The Alliance

The label “Fair Trade Book” is attributed by the International Alliance of independent publishers to works published in the context of international publishing agreements that respect each other’s particularities : fair co- publishing. These fair copublishings enable the sharing of costs linked to intellectual and physical production of books and therefore ensure an economy of scale ; an exchange of professional know-how and a common experience, while respecting the publishers’ cultural contexts and identities ; and a distribution of works on a broader scale by adjusting prices for each geographic zone.

The notion of fair speech expands the idea of ‘free speech’ to incorporate the concept of justice. Indeed, in a context of media concentration, dominant powers (whether political, economic, religious, ideological, etc.) are the most represented and heard (because they are powerful or loud). Fair speech fosters speech equity for other voices that are often marginalised and/or censored to be heard. Fair speech therefore promotes an equitable access to expression (for example for women, historically marginalised groups, etc.), enabling an authentic diversity of voices. This concept was created by Betty McLellan in Unspeakable (Spinifex Press, 2010, Australia) and promoted by Susan Hawthorne in Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (Spinifex Press, 2014, Australia).

The Dakar Declaration (December 2003) is the foundational text of the Alliance and birth certificate of the association. The Guadalajara Declaration (October 2005) is the outcome of a meeting held in Mexico between independent publishers from the Latin world.
The International Declaration of independent publishers for the protection and promotion of bibliodiversity (July 2007) was drafted and signed by the 70 publishers participating to the International Assembly of independent publishers held in Paris in 2007.
These three texts, as well as the 2014 International Declaration of independent publishers, are milestones in the history of the Alliance – they are a reminder, and bear witness to the present bearing testimony to the commitment of independent publishers, and serve as their policy guidelines.

The International Alliance of independent publishers is a professional collective that brings together more than 800 independent publishing houses in 60 countries around the world. Created as an association in 2002, it is composed of 6 language networks (English, Arabic, French, Spanish, Portuguese and Persian) and thematic groups. Members of the Alliance are publishing houses and publisher collectives.
The Alliance’s activities promote and strengthen bibliodiversity (cultural diversity applied to the world of the book).

In alignment with its mission, the Alliance created a Bibliodiversity Observatory that gathers studies, analysis and tools produced by the Alliance, aimed at professionals and public authorities. The Observatory’s objectives include assessing and strengthening bibliodiversity in the world.

The Alliance also hosts and facilitates international meetings and thematic workshops (for example on children’s book publishing, digital publishing, etc.), enabling independent publishers from various continents to exchange ideas and initiate collaborations. These meetings support increasing capacity through peer sharing, an aspect developed in particular around the issue of digital publishing in the context of the Digital Lab.
The Alliance supports international publishing projects (co-publishing, translation, copyright transfers, etc.), for greater circulation of texts and fair access to books for readers.

In 2022, the Alliance launched a first-of-its-kind initiative : the first edition of Babelica, an international online Book Fair of Independent Publishing, which takes place once a year, on 21 September (International Bibliodiversity Day).

• Gijón meeting (Spain), 2000 (an initiative led by four Spanish-speaking publishers in reaction to the emergence of Spanish multinationals in Latin America)
• Creation of the Alliance project by a group of publishers and Etienne Galliand – who would become the first director of the association
• Paris meeting (France), 2001 (some few days away from the UNESCO Universal Declaration on Cultural Diversity)
• Foundation of the “Alliance of Independent Publishers Association, for Another Globalisation”, as per Law 1901 (head office in Paris) 2002
• Dakar meeting (Senegal), 2003 (Declaration of Solidarity amongst Independent Publishers)
• Guadalajara meeting (Mexico), 2005 (Declaration of independent publishers of the Latin world)
• International Assembly of Independent Publishers in Paris (France), 2007 (International Declaration of Independent Publishers to promote and strenghten bibliodiversity together)
• Name change of the association to International Alliance of independent publishers, 2008
• Creation of the International Committee of Independent Publishers (ICIP), 2009
• International Assembly of independent publishers – preparatory meetings and closing meeting in Cape Town (South Africa), 2012-2014 (International Declaration of independent publishers, to promote and strengthen bibliodiversity together, and 80 recommendations and tools in support of bibliodiversity)
• Creation of the Bibliodiversity Observatory, 2016
• Mapping public book policies in Latin America and Sub-Saharan Africa, 2020
• International Conference of Independent publishing in Pamplona-Iruñea, 2021 (Declaration ’for independent, decolonial, ecological, feminist, free, social and solidarity-based publishing’)
• Guide to good practice, 2022
• First edition of Babelica, 2022

