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L’Alliance

Les nouveautés du fonds « Lectures d’Afrique(s) » à découvrir d’urgence !

Le fonds Lectures d’Afrique(s) rassemble aujourd’hui la production de six maisons d’édition indépendantes d’Afrique (Afrique du Sud, Bénin, Madagascar, Mali, Rwanda, Togo) et du Brésil.

Découvrez les nouveautés des éditions Bakamé (Rwanda), Donniya (Mali), Jeunes Malgaches (Madagascar), Graines de Pensées (Togo), Pallas (Brésil) et Ruisseaux d’Afrique (Bénin). Si vous souhaitez diversifier votre fonds, lire en malgache, en portugais, en kinyarwanda, en français, si vous désirez tout simplement découvrir des auteurs et illustrateurs africains et brésiliens... la solution est ici... téléchargez le catalogue !

Télécharger le catalogue ici :

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Retrouvez l’intégralité du catalogue ici.

Contactez l’Alliance internationale des éditeurs indépendants pour passer commande ou pour tout renseignement supplémentaire.

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La collection « Terres solidaires » à l’honneur au Salon du livre d’Abidjan, 12 - 16 novembre 2013

Pays de parution : Côte d’Ivoire

À l’occasion de la parution de La civilisation, ma mère !... de Driss CHRAIBI et de Loin de mon père de Véronique TADJO, la collection « Terres solidaires » sera à l’honneur du 12 au 16 novembre 2013 au Salon du livre d’Abidjan (Côte d’Ivoire). En présence de Ken BUGUL pour le roman De l’autre côté du regard et de Véronique TADJO pour le roman Loin de mon père. Retrouvez également à Abidjan des éditeurs de la collection : les éditions Édilis (Côte d’Ivoire), les éditions Éburnie (Côte d’Ivoire), les éditions Le Fennec (Maroc), les éditions Graines de pensées (Togo).
Un événement organisé et soutenu par les éditions Éburnie.

« Terres solidaires » : les grands noms de la littérature africaine rassemblés dans une collection solidaire et panafricaine. Une collection soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie, Claude Calame (EHESS, Paris), l’Institut français.
Pour en savoir plus sur la collection,cliquez ici.

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Walaandé, l’art de partager un mari

Auteur(s) : Djaïli Amadou AMAL
Pays de parution : Liban, Tunisie
Langue(s) : arabe

Une coédition des éditions Al Intishar / Centre de publication arabe (Liban), Dar Al Farabi (Liban) et Med Ali Éditions (Tunisie), soutenue par la Fondation Prince Claus, récompensant un flux de traduction rare et favorisant la diffusion des œuvres d’un continent à un autre.

Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont la polygamie, l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et forcé, la répudiation.

Ce roman est un vibrant témoignage de la vie des femmes éplorées par des années de musèlement affectif. Un roman qui, autant que possible, balaie les promesses des lendemains chantants qui noient les réalités du quotidien maussade, conflictuel, stressant voire dramatique d’un foyer polygamique riche de sa variété de la gent féminine, des signes extérieurs d’aisance mais achalandés de problèmes.

C’est l’histoire d’une famille musulmane aisée de Maroua comme il y en a tant, où le père de famille, homme d’affaires roule-carrosse, aligne une progéniture nombreuse, s’entoure d’une cour infinie de serviteurs, renouvelle son cheptel féminin au gré de ses humeurs et des rencontres fortuites.

Quatre épouses, une ribambelle d’enfants et un nombreux personnel domestique animent la vie quotidienne d’une maisonnée qui dispose du confort nécessaire pour mener une vie fastueuse. Mais non. Walaandé décrit plutôt une existence fastidieuse pour tous.

Derrière les lambris dorés ornant les remparts servant de clôture à cette concession immense où parfum, couleurs et fleurs annoncent en principe les saveurs du bien-être des gens riches, il n’y aurait finalement qu’ennui, solitude, attente, angoisse, complots et jalousies. Mais surtout, cette dictature masculine, cette condescendance du « répudiateur suprême », cet époux au verbe naguère mielleux qui, du temps où il sollicitait les faveurs de sa cible, lui avait décrit la beauté du mirage où il allait hélas, l’enchaîner. C’est à peine si dans la déclamation de son amour, il ne lui avait fait visualiser les battements de son cœur. La même mélodie du bonheur à Aïssatou, Djaïli, Nafissa, Sakina. Les mêmes déceptions pour toutes.

