Observatoire de la bibliodiversité

L’Observatoire

L’Observatoire de la bibliodiversité, qu’est-ce que c’est ?

L’Observatoire de la bibliodiversité rassemble les recherches, analyses et outils produits au sein de l’Alliance, en dialogue avec ses partenaires. Il est construit à partir des enjeux définis comme prioritaires par les éditeur·rices indépendant·es dans le prolongement des Assises internationales de l’édition indépendante (période 2015-2021 et période 2022-2025).

Destiné aux professionnel·les et aux pouvoirs publics, l’Observatoire a pour missions de renforcer la bibliodiversité dans les différentes régions du monde.
Espace indépendant, évolutif et collaboratif, l’Observatoire comprend :

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants remercie les éditeurs et leurs partenaires (organisations internationales, ministères de la Culture, syndicats…) pour leur implication et leur engagement au sein de l’Observatoire de la bibliodiversité.

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Labo numérique

Labo numérique

Le Labo numérique a été lancé par l’Alliance pour accompagner les éditeurs dans leur expérimentation et leurs questionnements sur le numérique – en proposant des solutions adaptées à leurs besoins et respectueuses des écosystèmes locaux. Le Labo numérique résulte de la réflexion engagée en 2011 avec la publication de l’étude sur l’édition numérique dans les pays en développement.

Le Labo numérique s’articule ainsi autour de trois axes principaux :

  • la mise à disposition d’un ensemble d’outils et de ressources à destination des professionnels ;
  • la réflexion sur l’édition numérique à partir d’initiatives innovantes notamment dans les pays du Sud (Points de vue) ;
  • un tutorat individualisé proposé aux éditeurs membres de l’Alliance.

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Édition « dans les Suds »

Comment nous, éditeurs indépendants, vivons et faisons vivre la francophonie - tribune du 16 février 2018

Tribune de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, 16 février 2018, publiée par Le Monde Afrique et ActuaLitté.

Souvent, lorsque nous entendons les instances politiques donner leur vision de la francophonie, nous nous demandons si nous devons réagir : rappeler un certain nombre de faits, valoriser les actions de terrain qui agissent pour des échanges équitables, expliquer concrètement comment ces actions se mettent en œuvre, faire parler les acteurs et donner à voir ce qui se vit… La question s’est posée à nouveau quand nous avons appris qu’une consultation publique se tenait sur la promotion de la langue française et du plurilinguisme dans le monde. Nous avons lu les tribunes d’Alain Mabanckou, de Véronique Tadjo, de Pierre Astier, de Françoise Vergès, d’Abdourahman A. Waberi, et nous nous reconnaissons dans leurs propos. Nous prenons le parti, dans le prolongement de leurs mots et dans ce contexte où les médias et les pouvoirs publics abordent les enjeux de la francophonie, de dire ce qu’est pour nous, collectif réunissant 550 éditeurs indépendants dans 52 pays dans le monde, un tel espace.

L’appel à l’« innovation » dans la francophonie, formulé dans le cadre des objectifs de la consultation, pourrait laisser entendre que rien n’a été fait, que rien n’existe et que des avancées ne peuvent venir que par impulsion de la France. Il serait pourtant dommage de ne pas prendre en compte toutes les dynamiques et la richesse du travail d’éditeur qui est mené tous les jours, depuis des décennies, dans tous les espaces francophones.

Dans l’enquête qu’elle a récemment publiée dans Le Monde Afrique, Kidi Bebey montre le dynamisme et la pugnacité de maisons d’édition africaines, qui pour certaines sont nées il y a plus de 25 ans. Ces structures défrichent, osent, tentent, découvrent… avec souvent des moyens minimes… Elles permettent à des réseaux humains de s’organiser, de collaborer, d’échanger, de vivre ensemble, un peu mieux. Elles font vivre la bibliodiversité – la diversité culturelle appliquée au monde du livre – à travers de nouveaux croisements, de nouveaux regards, en tentant de nouvelles approches.

Cette vitalité est ainsi le fait de l’engagement citoyen des professionnels du livre et des lecteurs, qui ensemble construisent des outils et des échanges solidaires, y compris face au manque d’accompagnement des pouvoirs publics. Il suffit pour cela de s’arrêter quelques instants sur la diversité des initiatives de nombreuses structures  : Africultures, découvreur de talents et ressource culturelle unique aujourd’hui menacée ; le collectif Afrilivres, réunissant plus de 30 maisons d’édition en Afrique francophone ; Esprit Panaf, point de rencontres des éditeurs et auteurs d’Afrique francophone avec les lecteurs du Salon du livre d’Alger ; l’Espace de la Diversité pour les littératures de la diversité au Québec et ailleurs ; l’Oiseau Indigo, diffusant des ouvrages dans l’espace francophone, du Sud au Nord ; l’Association internationale des libraires francophones et sa Caravane du livre entre autres ; les nombreux salons en Afrique, à l’initiative d’éditeurs, de libraires et d’auteurs comme la Rentrée littéraire du Mali, Togo BD, le Salon du livre béninois et de la presse jeunesse de Cotonou ; le Salon du livre jeunesse de Conakry… et bien d’autres…

Nous, éditeurs indépendants, dans la francophonie comme ailleurs, prenons des risques pour porter des idées, sommes inventifs dans le développement de nos activités, créatifs dans nos modes d’actions. Nous expérimentons au sein de l’Alliance des modèles de coopération qui ont fait leur preuve, en particulier les coéditions solidaires, pour favoriser la circulation des textes en Afrique francophone (mais aussi en Amérique latine, dans le monde anglophone…). Nous animons également l’Observatoire de la bibliodiversité qui nous permet d’interpeller chaque fois que nécessaire les pouvoirs publics. Nous dénonçons ainsi la mainmise des groupes d’édition français (entre autres) sur les marchés du livre scolaire en Afrique, qui menace gravement l’édition locale et participe d’une hégémonie culturelle. Nous alertons régulièrement sur la pratique préoccupante du don de livres, bien souvent délétère pour la vitalité des écosystèmes du livre locaux. Nous confirmons aussi que les relations éditoriales entre les pays d’Afrique francophone et la France ne pourront exister sans un rééquilibrage des flux économiques, culturels, sans une volonté politique de part et d’autres… et avant tout sans un changement de regards.

Notre francophonie est riche d’une diversité de langues, de cultures, de réalités. Nous ne voulons pas la vivre comme un espace clos et uniforme, comme un carcan. Nous la considérons au regard des autres espaces du monde : nous sommes des éditeurs d’Afrique francophone, d’Europe, d’Amérique latine, d’Inde, d’Australie, d’Afrique du Sud, de Turquie… animés par l’esprit de la Convention de l’Unesco de 2005. La francophonie doit pouvoir s’inscrire dans la bibliodiversité, nous y travaillons tous les jours.

C’est cette vision de la francophonie que nous défendons. Nous pensons qu’elle rend plus curieux, plus tolérants, plus ouverts – c’est sans doute une évidence, mais il semblait utile, aujourd’hui, de le rappeler.

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Les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines, Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les « Actes du colloque sur les défis de la promotion et de la distribution des livres en langues africaines », organisé par les éditions Ganndal à Conakry (Guinée Conakry), du 27 au 28 novembre 2017.

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Recommandations « Outils numériques et langues africaines », Conakry, novembre 2017

Lire ci-contre les recommandations et conclusions formulées par les éditeurs d’Afrique francophone à l’issue de l’atelier sur les « Outils numériques et l’édition en langues africaines » organisé par l’Alliance en novembre 2017 à Conakry, grâce au soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et en partenariat avec les éditions Ganndal.