Avec la collaboration de Jean LIBERMAN

Le décryptage du nouveau terrorisme qui, pour la première fois, a frappé de plein fouet les USA, montre qu’il est inséparable de la mutation du monde et de l’instauration d’un tpye de pouvoir global plus inhumain que jamais. En effet, la politique économique néo-libérale planétaire menée par la sphère financière a complètement perverti les promesses humaines de la mondialisation. La misère, l’exclusion de masse et l’humiliation sont la contrepartie de la marchandisation accélérée d’une part croissante des activités humaines. Le fanatisme kamikaze, issu de populations en perdition, ne saurait se dissocier de la financiarisation du monde, de son information en résaux et de son financement par un “argent sale“ intégré au système.

Renonçant à prendre en compte ce diagnostic, le leadership néo-libéral, en
premier chef les États-Unis, se refuse toujours à prendre les mesures connues qui assécheraient le terreau de la barbarie hyperterroriste.

Les négociations de l’OMC sur le commerce international sont, depuis quelques années, l’objet de l’attention d’une opinion publique qui entend de plus en plus avoir voix au chapitre dans les débats entre États. L’agriculture est l’un des dossiers brulants de ces rencontres.
Le commerce de la faim démontre comment des instances internationales comme l’OMC ont subordonné un besoin essentiel de l’humanité – se nourrir – aux froides règles du libre-échange. Afin de se procurer des devises, les pays pauvres sont sommés d’orienter leurs productions agricoles vers l’exportation à destination des pays riches. Avec ces devises, les pays du sud se procurent de quoi nourrir leur population. Si le libre-échange a profité à beaucoup d’acteurs économiques, il a laissé sur la touche 800 millions d’etres humains qui souffrent de malnutrition ou de famine.

Date de publication : 2002

Quels sont pour les communautés paysannes des pays du Sud, les intérêts du développement de variétés végétales génétiquement modifiées ? Pour les auteurs, la réponse est évidente : il n’y en a pas. La commercialisation des OGM remet même en cause les principes fondamentaux du développement durable de ces communautés.
La culture des OGM n’a pas été conçue pour les contextes agraires des pays du Sud, elle leur est inadaptée. La taille réduite des parcelles, leur proximité, leur diversité, le manque d’accès à l’information des paysans sont autant de facteurs aggravant les risques sanitaires et environnementaux. Présenté comme une “Révolution verte bis“, ce modèle de développement appliqué depuis quarante ans a pourtant montré ses limites pour le développement durable des pays du Sud et leur souveraineté alimentaire.

Disponible en anglais : « Brave New Seeds » aux éditions Zed Books

Date de publication : 2004

L’Europe se construit. Depuis un demi-siècle, pas à pas, un nouvel espace géographique, une nouvelle entité politique se dessinent. parmi les lieux de mémoire dédiés à l’histoire récente de l’Europe, la Fondation Jean Monnet, à Lausanne, possède un certain nombre d’archives permettant de suivre, de mieux comprendre à travers des textes rares comment l’idée d’union européenne s’est retrempée au fil des années, y compris avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses documents sont le noyau de l’ensemble que nous proposons. Les textes présentés dans ce volume essaient de donner un autre éclairage sur la “mécanique européenne“. L’angle choisi permet de montrer que la construction de l’Europe moderne ne fut pas forcément “technocratique“, mais que, comme tout projet singulier, elle est le résultat de tâtonnement, d’hésitations, de conflits souvent aujourd’hui oubliés, et aussi d’un élan réel.