Ce roman est, comme toute œuvre de l’esprit, inspiré du réel, où vies et envies, charmes et larmes, incertitudes et frustrations ankylosent les énergies féminines, flétrissent les beautés naguère envoutantes. Les travers de la polygamie telle que décrite ici en font un écho au long soupir étouffé de ces milliers de femmes, qui dans leur jeunesse avaient rêvé de l’homme amoureux ; et non seulement de cette limousine parfumée qui d’ailleurs pour luxueuse qu’elle soit, se révèle finalement, la version extérieure d’une prison où s’enterrent les rêves.

Djaïli Amadou AMAL est la première écrivaine du Nord Cameroun. C’est une jeune métisse Peuhle et Égyptienne par sa mère. Cette mixité de ses origines a sans doute favorisé sa liberté d’écrire, écrire seulement, et plus encore sur un sujet jusque là tabou dans sa société, le mariage polygamique, qui on le sait est étroitement lié au mariage précoce des jeunes filles.
Djaïli Amadou AMAL fait sans doute partie de la fine fleur de la nouvelle mouvance des écrivains camerounais du terroir. Son roman a déjà connu une réimpression en moins de six mois. Elle a fait une tournée très remarquée au Cameroun et au Tchad dans les réseaux des Alliances françaises sur le thème de la polygamie.

Date de publication de la traduction en arabe : 2013, 144 pages, 16,5 X 21,5 cm, ISBN : 978-614-404-419-3
Édition originale : 2010, éditions Ifrikiya, Cameroun

Quatrième de couverture de Walaandé, l'art de partager un mari

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Le Comité international des éditeurs indépendants réuni à Paris, 17-19 octobre 2013

Pays de parution : France

Le Comité international des éditeurs indépendants (CIEI) se réunira à Paris du 17 au 19 octobre à la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et des civilisations) pour sa réunion annuelle. Au programme de ces journées : présentation et analyse par les éditeurs des premières conclusions (outils et recommandations) issues des ateliers préparatoires des Assises internationales de l’édition indépendante ; préparation de la rencontre générale clôturant les Assises au Cap en septembre 2014.

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La diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ?, 13 - 15 octobre 2013, Francfort (Allemagne)

Pays de parution : Allemagne

Après Guadalajara en novembre 2012, Paris, Bologne en mars 2013 et Ouagadougou en juin 2013... le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante aura lieu à Francfort du 13 au 15 octobre 2013, sur le thème « Diffusion et distribution des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes ? ».

Quinze éditeurs d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe et d’Afrique partageront leurs expériences et leur savoir-faire, leur permettant de s’interroger sur les solutions offertes par le numérique pour la diffusion de leurs ouvrages, de mutualiser certains outils, et de faire naître des projets de traductions et coéditions.

Cet atelier est organisé en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, et grâce au soutien de la Fondation de France, du Centre national du livre et du Goethe-Institut en Afrique du Sud.

Pour plus d’informations sur les Assises, cliquez ici !

Les éditeurs seront également présents tout au long de la Foire du livre de Francfort (du 9 au 13 octobre) sur leur stand respectif et/ou sur le stand de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants (hall 5.0 D111).

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Loin de mon père

Auteur(s) : Véronique TADJO ; préface d'Emmanuel DONGALA
Pays de parution : Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Maroc, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 45 DM ; 3 300 RWF

Nina, jeune métisse franco-ivoirienne, doit regagner sa terre d’enfance pour les funérailles de son père, le célèbre docteur Kouadio. L’occasion des retrouvailles dans la grande famille lui révèle le personnage de son père, ses zones d’ombre, son héritage inattendu et les secrets de famille. Elle est alors prise dans l’engrenage des désillusions et de la solitude, dans un pays en proie à la montée de la guerre civile.

Loin de mon père nous invite d’une manière subtile à une plongée dans la famille et la société ivoirienne en crise. De cette œuvre dense, émanent authenticité, générosité, tolérance, espoir et poésie.