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Le piratage de livres scolaires au Mali, interview de Sékou Fofana, éditions Donniya (Mali)

Sékou Fofana est directeur littéraire des éditions Donniya (Mali), membre du Bureau de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL) et Secrétaire du Bureau de l’association panafricaine Afrilivres. Les éditions Donniya sont membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Peux-tu nous faire un état des lieux du piratage au Mali ? Est-ce un piratage individuel ou industriel ? Quels sont les titres et les genres concernés ?
Au départ, il s’agissait simplement de quelques individus qui le faisaient pour avoir des copies de livres qu’ils n’avaient pas, mais depuis quelques années, nous sommes victimes d’un piratage à grande échelle du manuel scolaire. Les éditions Donniya ne sont pas les seules à être touchées par ce problème, c’est l’ensemble des éditeurs de manuels scolaires qui subissent le piratage. En ce qui concerne les pirates, il s’agit, pour certains, de commerçants qui vont en Chine pour acheter des produits et qui en profitent pour imprimer des livres là-bas, attirés par la manne financière que représente la rentrée scolaire. Ils impriment quelques titres en grande quantité et les font venir au Mali par containers. Certains ne prennent même plus la peine d’aller en Chine et impriment sous nos yeux, directement au Mali. Cela commence vraiment à affecter le travail que nous faisons au quotidien, car ils vendent leurs livres à des prix parfois 10 fois inférieurs aux nôtres, alors qu’ils ne payent ni taxes ni droits d’auteurs. Cela met en péril toute la filière du livre, sachant que, sans les manuels scolaires, beaucoup d’éditeurs ne pourraient pas produire de livres de littérature générale.

Comment les éditeurs maliens ont-ils réagi face à ce phénomène ?
Il y a deux ans, en 2015, les éditions Donniya ont été averties d’un acte de piratage par un de nos employés qui avait eu vent de l’impression de nos livres dans une imprimerie de la place. Nous nous sommes adressés au procureur, et accompagnés de la gendarmerie, nous avons effectué une perquisition dans cette imprimerie. Effectivement, nous avons prouvé qu’ils produisaient des copies de nos livres. L’année suivante, il a refait la même chose, et nous avons décidé d’aller en justice. Comme certaines ONG achetaient ces ouvrages piratés, nous avons aussi porté plainte contre elles. Malheureusement cela n’a pas abouti mais ça a quand même fait une mauvaise publicité aux ONG qui ont décidé de ne plus acquérir de livres piratés.
Dorénavant, nous nous inscrivons dans une logique de lutte collective. Quand il y a un problème, l’éditeur n’intervient pas de façon individuelle mais c’est l’association des éditeurs qui s’en charge et qui sert de rempart pour éviter que ces choses-là ne prospèrent.

Comment se positionnent les pouvoirs publics sur ces questions ?
Chaque fois qu’il y a un problème, nous les saisissons. La dernière fois, c’est le Bureau malien du droit d’auteur qui nous a assistés. Leurs avocats nous ont aidés à rédiger la plainte. En ce sens, nous avons eu de l’accompagnement des pouvoirs publics. Le ministère de la Culture, en tant que tel, ne nous aide pas trop. Ils ont l’expérience avec les musiciens, mais ils n’ont pas réussi à endiguer le problème. Comme ils accordent encore moins d’importance au livre qu’à la musique, nous n’attendons pas grand-chose de ce côté-là. Si dans le futur, ils prennent conscience que le livre est un facteur de développement, peut-être qu’ils s’y intéresseront… Quand nous faisons l’Assemblée générale de notre association, nous invitons les autorités pour les sensibiliser. Nous invitons le ministère de la Culture, la douane et la police mais aussi tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans l’importation des livres. La douane a en effet autorité pour saisir les livres qui entrent illégalement. Mais dans la pratique, cela ne se fait pas : les gens peuvent rentrer avec des livres sur le territoire malien sans autorisation. Il y a donc beaucoup de sensibilisation à faire dans ce sens.
Les 13 et 14 décembre 2017, nous organisons justement un atelier afin de sensibiliser les autorités sur ce problème. Nous allons les interpeller (les ministères de l’Économie et de la Culture) afin qu’ils prennent des engagements pour nous soutenir.

Avez-vous essayé de faire des campagnes de sensibilisation auprès des familles également ?
Oui, c’est important de faire ce travail car les familles ne comprennent pas pourquoi les livres que nous leur vendons sont plus chers que ceux qu’elles trouvent au marché. On ne peut pas les blâmer de rechercher des livres qui sont moins chers, étant donné que la vie est chère et que quand on a dix enfants à la maison, il faut trouver un moyen d’avoir des manuels pour chaque enfant.
Je pense qu’il faut surtout sensibiliser les libraires par terre car c’est auprès d’eux que les familles vont acquérir les manuels scolaires. Je pense que nous pouvons envisager une coopération avec eux pour qu’ils vendent nos livres. En ce sens, je pense que nous avons une part de responsabilité, car si nous leur permettons d’avoir nos livres à un bon prix, ils seront intéressés pour les vendre. Mais leur bon prix et notre bon prix ne sont pas forcément le même ! À l’heure actuelle, le dialogue n’est toujours pas établi entre les éditeurs et les libraires par terre, je pense qu’il faut essayer de se parler.

Dans un tel contexte, comment envisagez-vous le numérique ? Comme une façon de contourner ce phénomène ou au contraire comme une nouvelle menace ?
Je crois que le numérique peut être une solution, au moins temporaire. Le temps qu’ils comprennent comment pirater nos livres numériques, cela peut nous donner une marge d’avance sur eux. Il faudra du temps pour qu’ils acquièrent ces compétences. Mais cela pose le problème des infrastructures : tout le monde n’a pas encore de tablette ou de smartphone. Il faudrait aussi des investissements des pouvoirs publics dans le domaine du numérique pour le secteur éducatif, mais à ma connaissance il n’y a eu que quelques expériences, peu nombreuses. Cependant, il y a un ministère de l’Économie Numérique, cela laisse entendre qu’ils explorent ce champ. Nous nous disions justement qu’il fallait aller voir ce ministère, au nom de l’Organisation malienne des éditeurs de livres (OMEL), afin de leur proposer un projet de soutien au livre numérique. Ils pourraient être intéressés puisqu’ils n’ont pas de projet de ce genre à l’heure actuelle. À la longue, si nous arrivons à numériser nos contenus, le numérique pourrait être une alternative pour contourner le phénomène de piratage tel que nous le connaissons.

Interview réalisée à Conakry le 23 novembre 2017 par Matthieu Joulin (équipe permanente de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants).

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Francfort en français : appel à la cohérence pour plus de bibliodiversité

Alors que s’ouvre d’ici quelques semaines la Foire du livre de Francfort (11-15 octobre 2017), mettant à l’honneur la France et les langues françaises, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants souhaite rappeler certains enjeux essentiels pour les éditeurs indépendants et la bibliodiversité, tels qu’exprimés par les 400 éditeurs de 50 pays en 2014, dans la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants.

La France a souhaité, dans le cadre de son invitation à Francfort, accorder une place aux éditeurs du Sud et nous nous félicitons de cette belle opportunité. Nous espérons ainsi que cette ouverture constituera une étape supplémentaire pour que les professionnels francophones apprennent à se connaître davantage, à dialoguer et échanger. Ces rapports de confiance et de curiosité, qui sont au cœur de l’Alliance, ont en effet fait leur preuve depuis plus de 15 ans, ayant donné naissance à des coéditions et des traductions inédites entre les continents.

