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L’Alliance

Indie Book Day, 18 mars 2017

Le 18 mars prochain, c’est la « journée du livre indépendant » !
Vous êtes invités à aller dans une librairie indépendante, acheter un livre édité par un éditeur indépendant, et publier une photo du livre, ou de vous avec le livre, sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #indiebookday.

Le Indie Book Day a été créé par les éditeurs indépendants allemands ; aujourd’hui, des éditeurs indépendants en Italie (collectif ODEI), au Royaume Uni (collectif IPG)... se joignent à l’initiative. Demain... l’Indie Book Day pourrait se dupliquer dans bien d’autres pays, grâce à vous !

Pour toute autre précision, cliquez ici.
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Réseaux professionnels et culturels indépendants : quels modes de collaboration entre le Sud et le Nord ?, Paris, 17 février 2017

Un moment d’échanges de pratiques et de savoir-faire entre acteurs du cinéma documentaire, des médias, de la librairie, de l’édition, organisé à l’initiative de la coopérative Tënk et de l’Alliance, sur les enjeux suivants :
* coproduction Nord/Sud : quels systèmes de co-construction et coproduction entre les acteurs du Sud et du Nord ?
* diffusion / distribution / commercialisation : comment les acteurs se diffusent-ils, et notamment en Afrique ? Quels sont les systèmes actuels, ceux qui ont échoué, ceux qui ont réussi ?
* langues locales et nationales / traduction : comment les langues locales sont-elles prises en compte dans les processus de création ? Quel processus de traduction (quels traductions, quelle formation, quelle qualité, etc.) ?

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L’Alliance vous souhaite une année 2017 aux couleurs de la bibliodiversité !

Un avant-goût des activités à venir :

Observatoire de la bibliodiversité
* Centre de ressources en ligne : cartographies des politiques publiques du livre en Amérique latine et dans le monde arabe…
* Recherches et innovations : le Labo numérique relooké ; étude sur l’implantation de pôles d’impression numérique en Afrique francophone
* Plaidoyer : réalisation d’une étude sur la liberté d’éditer ; journée professionnelle sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Europe, en partenariat avec la Foire du livre de Tunis.

Ateliers et rencontres thématiques
* échanges de savoir-faire et de pratiques entre pairs sur le numérique, l’édition en sciences humaines, les modèles économiques...
* partage d’informations et mutualisations entre structures de différents secteurs sur la notion d’indépendance, sur la gouvernance, l’économie sociale et solidaire…
* espaces dédiés aux échanges de droits : achats, ventes, trocs de droits entre indépendants
* présence collective des indépendants sur les foires du livre internationales : Francfort mais aussi salons du livre « alternatifs »...

Partenariats éditoriaux solidaires
* Publication des deux prochains titres de la collection « Terres solidaires » : Palestine d’Hubert Haddad et Ceux qui sortent dans la nuit, de Mutt-Lon
* Traduction en espagnol et allemand de Bibliodiversity, A Manifesto for Independent Publishing, de Susan Hawthorne
* Being Feminist Today, ouvrage collectif
* Coédition en espagnol de Manual de edición. Guía para tiempos revueltos, par Manuel Gil et Martín Gómez, publié originellement par le CERLALC

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Atelier sur la création et le graphisme dans l’édition jeunesse, Paris, 27-29 novembre 2016

En marge du Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis, à Montreuil (30 novembre – 5 décembre 2016), douze éditeurs jeunesse et graphistes/illustrateurs du Bénin, Brésil, France, Madagascar, Maroc, Portugal et Togo se réunissent pour un atelier sur la création et le graphisme dans l’édition jeunesse. Les participants travailleront par binômes, à partir de projets éditoriaux en cours au sein de leur maison d’édition, sur l’agencement textes/images des albums, le traitement des photos, la particularité des ouvrages bilingues, le choix des tons et couleurs des couvertures… privilégiant ainsi l’échange de savoir-faire entre pairs.

L’atelier se donne les objectifs suivants :
• ouvrir de nouveaux horizons, aller vers de nouvelles approches, ne pas se laisser enfermer dans certains cadres et normes de travail ;
• questionner les savoir-faire et pratiques professionnelles des éditeurs et de leurs graphistes ;
• trouver collectivement des ressources et solutions pour contourner des points de blocages, des freins à la créativité ;
• mutualiser des outils existants (ou à créer) ;
• renforcer les partenariats professionnels entre éditeurs africains, brésiliens et européens.