Née à Paris d’un père ivoirien et d’une mère française, Véronique TADJO est poète, romancière et auteur de livres pour la jeunesse qu’elle illustre le plus souvent elle-même. Elle a passé toute son enfance et fait l’essentiel de ses études à Abidjan, puis s’est spécialisée dans le domaine anglo-américain à la Sorbonne Paris IV. Elle a enseigné à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire pendant plusieurs années. Après avoir beaucoup voyagé, elle réside actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où elle est Professeur à l’Université du Witwatersrand.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 262 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première en France : Actes Sud (2010)

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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La civilisation, ma mère !...

Auteur(s) : Driss CHRAÏBI ; préface Abdelkader DJEMAÏ
Pays de parution : Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Rwanda, Togo
Langue(s) : français
Prix : 2 500 FCFA ; 400 DA

La Civilisation, ma mère !... est le portrait vif et plein d’humour d’une mère aimée et aimante qui se heurte avec entrain aux multiples progrès de la modernité. Née orpheline, pauvre et mariée très tôt à un homme plus âgé qu’elle, condamnée à remplir son rôle d’épouse au foyer, l’héroïne va apprendre à lire et à écrire dans une société marocaine traditionnelle et conservatrice. Elle participera avec enthousiasme aux luttes pour l’indépendance du Maroc et pour la libération de la femme arabe.
Parue en 1972, cette œuvre du patrimoine littéraire africain, habilement servie par une prose poétique, mérite, par la confrontation de deux mondes qu’elle met en scène, d’être l’un des points de passage des espaces littéraires maghrébins et subsahariens aux nombreux référents communs. Roman de la libération de la femme et du refus de la fatalité, La Civilisation, ma mère !... est aussi l’aventure d’une nouvelle naissance africaine qui demeure une préoccupation actuelle.

Né en 1926 au Maroc, Driss CHRAÏBI s’installe en France à partir de 1945 pour ses études. Révélé par son roman Le Passé simple en 1954, il est l’auteur d’une œuvre importante, tour à tour féroce et ironique, abordant des thèmes comme le colonialisme, l’immigration ou encore la place de la femme dans la société traditionnelle marocaine.
Décédé en 2007, Driss CHRAÏBI est l’un des grands écrivains marocains de langue française.

Date de publication de la version panafricaine : 2013, 214 pages, 11,5 X 19 cm
Édition première : Denoël, 1972

Une coédition solidaire « Le livre équitable ».

Collection Terres solidaires

Créée en 2007, la collection « Terres solidaires » est une expérience collective. Elle propose des textes littéraires d’autrices et auteurs africain.e.s, édités par un collectif de maisons d’édition en Afrique francophone. Grâce au principe de la coédition solidaire, les textes circulent, sont disponibles et accessibles pour les lecteurs africains ; l’écosystème du livre local est préservé et renforcé.
La collection « Terres solidaires » est soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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L’Alliance présente à la Foire du livre de Francfort, 9-13 octobre 2013

Pays de parution : Allemagne

L’équipe de l’Alliance vous donne rendez-vous sur le stand hall 5.0, numéro D111 – stand collectif partagé avec les membres de l’Alliance –, pour découvrir l’association, pour rencontrer des éditeurs indépendants et connaître leurs productions.

Écrivez-nous pour prendre rendez-vous avec l’équipe de l’Alliance et/ou avec un éditeur membre de l’Alliance.

La présence de l’Alliance à Francfort ne s’arrête pas là : du 13 au 15 octobre, et en partenariat avec la Foire du livre de Francfort, la Fondation de France et le Centre national du livre, l’Alliance organisera le 6e atelier des Assises internationales de l’édition indépendante, sur le thème de la « Diffusion des ouvrages de sciences humaines et sociales : quelles stratégies innovantes pour tirer son épingle du jeu ? ». Cet atelier réunira 15 éditeurs indépendants d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe. Pour plus d’informations sur les Assises 2013-2014, cliquez ici.

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Que faites-vous le 21 septembre prochain, journée internationale de la bibliodiversité ?

Les éditeurs indépendants vous attendent pour fêter à leur côté la 4e édition du Jour B, Journée internationale de la bibliodiversité !