Cependant, d’autres aspects de « Francfort en Français » vont à l’encontre de cette dynamique positive. Des opérations de dons de livres de la France vers l’Afrique, entre autres, sont ainsi organisées à Francfort cette année. En particulier, les 30 000 livres qui seront présentés sur le Pavillon français sont destinés à être distribués dans plusieurs pays à l’issue de la Foire – et ce alors même qu’une vingtaine d’éditeurs africains sont invités à prendre part à la Foire, sur un stand « Afrique/Haïti ». Comme nous le mentionnions dans plusieurs communiqués et dans le programme de nos activités à Francfort (voir ici), les dons de livres, même s’ils procèdent d’une bonne intention, peuvent venir fragiliser l’économie locale de la chaîne du livre. Ils représentent aussi une hégémonie culturelle violente s’ils ne sont pas précautionneusement pensés avec les professionnels du livre des régions destinataires qui sont les relais et médiateurs auprès des lecteurs.

Nous appelons ainsi à la responsabilité de chacun : pouvoirs publics, associations et professionnels, pour que ces dons soient faits en concertation avec les éditeurs africains présents mais aussi en dialogue avec les libraires locaux africains. Il s’agit des conditions élémentaires pour des échanges équilibrés et respectueux de l’environnement des acteurs.

Il est urgent de repenser le don de livres. Il est prioritaire d’encourager et de soutenir des partenariats éditoriaux équitables et pérennes.

Nous espérons que la volonté de montrer la francophonie dans sa diversité et pluralité à Francfort s’accompagnera d’actes significatifs de la part des pouvoirs publics au Nord comme au Sud. Il est en effet indispensable qu’une volonté politique accompagne un changement de prisme et de rapports entre les pays de la francophonie.

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La bande dessinée au Niger

Peu connu pour son dynamisme en matière de BD, de livres illustrés ou de presse satirique, le Niger n’est pas, a priori, un terrain favorable à l’expression des illustrateurs et des dessinateurs. Démonstration avec cet état des lieux des productions en matière de bandes dessinées.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Niger », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 29 août 2017 à retrouver ici.

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La bande dessinée au Mali

Le Mali, pays sahélien de quatorze millions d’habitants n’a pas une grande tradition en matière d’édition. Durant longtemps, la seule maison d’édition du pays était un éditeur public, créé dans les années 1960 avec des capitaux de l’Etat : EDIM (EDitions Imprimerie du Mali). C’est seulement en 1988 que des éditeurs privés arriveront sur le marché.

Lire l’article intégral : « La bande dessinée au Mali », par Christophe Cassiau-Haurie.
Un état des lieux publié par Africultures, le 21 juillet 2017 à retrouver ici.

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Enquêtes, témoignages et sensibilisation sur les répercussions du don de livres à Madagascar, 2002-2015

Depuis plusieurs années, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEdiM) et particulièrement l’une de ses membres, Marie Michèle Razafintsalama (éditions Jeunes malgaches), mène un travail d’enquêtes de terrain sur les dons de livres à Madagascar.

Différentes actions de sensibilisation ont été menées par cette éditrice auprès d’associations, organisations et professionnels localement mais aussi en France, qui portent leurs fruits progressivement, par exemple :

Lire aussi l’interview de Marie Michèle Razafintsalama publiée par le magazine en ligne ActuaLitté en novembre 2016 : « Madagascar : “À force de dons, les gens pensent que le livre ne s’achète pas.” »

Écouter ici l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI, du 22 mai 2011 : L’appel de l’éditrice Marie-Michèle Razafintsalama.

Lire ci-contre les résultats des enquêtes sur le don de livres menées à Madagascar entre 2003 et 2012.

Ecouter l’interview de Marie Michèle Razafinstalama dans l’émission « Cap Océan Indien », sur RFI (22 mai 2011)

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La BD au Maroc : en attente de lecteurs

À première vue, le Maroc peut passer pour un pays où la bande dessinée est reine : le pays a abrité ou abrite plusieurs festivals de bande dessinée (Tétouan, Fès, Kénitra, Casablanca) et compte avec l’Institut National des beaux-arts de Tétouan, la seule filière BD de l’Afrique francophone. Malheureusement, la production de BD au niveau local ou dans la diaspora reste faible et la BD reste un genre mineur au Maroc, même si on constate un certain frémissement depuis quelques années. Retour sur une histoire vieille de plus de 50 ans.

Lire l’intégralité de l’article « La BD au Maroc : en attente des lecteurs », écrit par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures, le 23 mars 2017.

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Coéditions solidaires et partenariats éditoriaux

Crowdfunding, mode d’emploi pour les éditeurs

Le crowdfunding ou financement participatif est l’ensemble de techniques et de méthodes mises en œuvre pour lever des fonds, dans le but de réaliser un projet. Il est généralement utilisé en complément d’autres outils de financement tels que les prêts d’honneur, les emprunts bancaires, les subventions.

Comment le crowdfunding fonctionne-t-il ? Quels sont les prérequis nécessaires ? Quelles sont les opportunités et les limites de ce type de financement pour les éditeurs indépendants ?

Réponse à ces questions dans la fiche pratique ci-dessous, réalisée par Djamilatou DIALLO en juin 2018.

Voir aussi le dossier « Mécénat, crowdfunding : quels financements privés pour le livre ? », FILL, 2018.

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Le kit de l’édition francophone : outils et recommandations thématiques proposés par l’Alliance, mai 2018

Ces outils et recommandations sont issus de l’expérience et des pratiques des éditeurs indépendants au sein de l’Alliance depuis plus de 15 ans. Les convictions, orientations et activités de l’Alliance (voir la Déclaration internationale des éditeurs et éditrices indépendants 2014 et les 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité 2015) s’inscrivent dans les principes de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005 de l’UNESCO (l’Alliance est membre observateur pour la société civile à l’UNESCO) et de la Déclaration de Fribourg de 2007 sur les droits culturels.
Les outils et recommandations proposés ici s’organisent en 3 grandes thématiques (politiques publiques du livre ; partenariats éditoriaux et circulation des textes ; édition numérique) et ne sont pas tous spécifiques à l’espace francophone ; ils s’inspirent et sont également alimentés par les expériences et pratiques des éditeurs indépendants en Amérique latine, en Europe, dans le monde arabe, en Asie… Ils sont enfin à considérer sur un temps long, dans une optique de pérennité des actions menées, tant par les pouvoirs publics que par les professionnels.

Consulter le kit ici !

« L’édition, enjeu de la francophonie plurielle », Gladys Marivat, Lire, mai 2018

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Manual de edición. Guía para estos tiempos revueltos

Auteur(s) : Manuel GIL
Pays de parution : Argentine
Langue(s) : espagnol

Nouvelle édition publiée en 2017 par la marca editora (Argentine), en coédition avec EDINAR (Argentine) et le CERLALC.
Ouvrage de référence publié initialement par le CERLALC.

ISBN : 978-950-889-299-7
264 pages / 20 X 25 cm

Pour en savoir plus.

Voir également ci-dessous l’édition péruvienne du Manual de edición, éditée par La Travesía Editora, maison d’édition péruvienne, membre du collectif EIP au Pérou.