Cet atelier s’inscrit dans le prolongement de celui organisé en novembre 2015 (Graphisme et illustration dans l’édition jeunesse – regards croisés Afrique-Europe), il est soutenu par le Centre national du livre, l’Institut français du Brésil et l’Institut français de Madagascar. Les intervenants et personnes ressources ont tous proposé d’intervenir à titre bénévole – nous les en remercions encore.

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Rencontre des collectifs européens et du Comité international des éditeurs indépendants, Paris, 15-17 octobre 2016

Les représentants de 6 collectifs européens (Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Russie et Suisse) se réuniront à Paris, à l’invitation du Comité international des éditeurs indépendants (CIEI). Cette rencontre a pour ambitions principales d’apprendre à se connaître, de partager des problématiques professionnelles, de projeter des partenariats, de construire les bases de relations futures. Il s’agit d’une première étape, nécessaire au renforcement d’une édition indépendante ouverte sur le monde, garante de la bibliodiversité.
Une partie de cette rencontre sera par ailleurs dédiée à la gouvernance de l’Alliance, ainsi qu’à un bilan de l’Observatoire de la bibliodiversité, quelques mois après sa création en juillet 2016.

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La Saison de l’Ombre

Auteur(s) : Léonora MIANO
Pays de parution : République de Guinée, Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Sénégal, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 600 DA ; 45 DM ; 35 000 GNF ; 3 500 RWF

« Elles marchent côte à côte, serrées l’une contre l’autre, avancent à petits pas vers jedu. La végétation les empêche d’aller plus vite. Elles ne se sont pas munies d’un coutelas, pour trancher les branches rebelles. D’ailleurs, elles ont tout leur temps. Il en est ainsi, lorsqu’on ignore où l’on va : point n’est besoin de se hâter... De quoi s’inquiéter quand on a tout perdu ? »
Dire, avec les mots les plus justes, l’interminable douleur de ceux qui restent après le départ du grand « poisson de fer » des étrangers aux « pieds de poule », tel est le mérite de ce roman de Léonora Miano. Rarement un roman a su nous faire vivre avec autant d’émotion le désespoir et le désarroi des familles frappées en pleine nuit par le feu prédateur des négriers.

Née à Douala (Cameroun) en 1973, Léonora Miano vit en France depuis 1991. L’Intérieur de la Nuit, son premier roman, est paru en 2005. Une dizaine d’autres ont suivi depuis lors, recevant de nombreuses distinctions littéraires. Son écriture s’attache aux expériences subsahariennes et afrodescendantes, les inscrivant dans la conscience du monde. La Saison de l’Ombre a reçu le prix Femina 2013.

Date de publication de la version panafricaine : 2016, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Grasset (2013)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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Bibliodiversité. Manifeste pour une édition indépendante

Auteur(s) : Susan Hawthorne ; Agnès El Kaïm (trad.)
Pays de parution : Cameroun, France, Mali, Suisse
Langue(s) : français
Prix : 9 € ; 10 CHF ; 3000 FCFA

« Un système économique et social est en état d’équilibre
dynamique lorsque des voix différentes peuvent être entendues ».

Inspiré de la notion de biodiversité, le terme « bibliodiversité » fait référence à un ensemble de publications variées dans le paysage éditorial, représentatives d’un système culturel équilibré où toutes les voix peuvent s’exprimer. Aujourd’hui, l’uniformisation des médias et la concentration des secteurs de l’édition et de la librairie favorisent le développement d’une culture standardisée et soumise, à grand renfort de campagnes marketing, à des exigences de rentabilité plus que d’originalité et de qualité. En quête d’une autre voix, les petits éditeurs indépendants entendent bien maintenir la diversité culturelle.

S’inspirant de son propre parcours, l’auteure, militante féministe australienne et éditrice indépendante engagée, fait ici le lien entre l’évolution de la place de la femme dans notre société et la bibliodiversité, entre l’oppression des femmes et celle
des créations à la marge, dédaignées par les poids lourds de l’édition. À l’heure du numérique et de l’autopublication, elle rappelle les fonctions indispensables de relecture et de mise en forme assurées par l’éditeur, qui garantissent la qualité d’un
ouvrage. Elle s’attache aussi à mettre en avant les talents d’innovation des petites structures indépendantes, développant une nouvelle forme d’ « écologie de l’édition » en marge des grosses structures vers une véritable bibliodiversité du XXIe siècle.