En Argentine, au Cameroun, au Chili, en Guinée Conakry, à Madagascar, au Pérou… et bien ailleurs, éditeurs indépendants, libraires et lecteurs feront vivre ensemble la diversité éditoriale.

Suivez les activités du Jour B 2013 ici, et cliquez ici pour découvrir la vidéo du Jour B 2013, réalisée en Argentine.

Contactez-nous pour que nous relayions toutes les initiatives qui auront lieu dans votre pays à l’occasion du Jour B.

Le Jour B en 2013 : premières retombées !

  • en Argentine, un pique-nique de la bibliodiversité ;
  • au Chili, une libération de livres dans sept quartiers de Santiago ;
  • en Colombie, et avec le soutien du ministère de la Culture des lectures, des rencontres et débats autour de la production éditoriale des éditeurs indépendants ;
  • en France, l’Oiseau Indigo en partenariat avec les libraires et les bibliothécaires parrainent des ouvrages ;
  • à Madagascar, un lâcher de livres et des rencontres ;
  • au Pérou, une campagne d’affiches très réussie ;
  • dans le monde arabe, la réalisation d’une affiche par le designer syrien Fadi Assaf - voir ci-dessous.

Un événement largement relayé par les professionnels au quatre coins du monde :

Et aussi :
Un kit pour faire votre Jour B (étiquettes et posters à découper et à coller) !

Poster du Jour B dans le monde arabe, réalisé par le designer syrien Fadi ASSAF

La vidéo du Jour B 2013 !

Téléchargez et diffusez le logo du Jour B

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Diez lecciones sobre estudios culturales

Auteur(s) : Maria Elisa CEVASCO ; trad. René PALACIOS MORE
Pays de parution : Argentine, Chili, Uruguay
Langue(s) : espagnol
Prix : 290 pesos Uruguay

Une coédition « Le livre équitable » entre les éditions Trilce (Uruguay), la marca editora (Argentine) et les éditions Lom (Chili). Le texte original a été publié en portugais en 2012, par les éditions Boitempo (Brésil), membre de l’Alliance. La traduction et la coédition de ce titre ont bénéficié du soutien de la Fondation Prince Claus.

Date de parution : 2013, 136 pages, 16 X 23 cm
ISBN (Uruguay) : 978-9974-32-613-2
ISBN (Argentine) : 978-950-889-226-3

Diez lecciones sobre estudios culturales
Version Argentine (la marca editora)

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Observatoire de la bibliodiversité

La BD au Maroc : en attente de lecteurs

À première vue, le Maroc peut passer pour un pays où la bande dessinée est reine : le pays a abrité ou abrite plusieurs festivals de bande dessinée (Tétouan, Fès, Kénitra, Casablanca) et compte avec l’Institut National des beaux-arts de Tétouan, la seule filière BD de l’Afrique francophone. Malheureusement, la production de BD au niveau local ou dans la diaspora reste faible et la BD reste un genre mineur au Maroc, même si on constate un certain frémissement depuis quelques années. Retour sur une histoire vieille de plus de 50 ans.

Lire l’intégralité de l’article « La BD au Maroc : en attente des lecteurs », écrit par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures, le 23 mars 2017.

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Une opération de dons de livres en Côte d’Ivoire : quels impacts pour la bibliodiversité ?, juin 2017

Dans le cadre d’une convention signée en juin 2017 entre le ministère de la Culture de Côte d’Ivoire et le Syndicat national de l’Édition française (SNE), « les éditeurs français, via la société Electre, s’engagent à faire un don chaque année, de 5 000 livres de littérature générale, de jeunesse et de sciences humaines, destinés à enrichir et développer les fonds des bibliothèques nationales de Côte d’Ivoire. À travers ce texte, les parties partagent une volonté commune de développement de la Francophonie ainsi qu’une meilleure connaissance des livres de chaque pays ».

L’Association internationale des libraires francophones (AILF) et l’Alliance partagent dans un communiqué commun leurs réflexions et préoccupations et rappellent les possibles répercussions des dons de livres sur la chaîne du livre d’un pays.