« Manual de edición », La Travesía Editora, Perú

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L’impression numérique de livres en Afrique de l’Ouest et centrale et Madagascar

Étude de faisabilité d’implantation de structures d’impression numérique pour les éditeurs indépendants, par Gilles Colleu (novembre 2017)

Parmi les 80 recommandations issues des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014), les éditeurs appelaient les pouvoirs publics et les organismes internationaux à « favoriser et soutenir l’implantation d’imprimeries numériques et d’imprimeries à la demande dans les pays (notamment d’Afrique subsaharienne) » pour favoriser l’accès au livre.
L’Alliance a ainsi souhaité lancer en 2016 une étude de faisabilité d’implantation d’imprimeries numériques en Afrique subsaharienne et Madagascar. Avant tout, il s’agissait de savoir si l’impression numérique est une alternative adaptée, et dans quelles conditions. Pour ce faire, l’étude recense les besoins des professionnels locaux  ; puis elle présente les potentialités et les avantages mais aussi les limites de l’impression numérique au vu des réalités contextuelles et des pratiques des éditeurs francophones d’Afrique subsaharienne et Madagascar. Enfin, elle propose des scénarios de faisabilité pour la mise en place de pôles d’impression numérique.

En s’intéressant tout autant à la dimension technique de l’impression numérique qu’à ses potentialités de développement dans un contexte africain francophone, cette étude va au-delà d’une étude de faisabilité et propose des éléments de réflexion sur les modèles économiques et stratégiques de l’édition indépendante.

Cette étude a reçu le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Une version longue de l’étude existe, réservée aux éditeurs membres de l’Alliance.
Pour toute question ou commentaire, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

Gilles COLLEU, auteur de l’étude
Ancien professeur de l’IUT des métiers du livre d’Aix-en-Provence, ancien Directeur de la production et du numérique pour les éditions Actes Sud, Gilles Colleu a fondé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs (La Roque d’Anthéron, France), membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. Il cogère le pôle d’impression numérique Yenooa et l’incubateur Rue des éditeurs et participe activement au Labo numérique de l’Alliance (tutorat, formation).

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Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires

Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).

Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.

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Modèles de contrats pour des partenariats éditoriaux

L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :

Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Présentation

Les coéditions solidaires et les traductions facilitent la circulation des contenus et les échanges d’idées. Les coéditions solidaires permettent de mutualiser les tâches et les coûts d’édition et d’impression, et ce faisant, de proposer des livres à prix juste à des publics plus larges. Les partenariats éditoriaux solidaires structurent ainsi sur le moyen terme le marché du livre : diffusion des textes sur des territoires souvent inaccessibles, renforcement des capacités professionnelles, développement des catalogues, échanges professionnels et commerciaux équitables entre le Nord et Sud, échanges et partenariats innovants entre les pays du Sud. Les éditeurs indépendants partagent ici leurs expériences et incitent les pouvoirs publics à accompagner et soutenir les partenariats éditoriaux solidaires.

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« Le livre équitable »

Le label « Le livre équitable » est attribué par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants à des ouvrages publiés dans le cadre d’accords éditoriaux internationaux respectueux des spécificités de chacun : les coéditions solidaires. Ces coéditions solidaires permettent de mutualiser les coûts liés à la réalisation intellectuelle et physique d’un livre et faire ainsi des économies d’échelle ; d’échanger des savoir-faire professionnels et une expérience commune, tout en respectant le contexte culturel et l’identité des éditeurs ; de diffuser plus largement les ouvrages en ajustant les prix pour chaque zone géographique ou en uniformisant les prix sur une même zone de commercialisation. Le label « Le livre équitable » symbolise cette solidarité entre éditeurs – solidarité qui mobilise aussi indirectement les lecteurs : c’est parce qu’un ouvrage est vendu 20 euros en France qu’il pourra être acheté moitié moins cher en Afrique de l’Ouest par exemple.

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Appel aux auteurs, aux éditeurs et aux institutions francophones, mars 2007

La littérature africaine de langue française est aujourd’hui mieux représentée et mieux connue en Europe qu’en Afrique, où sa diffusion reste entravée par de nombreux obstacles. Pourtant, des solutions existent, qui nécessitent la mobilisation des différents acteurs de la chaîne du livre. La coédition, qui repose sur un accord commercial solidaire, en est une. La publication de L’Ombre d’Imana de Véronique Tadjo, exemple pionnier de coédition panafricaine, prouve que l’on peut, en se solidarisant, créer les conditions nécessaires à une (ré)appropriation par l’Afrique de sa littérature. Afin que cela soit possible, l’Alliance lance un appel à tous, auteurs, éditeurs et institutions, pour renforcer et promouvoir la bibliodiversité au cœur de l’espace francophone. Cet appel a été signé par de nombreux auteurs et professionnels de la chaîne du livre.

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Écologie du livre

Présentation

L’écologie du livre englobe l’ensemble des réflexions et pratiques professionnelles en faveur d’une écologie durable, décoloniale et géopolitique du livre, impliquant l’ensemble des maillons de la filière du livre et tenant compte de leur interdépendance.

Ces réflexions et pratiques cherchent à articuler plusieurs dimensions et à inclure l’ensemble des acteurs et actrices qui interviennent dans la production du livre, depuis sa création, son maquettage et sa publication jusqu’à sa lecture, en passant par son impression, sa diffusion et sa vente en librairie.

À ces dimensions matérielles liées à la production même des livres (intrants, choix des papiers, transport depuis le lieu d’impression) s’ajoutent des dimensions symboliques, qui questionnent l’usage des livres et la bibliodiversité. Enfin, l’écologie du livre prend également en considération les externalités de la filière du livre et du marché du livre, notamment les coûts sociaux et environnementaux, essentiels dans une perspective écologique durable/soutenable.

L’écologie du livre est donc une thématique qui renvoie à une vision complexe, collective et interprofessionnelle de l’ensemble des pratiques liées à la production d’un livre. Elle cherche à favoriser le dialogue entre professionnel·les afin d’opérer des changements structurels et profonds pour plus d’éco-responsabilité et de bibliodiversité.

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Politiques publiques du livre

La participation des éditeurs dans la construction de la politique nationale de la lecture et du livre au Chili, Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili), mars 2017

Intervention de Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili), membre de l’association Editores de Chile et de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, lors de la rencontre sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe : regards croisés avec le Chili et la France, 30 mars 2017, Tunis.

Extraits :
« La politique du livre au Chili vise aussi à renforcer les conditions pour que le pays ait un rôle proactif dans l’élaboration et la production de connaissances, en cherchant à lutter contre le colonialisme culturel qui nous domine et la féroce inégalité des échanges Nord-Sud […] Les capacités de lecture des citoyens, les capacités à écrire et à publier des écrivains et des universitaires, ont peu de chances d’être renforcées si l’on n’améliore pas dans le même temps les capacités éditoriales d’un pays et les possibilités d’accès aux livres locaux ».

Lire ici l’intégralité du texte

Ce texte a été relayé par ActuaLitté (voir article paru le 25 avril 2018).

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Politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne/Madagascar : analyse à mi-parcours, avril 2018

Lors des Assises de l’édition francophone (Salon du livre de Genève), le 25 avril 2018, Serge Dontchueng Kouam (Presses universitaires d’Afrique au Cameroun) a présenté un bilan à mi-parcours des données récoltées sur les politiques publiques du livre dans 11 pays d’Afrique subsaharienne/Madagascar.