Une traduction de l’anglais vers le français, couplée à une coédition solidaire entre 4 éditeurs en France (éditions Charles Léopold Mayer), en Suisse (éditions d’en bas), au Mali (Jamana) et au Cameroun (Presses universitaires d’Afrique).

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Journée internationale de la bibliodiversité, 21 septembre 2016

La bibliodiversité… elle est le quotidien des éditeurs indépendants, ce qui les anime. Pourquoi en faire une journée spéciale alors ? Pour marquer le jour du printemps dans l’hémisphère Sud, pour que les livres occupent les espaces publics, pour échanger, se retrouver, partager, débattre, s’amuser… Parce que la diversité d’idées est indispensable à la construction de sociétés démocratiques, parce que les éditeurs indépendants en sont des acteurs, aux côtés des auteurs, des traducteurs, des illustrateurs, des libraires, des bibliothécaires…

Cette année, parmi les festivités et activités prévues :
Au Québec, les éditions Mémoire d’encrier organisent en partenariat avec la Maison de la Syrie une rencontre littéraire Syrie-Québec
En Syrie, les éditions Atlas Publishing réuniront des libraires et éditeurs au cœur de Damas
Au Chili, le collectif EDIN diffusera un catalogue des productions des éditeurs indépendants dans les principales bibliothèques du pays ; des animations filmées ponctueront la journée
En Colombie, les espaces publics (parcs, places publiques) seront investis par les éditeurs du collectif REIC
En Italie, les éditeurs indépendants membres de la FIDARE font entendre leurs voix dans un appel
En Espagne, le ministère de la Culture lance une campagne en faveur de la bibliodiversité
Au Pérou, le collectif EIP organise une foire du livre indépendant, du 23 au 25 septembre, à suivre sur Facebook
En Argentine, le collectif EDINAR prévoit des lâchers de livres, des rencontres...

Suivez l’ensemble des animations sur les réseaux sociaux et sur le blog du Jour B.

Et ici, la vidéo du Jour B 2016 !

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Les éditeurs indépendants à Francfort en 2016 !

Du 19 au 23 octobre prochain, retrouvez les éditeurs indépendants à la foire du livre Francfort : plus de 25 maisons d’édition indépendantes des quatre coins du monde seront présentes à Francfort !
Les contacts des éditeurs sont disponibles dans le document joint. N’attendez plus pour prendre rendez-vous !

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Appel à la liberté d’expression et d’édition en Turquie, 22 août 2016

L’Alliance internationale des éditeurs indépendants appelle les autorités turques à libérer immédiatement les éditeurs, les auteurs et journalistes, actuellement détenus. Il est nécessaire que la liberté d’expression et d’édition en Turquie soit garantie. Se joignant à l’Association des éditeurs turcs, l’Alliance condamne la fermeture sommaire de maisons d’édition et de médias, qui constitue une véritable violation des droits de l’homme, et demande aux autorités turques d’annuler ces fermetures.

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Observatoire de la bibliodiversité

Les éditeurs d’Afrique francophone sur l’échiquier du « glocal » (1980-2019), par Raphaël Thierry

Résumé de l’article

Entre les langues, les marchés et les labels, l’édition africaine représente un objet constant de discours. Celle-ci interroge en permanence notre regard sur le livre et notre relation à l’offre éditoriale internationale. Le temps est désormais révolu où le discours quasi unique concernant l’édition en Afrique portait sur la prétendue « famine du livre » continentale liée à la crise économique des années 1980. Depuis trois décennies, les marchés du livre n’ont fait que croître sur le continent, diversifiant leur production à travers une circulation des livres et de l’information éditoriale toujours plus intensives et transnationales. L’édition africaine demeure toutefois bien souvent présentée à travers les difficultés rencontrées par ses agents plutôt que, précisément, leur capacité d’agentivité (« Agency »). Indiscutable, historiquement établi, le livre africain se fait pourtant le miroir de la globalisation éditoriale et de ses flux économiques. Les enjeux économiques qui y ont cours reflètent alors les inégalités, les alternatives – les marges, aussi – d’un monde du livre toujours davantage concentré. L’édition africaine participe de même à un double questionnement : en Afrique, elle doit défendre sa légitimité économique et intellectuelle en fonction de contextes sociopolitiques évolutifs et de marchés éducatifs en situation d’extraversion ; à l’international, elle doit se positionner vis-à-vis de l’édition non africaine de littérature et de non-fiction qui concentre la majorité de la production intellectuelle africaine dans le monde. En étudiant les discours sur le livre africain, discours d’éditeurs africains et évolution du marché international du livre africain francophone depuis les années 1980, cette réflexion se propose d’interroger la relation entre l’industrie du livre en Afrique et le phénomène de mondialisation du livre, afin de mettre au jour un tissu permanent d’échanges, de tensions et d’influences, faisant du marché du livre africain un espace « glocal », s’il en est.