Extrait du communiqué, 15 juin 2017 :
Nous invitons à se référer à plusieurs ressources et réflexions formulées par des professionnels du livre, des universitaires et des collectifs, recensées ici.

L’ensemble de ces témoignages, analyses et articles mettent en évidence certaines questions, fondamentales à prendre en compte pour toute opération de dons de livres, dont nous en rappelons les principales ici :
=> Prendre en compte les besoins des lecteurs pour que les ouvrages envoyés soient en adéquation avec leurs attentes, leurs langues, leurs envies : types d’ouvrages répondant à des besoins spécifiques identifiés
=> Travailler main dans la main avec les professionnels locaux :

  • Associer et travailler étroitement avec les bibliothécaires : les livres envoyés viennent-ils en complément de l’offre de la bibliothèque dans un souci de bibliodiversité ? Permettent-ils de constituer un nouveau rayon thématique ? Des animations sont-elles prévues pour que les lecteurs les découvrent ?
  • Associer les libraires et éditeurs locaux afin de respecter la chaîne du livre locale : comment faire en sorte que les dons ne viennent pas fragiliser et court-circuiter l’économie locale ?

=> Prévoir, en complément des opérations de dons de livres, des actions de soutien pérennes pour la filière locale.

Nous sommes attachés à inscrire ces recommandations en référence à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO (2005).

Le développement du secteur culturel d’un pays – et en particulier celui du livre – est une des conditions d’émergence de la création ; garantit la vitalité d’un vivier de créateurs (auteurs, traducteurs, illustrateurs…) et de professionnels (bibliothécaires, éditeurs, libraires, diffuseurs…) ; génère un dynamisme économique. La Côte d’Ivoire en est une illustration exemplaire depuis plusieurs années. Il serait ainsi préoccupant que des opérations de dons viennent fragiliser l’écosystème local ; il serait regrettable que ces opérations ne prennent pas en compte le travail et les partenariats mis en place par les collectifs professionnels d’éditeurs et de libraires, au niveau national et international, depuis plusieurs années (coéditions francophones, travail sur les langues africaines, ateliers et formations…).

Nous rappelons par ailleurs qu’il existe d’autres manières de penser le don de livres :
=> S’appuyer sur un principe et des mécanismes de réciprocité : en contrepartie de 5 000 livres donnés, un achat de livres ivoiriens pourrait être réalisé pour les bibliothèques françaises – afin justement de renforcer « une meilleure connaissance des livres de chaque pays » ;
=> Monétiser le don dans une logique de redistribution : les 5 000 livres ne sont pas donnés mais vendus en France, et l’argent récolté est reversé à l’Association des éditeurs ivoiriens pour le prochain Salon International du livre d’Abidjan (cf. bibliobraderies organisées par Bibliothèques Sans Frontières) ;
=> Privilégier une logique de partenariats équilibrés entre professionnels : l’argent prévu pour le transport des 5 000 livres de France vers la Côte d’Ivoire n’est pas utilisé pour une opération de dons mais pour des rencontres entre éditeurs ivoiriens et français dans l’optique de cessions de droits ; pour des rencontres entre libraires ivoiriens et français dans l’optique de partenariats…

Il s’agit ainsi de trouver collectivement des systèmes de solidarité et de réciprocité, en adéquation avec les réalités du terrain. Ce sont ces formes de coopération et de liens qui assurent sur le moyen terme les bases de partenariats de confiance, la structuration pérenne et viable des marchés – garantissant également la conscientisation, l’éveil et l’émancipation des futures générations de lecteurs et citoyens.

Lire l’intégralité du Communiqué ci-contre.

Voir les articles publiés par ActuaLitté :

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (3/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent. Christophe Cassiau-Haurie documente en trois épisodes, l’histoire de la bande dessinée depuis les années 1960. En voici le troisième et dernier volet sur la décennie 2010.

Lire ici l’article publié par Africultures le 12 février 2019.

Retrouvez ici l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Cote d’Ivoire (2/3)

Après avoir retracé l’histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire des années 1960 aux années 1990, Christophe Cassiau-Haurie nous plonge dans les années 2000.