Consultez ici les premiers éléments d’analyse issus de cette récolte de données, sur les 6 axes suivants :
1/ Liberté d’expression et libre accès à l’information
2/ Politiques publiques de soutien au livre
3/ Dispositions fiscales et mesures de réglementation du marché
4/ Normes internationales et identification du livre
5/ Environnement socio-économique et structuration du secteur du livre
6/ Propriété intellectuelle

L’analyse complète des données récoltées ainsi que les cartographies les illustrant seront prêtes en juin 2019, en ligne dans l’Observatoire de la bibliodiversité. L’analyse est réalisée par Luc Pinhas (Maître de conférences à l’Université Paris 13-Villetaneuse et responsable du Master « Commercialisation du livre » ; auteur notamment d’Éditer dans l’espace francophone), en collaboration avec Serge Dontchueng Kouam.

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L’industrie africaine du livre, rapport de l’USAID-Global Book Alliance et ADEA (GTLME), Abidjan (Côte d’Ivoire), janvier 2018

Lire ici le rapport de l’atelier sur « l’industrie africaine du livre », organisé par l’Alliance mondiale du livre (USAID-Global Book Alliance) et l’ADEA (GTLME) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en janvier 2018.
L’atelier réunissait entre autres 79 acteurs clés de l’industrie africaine du livre issus de 22 pays africains.
Pour en savoir plus.

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Charte des professionnels de l’édition et code éthique, réalisée par l’Organisation malienne des éditeurs de livres (Mali), 2017

« Ce document a pour objet de préciser les critères permettant de délimiter les contours de la profession d’éditeur de livres, de manuels scolaires et de matériels didactiques au Mali. Il détermine aussi les règles déontologiques et fonctionnelles de base devant régir les relations entre les éditeurs et l‛ensemble des professionnels de la chaîne du livre.
Ce code n’a pas de pouvoir coercitif, mais il constitue une référence pertinente dans la pratique éditoriale et la définition des différents métiers de la chaîne du livre. »

Cette Charte a été réalisée par l’OMEL (Organisation malienne des éditeurs de livres) en avril 2017, qui a autorisé l’Alliance à la diffuser sur son site Internet.

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Appel à candidatures : récolte de données et cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Dans le cadre du travail sur les politiques publiques du livre entamé en 2017 (voir présentation ici), l’Alliance lance un appel à candidatures pour les phases de récolte de données et de cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar.

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser ce travail de récolte de données et de cartographies dans une de ces deux zones, aux conditions indiquées dans les appels ci-contre, nous vous remercions d’adresser votre proposition à l’équipe de l’Alliance, avant le 30 avril 2017.

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Politiques publiques du livre dans le monde arabe : regards croisés avec le Chili et la France

Plus de 15 éditeurs de 6 pays du monde arabe, du Chili et de France, se sont réunis le jeudi 30 mars 2017, à la Foire du livre de Tunis (Tunisie) dans le cadre d’une journée dédiée aux politiques publiques du livre.

Des panoramas des politiques publiques du livre en Algérie, au Liban, au Maroc et en Tunisie ont été dressés par les professionnels du livre arabophones et francophones. Ils ont été enrichis par un dialogue avec des éditeurs chilien et français, apportant un regard croisé – source d’inspiration et d’échanges.

Au cours de ces échanges très riches, permettant de confronter les points de vue entre éditeurs, libraires et représentants d’associations professionnelles, des thématiques sont apparues récurrentes et similaires entre les différents pays. Les participants ont ainsi souhaité inviter les pouvoirs publics de leur pays respectifs à agir... lire la suite dans le document joint.

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Politiques publiques du livre en Amérique latine, dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Un des projets phares de l’Observatoire de la bibliodiversité pour la période 2017-2019 concerne les politiques publiques du livre dans 3 zones géographiques (Amérique latine, monde arabe et Afrique subsaharienne/Madagascar). Ce projet se matérialise par 3 phases principales :

  • Récolte de données sur les politiques publiques du livre dans ces zones ;
  • Analyse des données : panoramas, état des lieux des politiques publiques dans les zones étudiées ;
  • Cartographies des données : illustrations visuelles des politiques publiques du livre.

Les objectifs fixés :

  • Répertorier et mettre à disposition des données sur les politiques publiques du livre des pays concernés ;
  • Réaliser des panoramas des politiques publiques du livre, libres d’accès, consultables et réutilisables par les professionnels et les pouvoirs publics ;
  • Favoriser le dialogue et les échanges entre professionnels de plusieurs pays ;
  • Favoriser le dialogue et les échanges entre les pouvoirs publics et les éditeurs ;
  • Développer des outils de plaidoyer pour les éditeurs indépendants ;
  • Contribuer à la mise en place et à la consolidation de politiques publiques du livre dans les pays en développement (entre autres pour une plus grande circulation des livres et des idées, pour une appropriation des outils numériques par les professionnels du livre, pour des échanges équilibrés entre le Nord et le Sud…) ;
  • Affirmer le rôle de la société civile (professionnels du livre et particulièrement éditeurs indépendants) dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques du livre.

Ce projet est soutenu par la Fondation de France.

Consultez le document ci-contre pour plus d’informations, et contactez l’équipe de l’Alliance pour toute question !

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Directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO dans l’environnement numérique

La Conférence des Parties à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO a approuvé lors de sa sixième session (Paris, 12-15 juin 2017) les directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 dans l’environnement numérique.

Lire les directives en français ici.

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Liberté d’éditer

La liberté de publier en danger au Canada ?, avril 2008

Une incroyable tentative de censure met en danger l’existence même des éditions Écosociété (Québec – Canada) ; plus de 60 éditeurs de 30 pays déclarent leur plus complète solidarité avec l’éditeur québécois et appellent les protagonistes de « l’affaire Noir Canada » à respecter la liberté d’expression et de publication.

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Bibliodiversité

Guide des bonnes pratiques

Pourquoi un Guide
Le Guide des bonnes pratiques est le fruit de réflexions, discussions, tables rondes et ateliers menés en amont et pendant les Assises internationales de l’édition indépendante à Pampelune-Iruñea (23-26 novembre 2021).

Ses objectifs sont de :
• proposer des lignes d’approche, des lignes d’actions aux éditrices et éditeurs membres de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants – et plus largement, aux professionnel·les du livre ;
• mettre en pratique et en œuvre les principes et valeurs que défendent les membres de l’Alliance ;
• illustrer/incarner ces principes à travers des exemples (expériences, projets, idées… portés par des professionnel·les) qui peuvent être sources d’inspiration.

Comment
Les « entrées » de ce Guide sont thématiques : étant donné qu’il s’agissait de décliner en pratique les principes de la Déclaration de Pampelune-Iruñea, les principales entrées pour l’heure sont les suivantes :
• édition décoloniale
• édition écologique
• édition féministe, LGBTQI+
• édition libre
• édition sociale
• édition solidaire

Ce Guide est évolutif ; sa forme n’est donc pas figée. En effet, plusieurs entrées du Guide demandent à être alimentées – elles le seront grâce aux groupes de travail thématiques qui auront pour mission de faire des propositions et d’enrichir ces entrées. Le Guide pourra par ailleurs être actualisé et adapté au fil du temps en fonction de l’évolution des pratiques et réflexions en cours au sein de l’Alliance (notamment via les groupes de travail thématiques post-Assises).