Date de publication : 2001

Le thème de la passion serait-il le lieu central de la différence culturelle entre Orient et Occident ? Si la civilisation occidentale voit dans la passion une expérience fondatrice, indispensable au plan affectif, esthétique ou spirituel, l’Orient se montre, lui, plus méfiant, à l’instar de la sagesse bouddhiste qui invite à s’en libérer pour accéder à l’éveil.
Ye Shuxian choisit, dans un témoignage incarné dans la Chine contemporaine, de parler de la passion amoureuse. Codifiée dans la Chine traditionnelle, bridé sous la Révolution culturelle, le sentiment amoureux s’exprime, aujourd’hui avec plus de force.
Michel Sauquet montre quand à lui toute la richesse et l’ambiguïté du mot passion dans la culture européenne : elle est à la fois ce qui fait vivre et souffrir, ce qui absorbe, construit et détruit. Passion amoureuse, passion de l’artiste dont témoigne par exemple la figure de Rimbaud ; passion mystique exaltée par la musique de Bach.

Date de publication : 1999

Depuis des siècles, les cultures de l’humanité se fixent à travers les pierres, les monuments, qu’ils soient utilitaires ou artistiques, qu’ils manifestent la puissance des rois ou la grandeur des dieux. Mais pour s’initier à l’architecture chinoise, quoi de mieux qu’une visite guidée de quelques monuments emblématiques, comme la Grande Muraille, la Cité Pourpre Interdite, le temple du Ciel et le palais d’Eté ? C’est ce que propose d’abord Yang Xin, dans un texte à la description très poussée. On comprend alors mieux combien l’architecture chinoise est un art total, qui s’enracine dans les axes de la pensée : relation avec la nature, jeu permanent entre le Ying et le Yang, le vide et le plein, le Ciel et la Terre. De son côté, dom Angelico Surchamp, éminent spécialiste de l’art roman, dresse un panorama de l’histoire de l’architecture en Occident, montrant comment, progressivement, se dessinent les figures du temple, de l’église, de la maison d’habitation. Peu à peu, l’espace s’organise autour des valeurs clés. Plus que le simple combat de l’homme face aux éléments, face à la matière, l’art de bâtir traduit une vision du monde.

Date de publication : 1999

Si peu de gens connaissent la culture chinoise, beaucoup en revanche n’ignorent pas ce qu’est le canard laqué ou le riz cantonnais. Avec bonheur, Gong Gang explique combien, en Chine, l’idée du beau se conjugue indissociablement avec l’idée du bon, en une association qui peut sembler étrange à l’occidental. Ainsi la dégustation du thé met en jeu des valeurs particulières, de clarté et de limpidité, en fonction d’une définition plus large des cinq sens. Pour Paul Ariès, la reflexion se fait plus polémique : rappelant l’origine du bon goût occidental, qui s’exprime en particulier par l’art culinaire, le restaurant, né au début du XIX^e siècle avec des personnalités comme Brillat-Savarin, il s’alarme face à la mondialisation qui risque de marquer la fin de cette culture de table. « Le bon goût est-il soluble dans la modernité ? ». Un échange de vues qui ravira les amateurs des plaisirs de bouche.

Date de publication : 1999

Il y a une relation étroite entre la notion de beauté et celle de culture, d’esthétique et d’humanité. “Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre“, écrit Baudelaire en la personnifiant. Mais la beauté est-elle réellement accessible ? Comment se traduit-elle dans l’univers, chinois ou occidental ? Dans une perspective très originale, Zhu Cumming montre combien l’expérience de beauté est universelle, mais aussi profondément liée à celle de la laideur. En témoignent les bronzes des temples, les figures de dragon à la gueule énorme, comme autant de faces cachées du sentiment du beau. De son côté, Dominique Fernandez s’attache à définir la beauté comme expérience de l’ambiguïté. Plus que la cathédrale qui parle trop directement de Dieu, la musique, en particulier, évoque cet impalpable inaccessible. A partir du mythe d’Orphée, qui court dans la culture occidentale de Monteverdi à Jean Cocteau, Dominique Fernandez poursuit la vérité de la beauté dans une réflexion éblouissante. Un grand plaisir de lecture et de culture.