Lire l’article dans son intégralité ici.

Thierry, R. (2019). Les éditeurs d’Afrique francophone sur l’échiquier du « glocal »
(1980-2019). Mémoires du livre / Studies in Book Culture, 10 (2).
https://doi.org/10.7202/1060972ar

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Les politiques publiques du livre (dossier de la revue Bibliodiversity)

Contactez l’équipe de l’Alliance pour vous procurer gratuitement la version numérique de ce numéro dédié aux politiques publiques du livre.

Publication : juin 2019
La revue Bibliodiversity est coéditée par Double ponctuation et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Voir tous les autres numéros de la revue (« L’Auto édition », « Édition et engagement »...).

Présentation du numéro :
De la censure à la protection la plus appuyée, les interventions publiques dans le secteur du livre prennent des formes variées.
Composé d’articles universitaires, de témoignages de professionnels du livre et de deux analyses régionales inédites (Afrique subsaharienne francophone et Amérique latine hispanophone), ce numéro nous emmène de la Russie à la Suisse, en passant par la Syrie, le Liban, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la France et l’Argentine.
Il tente de répondre à une question : l’intervention des pouvoirs publics favorise-t-elle la diversité éditoriale ?

Sommaire du numéro « Les politiques publiques du livre » :

  • « Les interventions publiques dans le secteur du livre. Objectifs, formes, niveaux de développement et principales caractéristiques », par Étienne Galliand, rédacteur en chef de Bibliodiversity
  • « Fédéralisme et cohésion. Les nouvelles politiques du livre en Suisse », par Carine Corajoud, historienne (Suisse)
  • "Une autonomie relative. Analyse comparative des marges de manœuvre
    de l’édition publique en France", par Hélène Seiler-Juilleret, École des hautes études en sciences sociales (France)
  • « Négocier le contrôle, promouvoir la lecture ? Éditeurs indépendants face à l’État dans la Russie des années 2010 », par Bella Ostromooukhova (France et Russie), Sorbonne Université
  • « Maroc : livres en déshérence. Les lacunes de l’implication des pouvoirs publics dans le secteur du livre et de l’écrit », par Anouk Cohen (France et Maroc), CNRS et Kenza Sefrioui, docteure en Littérature comparée, critique littéraire et éditrice (Maroc)
  • « Les politiques publiques du livre en Tunisie ». Témoignage de Nouri Abid, éditions Med Ali (Tunisie)
  • « Les politiques publiques du livre en Syrie ». Témoignage de Samar Haddad, Atlas Publishing (Syrie)
  • « Les politiques publiques du livre au Liban. Le regard d’un libraire ». Témoignage de Michel Choueiri, librairie Culture & Co (Liban et Émirats arabes unis)
  • « Les politiques publiques du livre en Afrique subsaharienne et à Madagascar. Analyse transversale de données récoltées dans 12 pays », par Luc Pinhas, université Paris 13 Villetaneuse (France)
  • « Édition et pouvoirs publics : le cas du Québec. Ou de l’influence des actions publiques sur l’indépendance éditoriale ? », par Pascal Genêt, université de Sherbrooke (Québec-Canada)
  • « Lois, politiques publiques, institutions et dispositifs d’appui au livre et à la lecture en Amérique latine. Analyse des données récoltées dans 10 pays », par Andrés E. Fernández Vergara, université du Chili
  • « De la culture vers l’économie. Analyse d’un programme public de soutien à l’édition locale à Buenos Aires : Opción Libros », par José de Souza Muniz Jr., Centre fédéral d’éducation technologique de Minas Gerais (Brésil)

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Publishing & the Book in Africa : A Literature Review for 2018, par Hans M. Zell

Publishing & the Book in Africa : A Literature Review for 2018 : découvrir le 4e volume d’une série d’études consacrées à la littérature et à la filière du livre en Afrique subsaharienne.