Prérequis
L’Alliance est un réseau interculturel unique, dont la spécificité et la force reposent sur le respect de la diversité.
La bienveillance, la curiosité, l’écoute et le respect des points de vue, ainsi que l’équité dans les prises de parole, doivent présider aux échanges au sein de l’Alliance. Les discours de haine et d’exclusion sont contraires aux principes fondateurs de l’Alliance.
Ce prérequis est le socle sur lequel les membres de l’Alliance s’organisent et travaillent ensemble – entre autres pour la construction de ce Guide.

Avertissement
Le Guide des bonnes pratiques sert de matière à réflexion et à ouvrir le débat. Il ne peut pas engager les éditeurs et éditrices membres de l’Alliance sur l’ensemble des propositions et recommandations qu’il recouvre. En effet, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants est consciente de la diversité géographique de ses membres et, par conséquent, de leur diversité culturelle. Elle est également pleinement consciente de l’impossibilité de mettre en œuvre certaines mesures (concernant l’écologie du livre par exemple, etc.) dans plusieurs pays pour de nombreuses raisons liées à l’environnement politique, social, économique, culturel...

Lire le Guide :

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Glossaire de l’édition indépendante (2021)

Le glossaire de l’édition indépendante est une construction collective menée par des éditrices et éditeurs du réseau hispanophone de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Il donne à voir les significations et définitions des mots couramment utilisés dans l’édition. Il s’agit d’un projet évolutif, qui s’enrichira au fil du temps pour d’une part inclure de nouveaux concepts, et d’autre part prendre en compte de nouvelles propositions de définitions. L’idée n’est pas de figer les concepts mais de les ouvrir pour mettre en valeur leurs significations multiples.

Chaque terme est signé par la personne qui a travaillé sur la définition. Le glossaire a été édité par Germán Gacio Baquiola (Corredor Sur Editorial, Équateur / collectif Editores independientes de Ecuador), Teresa Gottlieb, (Editorial Maitri, Chili), Paulo Slachevsky (Lom Ediciones, Chili) et Miguel Villafuerte, (Editorial Blanca, Équateur).

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L’édition indépendante critique. Engagements politiques et intellectuels, Sophie Noël, 2021

Présentation
L’histoire de l’édition ne se réduit pas à l’emprise des grands groupes et des logiques commerciales. La période récente a vu l’apparition de petites structures éditoriales qui revendiquent une position « critique » et qui, pour certaines, parviennent à s’inscrire dans la durée en dépit des difficultés économiques rencontrées. Sophie Noël a mené une enquête sur ces éditeurs « indépendants », à la tête de 33 maisons d’édition qui s’emploient à concilier les exigences de l’excellence intellectuelle et de la radicalité politique.

Cette nouvelle édition est enrichie de deux index des noms propres (éditeurs, auteurs) et des maisons d’édition, collections, organismes et institutions publiques.

© Presses de l’enssib, 2021
Retrouvez toutes les informations sur cette publication ici.

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Que dire, et où le dire ? : lettre ouverte des éditrices et éditeurs indépendant.e.s aux autrices, auteurs et intellectuel.le.s engagé.e.s pour un monde plus juste

« Alors que nous sommes entrés dans le XXIe siècle, il est difficile de dissocier la fin des moyens : que dire, et où le dire ? Ainsi, nous constatons que beaucoup d’idées et d’écrits cherchant à promouvoir le débat, la création et la pensée critique, la justice et l’égalité sont publiés dans des grands conglomérats aux multiples labels éditoriaux. Le pouvoir transformateur de ces œuvres n’est-il pas réduit à néant lorsqu’elles plongent dans les rouages de l’industrie du divertissement ? C’est un fait, les sociétés transnationales, quel que soit leur domaine d’action, sont l’expression même du système qui nous domine. Les choisir comme maisons d’édition, n’est-ce pas, d’une manière ou d’une autre, laisser le monde des idées transformatrices aux mains de ceux qui jettent les bases du modèle que nous critiquons ? N’est-ce pas renforcer le contrôle du grand capital sur la parole et notre vie quotidienne ? Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur les investissements croisés des groupes d’entreprises qui possèdent les maisons d’édition ? Et, ces croisements sont-ils neutres ? »

Dans cette lettre ouverte, les éditrices et éditeurs indépendant.e.s proposent à l’ensemble des acteurs du livre de réfléchir avec elles et eux à leurs pratiques, et aux impacts qui en découlent. Elles et ils appellent notamment les auteurs, les universitaires et les intellectuels à travailler pour des projets dont la vocation est de transformer l’ordre des choses et non de le consolider, à publier leurs œuvres dans les maisons d’édition indépendantes de leur pays, et à privilégier également des maisons d’édition indépendantes lorsqu’il s’agit de céder les droits étrangers et de traduction.

Alors que le monde entier subit les conséquences sanitaires, sociales, économiques de la pandémie, les écosystèmes du livre et les maisons d’édition indépendantes sont davantage fragilisées, et pour certaines, tentent de survivre. Si la solidarité entre les créateurs et les professionnels du livre est un des fondements pour la bibliodiversité, cette solidarité s’avère vitale dans le contexte actuel.

Lire la lettre ici.
Cette lettre est également disponible en espagnol, anglais, arabe et portugais.

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Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)

Re|Penser les politiques culturelles 2018 (rapport mondial Convention 2005 Unesco)
La créativité au cœur du développement

Extrait de la préface du rapport :

« Ce nouveau Rapport Mondial de l’UNESCO “Re|Penser les politiques culturelles” est un outil précieux dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles. Cette Convention désormais ratifiée par 146 Parties, dont l’Union Européenne, est le fer de lance de l’UNESCO dans son action pour renforcer les capacités de production de création et de diffusion des biens, des activités et des services culturels. Les États se voient soutenus dans leur droit souverain de mener des politiques publiques pour le développement de secteurs industriels culturels et créatifs forts et dynamiques.
L’UNESCO s’attache à développer avec eux des politiques publiques plus efficaces et plus durables en ce sens. Notre feuille de route est claire et requière la collaboration des gouvernements et des acteurs nongouvernementaux dans 4 domaines-clés : renforcer la gouvernance de la culture, améliorer les conditions de mobilité des artistes, intégrer la culture dans les stratégies de développement durable, et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales. Ces quatre objectifs sont étroitement liés à l’Agenda 2030 pour le Développement Durable ».

Audrey Azoulay
Directrice générale de l’UNESCO

Lire le rapport en français ici.

Octavio Kulesz, membre du Labo numérique de l’Alliance, est l’auteur du chapitre 3 de ce rapport : Les politiques culturelles à l’ère des plateformes numériques.

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Directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO dans l’environnement numérique

La Conférence des Parties à la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO a approuvé lors de sa sixième session (Paris, 12-15 juin 2017) les directives opérationnelles sur la mise en œuvre de la Convention 2005 dans l’environnement numérique.

Lire les directives en français ici.

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Books about books (BAB), une bibliothèque spécialisée « Livre et Édition » ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein coeur de Paris

Books about Books (BAB) est une bibliothèque spécialisée dans les Métiers du livre, ouverte aux étudiants et aux professionnels, en plein cœur de Paris, dans les locaux de l’Alliance.

Plus de 180 documents en français, espagnol, anglais... à consulter et à emprunter : abonnements aux revues spécialisées, histoire du livre, édition engagée, édition émergente, édition internationale, analyses et propositions, économie du livre et commercialisation, numérique et Internet, auteurs et création, traduction...

L’équipe de l’Alliance vous accueille au 38, rue Saint-Sabin (11e), du lundi au vendredi, de 10h00 à 18h30.