Date de publication : 1999

Là où les hommes d’Europe sont en lutte ou en coexistence forcée avec la nature, les Chinois sont, selon la tradition confucéenne, en symbiose, en communion, en dépendance mutuelle. « Nous nous regardons, le ciel et moi, sans nous lasser », chante le célèbre poète Li Po, cité par M^me Yue Dai Yun. Plus encore : à lire les innombrables légendes que rapporte cette dernière, l’homme est, ou devient la nature : combien de jeunes filles, de dieux ou de déesses (anciens humains) ont-il ainsi été transformés en collines, et leurs larmes en torrents ? La montagne, l’eau de la rivière, l’immensité des mers ne sont pas, en Chine, des choses, mais des réalités vivantes qui s’imposent à l’homme et lui enseignent le temps, la mort, l’infranchissable. Dès lors, nous dit Yue Dai Yun, il faut « éviter de se contraindre et surtout de s’opposer à la nature pour s’adapter à soi-même ». La nature est en effet, pour beaucoup de Chinois, la source et non l’objet de la spéculation intellectuelle. Rien de tel, par exemple, que de grimper pour penser : « La succession des montagnes n’a pas de limites pour les Chinois, car elle symbolise l’élévation de leur esprit et l’élargissement de leur pensée ». Ne cherchons pas partout dans ces deux textes l’opposition Orient-Occident. La vénération chinoise pour les reliefs élevés, qui vient d’être évoquée, ne rejoint-elle pas notre propre tradition, celle du Sinaï ou du Thabor, sans oublier la montagne du fameux Sermon ? Nos mystiques seraient-elles à l’opposé, quand les Chinois disent, selon Yue Dai Yun : « Il y a des montagnes au-delà des montagnes ; il y a un autre monde au-delà du nôtre » ? Et la Chine aurait-elle le monopole de l’émerveillement ? La magie des produits de la nature, que les femmes Miao, en automne, rapportent sur les marchés, de ces fruits sauvages d’un rouge éclatant, de ces feuilles de palmiers, Aristote la connut lui aussi, dont Anne Sauvagnargues nous dit que « les idées étaient toujours limpides, pleines de rochers, d’animaux, d’hommes et de ciel étoilé qu’on observe la nuit, allongé sur les terrasses ».
En lisant ces deux textes, très différents, très littéraires, le lecteur est invité à s’intéresser à des visions du monde et de la nature héritées, souvent, d’un lointain passé. Lointain ? Pas tant que cela ! L’histoire du « sauvetage de la lune », auquel participa héroïquement Yue Dai Yun dans son enfance, nous dit assez bien combien les mythes traditionnels imprègnent les hommes et les femmes d’aujourd’hui, et leur donnent, peut-être, la force de se battre pour une nature moins saccagée.

Date de publication : 1999

Georges Lory was cultural advisor in South Africa from 1990 to 1994, and participated to the country’s democratic transition. Between 1998 and 2008, as Director of International Affairs of Radio France Internationale, he increased the number of its FM relays in the world from 76 to 169. From 2009 to 2013, he led the general delegation of the Alliance Française in Southern Africa.
He has written three volumes of poetry (including one in Afrikaans), edited a book published by Autrement on South Africa, translated poets including Breyten Breytenbach, Antjie Krog and Lebo Mashile, novels and short stories by Nadine Gordimer, 1991 Nobel Laureate, texts by JM Coetzee, André Brink and Kopano Matlwa, as well as the Dutch writer Adriaan van Dis. He is the author of four books, mainly on South Africa.

Hélène Kloeckner is the founder of Beau travail, which helps organisations improve their working conditions. She is the author of a survey on textbooks in Sub-Saharan Francophone Africa, published in the Africultures journal in 2003. She has worked for more than twelve years in publishing, and collaborated with Nouvelles éditions africaines in Senegal, Dakar. As a volunteer at the Alliance since 2004, she has been particularly interested in the pan-African collection “Terres Solidaires” . She was the president of the Alliance between 2013 and 2020.