Lire la version pré-imprimée ici.

A paraître dans The African Book Publishing Record, volume 44, numéro 2, (mai 2019)
Réimprimé avec l’autorisation de l’auteur. Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2019

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Le marché du livre africain francophone et ses enjeux géopolitiques, Raphaël Thierry, 2017

Le marché du livre africain francophone et ses enjeux géopolitiques (version non-éditée).
Le livre africain et « l’’esprit du temps »
par Raphaël Thierry, 2017.

Lire ici l’article dans son intégralité sur Academia.edu.

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African Book Industry Data & the State of African National Bibliographies, by Hans M. Zell

African Book Industry Data & the State of African National Bibliographies :
lire ici la version en ligne (ou fichier ci-contre).

Publié dans The African Book Publishing Record, Volume 44, Issue 4 (Dec 2018) : 363-389.

Mise en ligne avec la permission de l’auteur.
Copyright © Hans Zell Publishing Consultants 2018

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Aux origines de la BD camerounaise

À l’occasion de la tenue de la 9ème édition du Mboa BD, festival international de bandes dessinées du Cameroun, Christophe Cassiau-Haurie revient sur les tous premiers pas de la BD camerounaise, en particulier à travers les premières planches publiées dans le journal Cameroun Tribune au milieu des années 1970. Cet article renforce et complète son ouvrage L’histoire de la bande dessinée au Cameroun, parue en 2015.

Lire l’article intégral : « Aux origines de la BD camerounaise », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 29 novembre 2018.

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L’Auto-édition (janvier 2019) / Sylvie Bosser, coordinatrice

Prix de vente (version papier) : 10 euros ; 15 dollars canadiens ; 10 francs suisses ; 6 000 francs CFA.
Numéro ISSN : 2650-0205

Présentation du numéro :
S’éditer soi-même est de moins en moins perçu comme un geste égocentré, narcissique – voire revanchard. Contourner la fonction sélective d’un tiers (l’éditeur) au profit d’une relation directe au lecteur potentiel – que cela soit par choix ou par obligation, lorsque l’on a été rejeté par ceux « de la place » – semble au contraire en parfaite adéquation avec l’air du temps, qui prône l’horizontalité des rapports, l’absence d’intermédiaire et la relation directe du producteur au consommateur, les circuits courts, la méfiance des experts, des élites et de la comitologie.
Si l’auto-édition est décomplexée, elle est surtout dynamique sous format numérique, où les barrières à l’entrée sont aujourd’hui négligeables. Pour autant, l’auto-édition est-elle vecteur de bibliodiversité ?
La notion « d’indépendance » est elle aussi questionnée par cette évolution de la production. En effet, on parle très couramment aux États-Unis d’auteurs ou d’ebooks « indies », cette figure de l’auteur indépendant étant elle aussi maintenant assimilée et revendiquée dans le contexte hexagonal. Mais de quelle indépendance s’agit-il ?

Sommaire du numéro « L’Auto-édition » :

  • L’auto-édition : un vecteur de bibliodiversité ? / Par Sylvie Bosser, université Paris 8
  • De l’auto-édition en littérature française.
    Mise en perspective historique d’une pratique éditoriale multiforme / Par Olivier Bessard-Banquy, université Bordeaux-Montaigne
  • Les auteurs auto-édités sur Kindle Direct Publishing.
    Motivations, identités, pratiques et attentes / Par Stéphanie Parmentier, université Bordeaux-Montaigne
  • L’auto-édition de bandes dessinées.
    Une voie d’entrée spécifique au sein du champ éditorial / Par Kevin Le Bruchec, université Paris 13
  • Le tiers (in)visible.
    Le mentorat littéraire, un processus favorisant l’auto-édition ? / Par Marie Caffari et Johanne Mohs, Haute école des arts de Berne
  • Autopublication : un phénomène singulier par sa nature, son ampleur et ses acteurs.
    Radiographie de l’autopublication en Amérique latine et au-delà / Par Daniel Benchimol, pour le CERLALC
  • L’auto-édition littéraire au Maroc.
    Conditions, enjeux et significations sociales d’une pratique culturelle en expansion / Par Kaoutar Harchi, Centre de recherche sur les liens sociaux
  • L’auto-édition en Iran.
    Histoire d’un dilemme sur fond d’audace / Témoignage d’Azadeh Parsapour, éditrice
  • Les Éditions du Net.
    Un entretien avec Henri Mojon / Conduit par Sylvie Bosser, université Paris 8

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Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire, Thierry Quinqueton, septembre 2018

« Le livre et l’édition et l’économie sociale et solidaire » (septembre 2018), mémoire réalisé par Thierry Quinqueton (membre du Bureau de l’Alliance), Master 2, « Droit et développement de l’économie sociale et solidaire », Faculté de droit et de sciences sociales de l’Université de Poitiers.