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Éditeurs indépendants : de l’âge de raison vers l’offensive ?

Qu’est-ce qu’un éditeur indépendant ? Est-il par essence un petit éditeur ? Un grand groupe peut-il être un éditeur indépendant ? Dans un contexte de concentration et de financiarisation, comment l’éditeur peut-il être et rester indépendant tout en gardant son rôle indispensable d’agitateur d’idées ?

Gilles Colleu, ancien élève de Jean-Marie Bouvaist, a enseigné à ses côtés au sein du Master de Villetaneuse. Il est actuellement professeur associé dans le département Métiers du livre de l’IUT d’Aix-en-Provence. Il a créé et dirige avec Jutta Hepke les éditions Vents d’ailleurs et intervient depuis vingt ans comme consultant auprès de maisons d’édition.

Dans cet ouvrage, il nous fait part en particulier de sa conviction : une activité éditoriale doit être fondée sur un cycle long d’exploitation, pour construire à la fois un catalogue cohérent et une activité commerciale pérenne.

Nota bene  : cet ouvrage est aujourd’hui épuisé. Il est possible de venir le consulter dans les locaux de l’Alliance, en attendant une réédition.

Date de publication : 20 novembre 2006, 160 pages, 15 x 21 cm, ISBN 10 : 2-9519747-2-8 ; ISBN 13 : 978-2-9519747-2-2 ; commande en librairie, ou directement à l’Alliance des éditeurs indépendants (tél. : +33(0)1 43 14 73 66, fax : +33(0)1 43 14 73 63).

Collection État des lieux de l’édition

La edición independiente_en espagnol

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Revue Bibliodiversité

Précarité de l’édition indépendante

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-64-3
Publication : 15 octobre 2024

Lire ici le sommaire.

L’intégralité des réponses à l’enquête internationale sur la précarité des maisons d’édition indépendantes dont il est fait mention dans ce numéro est à lire dans le document PDF ci-contre.

Voir ici le replay de la table ronde dédiée à la précarité organisée en septembre 2024 dans le cadre du salon Babelica.

Toutes les autres informations sur ce numéro et la revue Bibliodiversité sont à retrouver ici.

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale de l’édition indépendante.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Transmissions et renouvellement », « Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Alors que les maisons d’édition indépendantes (avec leurs auteurs et autrices) sont au cœur de la création, ce sont principalement sur elles que pèse la plus grande précarité. Les éditeurs et éditrices cumulent les emplois pour maintenir leur activité, ne se rémunèrent pas ou très peu, sont pris dans une chaîne du livre qui pousse à la surproduction, ne sont pas assez représenté·e·s et défendu·e·s.

La précarisation de l’édition indépendante s’accentue. Pourtant, sa contribution à la bibliodiversité n’est plus à démontrer. Véritables « capital-risqueuses », les maisons d’édition indépendantes repèrent les talents de demain et donnent la parole aux personnes minorées – bien plus que d’autres structures éditoriales. Elles jouent un rôle important dans la vie intellectuelle, artistique et démocratique d’un pays.

Comment soutenir mieux l’édition indépendante et les talents qu’elle représente ? En plus de leurs questionnements, analyses et témoignages, les contributeurs et contributrices de ce dossier inédit avancent un ensemble de propositions concrètes pour combattre la précarité de l’édition indépendante.

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Les (r)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation / appel à contributions

Lire l’appel à contributions et témoignages pour le prochain numéro de la revue Bibliodiversité, à paraître en mars-avril 2025.

Merci de bien vouloir nous contacter (equipe@alliance-editeurs.org) si vous souhaitez proposer une contribution à la revue Bibliodiversité consacrée aux « (R)évolutions de la lecture. Des pratiques et des supports en pleine mutation ».

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Transmissions et renouvellement. Comment pérenniser les entreprises du livre ?

Commander ici ce numéro au format numérique.
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-51-3

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 168 pages
ISBN : 978-2-490855-50-6

Publication : 23 mars 2023

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ? », « Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Beaucoup de maisons d’édition et de librairies indépendantes sont confrontées à la question de la transmission – et peinent parfois à trouver repreneur. Au-delà des cas individuels, c’est l’avenir d’une certaine idée du livre qui se joue, tant le phénomène prend de l’ampleur en Europe, mais aussi en Amérique latine et en Afrique, alors qu’une génération quitte le monde du travail.

D’ailleurs, faut-il transmettre ? Et si oui, à qui, quand et comment ? Existe-t-il des spécificités dans la passation d’une maison d’édition ou d’une librairie ? Dans un secteur en pleine mutation, céder une entreprise du livre pose la question plus large de la capacité de renouvellement des structures culturelles – des acteurs et des actrices, des pratiques et des contenus –, mais aussi de l’intégration des évolutions législatives, sociétales et technologiques.

Un ensemble de textes aborde ici sous plusieurs angles ce sujet essentiel, pourtant très peu étudié. Plus qu’un guide pratique – qui semble difficile à écrire, tant les situations diffèrent –, il s’agit surtout de partager des analyses universitaires et des expériences vécues, pour réfléchir à la notion de renouvellement et penser ces transmissions.

Ouvrage collectif

Lire un extrait de ce numéro, publié par ActuaLitté : le témoignage de Colleen Higgs, Modjaji Books en Afrique du Sud

Sommaire

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Inclusi(.f.v.e.s). Le monde du livre et de l’écrit : quelles diversités ?

Pour commander ce numéro au format numérique, c’est ici !
Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-27-8

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 17 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 256 pages
ISBN : 978-2-490855-26-1

Publication : 22 février 2022

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ? », « Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
La diversité n’est pas forcément au rendez-vous dans le monde du livre et de l’écrit. Comme tous les lieux de pouvoir, effectif ou symbolique, il n’échappe pas aux formes d’exclusion et de prédation qui s’observent partout dans la société.

En favorisant volontairement une pluralité d’approches sur la question de l’inclusion, cet ouvrage essaye de rendre compte d’un phénomène multiforme. Ainsi, que ce soit par le biais du féminisme, de l’autochtonie, du mouvement LGBTQ+ ou en considérant les exclu·es du monde de l’écrit, les auteur·es s’interrogent sur la capacité inclusive de ce secteur.

Au-delà des constats, elles/ils proposent des exemples constructifs (collectés en France, au Québec, en Belgique, en Espagne, en Inde…) pour favoriser l’inclusion : la mise en place d’une gender editor au sein d’une Rédaction, la création d’une maison d’édition autochtone, la gestion de librairies, de maisons d’édition ou de revues féministes ou gaies, la réflexion de bibliothécaires sur les conditions d’accueil des minorités, etc.

Peu à peu, grâce à ces multiples initiatives, souvent sans volonté de polémiquer ou de faire table rase de l’existant, des professionnel·les combattent au quotidien les discriminations et favorisent l’expression d’une diversité réelle.

Ouvrage collectif

Lire le sommaire

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Les alternatives. Écologie, économie sociale et solidaire : l’avenir du livre ?

Pour commander ce titre au format numérique, c’est ici !

Prix de vente (version numérique - PDF) : 5 euros
ISBN : 978-2-490855-11-7

Pour commander le titre au format papier, adressez-vous à votre librairie indépendante !
Diffusion et distribution : CEDIF et POLLEN

Prix de vente (version papier) : 15 euros
Format : 14,5 X 21 cm ; 236 pages
ISBN : 978-2-490855-10-0

Publication : 23 février 2021

La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Langues minorées », « Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ?