Treasurer of the Alliance, Annie Gogat works for the Charles Léopold Mayer Foundation as Accounting Manager. Passionnate about integration issues and involved in her neighborhood’s school life, she finds herself naturally acting as a mediator in many situations. After spending years in Villeneuve-la-Garenne, she now lives in Bouffémont (Paris region). She was the treasurer of the Alliance between 2002 and 2020.

Born in 1946, after obtaining a degree from the Centre de Formation des Journalistes and a postgraduate qualification in political sociology, Gérard Aimé started his career as a journalist and photo-reporter in Canada. The co-founder of Alternatives publishing and co-author of its first publications, he ran the publishing house for 35 years until its takeover by Gallimard. Today he works as a consultant for various publishing houses. Gérard Aimé was a member of the Board of the Alliance between 2011 and 2016.

Marie Hatet has been working in the field of education and culture for the past fifteen years. Currently heading an artistic and cultural education project in Paris’ La Villette Park, she is also a member of the reading committee of the Tatoulu Association (youth literature), and founding member of Les Fondeurs de Roue Association. She joined the Board of the International Alliance of independent publishers in 2014. She served on the Board of the Alliance between 2014 and 2016 and is currently a member of the Alliance’s General Assembly.

From 2002 to 2009, Étienne GALLIAND (founder of the Alliance) managed the association. He then created Double Ponctuation, with which the Alliance regularly collaborates. Double Ponctuation is, among other things, copublisher of the Bibliodiversity journal.

Alexandre TIPHAGNE joined the Alliance from 2002 to 2007, as manager of co-editions and the Portuguese and Spanish languages networks. From December 2012 to April 2014, Alexandre was vice-chair of Cabinet in the Ministry of Culture and Communication and technical councillor responsible of the book, and later chair of Cabinet. Formerly a parliamentary collaborator of Aurélie Filippetti at the National Assembly, he is currently in charge of Culture at Paris City Council.

Thomas WEISS worked for the Alliance between 2003 and 2006 as a logistician, administrator and Webmaster. He also coordinated co-publishing projects of the English and Arabic languages networks. In 2007, he became an independent consultant and web developer, and worked principally for the Charles Léopold Mayer Foundation, Exemole Sarl, and the Research Institute, and contributed to discussions on governance. In 2013, he joined the French IT group, Netapsys Conseil, as central director. He is currently a consultant at OCTO Technology.

Between 2008 and 2010, Nathalie CARRÉ contributed her expertise to “Terres solidaires” and “Terres d’écritures”, both solidary copublishings collections. Nathalie continued facilitating the reading committee of the “Terres solidaires” collection. She is currently a Swahili teacher at Inalco.

Sonbol REGNAULT-BAHMANYAR contributed to the Alliance between 2010 to 2012, by developing the Persian language publishers group. Sonbol is currently in Iran, where she runs a French pastry shop.

Matthieu JOULIN joined the Alliance’s team in 2011, after a master’s degree in Hispano-American Language, Literature and Civilisation at Bordeaux University and a master’s degree in Book Commercialisation at University of Paris 13-Villetaneuse. Between 2011 and 2019, Matthieu was especially in charge of the Digital Lab of the Alliance ; and maintaining and supporting the Spanish and Portuguese language networks.

Clémence HEDDE worked for 10 years at the Alliance, between 2010 and 2020. After a double degree in Geography/ Book Trade in France and the United Kingdom, and experiences in different publishing houses (Autrement, La Découverte, Phaidon), Clémence Hedde was Programme Manager at the International Alliance of independent publishers, more specifically responsible for overseeing the Alliance’s French-language network and the children’s books/youth literature thematic group, coordinating international co-publishings, organisation of meetings and workshops, as well as monitoring the research initiatives of the Bibliodiversity Observatory. She is now Literary Coordinator at Ciclic, the regional Agency of the Center Val de Loire for books, images and digital culture.

Mariam PELLICER is a graduate from Sciences Politiques in Toulouse (specialising on the fight against discrimination and the struggle for equality), after an academic exchange at the University in Chile, stuying among other things, sociology of gender. Mariam’s early professional experiences were with the International Alliance of Women in Athens and then with the Fondation des Femmes in Paris.
Between 2020 and 2024, Mariam coordinated the Spanish- and Portuguese-speaking networks, the Bibliodiversity Observatory and the Alliance’s advocacy unit.

