants
38 rue Saint-Sabin
75011 Paris - France