Alors qu’une part non négligeable des livres imprimés finissent pilonnés sans avoir été lus et que les flux physiques d’ouvrages génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre, des imprimeurs, des éditeurs, des libraires s’interrogent sur leurs pratiques et l’impact qu’elles ont.

Ils proposent des alternatives au système dominant pour répondre à ces défis – et définir ainsi l’avenir du livre ?

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Langues minorées / Nathalie Carré et Raphaël Thierry, coordinateurs

Coordonné par Nathalie Carré (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Inalco) et Raphaël Thierry (chercheur indépendant).

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro.

Prix de vente (version papier) : 20 euros ; 30 dollars canadiens ; 20 francs suisses ; 12 000 francs CFA.
Format : 14,5 X 21 cm ; 188 pages
Numéro ISSN : 2650-0205
Publication : janvier 2020

Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« Les politiques publiques du livre », « L’Auto édition », « Édition et engagement », « Translation and Globalization »...).

Présentation
Plus de la moitié des langues parlées dans le monde sont menacées de disparition ; si rien n’est fait, l’Unesco estime que 90 % des langues auront disparu au cours du siècle. Élément essentiel de la culture d’un peuple, les langues sont pourtant bien plus qu’un simple outil de communication ; toutes proposent une description profondément unique du monde qui nous entoure et des êtres qui l’habitent. Que peut faire – et que fait déjà – le secteur de l’édition pour aider à conserver et à faire vivre ces langues minorées ? C’est à cette question que tente de répondre cet ouvrage, à travers des textes universitaires et des témoignages de professionnels du livre qui, ensemble, proposent une approche inédite du sujet.

Au regard de leurs publications, l’ouvrage analyse la situation de plusieurs langues minorées – créole haïtien, corse, innu, yiddish, kikuyu, basque, malgache, náhuatl, etc. – et montre que des solutions existent quand les acteurs de la chaîne du livre se mobilisent.

Sommaire du dossier

  • Publier en langues minorées. De la diversité des langues d’édition en contexte mondialisé, par Nathalie Carré, Inalco (France) et Raphaël Thierry, chercheur indépendant (France)
  • L’édition en créole en Haïti. Obstacles, initiatives et perspectives de développement, par Sandie Blaise, Duke University (États-Unis)
  • La diffusion de la poésie yiddish dans l’espace germanophone. Le cas des éditions bilingues, par Caroline Puaud, université Paris-Sorbonne (France)
  • Écrire et publier à Madagascar. Comment atteindre le monde ?, par Dominique Ranaivoson, université de Lorraine (France)
  • Faire dialoguer (en ligne) les langues minorées. L’exemple d’une collaboration intergénérationnelle en Afrique de l’Est, par Pierre Boizette, université Paris-Nanterre (France)
  • Normativité, diversité et dynamiques de création dans le champ littéraire basque contemporain. Étude de ses tendances de fonctionnement à travers la trajectoire littéraire d’Eñaut Etxamendi, par Itziar Madina Elguezabal, école doctorale Bordeaux-Montaigne (France)
  • Repérer, cataloguer, rendre visible. La place des langues minorées dans les collections de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), entretien avec Marine Defosse, Soline Lau-Suchet et Nicolas Pitsos,
    bibliothécaires à la BULAC (France)
  • « Tant que la langue circulera, nous aurons des livres à produire ». Publier en langue corse, entretien avec Bernard Biancarelli, éditions Albiana (Corse/France)
  • « L’édition doit grandir le monde ». Mémoire d’encrier et les langues du monde,
    entretien avec Rodney Saint-Éloi, éditions Mémoire d’encrier (Québec/Canada)
  • « Le sauvetage d’une langue est une tâche qui nous incombe à tous ». Publier de la littérature jeunesse en langues autochtones au Mexique, entretien avec María Yolanda Argüello Mendoza, éditions Magenta (Mexique)
  • Les politiques publiques du livre et de la lecture en faveur des langues autochtones au Chili. Intervention (réactualisée en 2020) au Parlement du livre et de la parole, par Paulo Slachevsky, Lom Ediciones (Chili)
  • Sauver, transmettre. Un exemple de transcription-traduction d’oeuvres de la littérature orale des peuples du Vietnam, par Mireille Gansel, traductrice, écrivaine (France)
  • L’engagement de PEN en faveur des droits linguistiques. L’importance d’écrire, de publier et de lire en langues marginalisées, entretien entre Peter McDonald, université d’Oxford (Royaume-Uni) et Carles Torner, PEN International (Catalogne/Espagne)

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Les politiques publiques du livre

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro dédié aux politiques publiques du livre.

Publication : juin 2019
La revue Bibliodiversité est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« L’Auto édition », « Édition et engagement »...).

Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?

Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :

  • « Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
  • « Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
  • "Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
    de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
  • « Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
  • « Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
  • « Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
  • « Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
  • « Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
  • « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
  • « Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
  • « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
  • « De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)

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L’Auto-édition (janvier 2019) / Sylvie Bosser, coordinatrice

Prix de vente (version papier) : 10 euros ; 15 dollars canadiens ; 10 francs suisses ; 6 000 francs CFA.
Numéro ISSN : 2650-0205

Présentation du numéro :
S’éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique – voire revanchard. Contourner la fonction sélective d’un tiers (l’éditeur) au profit d’une relation directe au lecteur potentiel – que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l’on a été rejeté par ceux « de la place » – semble au contraire en parfaite adéquation avec l’air du temps, qui prône l’horizontalité des rapports, l’absence d’intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l’auto-édition est décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l’entrée sont aujourd’hui négligeables. Pour autant, l’auto-édition est-elle vecteur de bibliodiversité ?
La notion « d’indépendance » est elle aussi questionnée par cette évolution de la production. En effet, on parle très couramment aux États-Unis d’auteurs ou d’ebooks « indies », cette figure de l’auteur indépendant étant elle aussi maintenant assimilée et revendiquée dans le contexte hexagonal. Mais de quelle indépendance s’agit-il ?

Sommaire du numéro « L’Auto-édition » :

  • L’auto-édition : un vecteur de bibliodiversité ? / Par Sylvie Bosser, université Paris 8
  • De l’auto-édition en littérature française.
    Mise en perspective historique d’une pratique éditoriale multiforme / Par Olivier Bessard-Banquy, université Bordeaux-Montaigne
  • Les auteurs auto-édités sur Kindle Direct Publishing.
    Motivations, identités, pratiques et attentes / Par Stéphanie Parmentier, université Bordeaux-Montaigne
  • L’auto-édition de bandes dessinées.
    Une voie d’entrée spécifique au sein du champ éditorial / Par Kevin Le Bruchec, université Paris 13
  • Le tiers (in)visible.
    Le mentorat littéraire, un processus favorisant l’auto-édition ? / Par Marie Caffari et Johanne Mohs, Haute école des arts de Berne
  • Autopublication : un phénomène singulier par sa nature, son ampleur et ses acteurs.
    Radiographie de l’autopublication en Amérique latine et au-delà / Par Daniel Benchimol, pour le CERLALC
  • L’auto-édition littéraire au Maroc.
    Conditions, enjeux et significations sociales d’une pratique culturelle en expansion / Par Kaoutar Harchi, Centre de recherche sur les liens sociaux
  • L’auto-édition en Iran.
    Histoire d’un dilemme sur fond d’audace / Témoignage d’Azadeh Parsapour, éditrice
  • Les Éditions du Net.
    Un entretien avec Henri Mojon / Conduit par Sylvie Bosser, université Paris 8

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