Nathalie COOREN (French-Spanish)

Nathalie Cooren has a background in law (Master of Laws with a specialisation in European and international law) and in social sciences (Master in sociology of conflicts). After working several years in the field of international relations, where translation was an integral part of her daily life, she decided to make it her full-time job.
Several years spent abroad, particularly in Latin America, also made her aware of the importance of languages and the diversity of cultures. She translates from Spanish and English into French, for documents in the legal, institutional, political, environmental, tourism, marketing, and publishing fields, as well as books (see in particular "Guide du municipalisme : pour une ville citoyenne apaisée, ouverte”).

Danielle CHARONNET (French-Spanish)

Rachel MATTEAU MATSHA (French-English)

Rachel Matteau Matsha is senior lecturer at the Durban University of Technology (South Africa). Her research interests include book history, sociology of literature, Indian Ocean studies, and postcolonial studies. Born in Québec (Canada), she holds a BA in Literary Studies from the Université du Québec à Montréal, and a MA and PhD in African Literature from the University of the Witwatersrand in Johannesburg (South Africa). She is the author of Real and Imagined Readers. Reading, publishing and censorship under apartheid (UKZN Press, forthcoming 2018). She is collaborating with the International Alliance of independent publishers since 2013.

Volunteers come from time to time to support the permanent team of the Alliance for the implementation of the action plan of the association : we thank them very much for their involvement and their commitment !

Céline ANFOSSI
Céline Anfossi is specialised in project management and consultancy. She has worked in the book sector, mainly in coaching professionals (International Alliance of independent publishers, Fill-Interregional Federation of Books and Reading). She explores these issues through different projects and audiences (women seeking employment, students) and is particularly interested in the topic of professional integration.

Djamilatou DIALLO

Born in Tahiti, of Franco-Guinean parents, Djamilatou continued her studies in Paris in Lettres et Histoire (MA dissertation on Ancient History : “Patrons of cities in Roman Africa from the third to the fifth century : an epigraphic study”).
In the long term, Jamilatou would like to specialise in the protection and enhancement of heritage by working with different cultural organisations here or elsewhere.
Following a five-month internship at the Alliance (development of the 2018 WomenList and the HotList presented at the Frankfurt Book Fair, and the study on the textbook market in French-speaking Africa), Djamilatou is now a volunteer of the Association.

The ICIP includes the coordinators and vice-coordinators of the Alliance’s language networks ; the coordinators and vice-coordinators are nominated by the members of the networks. Since 2011, the ICIP has been an essential part of governing the Alliance, representing the voice of the publishers. The ICIP meets once a year in the presence of the Board and the team of the Alliance. The agenda is based on the aspirations and objectives of the Alliance, considering above all the needs and expectations of the members.

Composition of the ICIP :

• Coordinator of the Arabic-speaking network : Samar Haddad, Syria (Atlas Publishing)

• Coordinator of the English-speaking network : Colleen Higgs, South Africa (Modjaji Books)
• Vice-coordinator of the English-speaking network : Ronny Agustinus, Indonesia (Marjin Kiri)

• Coordinator of the French-speaking network : Élisabeth Daldoul, Tunisia (elyzad)
• Vice-coordinators of the French-speaking network : Paulin Assem, Togo (AGO Média) and Jean-Claude Naba, Burkina Faso (Sankofa & Gurli)

• Coordinators of the Persian-speaking network : Azadeh Parsapour, UK/Iran (Nogaam) and Anahita Mehdipour, Germany/Iran (Forough Verlag)

• Coordinators of the Portuguese-speaking network : Mariana Warth, Brazil (Pallas Editora) and Carla Oliveira, Portugal (Orfeu Negro)

• Coordinators of the Spanish-speaking network : Germán Gacio Baquiola, Ecuador (Editores independientes de Ecuador) and Francisca Muñoz Méndez, Chile (Editoriales de Chile)

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