Plan du mémoire :
1. Le livre et l’édition abordent les thématiques de l’économie sociale et solidaire
2. Les thématiques de l’économie sociale et solidaire interrogent le livre et l’édition
3. Les potentialités pour le livre et l’édition des sociétés coopératives d’intérêt collectif et des coopératives d’activité et d’emploi

Extrait (introduction) :
Le champ du livre et de l’édition – indissociablement économique et culturel – et le champ de l’économie sociale et solidaire – comme relevant à la fois du mouvement social, du renouvellement de la pensée sur l’économie et de l’expérimentation de nouvelles formes d’activités – ne sont pas des champs clos. L’ambition de ce travail est de contribuer à l’exploration de leurs croisements, en intégrant une vision prospective : en quoi le champ de l’économie sociale et solidaire a-t-il intérêt que se développe et se renforce une offre de livres pour structurer le débat public autour de son objet ? En quoi le monde du livre et de l’édition a-t-il intérêt à prendre en compte les formes nouvelles d’activités économiques développées par l’économie sociale et solidaire pour répondre à certains des défis auxquels il est confronté ?

Lire l’intégralité du mémoire ici !

Pour accéder à l’« Editographie francophone pour l’économie sociale et solidaire » (parcours dans les catalogues de 56 maisons d’édition, annexe I au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

Pour accéder au parcours « Des coopératives dans le secteur du livre et de l’édition » (présentation des sociétés coopératives participatives - SCOP, des sociétés coopératives d’intérêt collectif - SCIC et des entrepreneurs des coopératives d’activité et d’emploi - CAE du secteur du livre et de l’édition, annexe II au mémoire) sur Google drive ou sur Calameo.

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Les coéditions, les partenariats au sein de la francophonie : expérience et témoignage de Béatrice Lalinon Gbado, Ruisseaux d’Afrique (Bénin)

Retranscription de l’intervention de Béatrice Lalinon Gbado (éditions Ruisseaux d’Afrique au Bénin), lors de la table ronde sur « les partenariats éditoriaux » sur la scène du Pavillon d’honneur, à la Foire du livre de Francfort, octobre 2017.
Propos recueillis par Katja Petrovic, BIEF.

Extraits :
« Ce que nous avons fait, c’est de lancer des coéditions très tôt, depuis 2002, des coéditions qui ont engagé des maisons d’édition de Tunisie, de Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal et d’autres pays et qui ont permis de créer des collections qui ont généré jusqu’à 80 titres diffusés dans tous ces pays à la fois, ce qui nous a permis de régler les problèmes de distribution, de production, de qualité aussi de ce que nous mettions au service des enfants.

Quand nous rentrons dans le rapport Sud-Nord, les réalités ne sont pas les mêmes et on peut se poser la question sur le positionnement des éditeurs du Nord par rapport aux éditeurs du Sud.

Tout à l’heure, j’ai entendu qu’il y a des lignes qui bougent mais elles bougent comment et dans quelles proportions ? Est-ce que les chasses ne sont pas toujours gardées, est-ce que cette francophonie que nous voulons promouvoir, que nous disons promouvoir, est-ce que nous sommes vraiment prêts à nous ouvrir ou est-ce que nous pensons toujours que nous avons des leçons à donner.

La question est de savoir si l’on peut entrer en relation à égalité. C’est-à-dire accepter que celui qui s’en vient là, même si je ne suis pas d’accord avec son projet, c’est un projet qui a de la valeur, que je peux accepter et partager demain, qu’il a toujours accepté et partagé ma forme de penser, ma forme de diffuser cette pensée, etc. C’est le problème clé, il faut qu’on résolve ce problème de regard et de posture dans la relation. »

Lire l’intégralité de l’intervention ici :

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