La crise politique et militaire qui affecte le pays à compter de 2002 met un coup de frein aux activités des auteurs de BD (en particulier la publication d’albums) pendant près d’une décennie. Seules quelques productions locales sont visibles sur le marché national, beaucoup d’entre elles au tout début de la décennie.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (2/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 16 janvier 2018.
Et retrouvez ici l’Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire 1/3.

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Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3)

Peu de gens le savent, mais l’édition ivoirienne est l’une des plus anciennes du continent.
Les éditions CEDA sont nées en 1961. Elles ont été créées par l’Etat Ivoirien en partenariat avec les éditions françaises Hatier, Didier, Fouchier et Mame. Si l’Etat n’était actionnaire qu’à 25% à l’origine, il est passé à 51% en 1974. En 1972, sont créés à Dakar les NEA (Nouvelles Editions Africaines) avec une direction générale à Dakar et deux antennes à Lomé et Abidjan. Dix ans plus tard, les NEA Abidjan tentent une autonomie qui se solde par un dépôt de bilan en 1989.

Lire l’intégralité de « Histoire de la bande dessinée en Côte d’Ivoire (1/3) », par Christophe Cassiau-Haurie, publié par Africultures le 15 mars 2017.

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Des propositions et actions pour développer les partenariats éditoriaux solidaires

Ces recommandations et propositions sont extraites des 80 recommandations en faveur de la bibliodiversité, formulées lors des Assises internationales de l’édition indépendante (2012-2014).

Elles ont été formulées à partir de l’expérience et des pratiques au sein de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants : elles concernent prioritairement les partenariats éditoriaux entre éditeurs des pays du Sud dans la mesure où les soutiens à l’édition dans ces pays sont souvent faibles, voire inexistants, et entre éditeurs du Sud et du Nord dans la mesure où ces échanges sont encore peu fréquents.

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Modèles de contrats pour des partenariats éditoriaux

L’Alliance tient à votre disposition des modèles de contrat type pour les partenariats éditoriaux suivants :

Pour toute demande de contrat type ou pour un conseil sur la mise en place d’un partenariat éditorial, n’hésitez pas à contacter l’équipe de l’Alliance.

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Raphaël Thierry / partie 2, 2015

Deuxième partie : Raphaël Thierry : Le don de livre, mais à quel prix, et en échange de quoi ? (un panorama du don de livre en Afrique francophone)

À venir dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Retrouvez aussi l’article sur le site EditAfrica !

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Les programmes de don de livre en Afrique : le temps venu pour une réévaluation ?, Hans Zell / partie 1, 2015

Première partie : Hans M. Zell : le don de livre en Afrique de langue anglaise (en anglais)

À venir dans dans African Research & Documentation, Revue de la SCOLMA (the UK Libraries and Archives Group on Africa), no. 127 (2015) [Publication 2017]

Extrait de l’avant-propos de l’éditrice :
« C’est une très grande joie que de publier ce numéro d’African Research & Documentation (ARD). La Scolma est très reconnaissante à l’égard d’Hans Zell et de Raphaël Thierry pour avoir choisi de publier dans nos pages la totalité de leur étude consacrée aux programmes de don de livre en Afrique.
Comme l’affirment les auteurs, « le temps est venu pour une réévaluation » et nous espérons en cela que le débat qui suivra trouvera sa place dans les pages d’ARD, de même que sur internet. Je voudrai ici solliciter réactions et retours sur cette étude importante aussi bien que provocatrice en certains points. Les retours des bibliothèques destinataires seront particulièrement les bienvenus. »
Terry Barringer, éditrice, African Research & Documentation

Retrouvez aussi l’article sur EditAfrica !

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Appel à candidatures : récolte de données et cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar

Dans le cadre du travail sur les politiques publiques du livre entamé en 2017 (voir présentation ici), l’Alliance lance un appel à candidatures pour les phases de récolte de données et de cartographies des politiques publiques du livre dans le monde arabe et en Afrique subsaharienne/Madagascar.

Si vous êtes intéressé-e-s pour réaliser ce travail de récolte de données et de cartographies dans une de ces deux zones, aux conditions indiquées dans les appels ci-contre, nous vous remercions d’adresser votre proposition à l’équipe de l’Alliance, avant le 30 avril 2017.

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